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Non à la destruction des forêts pour faire voler des avions !Actuellement, il y a en France plusieurs projets similaires de production de carburants d'aviation synthétiques à base de biomasse forestière, alors même que d’autres acteurs économiques en sont également de plus en plus gourmands (bois énergie, centrales à biomasse, biochar, bois d’œuvre...). Nos forêts, déjà menacées par le réchauffement climatique, ne sont malheureusement pas extensibles. La forêt doit à tout prix être préservée car son rôle de régulateur du climat est primordial. Seul écosystème, avec les océans et les sols non exploités, capable d’absorber le CO2 produit par les activités humaines, elle est de plus en plus impactée par le réchauffement climatique. Selon l’Inventaire Forestier National, en 10 ans, la mortalité des arbres a augmenté en France de 80 %! Au moment où de plus en plus d’incendies ravagent les poumons verts de la planète, où le réchauffement s’emballe, comment pouvons-nous envisager de détruire ce qui reste de puits de carbone pour produire du kérosène ? Quand on abat en coupe rase un hectare de forêt française au cours d'une année on fait immédiatement disparaître un puits de carbone capable d'absorber environ 500 tonnes de CO2. Un projet comme celui d’Élyse, en abattant des milliers d'hectares d'arbres par an, détruit donc un puits de carbone qui séquestre des millions de tonnes de CO2 chaque année. Cette destruction massive de la forêt représente une grande menace pour le climat, car les puits de carbone forestiers, une fois épuisés, n’auront pas le temps de se reconstituer par reboisement d'ici 2050. Pourtant, la période de temps qui nous sépare de 2050 est cruciale pour notre avenir à tous. Elle est celle pendant laquelle tous les efforts doivent être faits pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines et accroître les puits de carbone naturels afin de maintenir l’augmentation des températures de la terre en deçà de 2°C. Par ailleurs, nous devons collectivement être attentifs à l’appétit de la sylviculture industrielle qui voit dans ces projets écocides une ouverture de marché juteux. La « gestion » de nos écosystèmes forestiers qu’elle propose, à base de coupes rases, est contraire aux préconisations de l’Académie des sciences. Enfin, rappelons que seuls 23 % des Français.es prennent l’avion au moins une fois par an et une majorité se déclare prête à moins voler. Raser de grandes surfaces de forêt pour pouvoir poursuivre la croissance du secteur aérien n’est pas soutenable. Malgré ses dires, l’avion décarboné n’est pas pour demain, là où il y a urgence à sanctuariser nos forets. Il n’y a donc pas d’autre solution à court et moyen terme que de mettre un coup d’arrêt à la croissance du trafic aérien et de le réduire progressivement pour limiter ses impacts environnementaux. A ce sujet, les instances européennes doivent donc également cesser de considérer la forêt comme une matière première dans laquelle on peut puiser à l'infini, sans tenir compte de son rôle essentiel pour le climat. A travers cette pétition, nous demandons : 1. Au gouvernement de ne pas subventionner ces projets désastreux pour la forêt et le climat avec l’argent du contribuable. 2. A l’Assemblée nationale de voter une loi de protection de la forêt qui suivra les recommandations de l’Académie des sciences, en établissant un ordre des priorités pour l’utilisation de la biomasse forestière, en évitant au maximum sa mobilisation pour des débouchés énergétiques et en interdisant son usage pour la production de carburants de synthèse. Et urgemment, nous demandons l’arrêt du projet E-CHO à Lacq, du projet Hynovera à Gardanne et de tous les autres projets du même type.14 046 sur 15 000 SignaturesCréée par Collectif Touche pas à ma forêt
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STOP aux entrepôts logistiques en Sarthe... ni ici, ni ailleurs !La crise sanitaire a rappelé l'importance de la sécurité de l'approvisionnement alimentaire et du maintien d'une agriculture forte et qualitative. Dans ce contexte, la préservation des terres agricoles est essentielle. Or l'artificialisation des sols au détriment de l'agriculture se poursuit, en raison notamment de l'étalement urbain, du développement des transports et des infrastructures, et de la spéculation foncière. La concentration des terres aux mains de grosses sociétés continue, à l'opposé du modèle d'agriculture à caractère familial qui assurerait e la souveraineté alimentaire de notre pays. Une véritable politique foncière agricole permettrait de mieux maîtriser et réguler l'évolution du foncier agricole. (Source : La Cour des Comptes - https://www.ccomptes.fr/fr/publications/les-leviers-de-la-politique-fonciere-agricole ). Chaque année, en France, entre 200 et 300 km² sont imperméabilisés, soit 2 à 3 fois la taille de la ville de Paris (Source : https://fne.asso.fr/dossiers/artificialisation-des-terres-enjeux-et-solutions). Pour les politiques de presque tous les bords, construire des entrepôts signifie créer de l’emploi, notamment dans les zones périurbaines au fort taux de chômage. Mais les nouveaux postes, souvent intérimaires, restent très précaires. Dans le cas d’Amazon, le solde s’avère même négatif. Le développement de l’entreprise américaine aurait engendré la destruction de 8 400 emplois dans le secteur du commerce de détail en France en 2019 selon un rapport des Amis de la terre. (source https://reporterre.net/Une-coalition-contre-la-folle-expansion-des-entrepots-logistiques - Lien vers le rapport : https://www.amisdelaterre.org/wp-content/uploads/2022/03/rapport-emploi-e-commerce-vdef.pdf). Or les promoteurs immobiliers font des réserves et spéculent sur les terres qui vont devenir de plus en plus rares et chères. Antoine Tostain, patron de Tostain & Laffineur, affirme : “ tout le monde a construit en même temps dans un marché de croissance, ce n’est plus le cas aujourd’hui (...) Il recense plus de 6 méga entrepôts de plus de 100 000 m² disponibles en France dont 3 dans la région du Nord." Par exemple 11 sites logistiques de plus petites tailles sont toujours vides dans la métropole de Lille (source : article paru dans la voix du nord - le 5 Février 2024) Les groupes investissent donc sans certitude de trouver des locataires. (source : https://reporterre.net/Pourquoi-les-entrepots-logistiques-poussent-comme-des-champignons). La problématique supplémentaire du bâtiment non utilisé est « avec quel argent public » va-t-on le maintenir en état et/ou le démonter ? » Avant que les terres ne deviennent plus rares et chères, le marché des entrepôts logistiques s’accélère à coups de spéculation. Ces énormes bâtiments vides gâchent la vie, et la vue, des habitants et risquent de rester vides ! Nicolas Rimbaud, enseignant-chercheur à l’Institut de géographie et d’aménagement de Nantes Université, note lui une croissance de ces entrepôts sur les dix dernières années sur notre territoire : « Quand on regarde les chiffres des permis de construire, on voit une forte hausse. On est passé, il y a une dizaine d'années, d’environ 3 millions de mètres carrés d'entrepôts qui étaient construits à actuellement plus de 5 millions de mètres carrés construits sur les dernières années. Cela découle du fait qu'il a de plus en plus de besoins en services logistiques et c'est essentiellement la consommation qui porte ces besoins-là. Que ce soit le e-commerce ou la consommation traditionnelle en magasin. Ces entrepôts vont se mettre à proximité des bassins de consommation, ce qui va expliquer leur géographie, mais pas pour autant au milieu des grandes villes. Ils vont chercher un compromis entre le foncier le moins cher et l'accès le plus rapide aux marchés de consommation. » (source : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-du-mardi-13-fevrier-2024-8516140). « Si chacun se tire la bourre pour attraper le peu de foncier qu’il y aura, ça va être la guerre. » Charles Fournier, député (Les Écologistes) d’Indre-et-Loire, à l’initiative de la mission d’information sur les entrepôts XXL, est inquiet. Le développement des entrepôts logistiques s’est tellement accéléré ces dernières années — l’envolée du commerce en ligne aidant —, que les surfaces construites sont, chaque année, supérieures aux constructions de bureaux et de commerces. Et ce, dans une certaine opacité. (source : https://reporterre.net/Entrepots-logistiques-un-etalement-en-toute-opacite). Par exemple, parmi tous les projets, depuis 2021, dans la zone d'activité du Coutier, à Cherré-Au (Sarthe), le groupe GLP veut construire deux entrepôts logistiques d'une surface totale d'environ 130.000 m2. Au terme de l'enquête publique, le commissaire enquêteur vient d'émettre un avis défavorable. Il a notamment émis des réserves sur les précédentes études concernant l'impact des travaux, le trafic routier, le respect de la faune et la flore, les nuisances sonores, etc. Il reconnaît que la logistique est nécessaire à l’économie. Cependant, "le développement de centres dédiés exclusivement au transport « tout camions » non-conformes aux enjeux environnementaux et aux réductions d’émissions de CO2, sans recherche de solutions alternatives et sans schémas stratégiques déclinés dans les documents d’urbanisme (SCOT, PLUI) n’est pas en accord avec les objectifs de transition énergétique", peut-on lire dans les conclusions de l'enquête publique. Sans compter que le groupe siongapourien GLP a vu sa notation financière (Fitch) dégradée en Novembre 2023 au niveau BB, ce qui signifie « forte probabilité de défaut de paiement (sic) »2 140 sur 3 000 SignaturesCréée par Stop Amazon et son monde
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Bétonisation qui nuirait à la biodiversité.L'abandon de ce projet permet la sauvegarde d'espèces endémique menacées, la biodiversité de la faune et la flore, maintenir un cadre de vie vert, calme et respectueux de l'environnement. Nous demandons l'abandon du projet immobilier. Nous n'avons plus beaucoup de temps avant les premier coup de bulldozer. mobilisez-vous, soutenez-nous ! date limite au 31/03/24210 sur 300 SignaturesCréée par JULIEN S.
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Zéro watt pour la pubÀ l’heure où l’on nous appelle, collectivement et individuellement, à faire des efforts sur notre consommation énergétique pour éviter les pénuries, nous ne comprenons pas que perdure autant de gaspillage d’électricité dans l’espace public. L’effort fourni doit être réparti de façon juste et ne pas peser uniquement sur les citoyens et citoyennes. Aussi, l’effort ne doit pas affecter en premier lieu des services publics essentiels comme l’éducation ou le sport, mais bien commencer par interroger nos usages de la publicité superflue ! ⚡️ Alors que le gouvernement prévoit l’interdiction des publicités lumineuses entre 01H00 et 06H00 du matin (à l'exception des aéroports, gares ou stations de métro), cette mesure est loin d’être suffisante face au nombre croissant de ces panneaux inutiles qui n’apportent rien au confort de la population et servent des intérêts purement économiques, encourageant très souvent des pratiques de consommation qui vont à l’encontre de la sobriété. ⚡️ Sur une année, un écran publicitaire de 2m2 consomme en moyenne l’équivalent des besoins d’ un ménage français pour l’éclairage et l'électroménager* : laisser tous ces écrans allumés en période de crise énergétique est donc absurde ! Notre territoire a le pouvoir d’aller plus loin à travers le règlement local de publicité et de montrer l’exemple pour être à la hauteur des enjeux. Notre ville doit prendre les mesures suivantes de manière urgente, et sans attendre le pic de l’hiver où les tensions énergétiques se feront ressentir. 🛑👉Nous demandons : - L’extinction des panneaux lumineux et écrans publicitaires en continu, et pas uniquement de 1h à 6h du matin - L’extinction des vitrines et enseignes lumineuses dès la fermeture du magasin, et pas uniquement de 1h à 6h du matin - L’arrêt de l’installation de nouveaux panneaux publicitaires lumineux ou rétro-éclairés - Une meilleure gestion de l’éclairage public - L’extinction des lumières des bureaux dès leur fermeture 💡 De plus, nous demandons à ce que ces mesures soient pérennisées au-delà de la période de tension hivernale, afin d’enclencher le virage sociétal nécessaire pour atteindre nos objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. D’autres villes comme Lyon ou Paris ont déjà mis en place des mesures plus fortes pour réduire leur consommation énergétique et s’inscrire dans le sens d’une sobriété choisie et responsable. 🌟 Notre ville aussi doit s’inscrire dans le sens de l’Histoire et mettre en place des solutions ambitieuses ! Source : *Selon l’Ademe, la consommation annuelle d’un panneau publicitaire de 2m2 serait d’environ 2000 kWh par an. Selon l’Agence Française de l’Energie, la consommation annuelle d’un ménage serait comprise entre 1500 et 2200 kWh (hors chauffage et eau chaude, selon la superficie du logement et le nombre d’occupants du foyer)68 sur 100 SignaturesCréée par Philippe L.
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Pour le TER au prix du covoiturageLes prix des Trains Express Régionaux (TER) sont souvent incompréhensibles pour les usagers et plus encore pour les non-usagers. Certains usagers experts ou les abonnés payent parfois un prix attractif. A l’inverse, les voyageurs « occasionnels » sont confrontés au « plein tarif », environ deux fois plus cher que le covoiturage : « Je suis allé à la gare et, vu le prix du billet TER, finalement j’ai pris ma voiture », témoigne un habitué de l’automobile. Le covoiturage est la référence des prix En France 83 % des courtes distances se font en voiture individuelle. Dans la ruralité et sur les villes moyennes l’usage de la voiture est la norme et le principal concurrent du train. Pour ceux qui recherchent une alternative, la référence est donc le covoiturage. Pour que les voyageurs se reportent vers le train, le prix a besoin d’être compétitif avec le covoiturage. Améliorer l’équilibre économique en remplissant les trains Le prix du covoiturage est déjà le prix de vente moyen du TER. Le généraliser permettra de proposer un tarif attractif et d'augmenter la fréquentation pour mieux couvrir les coûts fixes élevés du ferroviaire et améliorer ainsi l’équilibre économique. La moitié des voyageurs sont des occasionnels et ils génèrent les 3/4 des recettes Actuellement, les voyageurs occasionnels payent bien trop cher : bien qu’ils ne représentent que la moitié des usagers, ils génèrent à eux seuls les 3/4 des recettes. Cependant, depuis 20 ans, ils ont tendance à fuir le TER en particulier à cause du prix. Le prix est un critère déterminant pour un grand nombre d’usagers D’autres critères sont aussi à améliorer, comme les fréquences des trains, l’amplitude horaire jusqu’en fin de journée, ou encore l’accessibilité des gares en particulier en vélo et en transports en commun. Toutefois, plusieurs études ont montré que, pour un grand nombre d’usagers - et malgré ce qu'en disent certains d'experts - le prix est bien évidemment un critère déterminant. Agir pour la transition Actuellement si 80 % des Français utilisent peu le TER, c’est parce qu’ils prennent la voiture. Réduire les prix pour les voyageurs occasionnels facilite le report modal depuis la route, ce qui apporte un bénéfice fort pour la transition écologique dans les transports. A l’étranger, des trains régionaux sont déjà « au prix du covoiturage » A l’étranger, certains réseaux de trains régionaux sont déjà « au prix du covoiturage » par exemple en région Catalogne, où le train régional est dans la pratique peu concurrencé par le covoiturage, ou encore en Italie. La Région Île-de-France limite le prix à 2,50€ quelle que soit la distance. La complexité tarifaire génère des barrières d’entrée Pour tenter de pallier le manque d’attractivité du « plein tarif », les régions, qui sont décisionnaires sur les TER, proposent une multitude d’autres tarifs promotionnels. Cependant, la complexité des réductions qui varient d’une région à l’autre est une barrière d'entrée pour les non-initiés. Promouvoir l’accès au service public ferroviaire pour tous Les TER sont un service public financé par les pouvoirs publics. Le contribuable paye environ 70 % des coûts des TER. Le passager paye les 30 % restants. La solidarité pour l’accès pour tous au service public du TER passe donc déjà par la fiscalité. Pour des questions de préservation de la vie privée, il n’est guère souhaitable de varier en doublon le prix du billet en fonction des revenus exacts de chacun. Notons que la moitié des Français les plus riches ne sont pas disposés à payer plus cher, d’autant qu’ils sont davantage motorisés. Par ailleurs, les « tarifications sociales » censées atténuer l’impact du « plein tarif » se heurtent au « non recours au droit » à cause là aussi de la complexité des démarches administratives pour accéder aux tarifications sociales. Au final « le TER au prix du covoiturage » améliore l’accès au service public du TER pour tous. Inclure la ruralité La ruralité manque de solutions de transports, comme le rappelle la révolte des « gilets jaunes ». Au moment où les fluctuations des prix du carburant inquiètent les automobilistes, il est important que le service public ferroviaire soit clairement perçu comme accessible à tous. De nombreux résidents des petites villes et de la ruralité, surtout s’ils sont éloignés des gares, ont besoin de prendre le train par exemple à une fréquence d’une dizaine de voyages par an, ce qui ne justifie pas un abonnement. Les tarifs ont d’ailleurs tout particulièrement besoin d'être inclusifs aussi pour tous les usagers très occasionnels qui pour l'instant sont éloignés du train. Faire payer plus cher ceux qui prennent peu le train a pour effet de renforcer le sentiment de dépendance à la voiture, très présent dans la ruralité et sur les villes moyennes. Nous demandons aux régions de : * réaliser une étude pour savoir quel prix du TER serait attractif pour les voyageurs occasionnels et pour les nombreux français qui pour l'instant ne prennent pas le TER. * lancer une tarification TER s’approchant progressivement du « prix du covoiturage », pour tous, sans barrières d'entrée. A l’État et la SNCF : * de promouvoir l’émergence des tarifications simples et attractives pour les trains TER. Retrouvez notre article complet ici Premières organisations signataires : Extinction Rebellion France, Alternatiba, CNR, Carfree.fr, Coordination Ferroviaire Bretonne (12 associations), Kernavélo (29), Aurail (18 assos en AURA), UT du Haut Allier (43), Étoile Ferroviaire de Veynes (05), Défense de la gare d'Assier (12), CDRIC (31), CADE (64), Osez le vélo (65), UT Perpignan-Portbou (66). Associations : merci de nous contacter pour cosigner !8 350 sur 9 000 SignaturesCréée par Oui au train de nuit !.
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STOP Océane 3 : NON à l’extension d’une zone d’activités au nord d’AngersOcéane 1, 2, 3... Mais ça s'arrêtera quand?! Dans le viseur, un patrimoine rural de 150 ha de terres fertiles et cultivées, de zones humides ou boisées, de haies et de prairies, de hameaux et de fermes à Verrières en Anjou. Éparpillés à l'intérieur de ce vaste périmètre, 40 ha disparaîtraient sous le goudron, pour implanter des bâtiments industriels dont tout le monde ignore la finalité. Angers Loire Métropole (ALM) s'obstine à poursuivre ce projet, en dépit de l’urgence écologique actuelle et des préoccupations citoyennes sur le sujet, en contradiction avec la trajectoire Zéro Artificialisation Nette des sols de la loi climat et résilience, et à contresens du Projet Alimentaire Territorial pour l’agriculture locale. Conserver chaque hectare de cette zone naturelle et agricole au nord d’Angers est indispensable. En voici les principales raisons : - L'Océane 1 et sa récente extension ouest (110 ha déjà artificialisés) créent de nombreuses nuisances pour les riverains : bruit, pollution atmosphérique et lumineuse, flux incessant de camions... Avec ce projet, Verrières en Anjou se verrait totalement encerclée par les entrepôts industriels. - Les emplois nouvellement créés dans ce genre d'infrastructures sont souvent précaires (la récente grève de salarié.e.s de l'entreprise Action témoigne de conditions de travail catastrophiques), et généralement associés à des licenciements massifs dans d'autres zones géographiques. - Une énorme voirie traverserait la zone pour relier l’entrepôt Action à la plateforme Geodis, augmentant encore le trafic routier et constituant une rupture nette de la continuité des espaces naturels. - L’agriculture existante sur place (70 ha dont la moitié en bio) est une activité économique réelle et essentielle, elle contribue à une filière alimentaire locale et doit être soutenue sur des terres qui, d'après des agriculteurs locaux, sont tout bonnement « les meilleures de la commune »! - Ailleurs sur l'agglomération, plusieurs hectares de friches industrielles et commerciales sont inutilisées. Les réhabiliter et utiliser les réserves foncières capitalisées par ALM doivent être une priorité. Préservons notre environnement! Ne le vendons pas à une croissance économique aveugle ! - L’artificialisation des sols est la première cause d'extinction de la biodiversité. Les Pays de la Loire sont déjà la 4e région la plus artificialisée de France. - Le périmètre d’étude comprend 26 hectares de zones humides, et 18% de ces fragiles écosystèmes seraient situés en pleine zone d'aménagement, ou tout simplement détruits! Plusieurs espèces protégées dont le grand-capricorne et la barbastelle d'Europe sont répertoriées localement. - La mise en œuvre du projet réduirait de 26% la largeur de la ceinture verte à l'est d'Angers (pourtant essentielle face au réchauffement climatique) qui relie les basses vallées angevines à la vallée de la Loire. En conséquence, NOUS, citoyen.ne.s, riverain.e.s, militant.e.s, collectifs et associations, syndicats et partis politiques, demandons, par cette pétition adressée à Angers Loire Métropole, l’abandon du projet Océane 3. En signant cette pétition, vous pourrez choisir de recevoir des informations concernant l'évolution de la mobilisation, prendre part aux débats publics, et participer à des actions citoyennes contre ce projet. - Il est urgent d'agir ! Collectif Stop Océane 34 101 sur 5 000 SignaturesCréée par Collectif Stop Océane 3
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Moins de pub à Angers, c'est possible !Nous, citoyens et citoyennes de la ville Angers et des communes de la métropole (ALM – Angers Loire Métropole) demandons expressément aux élu.es de la collectivité la mise en place de mesures bien plus ambitieuses afin de limiter les effets néfastes de la publicité sur la biodiversité, notre santé et notre sécurité. Un cadre légal existe au niveau local, notamment avec le Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi). Ce texte est en cours de révision par les communes et une enquête publique se tient du 15 février au 15 mars 2024. C’est donc l’occasion de demander à nos élu.es de prendre en compte nos souhaits et aspirations pour une société plus sobre et respectueuse de l’environnement en réduisant drastiquement la publicité, qu’elle soit lumineuse ou pas. Depuis des décennies, le monde scientifique nous alerte sur l’urgence climatique. S’il est encore temps d’agir, nous devons faire preuve d’une extrême ambition. Ainsi, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), dans son 6e rapport, propose, entre autres mesures, la régulation de la publicité comme exemple d’action efficace pour changer notre trajectoire et réduire notre impact sur l’environnement. En quoi la publicité est-elle néfaste ? ⚡️Elle est omniprésente : quelqu’un qui souhaite vivre en société ne peut pas échapper à la publicité dans la rue ou les vitrines, contrairement à celles des médias que l’on peut choisir de ne pas regarder. Chaque personne reçoit en moyenne entre 1000 et 5000 messages publicitaires par jour, ce qui constitue une réelle pollution mentale et cognitive pour l’être humain, particulièrement les enfants, et favorise la surconsommation. ⚡️Elle a un impact environnemental : le développement des panneaux publicitaires lumineux génère une pollution énergétique et écologique importante, en contradiction avec l’ambition de neutralité carbone que nous souhaitons atteindre. De même, la pollution lumineuse qu’elle provoque a des conséquence très négatives sur la biodiversité, particulièrement avec la mise en place des ampoules LED, dix fois plus lumineuses. ⚡️Elle impacte notre santé : la toxicité de la lumière bleue (type d’éclairage par LED des panneaux) pour l’œil peut conduire à une baisse de la vue et entrainer des troubles du sommeil. ⚡️Elle porte atteinte à la sécurité routière : les publicités mobiles et notamment les écrans numériques sont une source de danger pour la sécurité routière, détournant l'attention des automobilistes. Selon des études, l’effet de panneaux publicitaires mobiles serait comparable aux conséquences de l’envoi de SMS au volant. ⚡️Elle coute à la collectivité : selon un rapport parlementaire, la perte de recettes est dérisoire sur le budget des collectivités et, d’après l’estimation du journal La Topette, il semblerait que le mobilier urbain, support des publicités, coûterait bien plus à la collectivité angevine qu’il ne lui rapporte. Que demandons-nous ? Nos élu.es ont le pouvoir d’aller plus loin à travers le règlement local de publicité intercommunal et de montrer l’exemple pour être à la hauteur des enjeux. C’est pourquoi nous demandons : 👉L’interdiction de toute publicité lumineuse et enseigne numérique en extérieur, dans toute l’agglomération ; 👉 La réduction au minimum légal de la publicité lumineuse à l’intérieur des vitrines ; 👉 L’extinction des enseignes et publicités lumineuses intérieures et extérieures dès la fermeture du commerce ; 👉 L’interdiction de la publicité aux abords des monuments historiques, comme la loi le permet ; 👉 La réduction de la surface d’affichage des panneaux publicitaires muraux ou scellés au sol ; 👉Moins de publicités avec des règles de densité plus strictes ; 👉Une application stricte des réglementations. D’autres villes comme Lyon ou Paris ont déjà mis en place des mesures plus fortes pour réduire leur consommation énergétique et s’inscrire dans le sens d’une sobriété choisie et responsable. 🌟 Notre ville aussi doit s’inscrire dans le sens de l’Histoire et mettre en place des solutions ambitieuses ! Angers Loire Métropole se doit d’être exemplaire ! Pour en savoir plus sur sur nos revendications face à la pression publicitaire à Angers : https://link.infini.fr/vers-une-reduction-de-la-publicite-a-angers693 sur 800 SignaturesCréée par On n'en peut pub !.
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Pour la santé et le climat, il faut plafonner le trafic aérien !La folle croissance de l’aérien doit cesser. Elle n’est soutenable ni pour le climat, ni pour les millions de personnes qui subissent nuit et jour le bruit et la pollution des aéronefs. Victimes de ces nuisances et victimes présentes et futures du réchauffement climatique, nous demandons le plafonnement des mouvements à la baisse ainsi qu’un couvre-feu, dans tous les aéroports, aérodromes et héliports de France. Nous ne pouvons plus tolérer que notre santé, notre bien-être et l’avenir de l’humanité passent très loin derrière les intérêts du secteur aérien. Malgré les slogans du secteur, l’avion silencieux, décarboné et non polluant n’est pas pour demain. Il n’y a donc pas d’autre solution à court et moyen terme que de mettre un coup d’arrêt à la croissance du trafic aérien et de le réduire progressivement pour limiter ses impacts à la fois sanitaires et climatiques. Un tel changement de cap n'étant pas sans conséquences sur l'emploi, il doit prendre en compte la reconversion des travailleurs et travailleuses concerné-es. Confrontés à l’aggravation des bouleversements climatiques et à la dégradation de la santé des populations, indignés par la persistance d’exemptions fiscales injustes et privilèges de tous ordres en matière réglementaire, par l’insignifiance des mesures prises à la suite de la Convention citoyenne pour le climat, nous sommes de plus en plus nombreux-ses, en France et en Europe, à nous mobiliser pour la réduction du trafic aérien et de ses impacts. Afin d’éviter le report des nuisances d’une plateforme à l’autre, nous demandons que les restrictions soient appliquées de manière coordonnée. En 2022, le gouvernement des Pays-Bas a pris une décision historique : plafonner le trafic de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol à 440 000 mouvements/an, en dessous du niveau de 2019, pour protéger les riverains et le climat. C’est pourquoi, Monsieur le ministre délégué en charge des transports, nous demandons que la France suive elle aussi une voie courageuse et prenne enfin des mesures concrètes dans les aéroports, les aérodromes et les héliports français, à savoir : la limitation du nombre de mouvements, la généralisation des couvre-feux et des dispositions qui orienteront à la baisse le bruit, la pollution de l’air et les émissions de CO2. *** Références : - Tribune “Pour la santé et le climat, un plafonnement des aéroports s’impose” | FranceInfo : https://www.francetvinfo.fr/economie/aeronautique/tribune-pour-la-sante-et-le-climat-plus-de-70-associations-environnementales-appellent-a-reduire-progressivement-le-trafic-aerien_5810564.html - Tribune "Plus de 100 professionnels de santé alertent sur le bruit aérien" (le Monde) : https://bit.ly/3JYinCE - Scénarios de transition écologique du secteur aérien de l'ADEME : https://bit.ly/3LHdOhd - Référentiel Aviation-Climat (ISAE SUPAERO) : https://bit.ly/3Z5hn3Z - Rapport annuel du Haut conseil pour le climat (2023) : https://www.hautconseilclimat.fr/publications/rapport-annuel-2023-acter-lurgence-engager-les-moyens/24 823 sur 25 000 SignaturesCréée par Rester sur Terre (Stay Grounded)
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On veut du fret ferroviaireAlors que le transport est le secteur le plus polluant au monde, le ferroviaire est notre meilleur allié pour aider à réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, le gouvernement déraille et roule une fois de plus à contresens de toute logique. Son nouveau projet ? Liquider Fret SNCF, l’acteur historique du fret ferroviaire, le transport de marchandises sur rail à faibles émissions. Avec comme seul crédo la concurrence, le gouvernement est en train de dilapider un outil clé de la transition écologique. Liquider Fret SNCF, c’est : - Menacer 5 000 emplois. 500 postes vont être supprimés et le reste va être fortement bousculé par la disparition de l’entreprise Fret SNCF. - Augmenter les camions sur les routes. Faute de repreneurs sur certains flux, les entreprises préféreront changer de moyen de transport et repasser sur les routes. - Privatiser les profits, socialiser les pertes. Les flux les plus intéressants seront repris par des entreprises étrangères mais l’entretien restera à la charge du contribuable. Aux côtés de SUD-Rail, l’Alliance écologique et sociale et Alternatiba Paris demandent de : - Créer un service public unifié et cohérent du transport ferroviaire et routier des marchandises ; - Prélever 1 milliard d’euros par an sur les profits réalisés sur les sociétés d’autoroutes pour les investir dans le développement des infrastructures ferroviaires fret ; - Fixer une écotaxe pour les poids lourds en transit qui refuseraient la solution du report modal, destinée à alimenter un fonds national d’investissement à destination de projets de fret ferroviaire et maritime ; - Interdire les nouvelles constructions de zones logistiques si celles-ci ne sont pas embranchées au réseau ferré. Vite, il y a urgence à agir : Fret SNCF pourrait disparaître d’ici la fin de l’année 2024 ! Pour le climat et pour l’emploi, je défends le fret ferroviaire et signe la pétition !36 426 sur 40 000 SignaturesCréée par Alliance écologique et sociale - PJC
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SNCF Réseau - STOP au massacre des arbres et du vivant !SNCF Réseau Occitanie est en chantier d' "entretien" de la voie ferrée Toulouse-Mazamet depuis plusieurs semaines (il en est de même sur d'autres lignes à travers l’Occitanie et la France, par exemple dans le Val d'Oise(1) ou dans l'Eure(2). Sous prétexte de sécurisation des voies, il y a en réalité une destruction aveugle de tous les arbres, arbustes, haies, végétaux, plantes... sur des centaines de mètres de voie, parfois jusqu'à 10 mètres à l'écart de la voie (et à proximité de la zone Natura 2000 bordant les ripisylves de l’Agout). Cf. vidéo GNSA décembre 2023 : https://youtu.be/qpVaRyWsRKo?si=3xMpYnQrxaImFFSZ Des arbres sont sauvagement scalpés, broyés sur pieds. Des arbres appartenant aux riverains sont détruits... alors même que sur son site internet(3) SNCF Réseau prétend "Préserver les ressources et la biodiversité". Le végétal est indispensable à toute vie sur Terre. Les arbres produisent l'oxygène que l'on respire, captent le CO2 que nous rejetons, mais ils protègent aussi le sol du soleil, donnent de l'humus, sont essentiels pour le cycle de l'eau et la génération de la pluie. Ils servent d'habitats aux insectes, chiroptères, oiseaux, reptiles, batraciens, mammifères, plantes. Sans arbre il n'y a pas de vie ! Les enjeux écologiques sont maintenant connus : changements climatiques, effondrement de la biodiversité, appauvrissement des sols... - Comment une grande entreprise nationale comme la SNCF peut-elle agir ainsi ? - Comment SNCF Réseau peut-elle continuer son greenwashing en disant "préserver les ressources et la biodiversité" ou encore "innover pour réduire nos émissions de CO2" ? - Comment SNCF Réseau peut-elle recommencer ce type de pratique après avoir été condamné à 450.000 € d'amende en août 2023* ? Nous habitants et riverains de la ligne ferroviaire Toulouse-Mazamet demandons aux élus des communes concernées, à l'Office Français de la Biodiversité et à toute autorité compétente, d'intervenir auprès de SNCF Réseau pour faire cesser ces pratiques d'un autre âge. Sources : (1) Change.org : https://www.change.org/p/sncf-r%C3%A9seau-abattage-des-arbres-le-long-des-voies-sncf-dans-le-val-d-oise-arr%C3%AAtons-le-massacre?source_location=search (2) Actu.fr : https://actu.fr/normandie/saint-pierre-la-garenne_27599/eure-lentretien-des-bords-de-voies-par-la-sncf-pose-question_60164969.html?fbclid=IwAR21GyUmFxGpQzr8kiJa1U123ewq3NqQooUZYN6LmCLOz8RADACDbEj6lLo (3) SNCF : https://www.sncf.com/fr/engagements/developpement-durable/engagement-grand-groupe-pour-la-planete?fbclid=IwAR2jcX6U2mT2QGfrHwJ-iJ1O4azYRdJXhqyWrbQtTt0EGii6m3FUWzULN0w (4) Condamnation SNCF Réseau : https://www.actu-environnement.com/ae/news/especes-protegees-habitats-atteinte-condamnation-sncf-reseau-42413.php4 et aussi https://www.autorite-transports.fr/wp-content/uploads/2023/04/cs-2023-001-decision-du-27062023-vnc.pdf #GNSA #GroupeNationalDeSurveillanceDesArbres #GNSAlavaur #Arbres #SNCF #SNCFréseau #Massacre #Saccage #Arbres #Biodiversité #Greenwashing #VoiesFerrées2 548 sur 3 000 SignaturesCréée par GNSA LAVAUR-VAURAIS
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Les trains de nuit ont besoin d’itinéraires bis en cas de travauxLes horaires sont dégradés sur Paris-Rodez/Aurillac Depuis 2014 et au moins jusqu'en 2030 la voie ferrée Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT) est fermée plusieurs nuits par semaine. Pour éviter les travaux, le Paris-Rodez/Aurillac circule avec des horaires de jour : il part de Paris entre 18h21 et 19h30. Dans l'autre sens, il arrive à Paris entre 8h30 et 10h53 le matin. Ces horaires sont peu attractifs. L'horizon s'obscurcit pour le Paris – Toulouse – Latour-de-Carol Le 24 mai 2023, le ministère des transports a confirmé « le cumul des travaux fait craindre une forte limitation ou une suppression à longueur d’année dès 2025 ». En effet, en 2025, les horaires du train de nuit Paris-Toulouse se dégradent fortement, avec un départ de Toulouse à 19h46 plusieurs jours par semaine. Le Paris-Latour-de-Carol sera supprimé ces jours-là, sur plusieurs mois par an. Réaliser les travaux sur une voie pour maintenir les trains sur l'autre Pour certaines catégories de travaux, une solution consiste à ne fermer qu’une seule voie sur deux pour maintenir les circulations sur la voie contigüe. Cette méthode historique est à nouveau occasionnellement pratiquée par SNCF Réseau et sa généralisation est en débat, particulièrement pour l'axe POLT. C'est la solution optimale car l’itinéraire le plus court reste disponible et les horaires sont peu perturbés. Prévoir des itinéraires bis quand les itinéraires principaux sont entièrement coupés Quand les travaux nécessitent de couper la circulation sur les deux voies simultanément, des itinéraires de détournement sont nécessaires pour maintenir les circulations. Cette solution est largement mise en œuvre pour les trains de nuit vers Toulouse/Latour-de-Carol, avec une alternance entre les itinéraires via Limoges ou via Bordeaux. Malheureusement, l’ampleur des travaux de nuit au Sud de Bordeaux sur 2025-2032 paralyse l’itinéraire via Bordeaux. De plus, cet itinéraire ne bénéficiait pas aux trains vers Rodez/Aurillac. Ouvrir les itinéraires bis Coutras-Brive, Poitiers-Limoges et Figeac-Toulouse Un autre itinéraire a été mis en œuvre en 2017 pour contourner les travaux via Coutras (Gironde)-Brive. Point positif : en 2022, SNCF Réseau a ouvert l'itinéraire bis Limoges-Périgueux-Brive. Cet itinéraire gagnera à être complété à l'avenir par d'autres itinéraire bis comme Poitiers-Limoges et Figeac-Toulouse. Le 24 mai 2023, l'État a déclaré avoir "commandé une étude à SNCF Réseau pour étudier les itinéraires alternatifs". Cette étude est pour l'instant maintenue confidentielle. Elle gagnerait au contraire à être publiée pour éclairer le débat public. L’actualisation du contrat de performance de SNCF Réseau : l’occasion d’agir Signé en avril 2022, le contrat de performance de SNCF Réseau définit les moyens alloués pour la régénération et modernisation du réseau ferroviaire. De nombreux acteurs ont critiqué l'insuffisance des financements. En février 2023, l’État a annoncé d’un investissement de 100 Milliards d’euros. Depuis, le contrat de performance reste en attente d'actualisation pour inclure ce financement. Les trains de nuit du Sud-Est sont aussi fragilisés Pour les trains de nuit du Sud-Est (vers Cerbère-Portbou, Nice et Briançon), des itinéraires bis sont également à déployer, par exemple via Moulins. L’État a demandé à SNCF Réseau d'étudier l'itinéraire Grenoble-Veynes pour le Paris-Briançon. Là aussi, l'étude reste à publier pour éclairer le débat public. SNCF Réseau serait incapable d’ouvrir les itinéraires la nuit par manque d’agents Les études sur les itinéraires bis sont restées confidentielles, mais elles révéleraient que SNCF Réseau manque de personnel et serait donc contrainte de fermer de nombreuses voies ferrées la nuit. Cela impacte dramatiquement les trains de nuit et les trains de fret qui ont un besoin commun : parcourir de longues distances, la nuit, malgré les travaux. Besoin de commander des locomotives bimodes Pour que les trains de nuit puissent circuler sur ces itinéraires bis souvent non électrifiés, il est nécessaire que l’État commande sans délais des locomotives bimodes. Cette commande est d'autant plus urgente que le vieillissement des locomotives actuelles induit de nombreuses suppressions de train et que les délais de livraison sont d'environ 3 ans. Nous, signataires de la pétition, demandons à l’État de : 1) publier les études de SNCF Réseau sur les itinéraires bis Coutras - Brive, Poitiers-Limoges et Grenoble-Veynes. 2) donner les moyens à SNCF Réseau de maintenir des itinéraires bis pour les trains de nuit et de fret, afin de mailler à nouveau le réseau ferroviaire. 3) commander des locomotives bimodes pour emprunter plus facilement les itinéraires bis. Et à la SNCF de : 4) réaliser les travaux sur une voie de façon à maintenir les circulations sur la voie contiguë. 5) maintenir les circulations quotidiennes et des horaires optimisés pour les trains de nuit3 176 sur 4 000 SignaturesCréée par Oui au train de nuit !.
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Sauvegardons les 200 arbres de l'avenue Bollée au MansDans un contexte de dérèglement climatique il est nécessaire de garder ces arbres (et de restreindre la circulation des voitures thermiques). Le projet actuel doit donc être revu. Argumentation sur la nécessité des arbres 🌳 Francis Hallé, grand spécialiste des arbres, docteur en botanique et biologique, ancien professeur de l’université de Montpellier, nous donne les arguments dans son petit livre "Du bon usage des arbres - Un plaidoyer à l’attention des élus et des énarques". • Un vieil arbre ne se remplace pas : les plantations prévues en remplacement des arbres abattus ne seront équivalentes que dans 25 ans. Francis Hallé écrit : "remplacer un vieil arbre par dix jeunes arbres est une arnaque écologique". • Ces grands arbres humidifient l’air en diminue la température. Un excellent climatiseur en période de canicule ! • Ces grands arbres purifient l’air, le dépolluent. « La fonction de purification ne concerne pas uniquement le CO2, mais aussi les particules de métaux lourds, plomb, cadmium, manganèse, ...." Ces pollutions sont sources d'importantes nuisances pour la santé humaine. Les grands arbres stockent trente à soixante-cinq fois plus de polluants atmosphériques que ne peuvent le faire les jeunes arbres dont le tronc n'atteint pas 10 centimètres de diamètre ».8 893 sur 9 000 SignaturesCréée par Collectif de défense des arbres de l’avenue Bollée
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