• NON au stade BMX à Annecy pour les championnats du monde de cyclisme 2027
    La Ville d’Annecy s'est portée candidate pour accueillir l'épreuve de BMX des championnats du monde de cyclisme 2027 et a envisagé en toute confidentialité, avec visiblement la volonté d’aller vite et de se dispenser de toute concertation des Annéciens, la construction pour l'événement d’un stade de BMX de 8600 places  à Annecy-le-Vieux, devant l’Espace Rencontre.  La  volonté de rendre toujours plus attractif un territoire déjà saturé Alors qu’Annecy accueille plus de 3 millions de touristes et 400 événements par an, les championnats du monde de cyclisme 2027 ont pour objectif d’accroître toujours plus l’attractivité du territoire grâce à l’audience internationale de l’événement. Ce surtourisme se fait au détriment de la qualité de vie des Annéciens et de la possibilité de se loger à un prix abordable à cause du développement de l’offre de meublés touristiques comme Airbnb. La destruction d’un espace naturel riche en biodiversité Le site pour la construction du stade a été choisi pour pouvoir diffuser de belles images en mondiovision avec la forêt et les montagnes en arrière-plan, en passant par pertes et profits, mais surtout profits, la destruction d'un espace naturel riche en biodiversité, dans le prolongement du Bois des Glaisins, classé avec de nombreuses espèces protégées. Et tout ça, pour 15 malheureux jours de compétition ! Un gaspillage d’argent public Le BMX, s’il est un sport respectable, reste confidentiel et le stade ne doit servir après les championnats du monde qu’à une poignée d’adeptes dont on se sert pour cautionner le projet, alors que la ville d'Annecy dispose déjà d'une piste de BMX à Cran-Gevrier, pour laquelle un projet de rénovation était en cours, et manque par ailleurs de tant d’autres équipements. La construction d'un nouveau stade est un gaspillage d'argent public insupportable, alors que les épreuves peuvent très bien être relocalisées sur un  site existant, comme à Saint-Quentin-en-Yvelines qui accueillera déjà les épreuves sur piste après l'abandon du projet de Vélodrôme Arena à La Roche-sur-Foron. De plus, la piste prévue à Annecy-le-Vieux sera construite en grande partie sur l'emprise d'espaces de stationnement que la Ville envisage de compenser, en toute vraisemblance par un parking silo dont le seul coût devrait s'élever à plusieurs millions d'euros. Un passage en force et un mépris du débat démocratique Le projet a été mené dans le plus grand secret par le Département de la Haute-Savoie et la Ville d’Annecy. Les élus annéciens ont été amenés à donner un avis de façon électronique entre le 4 et le 6 mars, seulement quelques jours après avec reçu une information sommaire sur le projet. En ce qui concerne la concertation des habitants, elle s’est limitée à une réunion d’information réservée aux seuls riverains, du moins ceux qui avaient eu la chance de recevoir une lettre d’invitation pour le moins évasive, sans que la presse soit conviée. 
    278 of 300 Signatures
    Created by LES GLAISINS D.
  • NON A LA VAISSELLE EN PLASTIQUE DANS LES CANTINES SCOLAIRES !
    A travers cette pétition, nous appelons le gouvernement à renoncer à l’adoption de ce projet de décret* qui vise à autoriser la vaisselle en plastique dans les cantines scolaires et les lieux accueillant des jeunes enfants - dont le milieu hospitalier - en contrariété avec l’esprit de la loi. *Projet de décret portant modification de la définition des contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service mentionnée à l’article D. 541-338 du code de l’environnement ⚠️ Un retour en arrière dangereux pour la santé des enfants Les lois EGalim et Agec avaient interdit ces plastiques pour une raison simple : ils libèrent des substances toxiques au contact des aliments chauds, gras ou acides, mettant en danger la santé des enfants. Aujourd’hui, sous la pression des lobbies du plastique, plutôt que de préciser les termes de la loi et d’en défendre l’esprit, le gouvernement envisage de limiter son champ d’application via un projet de décret. Revenir en arrière, c’est exposer des millions d’enfants à des risques chimiques avérés ! ♻️ Une menace pour l’environnement Le plastique, même réutilisable, reste un polluant majeur. En réduisant les restrictions sur son usage, nous retardons encore l’objectif de réduction des déchets plastiques et contribuons à une crise environnementale déjà alarmante. Remettre du plastique dans les cantines, c’est faire un cadeau à l’industrie pétrochimique aux dépens de  la planète. ✊ Nous demandons l’abandon immédiat de ce projet de décret ! Nous appelons le gouvernement à respecter l’esprit des lois EGalim et AGEC, et à renforcer les mesures visant à éliminer l’usage du plastique au profit d’alternatives sûres et durables. Nos enfants méritent mieux qu’une alimentation contaminée par des plastiques dangereux ! 🛑 AGISSONS AVANT LE 14 MARS 2025 ! Le projet est encore en consultation publique jusqu’à cette date. Il est urgent de faire entendre notre opposition avant qu’il ne soit trop tard ! 📢 SIGNEZ CETTE PÉTITION ET DONNEZ VOTRE AVIS ! Chaque voix compte. Mobilisons-nous pour la santé des générations futures !
    11,194 of 15,000 Signatures
    Created by Zero Waste France et Cantine sans plastique
  • NON aux CSR, cessons de brûler du plastique !
    OPPOSITION AU PROJET D’INCINERATION DE CSR  à Plouvara. « La société Kerval a déjà fait des présentations dans la majorité des différentes communes environnantes. Lors de ces rencontres, tous les points positifs ont été vendus aux élus. Cependant, il n’en est rien des impacts néfastes incombant à de tels projets industriels. » indique Pierre Sylvestre, Président de l’A.V.I.E. « Un commercial ne vous dira pas que son produit vendu peut impacter votre santé ou celle de vos enfants. », ajoute-t ’il. Les articles de journaux initiés par les principaux acteurs ont assuré que tous les voyants étaient au vert, avant même que les présentations de Kerval ne soient faites. Pour l’association de défense, c’est impensable d’être aussi sûr de la viabilité d’un projet, avant que la population ne soit consultée et au courant des risques encourus. Suite à la rencontre avec le maire de Plouvara et sa 1ère adjointe à qui les questions et craintes des riverains ont été exposées lors d’un entretien, le 29 janvier 2025, ce dernier a répondu « faire confiance aux industriels porteurs du projet » ; Est-ce vraiment une réponse entendable de la part d’un édile sur un sujet aussi important que la santé publique de ses riverains et des habitants des communes alentours ? Les gens se posent des questions, alors que les élus ne s’en posent apparemment aucune sur Plouvara. Il est intéressant de souligner, que les porteurs de projet Kerval, Mr Orveillon, directeur de la Communication, et Mr Moulin, ont assumé leur choix le 7 février 2025 dernier durant leur présentation avant le conseil municipal de Plerneuf : « oui nous allons polluer, mais nous respectons les normes ». Réalisant l’ampleur de ce projet sur la commune, se questionnant sur ses différents impacts induits, et constatant l’orientation unilatérale des porteurs de projet, quelques riverains ont décidé d’entamer des recherches et d’informer la population de manière plus complète. Il y a urgence car il sera bien trop tard à l'heure de l’enquête publique, pour commencer à mettre en lumière tout ce qu’on ne veut pas nous dire aujourd’hui. Les porteurs de projet nous annoncent une chaudière CSR traitant 33000 tonnes annuelles de “déchets non dangereux” souhaitant ainsi rassurer et se dédouaner d’entrer davantage dans les détails. Ces structures industrielles présentées comme des “Unités de Valorisation Energétique”, pour faire plus joli, ne sont rien de moins que des incinérateurs ! Si l’on vous parle de meubles, de plastiques, de papiers et cartons non recyclables, de textiles, qui vont servir à faire des CSR, on éveille peu la vigilance, les questionnements. Par contre, si l’on nous annonce : “Nous allons brûler des Parabens, Retardateurs de flamme, Phtalates, Bisphénols PVC, éthers de Glycol, PFAS, etc...”, les gens risquent de se poser davantage de questions, c’est embêtant pour continuer à vendre un projet tranquillement. Quant à évoquer la réalité des polluants sortants de l’usine, mieux vaut se retrancher derrière le fait que l’on va respecter la réglementation, plutôt que d’annoncer que l’on n’applique pas le principe de précaution qui voudrait que l’on vérifie la toxicité de toutes les substances qu’on laisse partir en fumée et en cendres, car c’est techniquement impossible. Donc on filtre ce que l’on peut ! On n'évoque pas les centaines de molécules non traitées car non réglementées. Ce sont autant de noms et de sigles qui ne parlent pas forcément à la majorité d’entre nous mais qui ont un impact fort sur notre santé, sur la vie de nos enfants et petits enfants.   Les polluants sont dispersés par le vent pour les fumées et par lixiviation (Entraînement des sels solubles par l'eau qui circule dans le sol de haut en bas) pour les mâchefers qui servent en sous-couche routière ou en cimenterie. On les retrouve donc dans l’air, dans le sol, puis dans l’eau. Ils contaminent ensuite progressivement tous les organismes qui respirent, mangent, et boivent ! En résumé : Les végétaux, les animaux (sauvages, d’élevage et domestiques), et les humains. Et comme ils ont la faculté de s’accumuler, la consommation de ces végétaux et animaux contaminés nous contaminent un peu plus. On connait néanmoins certaines substances issues de la combustion des déchets, dont les études ont montré la nocivité : PFAS, Particules Fines et Ultra Fines, Polluants Organiques résistants, Dioxines, Furanes, Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques, microplastiques, agrégats de métaux lourds... Tous se retrouvent dans les fumées, mâchefers et/ou REFIOM de sortie d’incinérateurs, et ont un impact sur la santé humaine et l’environnement. Certains sont reconnus cancérogènes, perturbateurs endocriniens, métaboliques et/ou immunitaires. Ils peuvent être, en fonction des doses d’exposition, facteur de malformation congénitales, de mortinaissances, d’infertilité, d’obésité, de diabète, voire mortels sur les animaux de laboratoire. Chez l’humain on peut les retrouver dans le lait maternel et le placenta, et par conséquent, déjà présents dans les organismes des nouveaux nés. Il faut savoir que pour produire de la tomate à l’échelle industrielle on produit hors sol dans des solutions nutritives artificielles et avec l’utilisation d’énergie supplémentaire pour un éclairage rose fuchsia vu à des kilomètres à la ronde ! A cela s’ajoute encore une fois une artificialisation des sols, rejoignant les 60000ha qui disparaissent chaque année en France. A l’heure où les Jeunes Agriculteurs peinent à avoir accès au foncier, comment peut-on laisser disparaître 15 hectares d’un seul tenant en fermant les yeux ? D’un point de vue économique pour les serres, il a été annoncé « des emplois pour nos enfants et petits-enfants», de l’ordre de 200 emplois à terme. Il faut rappeler que dans le schéma d’une serre industrielle, la main-d’œuvre est tout sauf locale. En France, chaque année, on a recours à une grosse proportion de main-d’œuvre étrangère chez les maraichers et légumiers, pour différentes raisons ; ces tâches agricoles sont souvent physiquement pénibles avec des conditions climatiques variables, un salaire relativement bas, et des logements inadéquats (précaires et surpeuplés).  Nous espérons avoir convaincu et fédéré les signataires de cette pétition et nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à notre démarche.  
    870 of 1,000 Signatures
    Created by Association L'A.V.I.E
  • Stop au Greenwashing du bambou : un frein pour l’agriculture paysanne
    Il y a quelques mois, l’entreprise France Bamboo faisait l’acquisition de plus de 50 hectares de terres à St-Antonin-Noble-Val (Tarn et Garonne) pour y implanter une vaste monoculture de bambous géants. Sur le papier tout semble relever de la belle histoire, cette entreprise fondée en 2023 par deux associés issus de l’immobilier et de la finance, annonce sur son site internet, vouloir « s’associer à la nature, pour construire ensemble un avenir durable » et contribuer à la « lutte contre le réchauffement climatique » (1). S’appuyant sur la capacité des bambous à séquestrer le CO2, les promoteurs de cette monoculture se donnent pour mission de « recréer des puits carbone dans nos régions ». Derrière cette initiative charitable et verdoyante, se cache en réalité un véritable greenwashing qui trouve dans le récit de la transition écologique, un nouvel eldorado ! Planter des bambous ne contribuera pas à ralentir le réchauffement climatique et pourrait même l’aggraver. La monétisation du carbone ou l’illusion de la transition écologique La culture du bambou repose en partie sur un modèle économique illusoire : la vente de crédits carbone (produit financier adossé à la séquestration du CO2). Après la plantation de ses premiers hectares de bambous cette année, l’entreprise France Bamboo annonce ses ambitions industrielles basées sur ce système : « Ce n'est que le début ! Notre vision est claire : atteindre 1 500 hectares cultivés dans 10 ans et capturer 4,5 millions de tonnes de CO2 au cours des 20 prochaines années » (2). En se fondant sur ces chiffres et une fourchette basse du prix du carbone en 2030 (3), cette activité pourrait rapporter à l'entreprise plusieurs millions d’euros par an. Au-delà de ces chiffres de séquestration fantaisistes au regard de la littérature scientifique (4), cette activité est jugée totalement inefficace pour sauver le climat. De nombreux experts comme Jean-Marc Jancovici (5) ou encore récemment la Science-based target initiative (SBTi) du Pacte mondial des Nations-Unies (6) ont conclu que le système de la compensation et des crédits carbone s’avère aussi inefficace que dangereux. Il donne l’illusion aux entreprises qu’elles pourraient continuer à émettre toujours plus de gaz à effet de serre dans l’atmosphère sans dégrader le climat, simplement en plantant massivement des arbres ou du bambou pour compenser leurs émissions (pour plus d'informations). Un potentiel désastre pour la biodiversité et les sols Dans le même temps, l’exploitation du bambou géant, une espèce traçante et envahissante, représente un risque écologique majeur. Sa capacité à se propager dans les cultures avoisinantes et à envahir les écosystèmes locaux, notamment les berges de cours d’eau, menace la biodiversité. L’expansion de cette plante pourrait altérer les sols et causer la destruction des forêts adjacentes comme le révèle une étude scientifique (7). À St-Antonin-Noble-Val, le manque de garanties quant à la gestion de ces risques, ainsi que l’absence de plans clairs pour la remise en état des terres après l’exploitation, ne font qu’aggraver l’inquiétude des habitants. Le bambou n’est pas une culture adaptée à notre terroir et ses impacts à long terme sur les sols pourraient être dévastateurs pour les exploitations agricoles locales. La perspective de terres rendues inexploitables pour des années en raison des racines profondes et des rhizomes de bambous est inacceptable.    Empêchons l’industrie du bambou de dévorer nos terres et menacer l’agriculture paysanne Le développement d’entreprises du bambou comme France Bamboo ou Horizom, qui ambitionne de planter prochainement 50 000 hectares de bambou sur des terres agricoles (8), illustre une dynamique industrielle qui mettra à mal l’équilibre écologique et social de nos territoires. Nous le voyons déjà dans les gorges de l’Aveyron, avec l'implantation de France Bamboo qui s’est concrétisée aux dépens de petits agriculteurs. C’est pourtant sur eux que repose l’agriculture de demain... Ces nouvelles générations, conscientes des enjeux écologiques, garantiront notre souveraineté alimentaire par la diversité et la résilience de leurs cultures. Alors qu’un quart des agriculteurs ont plus de 60 ans et que 13 millions d’hectares pourraient changer de propriétaire dans les dix prochaines années (9), l’arrivée de ces industriels est une réelle menace. La taille et le prix de vente des exploitations sont devenus colossaux et inaccessibles pour la majorité des jeunes paysans qui souhaiteraient s’installer. Un moratoire en urgence Face à ces menaces graves, nous demandons en urgence un moratoire sur toute nouvelle implantation de monoculture de bambou tant que les impacts écologiques et sociaux des implantations en cours n’auront pas été évalués dans la durée et de manière indépendante. Signez cette pétition pour refuser que nos terres soient traités comme un terrain d’expérimentation pour une course au profit sous couvert d’une fausse transition écologique. Pour aller plus loin, lire l'article du média Off Investigation.
    139 of 200 Signatures
    Created by Collectif Stop Bambou
  • NON aux EPR2 à Bugey, NON à 2 réacteurs de plus à côté de Lyon
    Nous dénonçons l’agrandissement du site nucléaire de Bugey qui entraine une surconcentration de rejets de gaz et effluents  chimiques et radioactifs dans l’air et l’eau. Nous refusons toute nouvelle installation sur ce territoire à la fois agricole et industriel, territoire qui va être défiguré alors que le tourisme est un levier de développement des territoires voisins du département de l’Ain. Ces réacteurs mettraient en péril les eaux du Rhône dont nous dépendons tou.tes et la vie du fleuve, par sa consommation d'eau et par l'élévation de température, incompatibles avec l'évolution attendue à cause du dérèglement climatique.  Compte-tenu de ces risques réels et des dégâts irréversibles sur la population et l’environnement, nous appelons EDF et le gouvernement à abandonner immédiatement le projet de construction de deux nouveaux réacteurs EPR2 à Bugey. Pourquoi faut-il agir maintenant ? Dangers environnementaux et industriels : Un cocktail explosif 1. La proximité des sites Seveso et le risque d’accident majeur. La centrale atomique actuelle avec ses quatre vieux réacteurs de 900 MW chacun en fonctionnement est située à côté du parc industriel de la plaine de l’Ain (PIPA) qui comprend quatre sites classés dangereux c’est-à-dire Seveso seuil haut. Ajouter 2 réacteurs deux fois plus puissants (1 670 MW chacun) à proximité de cette zone particulièrement sensible constitue un risque supplémentaire. En cas d'incident sur le site nucléaire actuel ou l'un de ces sites Seveso, les conséquences pourraient être aggravées, augmentant la probabilité d’accidents en cascade et d'un scénario catastrophe.  Les réacteurs EPR en fonctionnement sont peu nombreux dans le monde et présentent des défauts de conception. Un accident majeur entraînerait l’évacuation de millions de personnes pour des décennies, et impacterait des villes comme Lyon ou Genève. En ignorant les leçons des catastrophes passées, telles que Fukushima ou Tchernobyl, l’État se montre irresponsable et expose la population à des dangers inutiles et inhumains. La sécurité des habitants, ainsi que celle des travailleurs de ces installations, serait gravement compromise par la cohabitation entre une nouvelle centrale nucléaire et ces infrastructures à hauts risques.   2. Le risque de rupture du barrage de Vouglans, sur l’Ain. Le site de Bugey est situé dans une zone vulnérable aux inondations, d’une part par le Rhône en cas de crue centennale, d’autre part par l’Ain, en cas de rupture du barrage de Vouglans (la troisième retenue d'eau de France) situé à environ 80 kilomètres du site nucléaire actuel et futur. 3.  Risque de perte de source d’eau froide. Même si EDF se veut rassurant en ne parlant que de la consommation d’eau pour les aéroréfrigérants des EPR 2, il est acté que le niveau du Rhône va connaître de plus en plus de périodes avec des débits réduits en raison de la disparition progressive des glaciers qui l’alimentent. Un partage de la ressource en eau entre l’eau potable pour la métropole lyonnaise, les besoins croissants en irrigation agricole, les besoins des autres centrales nucléaires en aval et des autres industries sera nécessaire. Tous ces besoins seront plus importants à la même période, c’est à dire en cas de canicule et de sécheresse, et vont entrer en concurrence au moment où le Rhône sera au plus bas. Sans oublier, les usages faits par nos voisins suisses sur lesquels nous n’aurons aucun contrôle. Le site du Bugey avec les plus faibles débits du Rhône sur sa partie française, associés aux enjeux de biodiversité et des autres usages de l'eau, n'est pas approprié à l'installation de deux réacteurs EPR2 qui devraient fonctionner jusqu'au siècle prochain. Nous demandons à l'Etat de renoncer à ce projet. Nature et agriculture sacrifiées Ce projet d'EPR2 va accaparer directement 220 ha de terres agricoles, de zones naturelles et de carrières (initialement prévues pour être rendues à l'agriculture et à la nature) et indirectement 150 ha supplémentaires pour des logements, parkings, voiries ... De nombreux emplois non pérennes et non locaux Nous dénonçons également les discours trompeurs concernant les prétendus emplois créés, qui ne seront ni durables ni réellement locaux. Cette venue pour quelques années seulement de très nombreux travailleurs français et étrangers va déstabiliser le marché local de l'emploi (concurrence et hausse des salaires) et l'économie locale (envolée des prix des loyers, de l'immobilier, de la restauration, etc.). La fin du chantier aura un goût amer. Coût non maîtrisé, hausse du prix de l’électricité. Les EPR sont un fiasco industriel et économique avéré, comme en témoignent les retards et surcoûts astronomiques des projets en France et à l’étranger. Le coût de l’EPR de Flamanville est passé de 3,3 à 23,7 Mds d’Euros. La cour des comptes a calculé qu’il ne sera jamais rentable. Aucune industrie ne se lance dans un tel investissement sans en avoir assuré le financement et comme le coût des EPR2 ne cesse d’être revu à la hausse, la facture risque d’être salée pour les consommateurs. De plus, le coût du kilowattheure nucléaire dépasse désormais celui des énergies renouvelables, rendant cette technologie non seulement risquée mais également peu pertinente. Nous demandons au gouvernement d’abandonner ce projet dangereux et de privilégier des solutions énergétiques plus sûres et durables comme les énergies renouvelables. Une transition énergétique avec un mix basé sur les énergies renouvelables est possible, et essentielle pour assurer un avenir sûr et durable à notre région, tout en étant rapide à mettre en œuvre et générant de nouveaux emplois. La transition passe aussi par la rénovation des bâtiments, action génératrice d’emplois massifs et d’économies d’énergies. 💥 Citoyen·es du Bugey, d’Auvergne-Rhône-Alpes, de France nous devons pouvoir choisir l'avenir énergétique de notre région et pays, avec l'objectif de laisser un territoire sûr et viable à nos enfants. Mobilisez-vous à nos côtés pour dire NON à ce projet nucléaire imposé ! Nous avons l’opportunité d’affirmer notre opposition au projet et de faire prendre conscience largement des dangers qui pèsent sur notre territoire en participant largement au débat de la Commission Nationale de Débat Public (CNDP), ouvert du 28 janvier 2025 au 15 mai 2025. L’enjeu est de taille, mobilisons-nous !   👉 Vite, il y a urgence, signez la pétition pour dire NON aux EPR 2 à Bugey et partagez-la autour de vous. 
    813 of 1,000 Signatures
    Created by COLLECTIF CONTRE LES EPR2 AU BUGEY S.
  • Menace sur nos forêts: NON au projet de méga-scierie à Vichy agglomération !
    Il faut agir vite car une Déclaration de Projet a été votée en Conseil Communautaire en août 2024. Mais si la mobilisation est massive, les décideurs pourront encore revoir ou annuler le projet. Les enjeux sont considérables: Méga-scierie, méga-déforestation : Pour rentabiliser une méga-scierie, il faut abattre 15 à 20 ha de forêt par jour, à une époque où les arbres, gardiens du climat, sont déjà menacés par les feux de forêt, le réchauffement climatique et l’urbanisation. Dégradation des paysages et du cadre de vie : Le bois de Charmeil, l’un des derniers poumons verts de l'agglomération de Vichy, labellisé « cœur de nature », va être réduit et fragilisé par le projet, de même que les somptueux paysages forestiers de la Montagne Bourbonnaise. En cas de chaudières à bois, compter encore plus d’émissions de CO2 et de particules fines, et en cas de chimie du végétal, à la fois des nuisances, des pollutions, et un bilan carbone désastreux. Car au-delà de la méga-scierie, les porteurs de projet entendent installer « toute la filière bois » dans cette zone industrielle. Pollution de l’eau et des sols : Outre les conséquences sur la qualité de l'air, beaucoup de produits chimiques utilisés dans l’industrie du bois sont cancérigènes et/ou neurotoxiques, et viendraient aggraver la situation de nappes et de sols déjà pollués. N’oublions pas que même les eaux de Vichy sont dégradées par tous les projets industriels de l’agglomération. La nouvelle route à construire pour desservir le site prétend avoir pour objectif le contournement nord-ouest de Vichy. Mais les graves atteintes aux milieux naturels qu’occasionnerait ce projet routier (35 ha de zones humides impactés, entre le projet et sa desserte routière), ont suscité des mises en garde de l’Autorité Environnementale et du Conseil National de Protection de la Nature, ainsi qu'un avis défavorable de l’Enquête Publique. Des élus et des citoyens écartés du débat : manque de transparence, blocus de l’information en Conseil Communautaire, procédures bâillon, déni du droit d'accès aux documents communicables… Depuis le début, cette ré-industrialisation, qui s’habille de mots creux comme « vertueux » ou « durable », est opaque et bafoue les principes de la démocratie environnementale. 
    46 of 100 Signatures
    Created by Caroline C.
  • NON au projet de parc photovoltaïque sur une zone naturelle à Ménil !
    Le projet d'implantation d'un parc photovoltaïque à Ménil par l'entreprise IEL se situe sur le lieu dit de la Thuellière, et concernerait 12,2 hectares de terres agricoles (9 hectares de panneaux solaires implantés in fine). Le développement du parc photovoltaïque en France est important pour la transition énergétique, mais "le choix d’implantation doit se porter en priorité sur des surfaces déjà artificialisées et/ou dégradées (friches industrielles, anciennes carrières, sites présentant une pollution antérieure, zones industrielles ou artisanales...)" (Avis de l'ADEME, Mai 2022). Pourquoi sommes-nous contre ce projet, en tant que citoyen ? • La zone concernée est une ancienne zone agricole en zone humide, devenue zone naturelle (friche), elle présente de grands intérêts pour la biodiversité.  • Malgré l'argumentation de l'entreprise IEL dans son étude d'impact concernant la biodiversité, l'implantation des panneaux solaires sur plus de 40% de la surface concernée aura forcément un impact sur la flore, et donc un impact sur la faune. De plus la présence d'un éclairage nocturne en permanence dans une zone naturelle préservée ne peut pas être considérée comme un impact négligeable. • Sur le volet agricole, implanter 40% de la surface au sol en panneaux solaires aura forcément un impact négatif sur la production d'herbe, et donc sur la qualité du pâturage (source INRAE, Christian Dupraz, couverture max recommandée de l'agrivoltaïsme de 25%) • Le projet agricole avancé par l'entreprise est flou. La création d'un élevage ovin géré par le lycée agricole pose de nombreuses questions quand à sa viabilité. • Le raccordement électrique est prévu de se faire à Fromentière, par câblage sous-terrain, à "13,1km" estimé par l'entreprise. Dans une logique d'économie d'énergie, ne serait-il pas plus pertinent de rapprocher le projet du point de raccordement ?  L'enquête publique se termine ce vendredi 28 février... le délai est très court, mais nous avons bien l'intention de recueillir un maximum de signatures pour porter haut et fort l'avis d'une partie des citoyens locaux face à ce projet !! Vous pouvez également déposer une contribution personnelle à destination du commissaire enquêteur sur le registre du projet via ce lien : https://www.registre-dematerialise.fr/5906/
    238 of 300 Signatures
    Created by Coquelico T.
  • NON A L'ANTENNE RELAIS 5G A PROXIMITE DES HABITATIONS
    Nous, habitants vivant autour du stade de l'Eperon, nous interrogeons sur le bien-fondé de l'implantation d'une antenne relais. Nous sommes choqués par l'acceptation de la proposition de SRR d'installer un pylône de 20 mètres de hauteur à proximité de l'école maternelle et primaire, des habitations, et du stade. Nous nous inquiétons des conséquences de l'exposition aux ondes électromagnétiques, notamment pour les personnes les plus vulnérables : nos enfants, dont le cerveau est en développement, ainsi que les personnes âgées ou malades. Afin de protéger notre santé, notre cadre de vie, nos paysages et notre environnement, nous demandons l'annulation de cette autorisation accordée à SFR.
    186 of 200 Signatures
    Created by Jean Hugues I.
  • Les transports publics gratuits, maintenant!
    Devenons des voyageurs & voyageuses sans tickets ! Billetterie et abonnements ne représentent pour Mulhouse Agglo que 15 % du coût total de la gestion de Soléa. Les 85 % restant sont fournis par l’impôt. Nous constatons que les réalisations partielles mise en place par l’intercommunalité ne répondent pas aux besoins. Les collectivités & l’État peuvent mieux faire ! Exigeons de nos élus-es locaux qu’ils & qu’elles assurent de nouveaux droits pour toutes & tous les usagers des transports publics : - Des liaisons rapides entre Mulhouse et les vallées vosgiennes, ainsi que le Sundgau ; - Des liaisons rapides avec l’Allemagne et la Suisse ; - Etendre le réseau Tram à Bollwiller, puis en direction du Sundgau, Ottmarsheim, Morschwiller… - Coordonner les correspondances entre Soléa & la SNCF ; - Améliorer les horaires pour les nuits, les dimanches & jours fériés, ainsi que les périodes de vacances scolaires. SAG (Sud Alsace Gratuité pour les transports publics) Collectif adhérent à l'UGDT Pour nous contacter : [email protected] https://www.greenvoice.fr/assets/uploads/2025/02/carte-68-intercom_page-0001.jpg Carte des EPCI du Haut-Rhin au 1er janvier 2019. https://www.greenvoice.fr//assets/uploads/2025/02/Carte-de-France-des-transports-publics-gratuits_page-0001-e1740752046494.jpg
    273 of 300 Signatures
    Created by jean-jacques G.
  • Non au futur stade du PSG sur une zone de nature exceptionnelle
    Le Contexte : La communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines affirme sa volonté d’offrir 50 hectares de nature, situés sur l’Île de Loisirs, en plein cœur de l'agglomération, pour y construire un stade entre 50.000 et 90.000 places, destiné à remplacer le parc des Princes. En effet, celui-ci, propriété de la Ville de Paris, serait jugé trop petit pour les ambitions du PSG version Qatar. Si l'agglomération ne voit pas de limite (en référence à une pleine page de publicité, dans le journal l’Équipe du 16 décembre 2024, vantant SQY comme n’ayant pas de limite et prête à tout pour accueillir le stade du club parisien), nous en avons identifié quelques-unes. Des limites écologiques, puisque cette construction de béton et de bitume, viendra altérer et artificialiser 50ha de nature situés dans ce poumon vert que constitue l’Île de Loisirs.  A l’heure où le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) et l’IPBES (groupe international d'experts sur la biodiversité) affirment la nécessité de préserver les puits de carbone et les zones de biodiversité, afin de contrer les effets du dérèglement climatique, à l’heure où le rythme de l’artificialisation des sols devrait être divisé par 10 selon l’ADEME et respecter la loi Climat et Résilience visant le ZAN, Zéro Artificialisation Nette, il s’agit là non seulement d’un Grand Projet Inutile mais d’un projet néfaste pour l’avenir des humains et des non-humains : Pour la biodiversité, outre la destruction de 50 ha de sols riches en organismes vivants, les nuisances sonores et lumineuses vont aussi impacter tous les espaces aux alentours, dont la zone Natura 2000 et condamner la faune restante. La destruction de ce puits de carbone et son artificialisation renforceront les effets des îlots de chaleur délétères aux niveaux des quartiers d’habitation environnants. La pollution de l’air augmentera, liée aux transports nécessaires des supporters, qui viendraient essentiellement en voitures individuelles. Rappelons que cette base de loisirs a déjà été amputée de 4,3 ha pour construire le vélodrome national à partir de 2011. Des limites financières : L’état des finances de l’État et les répercussions sur les besoins de financement des collectivités locales, ne sont pas compatibles avec ce projet, qui est loin de répondre aux besoins essentiels et prioritaires des citoyens. Même si les propriétaires du PSG, financent l’essentiel du gros œuvre, il y aura immanquablement des frais importants qui resteront à la charge de SQY : accès, transports, infrastructures (fourniture d’eau et d’énergie), nettoyage, et… campagnes de communication. De plus, le centre commercial associé entrera en concurrence frontale avec les commerces situés en centre ville de Montigny qui sont déjà en souffrance. Le gain économique présupposé est à mettre dans la balance de la vivabilité de notre territoire dans le temps. Des limites citoyennes : Cet espace est aussi un poumon vert indispensable aux habitants, tout particulièrement aux habitants de Montigny des quartiers populaires des Prés et du Pas du Lac (quartier coincé entre les deux voies rapides très fréquentées que sont l’A12 et la RN10), ainsi que pour les habitants de Trappes. Pour ces habitants, qui n'ont pas été concertés, c’est le seul espace vert qui soit à moins de 1 km, accessible en mobilité active grâce à des passerelles et de multiples entrées piétons.  Pour toutes ces raisons, signez dès maintenant cette pétition et montrons rapidement notre opposition aux décideurs.
    12,551 of 15,000 Signatures
    Created by AIMES - Alternative IgnyMontaine Ecologique et Solidaire
  • NON A L'ARTIFICIALISATION ET A L'ABATTAGE DES ARBRES DU SECTEUR MOULIN NEUF A LAMBESC
    https://www.greenvoice.fr/assets/uploads/2025/01/PHOTO-AERIENNE-OAP.jpg Pourquoi cet étalement urbain dans un secteur déjà impacté par la construction récente de 2 résidences particulièrement denses et quasi imperméabilisées, sans qu’aucun espace naturel n’ait été préservé ?                                                                            - Étalement urbain sur des terres cultivées (champ, chênaie) alors que la commune se doit de respecter la loi ZAN (Zéro Artificialisation nette) et de réduire sa consommation d’espace de 55% d’ici 2031                                                                                  - Multiplication de logements dans un secteur dépourvu d’infrastructures : services, commerces, transports en commun.                                                                                                          Pourquoi cette frénésie de construction (+ de 390 logements environ en - de 10 ans) dans une commune :                                                                                                                         - qui ne constitue pas une zone d’emploi ;                                                                                 - qui est éloignée des principaux centres actifs de la métropole ;  - qui est peu desservie par les transports en commun   - dont le réseau routier vers les zones d’activité est saturé Faute d’emploi local et de transport en commun « le tout voiture longue distance » reste la seule solution pour les trajets domicile-travail.                                                                                                          Pourquoi la destruction de plus de la moitié d’une chênaie ?                                              Bois abritant des chênes blancs à croissance très lente, âgés d’une quarantaine d’années. Ces chênes truffiers ont la particularité de vivre plus de 500 ans, d’être rustiques et de bien résister à la sécheresse, comparativement aux autres essences de chênes.    Pourquoi l’abattage d’une haie de vieux cyprès servant de brise-vent et de refuge à de nombreux oiseaux ?   Ces arbres sont nos meilleurs alliés pour limiter les effets du dérèglement climatique et constituent un réservoir de biodiversité périurbain. QUEL EST L’IMPACT DE CE PROJET ? Ce projet porte atteinte à la qualité de vie des riverains, des Lambescains et à la biodiversité :      •  Il défigure le paysage rural du secteur ; •  Il prive les citoyens de l’effet « climatiseur » offert par l’écosystème du bois et de la haie ; il remplace un îlot de fraîcheur par un îlot de chaleur en milieu périurbain ; •  Il est particulièrement destructeur de la qualité de l’air ; •  Il empêche l’infiltration de l’eau dans les sols en cas de fortes pluies ; •  Il détruit tout un écosystème riche en flore et en faune. Il prive de nombreuses espèces  (oiseaux, insectes, écureuils, campagnols, chauves-souris …) d’abris et de nourritures ; •  Il vient accroître le trafic routier dans la commune, sur la D7 (vers Aix) et l’A51 (Aix-Marseille) déjà fortement embouteillées aux heures de pointe, générant stress, bruit, pollutions et CO2.    Toutes ces aberrations écologiques ne respectent pas le code de l’urbanisme, le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) et ne prennent pas en considération l’urgence climatique et le déclin de la biodiversité. Nous, Association pour la Préservation des Quartiers Moulin Neuf et Gargory Sud à Lambesc Est, soutenus par : France Nature Environnement FNE13,  l’association la Parole aux citoyens, demandons : • De réduire le nombre de logements de ce projet (30 logements/ha)  de privilégier la réhabilitation des logements anciens et l’utilisation des logements vacants : 249 logements vacants à Lambesc (source INSEE 2020) ;  •   De réduire le nombre de bâtiments en R+2 (RDC +2 étages) ; •  De préserver intégralement haies, masses boisées et de sanctuariser la chênaie en la classant en «Espace Boisé Protégé » ;  •  De préserver le caractère rural du chemin de Saint Marc (chemin de promenade familiale et  sportive) tel qu’il se présente actuellement. Nous demandons que ce projet aux conséquences néfastes à notre santé, au climat et à la biodiversité soit reconsidéré.  Pensons à l’avenir des générations futures. Dès à présent, signez cette pétition et diffusez-la le plus largement possible. Merci pour votre soutien.
    3,217 of 4,000 Signatures
    Created by Association pour la Préservation des Quartiers Moulin Neuf et Gargory Sud à Lambesc
  • Sauvons deux sequoias et d'autres essences à Ecommoy (Sarthe)
    Les effets combinés de l'évapotranspiration et de l'ombrage des arbres contribuent localement à baisser significativement la température de l'air et à lutter contre les îlots de chaleur urbain. La température peut être abaissée de 7 °C entre le milieu de la rue et la zone ombragée, dixit le rapport de la cour des comptes en 2024 (sources : https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2024-03/20240312-RPA-2024-CDVI-adaptation-villes-changement-climatique.pdf) De façon générale, vous le savez sans doute, les arbres de grande taille ont une meilleure capacité à stocker du carbone (donc, à capter le carbone de l'air pour réduire le CO2 dans l'atmosphère), à diminuer la pollution atmosphérique, et permettent d'éviter plus efficacement le ruissellement des eaux pluviales. En effet, les arbres ayant un diamètre de tronc plus grand ont une plus grande biomasse ligneuse (quantité de bois), ce qui leur permet de stocker davantage de carbone que les plus petits arbres. De la même manière, l'interception des précipitations et des polluants atmosphériques augmenterait avec la plus grande taille de la canopée (les cimes des arbres dominants) et la surface foliaire totale (surface totale de toutes les feuilles) associée à une plus grande taille. Les grands arbres sont donc généralement plus efficaces que les plus petits pour fournir ces services de régulation, indispensables en milieu urbain et surtout dans un contexte de changements climatiques (sources : Alison Munson, écologue et Anaïs Paré, professionnelle de recherche pour la Chaire de recherche sur l'arbre urbain et son milieu (CRAUM)). Un petit article de presse glâné sur la captation du CO2 par le sequoia : https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2024-03-19/menace-en-californie-le-sequoia-geant-se-plait-en-europe-et-c-est-une-bonne-nouvelle-pour-le-climat-2ac1391d-3e2d-4074-9a83-de291e7686eb Résumé de cet article de l’AFP mars 2024  : - le sequoia a la capacité de séquestrer plus de carbone que d’autres espèces. - Nous avons constaté que les séquoias géants britanniques sont bien adaptés au Royaume-Uni et sont capables de capter une grande quantité de dioxyde de carbone (CO2) également », explique Ross Holland, auteur principal de l’étude, par l’université britannique UCL Pour respecter les accords de Paris et limiter le réchauffement climatique, il faudra atteindre la neutralité carbone en 2050. Nous demandons à conserver TOUS les arbres présents sur la parcelle du futur projet de ludo-médiathèque à Ecommoy. Cette pétition est portée par des habitant.e.s d'Ecommoy, du bassin de la communauté de communes de l'Orée de Bercé Bélinois, le GNSA sarthois (Groupe National de Surveillance des Arbres) et le groupe local Greenpeace Sarthe
    2,295 of 3,000 Signatures
    Created by maryline b.