• Un désastre écologique dans les Alpes
     Dans un contexte de crise climatique mondiale, alors que chaque euro et chaque décision publique doivent s’inscrire dans une logique de sobriété écologique, le chantier de la ligne ferroviaire Lyon – Saint-Jean-de-Maurienne du projet Lyon-Turin illustre tragiquement l’exact opposé. Ce projet, dont la légitimité repose sur des hypothèses vieilles de 35 ans, cumule aujourd’hui surcoûts, retards abyssaux, et surtout, des effets environnementaux désastreux qui en font une aberration climatique et écologique.  1. Une atteinte irréversible aux écosystèmes alpins  La construction des 190 km de tunnels nécessaires à ce projet, notamment sous les massifs de Belledonne et de Chartreuse, va entraîner :  • La destruction massive de terres agricoles : ces zones, déjà rares dans les vallées alpines, seront bétonnées à jamais, menaçant la souveraineté alimentaire locale. • La fragmentation et la disparition d’habitats naturels : l’écosystème alpin, riche mais fragile, sera irrémédiablement perturbé par les travaux, les pollutions sonores, lumineuses et les poussières générées. • L’assèchement ou la pollution de nombreuses sources d’eau : les chantiers ont déjà montré leur capacité à altérer durablement les nappes phréatiques, au risque d’impacter la biodiversité aquatique et l’usage humain. • L'émission massive de gaz à effet de serre : le creusement des tunnels générera à lui seul plus de 10 millions de tonnes de CO₂, une empreinte carbone impossible à compenser avant 2067 voire 2092 selon les estimations officielles – et ce, dans le meilleur des cas. 2. Un projet dépassé par les réalités technologiques et climatiques Les arguments avancés dans les années 1990 pour justifier cette nouvelle infrastructure sont aujourd’hui caducs :   • Le fret routier est en pleine mutation : les camions électriques et hydrogènes, imposés par les normes européennes de 2024, représenteront la majorité du trafic dès 2040. L'avantage écologique du rail s’amenuise fortement dans ce contexte. • Les prévisions de trafic étaient fausses : contrairement aux projections alarmistes de saturation, le trafic fret transalpin est resté quasi stable depuis 30 ans. La voie historique du Fréjus, modernisable à moindre coût, reste sous-utilisée. Construire aujourd’hui une ligne aussi coûteuse pour une promesse climatique dans… 60 ans, c’est tout simplement irresponsable.   3. Une dépense publique ruineuse et injustifiée Le coût de la seule portion française Lyon–St Jean-de-Maurienne est désormais estimé à plus de 15 milliards d’euros, soit trois fois les estimations initiales. Cet investissement :   • Ne profite pas aux usagers du quotidien, notamment les 2 millions d’habitants de la région Rhône-Alpes qui subissent encore des voies ferrées vétustes, lentes, à voie unique (entre Lyon, Chambéry, Annecy, Grenoble). • Ignore les recommandations des institutions : la Cour des Comptes européenne, le Comité d’Orientation des Infrastructures (COI) ou encore la jurisprudence récente sur les projets A69 et A680 pointent tous les failles écologiques, juridiques et économiques du projet. • Viole les principes fondamentaux de la Déclaration d’Utilité Publique, désormais obsolète (2013) et juridiquement fragile au regard des atteintes à la biodiversité. 4. Une alternative rationnelle existe Plutôt que creuser des tunnels pour un projet livré en 2045 (ou 2050 ?), des solutions de bon sens sont proposées :   • Moderniser l’axe Dijon – Ambérieux – Modane, déjà fonctionnel. • Doubler les voies existantes sur les tronçons clés (Lyon–Chambéry, Aix–Annecy). • Investir dans des infrastructures TER fiables pour les trajets du quotidien. • Réduire massivement les émissions dès 2030, sans attendre 2092. Avec 12 milliards d’euros d’économie à la clé, ces solutions permettent un impact écologique positif immédiat, tout en répondant réellement aux besoins des habitants. Conclusion Le projet Lyon–Turin, dans sa portion française, n’est pas un projet d’avenir. C’est un héritage du passé, une vision centralisée et productiviste des grands travaux, déconnectée des urgences climatiques contemporaines. À l’heure où chaque euro public doit être un levier vers un monde soutenable, continuer ce chantier revient à investir dans un désastre écologique dont nous ne pourrons ni racheter le coût environnemental, ni effacer les cicatrices laissées dans nos montagnes. 
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    Créée par philippe S.
  • Hellfest : une extension jusqu'à PLU soif ?
    Le saviez-vous ? Le site actuel du festival est situé à 95 % sur des terres agricoles et des zones humides : zonages sur lesquels l’artificialisation des sols est strictement interdite. Et pourtant, des enrobés et du béton ont été coulés partout sur le site, pour les besoins du festival… sans permis de construire ! La situation est désormais embarrassante pour les services de l’État qui ont fermé les yeux pendant 10 ans : le deuxième festival de France est en situation d’illégalité sur son occupation du territoire ! Et si la révision du PLU était leur porte de sortie ?    Ce nouveau PLU proposé par la mairie de Clisson prévoit :    - la transformation de 15,4 ha de terres agricoles (dont 2 ha de zones humides classées) en "zone de loisirs" à l'année, au profit de Hellfest Productions - une extension du site à l’année, sur de nouvelles zones agricoles, en impactant toujours les zones humides et le versant de la Moine, portant la surface du site à 21 ha (sans compter les 40 ha de parkings également en zone agricole sur la commune de Gorges) - l'autorisation de nouvelles constructions sur le site actuel et au-delà - l’accaparement de terrains privés au profit du Hellfest sans l'accord de leurs propriétaires.  Le projet de Hellfest Productions est d'installer un parc d’attractions ouvert toute l’année : manèges, attractions, brasserie, hôtellerie, parkings… La plupart des terres agricoles ne leur appartiennent pourtant pas, mais sont louées à différents propriétaires, voire occupées illégalement. Il n’y a eu aucune concertation avec les habitant·es pour ce projet touristique gigantesque, ni évaluation de ses impacts sur l’environnement, les transports, le logement, le commerce de centre-ville, la vie culturelle locale, la sécurité... dans une petite ville de 7500 habitant·es. La mairie de Clisson a déjà accordé un permis de construire et autorisé l’ouverture de la brasserie Hellcity, ouverte 7j/7 pour 600 couverts, alors que l'assainissement n'est pas aux normes ! La station d’épuration de Gorges ne semble même pas dimensionnée pour ce projet, pourtant validé par la Ville de Clisson ! Les enjeux sanitaires et environnementaux sont très préoccupants. Les nuisances sonores de la brasserie se font déjà entendre, y compris le dimanche… mais les riverain·es ont peur de se fâcher avec le patron du Hellfest, Benjamin BARBAUD, à qui tout a été permis pendant des années, et à qui les autorités s’apprêtent aujourd’hui à dérouler le tapis rouge des autorisations et « mises en conformité ».  En plus du site du festival, la Chambre d’agriculture a laissé faire la dégradation de 37 ha de zones agricoles sur le site sensible de l’Oiselinière à Gorges, transformé en 2ème plus grand parking de France après celui de Disneyland. Une antenne 5G sur une zone humide à Gorges est en projet pour satisfaire la consommation des usagers à venir sur le site... Jusqu'où ça va aller ? Si les terres agricoles actuellement occupées illégalement sont transformées en "zone de loisirs", ce ne pourrait être que le début !    Mme LUNEAU, maire de Clisson,  M. CORNU, président de Clisson Sèvre et Maine Agglo, M. RIGOULET-ROZE, préfet de Loire-Atlantique et des Pays de la Loire, Nous, collectif citoyen et habitant·es du territoire, vous demandons de ne pas laisser Hellfest Productions, déjà hors-la-loi, poursuivre son expansionnisme, sans d'abord concerter les Clissonnaises et Clissonnais. Il ne s'agit pas d'une opposition à l’événement ponctuel qu’est le festival Hellfest. Un festival de 4 jours pourrait parfaitement laisser réversibles les terres agricoles et les sols - qui sont des biens communs. Il s’agit de réclamer un moratoire, un référendum sur l’avenir de Clisson, qui n’est pas seulement une « Rock City », et dont les habitant·es ne souhaitent pas qu’elle devienne le « Puy du Fou du métal ». Les Clissonnaises et Clissonnais vivent ici pour le cadre de vie préservé, la nature, les rivières, la tranquillité, le patrimoine, la diversité et la richesse de la vie associative, les commerces de proximité… qui sont d’ores et déjà menacés par les projets démesurés de Hellfest Productions.      Mme LUNEAU, maire de Clisson,  M. CORNU, président de Clisson Sèvre et Maine Agglo, M. RIGOULET-ROZE, préfet de Loire-Atlantique et des Pays de la Loire, Merci de revoir les ambitions d'expansion et de développement à l'année du site du Hellfest et de prendre au sérieux les avis éclairés de la MRAE (Mission Régionale d'Autorité Environnementale), des associations environnementales et des habitant·es. Merci de défendre l’intérêt général des habitant·es, et les biens communs que sont les sols, l'eau, la faune et la flore, devant les intérêts financiers d’une minorité. Merci de revenir sur les permissions et expansions accordées aux projets de développement de Hellfest Productions dans le cadre du nouveau PLU. Merci de programmer :  - de réelles études d’impact environnemental sur les sites concernés et ceux à proximité - une concertation avec les habitant·es et pas seulement les riverain·es sur l’impact d’un tel projet sur la commune de Clisson, et plus largement sur le territoire du Vignoble nantais : assainissement, mobilités et transports, commerces, tranquillité publique, sécurité etc. - une étude globale de l’impact d’un parc d’attractions à l’année dans le cadre de la révision du SCoT (Schéma de Cohérence Territorial : enquête publique en mai) - la demande de réparation à Hellfest Productions pour les atteintes environnementales avérées, notamment la restauration des espaces naturels et agricoles dégradés - la suspension de l’autorisation d’ouverture de la brasserie Hellcity, en attendant la mise en conformité de l’assainissement, pour des raisons de sécurité sanitaire et environnementale. Enfin, merci de traiter Hellfest Productions comme chacun·e d’entre nous, sans passe-droit ni complaisance. Il en va de votre crédibilité en tant que représentant·es de la République et garant·es du respect de la loi et de l’ordre public.    Lien vers le dossier de Mediapart sur ce sujet ici. Enquête publique sur le PLU avant le 2 mai : c'est important de donner notre avis en rencontrant le commissaire-enquêteur en mairie ou en lui écrivant. Infos ici.
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    Créée par Collectif C. Picture
  • Préservons les espaces naturels du lac des Garrigues et de la vallée de la Mosson (Montpellier) !
    1.  STOPPONS LE DÉCLASSEMENT DES ESPACES BOISÉS DU LAC DES GARRIGUES ET DE LA MOSSON !   • Le lac des Garrigues, situé au cœur des Hauts de Massane dans le quartier de la Mosson à Montpellier, est entouré d'un espace boisé classé (EBC) de 9 hectares. Cet environnement abrite une biodiversité exceptionnelle, avec de nombreuses espèces animales et végétales, dont certaines protégées. La coulée verte reliant le lac à la rivière Mosson constitue un corridor écologique essentiel permettant la circulation de la faune et la dispersion de la flore.   • Pourtant, la mairie de Montpellier envisage de déclasser cet espace en le faisant passer d'EBC à EVP2 (Espace Vert Protégé de niveau 2), autorisant ainsi 5% de constructions, une première étape vers une urbanisation possible à l'avenir.  • Une telle décision signifierait une perte irréversible pour la nature et les habitants. Les inventaires naturalistes menés régulièrement autour du lac des Garrigues ont révélé la présence d'espèces protégées, comme :   • Le Lézard ocellé (Timon lepidus), espèce rare et protégée en France • La Cistude d'Europe (Emys orbicularis), une tortue aquatique en danger • Le Chardonneret élégant (Carduelis carduelis), une espèce classée sur la liste rouge des espèces menacées, dont la population a chuté de plus de 30 % en 20 ans. À ce rythme, il est possible que nous ne puissions bientôt plus entendre leurs chants mélodieux. • De nombreux rapaces et passereaux protégés, témoignant de la richesse écologique du site. • Des chiroptères (chauves-souris) protégés, qui dépendent des espaces boisés pour leur habitat et leur alimentation. La zone allant du lac des Garrigues à la rivière Mosson constitue une trame noire essentielle pour ces chauves-souris, c’est-à-dire une zone exempte de pollution lumineuse permettant leur déplacement et leur alimentation. • Un déclassement prélude à une urbanisation rampante : en effet, le passage en EVP2 offre moins de protections, car il autorise jusqu'à 5 % de constructions sur la surface concernée, ouvrant ainsi la porte à la bétonisation.  • Un espace naturel déjà affecté par :  • L'installation en lettres capitales de 2 m de haut d'un gigantesque « COUCOU » façon HOLLYWOOD et d’autres structures inutiles sur un flanc de la vallée, ainsi que deux énormes damiers géants rose bonbon.  • Le pompage de l’eau de la Mosson par le golf de Juvignac et le stade, sachant que notre région connaît régulièrement des épisodes de sécheresses sévères et que, en période de basses eaux, le cumul de ces prélèvements sur une même rivière peut s'avérer néfaste pour l'écosystème aquatique        2.  UN PROJET INCOHERENT : LA DESTRUCTION DES TENNIS POUR BETONISER  • Le projet prévoit également la destruction partielle du site des tennis pour y construire un bâtiment abritant entre autres une guinguette, situés en pleine pinède près du lac des Garrigues.  • Ce club de tennis, rénové en 2022 pour 113 500 € d’argent public (du moins officiellement), joue un rôle clé dans la vie sociale du quartier en offrant :  • Un espace de mixité sociale et culturelle, favorisant les échanges entre habitants • Un encouragement au sport féminin, permettant à de nombreuses jeunes filles d’accéder à la pratique sportive  • Une opportunité de développement personnel pour les jeunes du quartier, les aidant à grandir dans un environnement sain et dynamique L'association "Fête le Mur" de Yannick Noah, qui gère le club, témoigne de son impact positif sur les enfants et adolescents, les aidant à s'épanouir et à accéder à des compétitions.  • Détruire ces infrastructures va à l'encontre des engagements municipaux en faveur du sport et de la jeunesse. • Un risque écologique et environnemental majeur Le projet présente plusieurs dangers pour l’écosystème local :  • Imperméabilisation accrue des sols, augmentant les risques de ruissellement et d'inondations lors des épisodes cévenols • Risque élevé d'incendies, la zone étant classée en "zone rouge"  • Atteinte aux espèces protégées : la présence de ce bâtiment ainsi que de la guinguette perturberait les animaux qui ne pourraient plus évoluer en toute tranquillité, alors qu'ils n'ont déjà que peu d'espaces pour se réfugier • Fragilisation du couvert forestier, avec l’abattage possible d'arbres pour les travaux  • Menace pour la qualité de vie des habitants, avec une dégradation du cadre naturel et une perte d'espaces de loisirs   Les habitants disent NON ! Ces projets menacent un site remarquable, essentiel à l’équilibre écologique du quartier et au bien-être de ses habitants. Il est urgent de les stopper !  Signez la pétition pour préserver les espaces boisés du lac des Garrigues et de la Mosson ainsi que la zone naturelle du tennis des Garrigues !  Ajoutez votre signature et partagez ce message avec vos proches, amis et tous ceux qui souhaitent protéger notre environnement. Plus nous serons nombreux, plus nous aurons de chances de faire entendre notre voix ! Merci pour votre soutien !  Le collectif « Préservons la nature aux Hauts de Massane » 
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    Créée par Collectif Hauts-de-Massane
  • Non à la Méga-usine à pellets à Salins-les-Bains
    Nous, membres de l'association Pays de Salins Environnement, exprimons notre ferme opposition au projet de construction de la méga-usine à pellets porté par la société EO2. Ce projet, en plus de mettre en péril notre cadre de vie et notre environnement, va nuire à l’attractivité touristique de notre commune. • Un cadre de vie menacé Plus de 3 000 habitants seront directement touchés par ce projet, avec des impacts importants sur la pollution atmosphérique, la circulation, le bruit, ainsi que des risques accrus d'incendie. Aujourd’hui, près de 400 camions passent quotidiennement au cœur de la ville, et demain il y en aurait 150 de plus ! • Un impact économique local incertain Voulons-nous sacrifier l’attractivité touristique de notre territoire pour quelques emplois ?  L’activité repose sur un tissu économique fragile, principalement constitué de petites et moyennes entreprises, du secteur touristique grâce à la Grande Saline classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, ainsi que du thermalisme. L'implantation de cette usine va non seulement déstabiliser ces secteurs mais aussi fragiliser la filière bois locale en mettant en péril les forêts du massif jurassien. • Un impact environnemental certain Ce projet détruira plusieurs zones humides et impactera durablement la biodiversité à proximité du site. Il prévoit l'artificialisation de 8 hectares de terres agricoles et, de plus, menace une exploitation agricole locale de Comté AOC biologique, une filière emblématique de notre région. Surtout, ce projet, pour être cohérent et vertueux, devrait s'inscrire dans le tissu local de la filière bois. Or, l’entreprise prévoit de prélever directement du bois dans nos forêts, sur une surface d’exploitation de 65 000 hectares annuels, générant une pression supplémentaire sur des ressources naturelles déjà fragilisées. Ainsi, EO2 ne s’inscrit pas dans un cycle vertueux de l'économie circulaire. Les services de l’État ont d’ores et déjà alerté sur l’insuffisance de l’approvisionnement en bois, et pourtant, l’ancien préfet du Jura a accordé son feu vert pour permettre l’exploitation de cette usine !  Nous avons encore quelques mois pour convaincre, agir et empêcher la construction de la méga-usine, signez la pétition !
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    Créée par Pays de Salins Environnement Picture
  • Projets industriels près de chez nous : défendons notre droit à donner notre avis !
    Les projets industriels ont un impact sur notre santé, défendons notre droit à donner notre avis dessus !     Les risques de maladies sont multipliés dans les bassins industriels : cancers pédiatriques, maladies respiratoires... Nombreuses sont les études qui ont montré l’impact des pollutions industrielles sur la santé humaine. A Fos-Sur-Mer, où se trouve le site d’ArcelorMittal, le nombre de cancers est deux plus élevé que dans le reste du département. Il est nécessaire de protéger les riverain·es, et cela commence par les informer de ces risques avant l’implantation d’une nouvelle usine.     📢 Comment la CNDP nous protège ?     La CNDP nous donne la possibilité en tant que citoyen·nes de donner notre avis et de nous exprimer sur le sujet. Extraction minière en Guyane, mine de lithium dans l’Allier, exploitation pétrolière, nombreux sont les projets débattus en CNDP.  Dans les deux tiers des cas, le débat public fait significativement évoluer le projet. Par exemple, en 2022, le gouvernement a revu le choix de localisation d’un parc éolien envisagé au large d’Oléron à la suite d’un débat public.    Et contrairement aux idées reçues, le débat public ne ralentit pas la procédure :  il a lieu en parallèle du développement du projet et le coût pour le maitre d’ouvrage est minime. De nombreux industriels ont témoigné de l’utilité de la CNDP de leurs projets. La démocratie participative mise en œuvre par la CNDP n’empêche pas la réindustrialisation de la France, au contraire elle l’accompagne en prenant en compte l’avis des populations concernées.     La CNDP facilite la bonne compréhension des projets : des personnes mieux informées sont plus susceptibles d’accepter l’implantation de projets utiles, dont les enjeux peuvent être initialement mal compris. Le débat permet aussi d’améliorer les projets et d’en limiter l’impact dont les pollutions pour les riverain·es.   Nous avons les moyens d’agir : signez la pétition aujourd’hui pour défendre notre droit à l’information et au débat sur des projets qui ont un impact sur l’environnement et notre santé.     Par cette signature, vous contribuez à interpeller le gouvernement pour l’empêcher de porter cette mesure dans le projet de loi simplification, et à interpeller les députés pour en empêcher le vote en séance le 8 avril 2025.    Notre parole a du pouvoir ! 
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    Créée par France Nature Environnement et Réseau Action Climat
  • STOP à encore plus de béton dans nos campagnes !
    La ville de Nandy (77176) veut construire sur une partie du plateau de Rougeau, un nouveau quartier, dénommé lot Mercure, avec 108 logements, principalement des collectifs de trois étages, ainsi qu’un centre commercial, doté d’une pharmacie.  Ces terres (4,3 hectares) appartiennent à l’EPA Sénart, et à ce jour, sont cultivées par un agriculteur. Ce projet d’urbanisation est la réponse à la fermeture de la zone commerciale qui était située au cœur de la ville, quartier des Bois, et qui aujourd’hui est en partie devenue une friche urbaine. Nous, ADE - Association de Défense de l’Environnement de Sénart et environs -, pensons qu’il est plus urgent de réhabiliter l’ancienne zone commerciale au cœur de la cité et à proximité de ses habitants, plutôt que de la délocaliser en plein champs. Et pour les raisons suivantes :  Préserver nos terres productives et consolider les objectifs du Plan Alimentaire Territorial développé par l’agglomération Grand paris Sud (GPS). Prévenir une augmentation du trafic routier sur la D 346 et la D 50, et de la pollution.  Préserver la biodiversité et nos paysages ruraux patrimoniaux. https://www.ade-senartetenvirons.com/
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    Créée par Cathy B.
  • Un plat végan quotidien au Restaurant Universitaire
    Les aliments d'origine animale, en particulier la viande rouge et les produits laitiers, sont généralement associés aux émissions de gaz à effet de serre les plus élevées. En revanche, des aliments comme les fruits et légumes, les céréales complètes, les noix et les lentilles utilisent généralement moins d'énergie, de terres et d'eau. Donc ils ont une empreinte en gaz à effet de serre plus faible que les produits d'origine animale. Pour être précis, une alimentation végétarienne réduit les émissions CO2 de presque 50%, alors que une alimentation vegan les réduit de 70%. (1,5)  Mais l'aspect du climat est loin d'être la seule raison pour introduire un plat vegan au resto.  Concernant l'assassinat des animaux, il y a des chiffres difficiles à imaginer - pour donner un exemple: en 2021, environ 202 millions de poulets étaient tués chaque jour, ce qui fait 140 000 poulets tués chaque minute. (3)  Pour illustrer les souffrances que nous causons aux animaux d'élevage :  Une vache ne produit normalement que 4 à 8 litres de lait par jour, juste assez pour son veau.  Mais pour maintenir la production dans l’industrie laitière, elle est presque constamment enceinte, donc doit donner naissance à un veau chaque année et elle est obligée de produire 25 à 50 litres par jour. Ceci épuise son corps énormément de manière qu'elle ne vit en moyenne que 5 ans, même si elle pourrait vivre 20 ans.  Et est-il vraiment acceptable que des veaux de moins de 8 mois soient tués dans l’industrie du veau uniquement parce qu'ils sont mâles et ainsi inutile à la production laitière? (4) Contrairement aux promesses de l’industrie, ils meurent souvent apeurés et dans des cruelles conditions (légales ou illégales). Un exemple est montré dans l’article suivant: https://www.radiofrance.fr/franceinter/la-nouvelle-video-choc-de-l214-dans-un-abattoir-de-veaux-en-dordogne-9762945 Pour la même raison, 330 millions de poussins mâles sont broyés vivants chaque année dans l'UE - après seulement quelques heures de vie. (9) Nous sommes responsables de cette cruauté en consommant et même en payant pour des produits liés à la souffrance animale.  Mais nous avons aussi le choix dans notre vie quotidienne de soutenir, réduire ou d'éviter cette surconsommation inhumaine. Ce choix devrait aussi être possible au restaurant universitaire.    Pourquoi un plat végan (= végétalien) quotidien ? 1. Réduction de l'impact environnemental : comme le montre une étude publiée dans Nature en 2022, une alimentation vegan pourrait réduire l'impact environnemental de la nourriture de 70% →  Aujourd'hui, cela est plus important que jamais ! (5) 2. Éthique et protection des animaux : le véganisme évite la souffrance et l'exploitation des animaux en refusant leur utilisation pour la nourriture. Ceci va avec un respect profond pour toutes les formes de vie. 3. Soutien à la biodiversité : en éliminant les produits d'origine animale, on contribue à la préservation des habitats naturels et à la biodiversité en réduisant la pression exercée sur les écosystèmes pour l'élevage et la culture de fourrage (2, 7, 8) 4. Santé améliorée : une alimentation à base de plantes est riche en nutriments, vitamines et fibres, ce qui peut réduire le risque de maladies chroniques comme les maladies cardiaques, le diabète et certains cancers (6) 5. Découverte culinaire : un plat végan peut être la transformation d’un plat qui contient des produits d’animal en quelque chose de goût similaire. Mais la cuisine végan offre beaucoup plus que ca : elle permet de découvrir des produits et combinaisons dans toutes les couleurs imaginables.   Nous revendiquons l'introduction d'un plat végan dans le restaurant universitaire - chaque jour. Selon nous, il est grand temps de rendre l'offre de la cantine durable et orientée vers l'avenir, afin de réduire à la fois l'empreinte écologique et éviter la souffrance des animaux. Signez maintenant pour faire partie du changement ! Sources  (1)Food and Climate Change: Healthy diets for a healthier planet | United Nations (se réfèrent aux sources suivantes:Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change , Chapter 12: Cross sectoral perspectives) (2) Environmental Impacts of Food Production - Our World in Data (3)https://ourworldindata.org/how-many-animals-get-slaughtered-every-day (4)https://www.tierschutzbund.de/en/animals-topics/animals-in-agriculture/cattle/dairy-cows/ (5)https://www.science.org/doi/10.1126/science.aaq0216 (6)https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10052889/ (7)https://ourworldindata.org/drivers-of-deforestation (8)https://www.nature.com/articles/s43016-023-00795-w (9)https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/ATAG/2022/739246/EPRS_ATA(2022)739246_EN.pdf  
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    Créée par maryline b.
  • Ne sacrifions pas notre territoire : protegeons Colonzelle !
    • Un avis défavorable des experts : La Chambre d'Agriculture et la Direction Départementale des Territoires (DDT) de la Drôme se sont prononcées défavorablement à l'encontre de ce projet, soulignant que le terrain possède un potentiel agricole. • Une menace pour notre patrimoine agricole : Nos terres cultivables ne sont pas seulement des sols fertiles, elles sont le fruit de générations d'agriculteurs. Sacrifier ces terres pour un projet industriel, c'est renier l'histoire de notre village et mettre en péril son identité rurale. • Une altération irréversible de notre paysage : L'installation de panneaux solaires sacrifierait notre territoire, modifiant profondément l'identité visuelle de notre village et dénaturant le cadre paisible et harmonieux qui fait partie intégrante de notre patrimoine. • Une menace pour la biodiversité locale : Ce projet perturbera les écosystèmes naturels environnants, mettant en danger la faune et la flore locales qui contribuent à l'équilibre écologique. • Un bénéfice dérisoire pour la commune : Ce projet ne rapporterait à la commune que 4000 € de loyer par an. Les retombées fiscales, estimées à 8000 € par an, seront répartis entre le département, la CCEPPG et la commune. Des sommes bien faibles au regard des enjeux économiques, écologiques et patrimoniaux pour notre communauté. • Ne laissons pas cet héritage à nos enfants : En autorisant ce projet, nous risquons de léguer à nos générations futures un territoire appauvri et dénaturé, dépourvu des richesses agricoles et culturelles qui font la force de notre village. • Des alternatives existent : Il est possible de développer les énergies renouvelables tout en préservant notre héritage agricole, en favorisant des installations sur des terrains non exploités comme les friches industrielles, les toitures de bâtiments ou d'autres espaces adaptés.   Nous ne pouvons pas permettre que ce projet avance sans exprimer notre opposition collective. Sacrifier notre territoire et son héritage agricole n'est pas une fatalité. Votre voix compte, et ensemble, nous pouvons protéger notre village, ses terres, sa biodiversité, son paysage et son avenir !  
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    Créée par Colonzelle : préservons nos Terres et Paysages !. Picture
  • NON au stade BMX à Annecy pour les championnats du monde de cyclisme 2027
    La Ville d’Annecy s'est portée candidate pour accueillir l'épreuve de BMX des championnats du monde de cyclisme 2027 et a envisagé en toute confidentialité, avec visiblement la volonté d’aller vite et de se dispenser de toute concertation des Annéciens, la construction pour l'événement d’un stade de BMX de 8600 places  à Annecy-le-Vieux, devant l’Espace Rencontre.  La  volonté de rendre toujours plus attractif un territoire déjà saturé Alors qu’Annecy accueille plus de 3 millions de touristes et 400 événements par an, les championnats du monde de cyclisme 2027 ont pour objectif d’accroître toujours plus l’attractivité du territoire grâce à l’audience internationale de l’événement. Ce surtourisme se fait au détriment de la qualité de vie des Annéciens et de la possibilité de se loger à un prix abordable à cause du développement de l’offre de meublés touristiques comme Airbnb. La destruction d’un espace naturel riche en biodiversité Le site pour la construction du stade a été choisi pour pouvoir diffuser de belles images en mondiovision avec la forêt et les montagnes en arrière-plan, en passant par pertes et profits, mais surtout profits, la destruction d'un espace naturel riche en biodiversité, dans le prolongement du Bois des Glaisins, classé avec de nombreuses espèces protégées. Et tout ça, pour 15 malheureux jours de compétition ! Un gaspillage d’argent public Le BMX, s’il est un sport respectable, reste confidentiel et le stade ne doit servir après les championnats du monde qu’à une poignée d’adeptes dont on se sert pour cautionner le projet, alors que la ville d'Annecy dispose déjà d'une piste de BMX à Cran-Gevrier, pour laquelle un projet de rénovation était en cours, et manque par ailleurs de tant d’autres équipements. La construction d'un nouveau stade est un gaspillage d'argent public insupportable, alors que les épreuves peuvent très bien être relocalisées sur un  site existant, comme à Saint-Quentin-en-Yvelines qui accueillera déjà les épreuves sur piste après l'abandon du projet de Vélodrôme Arena à La Roche-sur-Foron. De plus, la piste prévue à Annecy-le-Vieux sera construite en grande partie sur l'emprise d'espaces de stationnement que la Ville envisage de compenser, en toute vraisemblance par un parking silo dont le seul coût devrait s'élever à plusieurs millions d'euros. Un passage en force et un mépris du débat démocratique Le projet a été mené dans le plus grand secret par le Département de la Haute-Savoie et la Ville d’Annecy. Les élus annéciens ont été amenés à donner un avis de façon électronique entre le 4 et le 6 mars, seulement quelques jours après avec reçu une information sommaire sur le projet. En ce qui concerne la concertation des habitants, elle s’est limitée à une réunion d’information réservée aux seuls riverains, du moins ceux qui avaient eu la chance de recevoir une lettre d’invitation pour le moins évasive, sans que la presse soit conviée. 
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    Créée par LES GLAISINS D.
  • NON A LA VAISSELLE EN PLASTIQUE DANS LES CANTINES SCOLAIRES !
    [Edit du 25 mars 2025] La députée Graziella Melchior a déposé le 24 mars 2025 une proposition de loi “visant à garantir l’interdiction de la vaisselle en plastique dans la restauration collective accueillant du jeune public et liée à la petite enfance”, comme l’avait annoncé la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher le 18 mars dernier.  Si cette première étape est décisive, nous demandons au gouvernement de mettre le plus rapidement possible à l’agenda cette proposition de loi à l’Assemblée nationale, et à tout mettre en oeuvre pour qu’elle reste la plus ambitieuse possible afin de protéger la santé des générations futures.  ⚠️ Un retour en arrière dangereux pour la santé des enfants Cette pétition a été lancée initialement pour dénoncer un projet de décret* qui visait à autoriser la vaisselle en plastique dans les cantines scolaires et les lieux accueillant des jeunes enfants - dont le milieu hospitalier - en contrariété avec l’esprit de la loi. Elle porte désormais sur la proposition de loi déposée le 24 mars 2025, afin que celle-ci soit la plus ambitieuse possible. Les lois EGalim et Agec avaient interdit ces plastiques pour une raison simple : ils libèrent des substances toxiques au contact des aliments chauds, gras ou acides, mettant en danger la santé des enfants. Aujourd’hui, sous la pression des lobbies du plastique, plutôt que de préciser les termes de la loi et d’en défendre l’esprit, le gouvernement envisage de limiter son champ d’application via un projet de décret. Revenir en arrière, c’est exposer des millions d’enfants à des risques chimiques avérés ! ♻️ Une menace pour l’environnement Le plastique, même réutilisable, reste un polluant majeur. En réduisant les restrictions sur son usage, nous retardons encore l’objectif de réduction des déchets plastiques et contribuons à une crise environnementale déjà alarmante. Remettre du plastique dans les cantines, c’est faire un cadeau à l’industrie pétrochimique aux dépens de  la planète. ✊ Nous demandons une loi à la hauteur des enjeux  ! Nous appelons le gouvernement à respecter l’esprit des lois EGalim et AGEC, et à renforcer les mesures visant à éliminer l’usage du plastique au profit d’alternatives sûres et durables. Nos enfants méritent mieux qu’une alimentation contaminée par des plastiques dangereux ! SIGNEZ CETTE PÉTITION Chaque voix compte. Mobilisons-nous pour la santé des générations futures ! *Projet de décret portant modification de la définition des contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service mentionnée à l’article D. 541-338 du code de l’environnement
    23 814 sur 25 000 Signatures
    Créée par Zero Waste France et Cantine sans plastique
  • NON aux CSR, cessons de brûler du plastique !
    OPPOSITION AU PROJET D’INCINERATION DE CSR  à Plouvara. « La société Kerval a déjà fait des présentations dans la majorité des différentes communes environnantes. Lors de ces rencontres, tous les points positifs ont été vendus aux élus. Cependant, il n’en est rien des impacts néfastes incombant à de tels projets industriels. » indique Pierre Sylvestre, Président de l’A.V.I.E. « Un commercial ne vous dira pas que son produit vendu peut impacter votre santé ou celle de vos enfants. », ajoute-t ’il. Les articles de journaux initiés par les principaux acteurs ont assuré que tous les voyants étaient au vert, avant même que les présentations de Kerval ne soient faites. Pour l’association de défense, c’est impensable d’être aussi sûr de la viabilité d’un projet, avant que la population ne soit consultée et au courant des risques encourus. Suite à la rencontre avec le maire de Plouvara et sa 1ère adjointe à qui les questions et craintes des riverains ont été exposées lors d’un entretien, le 29 janvier 2025, ce dernier a répondu « faire confiance aux industriels porteurs du projet » ; Est-ce vraiment une réponse entendable de la part d’un édile sur un sujet aussi important que la santé publique de ses riverains et des habitants des communes alentours ? Les gens se posent des questions, alors que les élus ne s’en posent apparemment aucune sur Plouvara. Il est intéressant de souligner, que les porteurs de projet Kerval, Mr Orveillon, directeur de la Communication, et Mr Moulin, ont assumé leur choix le 7 février 2025 dernier durant leur présentation avant le conseil municipal de Plerneuf : « oui nous allons polluer, mais nous respectons les normes ». Réalisant l’ampleur de ce projet sur la commune, se questionnant sur ses différents impacts induits, et constatant l’orientation unilatérale des porteurs de projet, quelques riverains ont décidé d’entamer des recherches et d’informer la population de manière plus complète. Il y a urgence car il sera bien trop tard à l'heure de l’enquête publique, pour commencer à mettre en lumière tout ce qu’on ne veut pas nous dire aujourd’hui. Les porteurs de projet nous annoncent une chaudière CSR traitant 33000 tonnes annuelles de “déchets non dangereux” souhaitant ainsi rassurer et se dédouaner d’entrer davantage dans les détails. Ces structures industrielles présentées comme des “Unités de Valorisation Energétique”, pour faire plus joli, ne sont rien de moins que des incinérateurs ! Si l’on vous parle de meubles, de plastiques, de papiers et cartons non recyclables, de textiles, qui vont servir à faire des CSR, on éveille peu la vigilance, les questionnements. Par contre, si l’on nous annonce : “Nous allons brûler des Parabens, Retardateurs de flamme, Phtalates, Bisphénols PVC, éthers de Glycol, PFAS, etc...”, les gens risquent de se poser davantage de questions, c’est embêtant pour continuer à vendre un projet tranquillement. Quant à évoquer la réalité des polluants sortants de l’usine, mieux vaut se retrancher derrière le fait que l’on va respecter la réglementation, plutôt que d’annoncer que l’on n’applique pas le principe de précaution qui voudrait que l’on vérifie la toxicité de toutes les substances qu’on laisse partir en fumée et en cendres, car c’est techniquement impossible. Donc on filtre ce que l’on peut ! On n'évoque pas les centaines de molécules non traitées car non réglementées. Ce sont autant de noms et de sigles qui ne parlent pas forcément à la majorité d’entre nous mais qui ont un impact fort sur notre santé, sur la vie de nos enfants et petits enfants.   Les polluants sont dispersés par le vent pour les fumées et par lixiviation (Entraînement des sels solubles par l'eau qui circule dans le sol de haut en bas) pour les mâchefers qui servent en sous-couche routière ou en cimenterie. On les retrouve donc dans l’air, dans le sol, puis dans l’eau. Ils contaminent ensuite progressivement tous les organismes qui respirent, mangent, et boivent ! En résumé : Les végétaux, les animaux (sauvages, d’élevage et domestiques), et les humains. Et comme ils ont la faculté de s’accumuler, la consommation de ces végétaux et animaux contaminés nous contaminent un peu plus. On connait néanmoins certaines substances issues de la combustion des déchets, dont les études ont montré la nocivité : PFAS, Particules Fines et Ultra Fines, Polluants Organiques résistants, Dioxines, Furanes, Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques, microplastiques, agrégats de métaux lourds... Tous se retrouvent dans les fumées, mâchefers et/ou REFIOM de sortie d’incinérateurs, et ont un impact sur la santé humaine et l’environnement. Certains sont reconnus cancérogènes, perturbateurs endocriniens, métaboliques et/ou immunitaires. Ils peuvent être, en fonction des doses d’exposition, facteur de malformation congénitales, de mortinaissances, d’infertilité, d’obésité, de diabète, voire mortels sur les animaux de laboratoire. Chez l’humain on peut les retrouver dans le lait maternel et le placenta, et par conséquent, déjà présents dans les organismes des nouveaux nés. Il faut savoir que pour produire de la tomate à l’échelle industrielle on produit hors sol dans des solutions nutritives artificielles et avec l’utilisation d’énergie supplémentaire pour un éclairage rose fuchsia vu à des kilomètres à la ronde ! A cela s’ajoute encore une fois une artificialisation des sols, rejoignant les 60000ha qui disparaissent chaque année en France. A l’heure où les Jeunes Agriculteurs peinent à avoir accès au foncier, comment peut-on laisser disparaître 15 hectares d’un seul tenant en fermant les yeux ? D’un point de vue économique pour les serres, il a été annoncé « des emplois pour nos enfants et petits-enfants», de l’ordre de 200 emplois à terme. Il faut rappeler que dans le schéma d’une serre industrielle, la main-d’œuvre est tout sauf locale. En France, chaque année, on a recours à une grosse proportion de main-d’œuvre étrangère chez les maraichers et légumiers, pour différentes raisons ; ces tâches agricoles sont souvent physiquement pénibles avec des conditions climatiques variables, un salaire relativement bas, et des logements inadéquats (précaires et surpeuplés).  Nous espérons avoir convaincu et fédéré les signataires de cette pétition et nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à notre démarche.  
    3 097 sur 4 000 Signatures
    Créée par Association L'A.V.I.E
  • Stop au Greenwashing du bambou : un frein pour l’agriculture paysanne
    Il y a quelques mois, l’entreprise France Bamboo faisait l’acquisition de plus de 50 hectares de terres à St-Antonin-Noble-Val (Tarn et Garonne) pour y implanter une vaste monoculture de bambous géants. Sur le papier tout semble relever de la belle histoire, cette entreprise fondée en 2023 par deux associés issus de l’immobilier et de la finance, annonce sur son site internet, vouloir « s’associer à la nature, pour construire ensemble un avenir durable » et contribuer à la « lutte contre le réchauffement climatique » (1). S’appuyant sur la capacité des bambous à séquestrer le CO2, les promoteurs de cette monoculture se donnent pour mission de « recréer des puits carbone dans nos régions ». Derrière cette initiative charitable et verdoyante, se cache en réalité un véritable greenwashing qui trouve dans le récit de la transition écologique, un nouvel eldorado ! Planter des bambous ne contribuera pas à ralentir le réchauffement climatique et pourrait même l’aggraver. La monétisation du carbone ou l’illusion de la transition écologique La culture du bambou repose en partie sur un modèle économique illusoire : la vente de crédits carbone (produit financier adossé à la séquestration du CO2). Après la plantation de ses premiers hectares de bambous cette année, l’entreprise France Bamboo annonce ses ambitions industrielles basées sur ce système : « Ce n'est que le début ! Notre vision est claire : atteindre 1 500 hectares cultivés dans 10 ans et capturer 4,5 millions de tonnes de CO2 au cours des 20 prochaines années » (2). En se fondant sur ces chiffres et une fourchette basse du prix du carbone en 2030 (3), cette activité pourrait rapporter à l'entreprise plusieurs millions d’euros par an. Au-delà de ces chiffres de séquestration fantaisistes au regard de la littérature scientifique (4), cette activité est jugée totalement inefficace pour sauver le climat. De nombreux experts comme Jean-Marc Jancovici (5) ou encore récemment la Science-based target initiative (SBTi) du Pacte mondial des Nations-Unies (6) ont conclu que le système de la compensation et des crédits carbone s’avère aussi inefficace que dangereux. Il donne l’illusion aux entreprises qu’elles pourraient continuer à émettre toujours plus de gaz à effet de serre dans l’atmosphère sans dégrader le climat, simplement en plantant massivement des arbres ou du bambou pour compenser leurs émissions (pour plus d'informations). Un potentiel désastre pour la biodiversité et les sols Dans le même temps, l’exploitation du bambou géant, une espèce traçante et envahissante, représente un risque écologique majeur. Sa capacité à se propager dans les cultures avoisinantes et à envahir les écosystèmes locaux, notamment les berges de cours d’eau, menace la biodiversité. L’expansion de cette plante pourrait altérer les sols et causer la destruction des forêts adjacentes comme le révèle une étude scientifique (7). À St-Antonin-Noble-Val, le manque de garanties quant à la gestion de ces risques, ainsi que l’absence de plans clairs pour la remise en état des terres après l’exploitation, ne font qu’aggraver l’inquiétude des habitants. Le bambou n’est pas une culture adaptée à notre terroir et ses impacts à long terme sur les sols pourraient être dévastateurs pour les exploitations agricoles locales. La perspective de terres rendues inexploitables pour des années en raison des racines profondes et des rhizomes de bambous est inacceptable.    Empêchons l’industrie du bambou de dévorer nos terres et menacer l’agriculture paysanne Le développement d’entreprises du bambou comme France Bamboo ou Horizom, qui ambitionne de planter prochainement 50 000 hectares de bambou sur des terres agricoles (8), illustre une dynamique industrielle qui mettra à mal l’équilibre écologique et social de nos territoires. Nous le voyons déjà dans les gorges de l’Aveyron, avec l'implantation de France Bamboo qui s’est concrétisée aux dépens de petits agriculteurs. C’est pourtant sur eux que repose l’agriculture de demain... Ces nouvelles générations, conscientes des enjeux écologiques, garantiront notre souveraineté alimentaire par la diversité et la résilience de leurs cultures. Alors qu’un quart des agriculteurs ont plus de 60 ans et que 13 millions d’hectares pourraient changer de propriétaire dans les dix prochaines années (9), l’arrivée de ces industriels est une réelle menace. La taille et le prix de vente des exploitations sont devenus colossaux et inaccessibles pour la majorité des jeunes paysans qui souhaiteraient s’installer. Un moratoire en urgence Face à ces menaces graves, nous demandons en urgence un moratoire sur toute nouvelle implantation de monoculture de bambou tant que les impacts écologiques et sociaux des implantations en cours n’auront pas été évalués dans la durée et de manière indépendante. Signez cette pétition pour refuser que nos terres soient traités comme un terrain d’expérimentation pour une course au profit sous couvert d’une fausse transition écologique. Pour aller plus loin, lire l'article du média Off Investigation.
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    Créée par Collectif Stop Bambou