50 signatures atteintes
Destinataire(s) : Philippe Marini, Maire de Compiègne
Compiegne : stop au gaspillage énergétique
la pétition est clôturée car la séquence de campagne locale est terminée.
🌟 Néanmoins, d’autres personnes et plusieurs associations (Greenpeace, XR, RAP) continuent de porter le sujet dans d’autres villes, et des actions reprendront à l’automne. Si tu veux continuer de suivre l’actualité de GreenVoice, inscris-toi à la newsletter mensuelle, ou suis-nous sur Twitter.
Alors que la crise énergétique s’aggrave et que ce sont les plus précaires qui en pâtissent, il semble cohérent et juste que les collectivités locales et les commerces jouent le jeu d’une sobriété énergétique nécessaire.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Nous, citoyens et citoyennes de Compiegne demandons expressément la mise en place de mesures de bon sens et d’économie d’énergie. Un cadre légal existe, mais il est non seulement mal appliqué, mais en plus largement insuffisant face aux enjeux de sobriété auxquels nous faisons face. Pour le climat et pour nos factures d’électricité, Compiegne se doit d’être exemplaire !
A l’heure où nous sommes appelés, collectivement et individuellement, à faire des efforts sur notre consommation énergétique pour éviter les pénuries, nous ne comprenons pas que perdure autant de gaspillage d’électricité dans l’espace public. L’effort fourni doit être réparti de façon juste et ne pas peser uniquement sur les citoyens et citoyennes. Aussi, l’effort ne doit pas affecter en premier lieu des services publics essentiels comme l’éducation ou le sport, mais bien commencer par interroger nos usages de la publicité superflue !
Alors que le gouvernement prévoit l’interdiction des publicités lumineuses entre 01H00 et 06H00 du matin (à l'exception des aéroports, gares ou stations de métro), cette mesure est loin d’être suffisante face au nombre croissant de ces panneaux inutiles qui n’apportent rien au confort de la population et servent des intérêts purement économiques, encourageant très souvent des pratiques de consommation qui vont à l’encontre de la sobriété.
Sur une année, un écran publicitaire de 2m2 consomme l’équivalent en moyenne des besoins d’ un ménage français pour l’éclairage et l'électroménager*, laisser tous ces écrans allumés en période de crise énergétique est donc absurde !
Notre territoire a le pouvoir d’aller plus loin à travers le règlement local de publicité et de montrer l’exemple pour être à la hauteur des enjeux.
Notre ville doit prendre les mesures suivantes de manière urgente, et sans attendre le pic de l’hiver où les tensions énergétiques se feront ressentir. Nous demandons :
- L’extinction des panneaux lumineux et écrans publicitaires en continu, et pas uniquement de 1h à 6h du matin.
- L’extinction des vitrines et enseignes lumineuses dès la fermeture du magasin, et pas uniquement de 1h à 6h du matin.
- L’arrêt de l’installation de nouveaux panneaux publicitaires lumineux ou rétro-éclairés
- L’extinction des lumières des bureaux dès la fermeture
De plus, nous demandons à ce que ces mesures soient pérennisées au-delà de la période de tension hivernale, afin d’enclencher le virage sociétal nécessaire pour atteindre nos objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre.
D’autres villes comme Lyon ou Paris ont déjà mis en place des mesures plus fortes pour réduire leur consommation énergétique et s’inscrire dans le bon sens d’une sobriété choisie et responsable. Notre ville aussi doit s’inscrire dans le sens de l’Histoire et mettre en place des solutions ambitieuses !
Source : *Selon l’Ademe, la consommation annuelle d’un panneau publicitaire de 2m2 serait d’environ 2000 kWh par an. Selon l’Agence Française de l’Energie, la consommation annuelle d’un ménage serait comprise entre 1500 et 2200 kWh (hors chauffage et eau chaude, selon la superficie du logement et le nombre d’occupants du foyer)
A l’heure où nous sommes appelés, collectivement et individuellement, à faire des efforts sur notre consommation énergétique pour éviter les pénuries, nous ne comprenons pas que perdure autant de gaspillage d’électricité dans l’espace public. L’effort fourni doit être réparti de façon juste et ne pas peser uniquement sur les citoyens et citoyennes. Aussi, l’effort ne doit pas affecter en premier lieu des services publics essentiels comme l’éducation ou le sport, mais bien commencer par interroger nos usages de la publicité superflue !
Alors que le gouvernement prévoit l’interdiction des publicités lumineuses entre 01H00 et 06H00 du matin (à l'exception des aéroports, gares ou stations de métro), cette mesure est loin d’être suffisante face au nombre croissant de ces panneaux inutiles qui n’apportent rien au confort de la population et servent des intérêts purement économiques, encourageant très souvent des pratiques de consommation qui vont à l’encontre de la sobriété.
Sur une année, un écran publicitaire de 2m2 consomme l’équivalent en moyenne des besoins d’ un ménage français pour l’éclairage et l'électroménager*, laisser tous ces écrans allumés en période de crise énergétique est donc absurde !
Notre territoire a le pouvoir d’aller plus loin à travers le règlement local de publicité et de montrer l’exemple pour être à la hauteur des enjeux.
Notre ville doit prendre les mesures suivantes de manière urgente, et sans attendre le pic de l’hiver où les tensions énergétiques se feront ressentir. Nous demandons :
- L’extinction des panneaux lumineux et écrans publicitaires en continu, et pas uniquement de 1h à 6h du matin.
- L’extinction des vitrines et enseignes lumineuses dès la fermeture du magasin, et pas uniquement de 1h à 6h du matin.
- L’arrêt de l’installation de nouveaux panneaux publicitaires lumineux ou rétro-éclairés
- L’extinction des lumières des bureaux dès la fermeture
De plus, nous demandons à ce que ces mesures soient pérennisées au-delà de la période de tension hivernale, afin d’enclencher le virage sociétal nécessaire pour atteindre nos objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre.
D’autres villes comme Lyon ou Paris ont déjà mis en place des mesures plus fortes pour réduire leur consommation énergétique et s’inscrire dans le bon sens d’une sobriété choisie et responsable. Notre ville aussi doit s’inscrire dans le sens de l’Histoire et mettre en place des solutions ambitieuses !
Source : *Selon l’Ademe, la consommation annuelle d’un panneau publicitaire de 2m2 serait d’environ 2000 kWh par an. Selon l’Agence Française de l’Energie, la consommation annuelle d’un ménage serait comprise entre 1500 et 2200 kWh (hors chauffage et eau chaude, selon la superficie du logement et le nombre d’occupants du foyer)