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Greenpeace Narbonne et l'Association La Sagne contre l'artificialisation des sols à GruissanLa Mairie de Gruisssan porte le projet d’une ZAC visant à créer 750 logements sur 43 hectares d’une mosaïque de milieux naturels, de terres agricoles, jardins potagers. L’objectif principal de cet aménagement est de répondre au plan local d’habitat du Grand Narbonne afin de combler son déficit en logements sociaux. L’association SAGNE lutte depuis 2016 contre ce projet surdimensionné. Un recours a été déposé auprès du tribunal pour une absence d’alternative et non respect de la séquence ERC (Eviter, Réduire, Compenser). De nombreuses associations ont rejoint la lutte : Greenpeace Narbonne, Terres de lutte, Reporterre, Sites et Monuments (2) Greenpeace France / Groupe local de Narbonne | Narbonne | Facebook La carte des luttes - Projet d'aménagement (gogocarto.fr) Ce projet immobilier est en contradiction avec la loi “climat et résilience” et va à l’encontre des enjeux environnementaux futurs. 👉 Aucune alternative proposée : création de logements “dans les dents creuses”, rénovation, réduction de la part de résidences secondaires. Cet aménagement se situe dans une zone très basse qui est sujette à terme à la montée des eaux marines. Éav&t — Vivre avec le risque<br>La submersion marine à Gruissan (archi.fr) 👉 Des avis majoritairement défavorables suite à l’enquête publique sur la modification du PLU et la concertation publique 👉 destruction des espaces nourriciers utilisés par les habitants 👉 destruction de plus de 30 espèces protégées Le Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN) composé d’experts scientifiques vient de dénoncer le projet à l’unanimité. Notre lutte pour la préservation des espaces naturels concerne l'avenir de tous, exigeons des solutions alternatives Votre soutien est indispensable, manifestez le en signant cette pétition !182 of 1,500 SignaturesCreated by Greenpeace N.
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Stop au projet de bétonnisation Saint Christol à PézenasL’ancienne municipalité conduite par Mr Alain Vogel Singer (25 ans de mandat) a porté ce projet immobilier au lieu-dit Saint Christol à Pézenas pour construire 750 logements. L’objectif principal était de porter la population de Pézenas de 8000 à 10000 habitants. De nombreuses associations se sont opposées à ce projet dont l’association « Osons Pézenas » soutien du maire actuel Armand Rivière (https://osonspezenas.wordpress.com/tag/artificialisation-des-sols/). La commune n’ayant pas les moyens d’autofinancer ce projet s’est organisée de la façon suivante sous la direction de l’ancien Maire : Elle a fait acheter les terres par l’établissement public foncier (EFF) Languedoc-Roussillon Elle a constitué une SEMOP et choisi un opérateur privé (CIM) à hauteur de 60 % dans la SEMOP pour conduire l’opération. En mars 2020, élection municipale. L’ancien maire Alain Vogel Singer qui a porté le dossier est battu. La nouvelle équipe conduite par Armand Rivière qui s’y est opposé est élue. Or, lors du conseil municipal du 18 mai 2021 et contre toutes attentes, la nouvelle municipalité vote le nouveau PLU permettant de lancer le projet Saint Christol. Le nouveau Maire ouvre le débat par ces mots : « Peut-être me faut-il vous préciser pourquoi aller au terme de cette révision générale ce qui pourrait paraître étrange puisque ce n'est pas la nôtre, il faut l'assumer comme telle… » La nouvelle équipe justifie se revirement de position en disant qu’elle a fait des aménagements par rapport au projet initial : En particulier : - Diminution du nombre de logement (750 - 655) - Protection du patrimoine arboré et lumière rouge - Murets en pierres et bosquets mis en valeur ; - Espace écologique et pédagogique - … La nouvelle municipalité a mis en place des conseil citoyens dont le CCTE (Conseil Citoyen pour la Transition Ecologique) qui s'est prononcée contre ce projet et la Chambre régionale des comptes Occitanie a relevé : - « Une opération d’aménagement dont le montage présente de multiples fragilités » - « La création d’une SEMOP au terme d’une procédure peu propice à la concurrence et entachée d’irrégularités » - « Des enjeux et des risques qui appellent une vigilance accrue de la part de la ville » La municipalité actuelle est piégée par les contrats signés par l'ancienne municipalité et ne sachant comment arrêter ce projet tente de le "verdir" pour assumer les contrats. Il faut que ce projet soit maintenant porté par l'agglomération, le département et la région afin d'aider la municipalité actuelle a sortir de ce piège184 of 200 SignaturesCreated by Collectif Saint Christol
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Grand Annecy : disparition des terres agricoles, coût exorbitant du logement, STOP !🌱 Depuis 1970, le Grand Annecy a perdu un tiers de ses terres agricoles ; et 99 % de notre alimentation arrive de loin. L’urbanisation galopante a conduit à la pollution de nombreuses rivières, à la dégradation de la qualité de l’air, à un encombrement du réseau routier... 🏘️ Dans le même temps le logement devient inaccessible au point que de nombreux habitants à revenus moyens ou modestes s’en vont et que des emplois ne sont pas pourvus. Le coût du logement détériore gravement les conditions de vie des plus démunis. Il n’y a pas de fatalité, il faut réagir ! ⚠️ Le Plan d’Aménagement et de Développement Durable, qui va être voté en juin prochain, doit apporter des solutions : ➡️ stopper l’urbanisation et le développement de nouvelles zones d’activités économiques sur les terres agricoles et les espaces naturels ➡️ atteindre 10 % d’autonomie alimentaire à l’horizon 2030 ➡️ affecter au moins 2/3 des nouveaux logements à des programmes réglementés ou aidés C’est à ces conditions que nous pourrons préserver une qualité de vie pour le présent et pour les générations futures. Une trentaine d’organisations locales appellent, dans un Manifeste, à une rupture avec la fuite en avant des dernières décennies pour relever les défis environnementaux, sociaux et économiques auxquels le Grand Annecy doit faire face. 💪 Soutenez ce Manifeste en signant et en faisant signer cette pétition, qui sera remise aux élus avant leur vote du mois de juin ❗ Pour lire le Manifeste 👉 https://www.fne-aura.org/uploads/2023/04/manifeste-terres-agricoles.pdf Liste des associations signataires au 14 avril 2023 : France Nature Environnement Haute-Savoie, Terre d'Union, Secours Catholique, Confédération Paysanne de Haute-Savoie, CFDT Pays de Savoie, Académie de la Santé, Colibris 74, Terre de Liens Rhône-Alpes (GL74), ADABio, Association Montmin Environnement Patrimoine, Cyclamen, La Gentiane, Les Fourmis Vertes, Musique en couleurs, Le Cri de l'Oeuf, Nature & Progrès, Les Amis de la Terre, ADDEAR Haute-Savoie, Réseau AMAP 74, ADEPT, Les Amis du Terroir du Pays de Fillière, l'Accorderie, Fondation Alpes Contrôles, MRJC Haute-Savoie, Ecrevis, Grain'Up.2,490 of 3,000 SignaturesCreated by FNE Haute-Savoie et Terre d'Union
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Appel pour une véritable écologie populaire contre le marketing des alternatives écologiquesChaque jour de nouvelles initiatives témoignent d’une effervescence joyeuse et consensuelle en faveur de l’écologie. Festivals et tiers lieux se développent et avec eux une prospérité du « sympa », de la fête et du « cool », rassurante pour les sympathisant·es d’un mouvement qui semble aller dans le bon sens, faire consensus, croître et imprégner tous les secteurs de la vie sociale, économique et politique. Intellectuel·les, artistes, chercheur·es, et journalistes y participent dans l’enthousiasme, fréquentent ces lieux, s’en font les témoins, leur donnent leur force de travail et y mobilisent leurs réseaux. Pourtant, ce milieu contribue dans de nombreux cas à une vaste entreprise de greenwashing, nuisible aux plan écologique et politique. Nous dénonçons ici ce greenwashing de certains éco (ou tiers) lieux « sympas » qui portent le masque de l’écologie populaire et détournent l’attention de la brutalité des répressions des lieux et pratiques écologistes, en fabriquant une indifférence à l’égard de lieux et de collectifs concrètement investis dans l’écologie populaire. A Pantin, et auparavant à Noisy-Le-Sec, les activistes du Laboratoire Écologique Zéro Déchet (LEØ) ont créé un lieu où se tissent des actions de solidarité et de pratiques écologiques accessibles à tou·tes. Pourtant, en avril prochain, ses occupant·es seront expulsé·es des locaux de Pantin au prétexte qu’un écoquartier doit se construire. Les travaux ne débuteront cependant pas avant plusieurs années et il n’y a donc aucune urgence à les expulser et à priver ainsi toute une population d’un espace où développer de l’entraide et une écologie populaire. Pendant ce temps-là, juste à côté du LEØ, la Cité Fertile est l’un de ces tiers lieu « écologique et sympa » en vogue, qui propose des activités payantes à un public filtré la plupart du temps à l’entrée par des gardiens racisés dont la présence signale la division raciale et sociale entre celles et ceux qui jouissent des propositions festives et culturelles et les éternel·les invisibles. La Cité Fertile est le lieu choisi pour organiser un « Festival de l’écologie populaire » qui devrait réunir les 2 et 3 juin 2023 des intellectuel.les, des organisations et des médias, des think tanks et des fondations humanistes , ainsi que le Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis. La Cité Fertile n’a pourtant rien d’écologique ni de populaire en dépit de son esthétique faite de palettes de récupération. Son principal soutien est en effet la BNP Paribas, la banque la plus polluante de France, dénoncée par Oxfam depuis 2021, mise en cause et perquisitionnée en 2023 par le Parquet national financier dans un scandale de fraude fiscale aggravée , et récemment assignée en justice par trois associations pour son appui aux industries fossiles. La Cité Fertile ne cache pourtant pas son enthousiasme pour ce partenariat qu’elle met bien en valeur sur ses pages web. Ce tiers lieu est l’une des réalisations de l’agence Sinny & Ooko , qui créée des tiers lieux culturels dans une logique entrepreneuriale et de professionnalisation qui séduit les collectivité territoriales mais qui évince le milieu associatif. Quant au caractère populaire de ce lieu, les prix pratiqués pour les repas y sont élevés et nous disposons par ailleurs de témoignages indiquant qu’on a expulsé de la Cité Fertile des personnes parce qu’elles y avaient apporté leur propre pique-nique. Ainsi, au moment où un lieu authentiquement vivant, précieux, porteur de milliers d’actions passées, présentes et à venir, voit ses occupant·es exposé·es à la précarité et à l’hostilité institutionnelle, à 20 mètres, le masque de l’écologie populaire est utilisé comme produit d’appel, comme paravent et caution mensongère, et recouvre soigneusement la face sombre du capitalisme et du colonialisme, avec le soutien naïf de personnalités qui travaillent à ce travestissement. Soulignons que la Cité Fertile n’a pas utilisé sa visibilité pour soutenir le LEØ ni aucune autre initiative du même type. C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui trois appels aux journalistes, artistes, intellectuel·les, et à nos ami·es et camarades de lutte : • Ne participez pas au festival de l’écologie populaire de Pantin les 2 et 3 juin 2023. Soyez plus vigilant·es et plus exigeant·es si vous souhaitez vraiment lutter aux côtés de celles et ceux qui incarnent les pratiques et les principes de l’écologie populaire et de la solidarité. Si le festival de l’écologie populaire devait être maintenu à la Cité Fertile, nous appellerions tous nos réseaux d’activistes à se rassembler le jour de son ouverture pour y manifester notre colère et dénoncer cette mascarade. • Soutenez le Laboratoire Écologique Zéro Déchet et aidez-le publiquement à faire vivre réellement l’écologie populaire, l’entraide, et les formes de vie anticapitalistes qui s’y développent. Concrètement, nous appelons à signer sa pétition de soutien (ici) et à vous tenir prêt·es à venir défendre le lieu physiquement si la préfecture venait à faire appel à la force pour les expulser avant leur déménagement. • Plus généralement, cessez de vous compromettre, soyez proches des précaires et des collectifs engagés qui observent vos compromissions. Le monde universitaire, celui de l’écologie « sympa » et celui des médias, y compris alternatifs, est colonisé chaque jour par les lobbyistes au service du libéralisme radicalisé et des industries polluantes. L’université ne devrait pas se contenter de survoler les enjeux écologiques sans nouer d’alliance avec les collectifs en lutte alors qu’elle s’ouvre largement aux appétits des puissances industrielles. Il s’agit de retrouver une dignité de la critique au service des émancipations et du vivant en lutte, et non au service d’elle-même.107 of 200 SignaturesCreated by Igor B.
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Pour que l’État arrête de soutenir l’aviation, taxons le kérosèneJe fais partie de ces milliers de gens qui se lèvent, de celles et ceux qu'on appelle les "activistes pour la justice sociale et climatique". Que vous vous identifiez déjà ou non à cette vague qui grandit, cette action a pour vocation de vous embarquer à nos cotés, pour atterrir collectivement. Avec un collectif d'associations, composé de Greenpeace, Oxfam, ANV-COP21, Alternatiba Paris, regroop, le Réseau Action Climat et Rester sur Terre, nous nous sommes retrouvés autour du film que j'ai co-réalisé avec Solal Moisan, Pourquoi on se bat, afin qu'il dépasse l'écran. L’avion est le mode de transport le plus polluant, mais aussi le moins taxé. Au niveau mondial, il émet autant de CO2 qu’un pays comme le Japon (5e émetteur mondial). En France, c’est 7% des émissions totales du pays et 16% des émissions des transports. Mais la pollution liée à l’aviation ne s’arrête pas aux émissions de CO2. Les traînées de condensation et les oxydes d’azote des avions contribuent aussi largement au réchauffement atmosphérique : elles multiplient entre 2 et 3 fois les impacts de l'aviation sur la hausse de la température à la surface du globe. Si rien n’est fait, les émissions du transport aérien vont tripler d’ici 2050 avec la croissance du secteur. Pourtant, l’avion profite encore d’un statut fiscal particulièrement avantageux. Contrairement aux autres carburants, le kérosène utilisé dans l’aviation civile n’est pas ou trop peu taxé dans la plupart des pays - notamment parce qu’on voulait développer le transport aérien au milieu du XXe siècle. En France par exemple, le kérosène est exonéré de TICPE (Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) et de TVA. Pourtant, les carburants utilisés dans les voitures supportent ces taxes, qui représentent plus de la moitié du prix de l’essence. Mais les avantages accordés à l’aérien ne s’arrêtent pas là : les billets sur les vols nationaux bénéficient d’une TVA réduite (à 10%) et ceux sur les vols internationaux et vers les DROM n’en paient même pas. Si l’avion est le mode de transport le plus polluant, il est aussi le plus inégalitaire. Seulement 10% de la population mondiale prend l’avion chaque année et la moitié des émissions de l’aviation n’est imputable qu’à 1% de la population. En France, les cadres supérieurs prennent 17 fois plus l’avion que les ouvriers. Pourtant, il est beaucoup moins cher de mettre un litre de kérosène dans un avion qu’un litre d'essence dans sa voiture. Ces exemptions fiscales, qui menace notre capacité à maintenir les conditions de vie sur terre, renforcent donc également les injustices sociales. Alors que nous sommes dans une véritable urgence climatique et sociale, il est impératif que la France agisse sur ce sujet. Nous appelons à l’uniformisation de la taxation du kérosène au même niveau que la taxation des autres carburants polluants, et ce sur tous les vols au départ de la France. Au-delà d’un signal fort sur les enjeux environnementaux et sociaux, la fin de cette exemption ferait rentrer 7 milliards d’euros par an dans les caisses de l’État en cas d’alignement avec la taxation sur l’essence. Pour vous donner un ordre de grandeur, la réforme des retraites a été annoncée pour "combler un déficit prévu de 12 milliards d’euros par an". Cette somme pourrait faire la différence pour le climat et la justice sociale, notamment si elle était réinjectée dans le développement du transport ferroviaire, jusqu'à 100 fois moins émetteur de gaz à effet de serre au kilomètre que les avions. Voici les mesures qui pourraient être mises en place concrètement: • Création de pass pour les plus jeunes et les plus précaires : l'Allemagne a par exemple mis en place un ticket unique à 9€ pour toutes et tous à l'été 2022 ; • Réouverture ou dynamisation de lignes transversales ne passant pas par Paris ; • Mise en place de nouvelles lignes de nuit pour remplacer les vols intérieurs et les vols intra européens jusqu’à 1500 km ; • Redéveloppement des petites lignes et réouverture des petites gares sur le territoire. Elisabeth Borne, le gouvernement a déjà promis 100 milliards d’euros d’investissement dans le ferroviaire d’ici à 2040. Des fonds qui seront trouvés en mettant “à contribution les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre, comme l’aérien”, comme vous l’annonciez fin février 2023. Au delà des mots, qu'attendez-vous ? Tous les pays peuvent taxer le kérosène sur leurs vols intérieurs, et certains comme les Etats-Unis, le Japon ou la Norvège le font déjà. Pour les vols intra européens, une réforme européenne prévoyait d'instituer une taxe kérosène minimum (à 33 centimes par litre). Selon la Commission européenne, cela réduirait les émissions du secteur de 9%, avec un “impact négligeable” sur l’emploi. Toutefois, plusieurs pays y sont opposés, ce qui bloque la mise en place de la réforme. Rien n'empêche pour autant les pays européens de signer des accords bilatéraux entre eux ou avec des pays tiers pour mettre en place une taxe kérosène sur les vols entre ces pays. En l'absence d'accord européen, la France doit montrer la voie en supprimant une exemption nuisible au climat et porteuse d'inéquité. Nous comptons sur vous. #PourquoiOnSeBat Cette pétition est portée par : • Camille Etienne, activiste pour la justice sociale et environnementale • Solal Moisan, réalisateur • Jade Verda, danseuse • Greenpeace • Oxfam • Alternatiba • Alternatiba Paris • ANV-COP21 • regroop • Réseau Action Climat • Rester Sur Terre • Protect our Winters • Union française contre les nuisances des aéronefs (UFCNA) • Collectif PAD (Pensons l’Aéronautique pour Demain) • Association Les Ateliers ICARE • Collectif Non au T454,753 of 75,000 SignaturesCreated by Camille Etienne
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Comme à Amsterdam, le trafic aérien à Roissy doit être plafonné pour la santé et le climat !✈️ Le gouvernement des Pays-Bas a pris une décision historique : plafonner le trafic de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol à 440 000 mouvements/an, en dessous du niveau de 2019, pour protéger les riverains et le climat. Nous demandons une mesure identique à l’aéroport de Roissy, qui connaît un trafic similaire à celui d’Amsterdam-Schiphol (environ 500 000 mouvements/an en 2019). En effet, la situation sanitaire est critique autour de Roissy, le plus grand aéroport d’Europe en nombre de vols, de jour comme de nuit. Dans une tribune, plus de 100 professionnels de santé dénoncent le grave impact sanitaire du bruit aérien, avec jusqu’à trois années de vie en bonne santé perdues sous les couloirs aériens de cet aéroport et 1,4 millions de Franciliens exposés à un niveau de bruit aérien qui dépasse le seuil recommandé par l’OMS. 🌎 De plus, la baisse du trafic aérien est nécessaire pour tenir nos engagements climatiques car les progrès technologiques et les carburants alternatifs ne suffiront pas, comme le soulignent l’ADEME, le Haut conseil pour le climat et l'étude Aviation-climat de l’ISAE SUPAERO. L’aéroport de Roissy pèse lourdement dans le bilan carbone de notre pays : près de 4 % de nos émissions de CO2 ! Et beaucoup plus si on intègre - comme nous devrions le faire - l’effet sur le climat des traînées de condensation et des oxydes d’azote émis en altitude. Le trafic aérien ne peut plus continuer à croître - à Roissy comme sur les autres plateformes françaises et européennes - et doit même décroître, sans report sur d’autres aéroports, pour protéger la santé et le climat. 🙌 Signez et partagez cette pétition ! Grâce à vous, nous avons remporté une grande victoire avec l'abandon du projet d'extension de Roissy, le Terminal 4. Mobilisons-nous à nouveau ! Ensemble, nous pouvons obtenir une décision politique comme à Amsterdam. ** Premiers signataires ** ADVOCNAR, collectif Non au T4, Greenpeace, Alternatiba Paris, FNE IDF, Réseau environnement santé, Notre affaire à tous, Rester sur Terre, UFCNA, UECNA, CGT de l'aéronautique, les Amis de la Terre Val d'Oise, Greenpeace Paris, Val d'Oise environnement, SOS vallée de Montmorency, CIRENA, FNE Seine et Marne, AREC, DIRAP, Environnement 93, MNLE-93NEP, Aulnay environnement, ONASA, CSNA, Amis de la Terre Val de Bièvre, Pensons l'aéronautique pour demain, coordination des luttes locales d'Ile de France. Références : - Tribune "Plus de 100 professionnels de santé alertent sur le bruit aérien" (le Monde) : https://bit.ly/3JYinCE - Scénarios de transition écologique du secteur aérien (Ademe) : https://bit.ly/3LHdOhd - Référentiel Aviation-Climat (ISAE SUPAERO) : https://bit.ly/3Z5hn3Z - Rapport annuel du Haut conseil pour le climat (2022).22,619 of 25,000 SignaturesCreated by ADVOCNAR et Collectif Non au T4
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NON A LA MEGA PLATEFORME LIDL DU MAS DE BAGUAIPour ces raisons de gigantisme et de destruction de la biodiversité nous demandons l'abandon de ce projet aux conséquences négatives multiples : - circulation de centaines de semi-remorque en plus par jour, entrainant pollutions de l'air et nuisances sonores, davantage d'insécurité routière et de dégradation onéreuse des routes ; -artificialisation des sols et inadaptation au changement climatique (perte de biodiversité, suppression de la capacité des sols à capter le carbone, à retenir les inondations...) ; -consommation de beaucoup d’espace pour peu d’emplois, au détriment de l’implantation de PME ; - anticipation erronée sur la création d’emploi alors que ces méga plateformes sont destinées à être robotisées à l’avenir - impact négatif sur le tourisme et l'attractivité de la ville. Agissons maintenant, signez pour dire stop au béton ! rejoignez nous sur VIVE GARRIGUE2,728 of 3,000 SignaturesCreated by christian v.
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Monsieur le Ministre des transports, abandonnez le projet d’A31 bis !L’A 31 bis, pourquoi est-ce une très mauvaise idée ? Ce projet est totalement inefficace et coûteux : dérouler du macadam réduira les bouchons juste un temps car cette autoroute, à nouveau attractive, verra son trafic augmenter et les bouchons revenir (1). Ce projet qui voudrait traverser des zones habitées denses, porte atteinte à notre santé - 40 000 décès / an (5000 décès en Grand-Est) sont dûs à une exposition aux particules fines (PM2,5), en partie issues des gaz d’échappement, pneus et freins. Cette exposition c’est aussi 8 mois d’espérance de vie en moins. - 14 % des cancers du poumon , 24 % des AVC et 8 à 13 % des cancers du sein (5) sont liés à l’exposition à ces PM2,5. Le diagnostic d’asthme chez l’enfant augmente aussi de 50 % (6). - L’exposition à l’oxyde d’azote issue du trafic routier est quant à elle responsable de 7000 décès / an (7) et augmente le risque de cancer du sein de 9% - L’exposition au bruit favorise l’hypertension. Ce projet bafoue les intérêts des utilisateurs potentiels C’est dix ans de travaux, donc dix ans de bouchons décuplés. À la fin, c’est l’évidence d’un péage en plus pour un gain de temps incertain. Ce projet porte atteinte au climat et à la biodiversité Camions, véhicules particuliers utilitaires génèrent près de 30% des émissions de gaz à effet de serre en France. En favorisant l’augmentation du trafic routier, l’État va à l’encontre de l’Accord de Paris (2015) et des orientations de l’Union Européenne (2021) qui ont fixé à 40 % puis à 55 % la réduction globale des émissions GES d’ici 2030, et la neutralité carbone en 2050. Il est urgent de réduire nos émissions de gaz à effet de serre dès maintenant. Il est scandaleux d’envisager la traversée d’une forêt classée pour sa biodiversité. Plus les mesures contre le dérèglement climatique tardent plus les solutions seront pénibles et coûteuses. A-t-on d’autres choix ? Oui ! Consacrons les 2 milliards € de l’A 31 bis dans ces alternatives plus réalistes, plus modernes, plus responsables et plus rapidement mises en œuvre ! 1. Faisons du Sillon lorrain un laboratoire européen des mobilités du 21° siècle, un modèle des transitions urgentes qui s’imposent à nous ! 2. Nous voulons un Réseau Express Métropolitain à haute fréquence, rapide, confortable, attractif qui nous fera oublier les TER actuels : le réseau existe ! 3. Nous devons repenser les mobilités rurales et créer des gares multi-modales (TER-auto-bus-vélo…) 4. Nous voulons que soient suffisamment taxés les poids-lourds pour rendre attractifs les transports ferroviaire et fluvial. Que la voie ferrée Lérouville-Longuyon soit consacrée au fret. 5. Que soient organisés et développés le co-voiturage et le télétravail 6. Repensons nos territoires pour réduire les nécessités de déplacements Monsieur Clément Beaune, soyez modernes : pensez au futur. Madame, Monsieur, si vous partagez notre analyse, merci de signer la pétition ! Ne tardez pas, car le ministre prendra sa décision dans les semaines qui viennent. Sources : (1) https://theconversation.com/plus-de-capacite-routiere-plus-de-trafic-il-faut-revenir-a-la-loi-fondamentale-de-la-congestion-pour-mieux-la-combattre-124836 (2) https://www.santepubliquefrance.fr/presse/2021/pollution-de-l-air-ambiant-nouvelles-estimations-de-son-impact-sur-la-sante-des-francais (3) European Society for Medical Oncology - septembre 2022 (4) https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/09/30/la-pollution-de-l-air-accroit-le-risque-d-avc-de-maladies-cardiovasculaires-et-de-deces_6143872_3244.html (5) https://www.atmo-france.org/actualite/correlation-averee-entre-pollution-atmospherique-et-cancer-du-sein (6) https://www.aphp.fr/actualite/liens-entre-asthme-et-pollution-le-point-sur-les-travaux-menes-lap-hp (7) https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/10/04/cancers-du-sein-une-nouvelle-etude-souligne-l-impact-de-la-pollution-de-l-air_6144410_3244.html3,322 of 4,000 SignaturesCreated by Alternatives 31
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Mesdames et messieurs les députés, interdisez les vols en jet privé !Mesdames et Messieurs les députés, ´ Le 6 avril prochain, vous aurez à vous prononcer sur l’interdiction des vols en jet privé : il est grand temps de les empêcher de nuire. Les conclusions des scientifiques du climat sont sans appel : nous allons vers une catastrophe civilisationnelle si nous ne réduisons pas, dès maintenant et très rapidement, nos émissions de gaz à effet de serre. Pour de nombreux usages, ce n’est pas chose aisée : ces émissions sont intrinsèquement liées à notre vie de tous les jours : nous nourrir, nous chauffer, aller au travail. Ce n’est pas le cas des vols en jet privé. Hormis pour les usages répondant à une réelle utilité sociale comme les urgences médicales, nous pouvons largement nous passer de ce moyen de transport qui pollue sans commune mesure ! Aujourd’hui, 1 avion sur 10 décollant sur le sol français est un jet privé (2), alors que leurs passagers émettent de 5 à 14 fois plus de gaz à effet de serre qu’en avion de ligne et que cette industrie est en plein essor (3). Pire, ils ne sont pas concernés par l’interdiction par la loi Climat et Résilience des vols courts réalisables en train en moins de 2h30, alors que des TGV existent sur 70 à 80% des itinéraires les plus empruntés en jet privé (4). Est-ce cela, “l’esprit de justice sociale” promis par cette loi ? Dans cette course contre la montre pour notre survie, chaque dixième de degré gagné, chaque tonne de CO2 non émise compte : commençons par les mesures dont l’acceptabilité sociale est forte ! Choqués par les allers-retours d’hommes et de femmes politiques (5) et autres personnalités (6), les Françaises et les Français en ont assez de voir le budget carbone national grevé par le comportement inconséquent d’une poignée de privilégiés, dont 1 vol équivaut à plusieurs mois d’émissions d’un Français moyen ! (7) Cette mesure est un premier pas indispensable pour que l’ensemble des Françaises et des Français se sente concerné par les réductions d’émissions indispensables pour respecter l’Accord de Paris. De nombreuses études (8) le montrent : sans sentiment de justice, sans réduction des inégalités, il n’est pas possible d’exiger de l’ensemble de la population qu’elle fasse des efforts ! En outre, il faut réduire fortement les émissions sonores et atmosphériques de l'aviation commerciale qui sont le fait d'une toute petite minorité de privilégiés (seulement 1% de la population mondiale est responsable de 50% des émissions de ce secteur). En l'absence de solutions technologiques suffisantes à court ou moyen terme, cela ne peut être fait qu'en réduisant l'offre et la demande, par exemple en stoppant toute extension d’aéroport et en instituant une taxe progressive sur les grands voyageurs (9). Mesdames et Messieurs les députés, en tant que représentants de la Nation, le 6 avril prochain, prenez une décision historique et de bon sens : interdisez les vols en jets privés ! Sources : (1) https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b0885_proposition-loi.pdf (2) https://www.transportenvironment.org/discover/private-jets-can-the-super-rich-supercharge-zero-emission-aviation/ (3) https://www.mediapart.fr/journal/france/280822/le-leader-francais-du-jet-prive-brule-la-planete-en-toute-impunite (4) https://france.attac.org/se-mobiliser/criminels-climatiques/article/pourquoi-bloquer-les-jets-prives (5) https://agir.greenvoice.fr/petitions/castex-procuration (6) https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/09/06/jets-prives-visualisez-les-trajets-les-plus-frequents-ou-les-plus-courts-en-france_6140407_4355770.html (7) https://www.transportenvironment.org/discover/private-jets-can-the-super-rich-supercharge-zero-emission-aviation/ (8) https://theconversation.com/pourquoi-crier-au-scandale-a-chaque-fois-quune-personnalite-utilise-un-jet-prive-181456 (9) https://rester-sur-terre.org/making-excessive-flyers-pay/ *** Premiers signataires : Charlène Fleury (Rester sur Terre), Lou Chesné (porte-parole d’Attac), Romain Morizot (Ingénieur Aéronautique), Capucine Saulpic (Non à l’agrandissement de l’aéroport de Lille), Stuart Page (Atterrissons d'urgence, Montpellier), Thierry Bitouzé et Airy Chrétien (Collectif citoyen 06, Nice), Yves Tuffet (Rester sur Terre), Erwan Sammier, Bernard Schéou (enseignant-chercheur), Jean Sireyjol (Association TaCa agir pour le Climat), Jean-Baptiste Dusson & François-Joseph Grimault (Résistance climatique), Florence Joly (Stop Extension Aéroport Marseille Provence, Marseille), Cannelle Dos Reis (Alternatiba Lille, Amis de la Terre Lille), Jean-François Julliard (Greenpeace France), Vincent Querre & Sabrina Marsant (Les Braises, lutte contre l'aéroport de Libourne/Saint Émilion), Gilliane Le Gallic (Alofa Tuvalu), Véronique Sinou (Les Amis de la Terre Bouches-du-Rhône), Kaïna Privet (Scientifiques en rébellion), Dominique Bonnet (Attac Aix-en-Provence), Zoé Pélegry (Action non-violente COP21), Rémi Donaint (Alternatiba), Alexandre Gondran (Ingénieur des Études et de l'Exploitation de l'Aviation Civile, ENAC Toulouse), Chantal Beer-Demander (UFCNA), Pascal Gassiot (Collectif PAD - Pensons l’Aéronautique pour Demain - Toulouse), Lucie Chhieng (parole-parole d'Alternatiba Paris), Jérôme Favrel (CCNAAT), Dominique Lazarski (présidente de l’UECNA - Union européenne contre les nuisances aériennes et de l’ADERA pour la protection des riverains de l’aéroport de Beauvais-Tillé), Françoise Brochot (Présidente de l’ADVOCNAR - Défense des riverains de Roissy CDG et le Bourget), Audrey Boehly (porte-parole du collectif Non au T4), Pascale R. (Collectif Non à l'aéroport d'Andorre), Tatiana Guille et Charles de Lacombe (porte-paroles Alternatiba / ANV Rhône)60,398 of 75,000 SignaturesCreated by Charlène F.
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NON A L'EXTENSION DE L'AERODROME DES SABLES D'OLONNENON AU COUT EXHORBITANT DU PROJET. Budget concernant le projet présenté : 4.5 MILLION D'EUROS HT Nota: Il y a eu 730 360 € d’achat par l’Agglomération en 2018, de parcelles et biens autour de l'aérodrome, avant de présenter le projet. NON AU DEVELOPPEMENT DE L'AERODROME, NON SENS ECONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL. L’Agglomération n’envisage pas un projet d’optimisation de l’aérodrome, mais un développement du Trafic par la mise en place d’un TAXI-WAY ce qui augmentera les rotations par la diminution des temps d’attente au décollage et à l’atterrissage ! Une plateforme en ligne (Openfly) propose dès aujourd’hui des vols commerciaux. L’agglomération veut développer l’aviation d’affaires via ses plateformes numériques. Elle propose déjà la gratuité du stationnement aux avions ! (Nous pouvons le prouver) ! La rentabilité financière concernant ce projet est inexistante, l'agglomération est incapable de communiquer sur le sujet. NON A LA DEGRADATION DE NOTRE ENVIRONNEMENT Les 32 hectares concernant l'aérodrome ne pourraient-ils pas servir à loger les personnes qui ont besoin de travailler sur l'agglomération ? Ou à le transformer en une zone d’activité économique vertueuse et compatible avec les enjeux climatiques ? Les besoins dans les métiers de la transition ne manquent pas ! Cette superficie pourrait ou peut aussi devenir une zone d'éco-logement, cela permettrait à l'agglomération de prouver concrètement son engagement environnemental . NON AUX NUISANCES SONORES. Avec une augmentation significative et la répétition du bruit, augmente le stress, les infarctus du myocarde et la mortalité . (données de L’OMS, article du Monde du 10/12/2022). NON A LA POLLUTION Un petit avion de type Cessna ou équivalent consomme en moyenne entre 30 et 35 litres de carburant à l’heure, soit 80 kg de CO2 dans l’air ! (il faut 2 ans à un arbre pour absorber cette quantité). L’enrobé prévu dans le projet de l’agglo, (11000 m² représente un tonnage de CO² dispersé dans l’air. Il faudra 1 hectare de foret pendant 5 ans pour absorber cette pollution ! NON A L’INSECURITE : Le rapport d’activité du Bureau d'enquête aérienne (BEA), concernant l’année 2021 a enregistré 221 accidents dont 36 mortels, ayant entraîné le décès de 57 personnes et des blessures graves à 50 personnes. Les 221 accidents se répartissent ainsi selon l’activité : avions (80), hélicoptères (8), planeurs et motoplaneurs (14), ballons (4), ULM (105). On nous présente le projet au prétexte qu’il y a un souci de sécurité. Arrêtons tout de suite l’activité actuelle de l’aérodrome si il y a vraiment un soucis de sécurité, c’est de la responsabilité du gestionnaire ! L’aérodrome est dans une zone fortement urbanisée entourée de campings et d’habitations. Les avions et hélicoptères survolent les zones habitées en toute impunité, c’est de l’inconscience ! A l’heure de l’urgence climatique et alors qu’il reste beaucoup à faire pour développer des projets viables économiquement, socialement et environnementalement, nous ne laisserons pas des intérêts quels qu'ils soient nous voler notre avenir et notre santé. Nous avons déjà agi, en remettant en main propre à M. le vice-président de l’Agglomération deux lettres demandant la suppression de l’autogire et de l’hélicoptère sur l’aérodrome des sables d'Olonne. La réponse ne s'est pas faite attendre, c'est non. Nous refusons la charte de bonne conduite en l’état, Elle n’est pas adaptée et fait abstraction du bien être des sablais ! Vous pouvez signer la pétition, suivre notre page Facebook : dca-des-Olonnes et les partager à votre entourage. Vous pouvez si vous le souhaitez adhérer à l'association en allant sur notre site internet : https://www.dca-des-olonnes.fr. Nous avons besoin de vous pour s’opposer à ce projet en l'état. Le seul moyen est de signer cette pétition et DE LA PARTAGER AUTOUR DE VOUS !3,108 of 4,000 SignaturesCreated by PHILIPPE J.
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Construisons 600 voitures de trains de nuit pour relancer 30 lignesSuite aux mobilisations « Oui au train de nuit » depuis 2016, plusieurs rapports officiels ont confirmé la pertinence de relancer les trains de nuit. Depuis 2020, leur relance est un succès, avec une hausse de la fréquentation, en France comme en Europe. Malheureusement, au cours des années 2010, le parc des voitures-couchettes, voitures-lits et voitures sièges inclinables a été très largement détruit et ferraillé. Seules 111 voitures-couchettes, âgées de près de 45 ans, ont été sauvegardées. En plus de la rénovation de ces voitures, il est nécessaire d'en construire de nouvelles pour relancer davantage de lignes. Mais construire des trains neufs prend de 5 à 8 ans. Le rapport du Conseil d'orientation des Infrastructures (COI) [https://bit.ly/3mk9OZm] publié en février 2023 rappelle qu’« il y a donc urgence à statuer, dès 2023 » pour pouvoir relancer les lignes avant 2030. De nombreuses lignes de nuit ont été supprimées dans les années 2010, sans justification suffisante. En particulier tous les trains de nuit sur les transversales régions-régions (sans changement à Paris) ont été démantelés. Or c'est sur ces liaisons que les temps de trajet en train sont les plus longs. Par exemple, un trajet Hendaye-Nice en journée demande plus de 10 heures de trajet, avec changement. C'est là que les trains de nuit sont le plus pertinents. Dans les faits, le gouvernement prévoit surtout des trains de nuit Nord-Sud. Il a négligé les trains de nuit Est-Ouest. De nombreuses lignes région-région sont donc à relancer, entres autres au départ de Genève-Lyon vers différentes destinations de la façade atlantique. En 2019, le collectif « Oui au train de nuit » a estimé les besoins de matériel de nuit à 600 voitures neuves [https://bit.ly/3IGuxy6], ce qui a été confirmé en 2021 par le rapport gouvernemental sur les Trains d’Équilibre du Territoire [https://bit.ly/3KMrjfh]. Ce "rapport TET" a montré qu’un réseau d’environ 25 lignes mutualiserait les moyens et gagnerait en visibilité et en efficacité : les 25 lignes ne coûteraient pas plus en fonctionnement que les 4 lignes actuelles. Ce serait donc une forte augmentation de l'offre à coût constant. Malgré cela, l’État tente de réduire l’ambition et de reporter dans le temps. Au lieu des 600 voitures, l’État a annoncé fin 2021 la construction de seulement 300 voitures [https://bit.ly/3Zsowfs]. Il a ensuite reporté la décision à 2022, puis à 2023-2024 [https://bit.ly/3Zc7VN0]. En février 2023 le « rapport COI » propose de scinder ces 300 voitures en deux lots… pour peut-être éventuellement n’en financer qu’un seul (150 voitures). A travers ces réductions, l’État réduit la desserte des zones de montagnes. Il renonce aussi à financer les trains de nuit internationaux. Alors que les enjeux d’économies d’énergie et de climat s’affirment d’année en année, il est au contraire nécessaire d’augmenter l’ambition, a minima au niveau du rapport TET (600 voitures). Et même aller plus loin : commander davantage de matériel pour compléter le schéma des dessertes et doubler certaines lignes (jusqu’à 5 trains par nuit circulaient par le passé sur Paris-Nice). « Oui au train de nuit » a évalué que 1200 voitures pourraient s’avérer nécessaires d’ici 2035 (voir un résumé de l’ensemble des besoins [https://blogs.mediapart.fr/ouiautraindenuit/blog/040323/letat-oublie-les-trains-de-nuit-est-ouest-nouvelle-petition]). Ajouter une « extension de commande » optionnelle à 1200 voitures ne coûte rien à l’État. Par contre cela sécuriserait l’approvisionnement dans la situation actuelle de pénurie de trains de nuit en Europe. Nous, signataires de la pétition, demandons à l’État d’augmenter l’ambition pour les trains de nuit pour : 1) Financer dès 2023 la construction de 600 voitures, avec une extension optionnelle à 1200 voitures. 2) Créer de nouvelles lignes de nuit région-région, en particulier sur les transversales Est-Ouest. 3) Mieux desservir l’ensemble des territoires excentrés et de montagne. 4) Prévoir aussi du matériel pour relancer des trains de nuit internationaux en coopération avec les pays voisins et/ou les opérateurs.6,987 of 7,000 SignaturesCreated by Oui au train de nuit !.
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Pour une Convention Citoyenne Havraise pour le Climat & la Justice SocialePour une planification territoriale à la hauteur des enjeux, exigeons une Convention Citoyenne de la Métropole Havraise pour le Climat & la Justice Sociale La « crise climatique », l’« urgence écologique » … On nous en parle chaque jour ! Pourtant il est extrêmement difficile de nous rendre compte de la façon dont ces réalités bouleversent effectivement nos vies, ici, dès aujourd’hui. Le Havre Seine Métropole est particulièrement impacté car l’habitat, l’activité économique et l’emploi sont directement mis en jeu: - Nos zones d’habitat et d’activités industrielles et portuaires installées au raz de l’eau sont inévitablement promises aux submersions marines : les scientifiques prévoient des élévations de l’eau à + 180 cm d’ici 2100 (et alertent sur la grave erreur des documents prescripteurs de l’Etat qui ne prévoient que + 40 cm). Dans ces conditions, Il y a impossibilité de maintenir les façons actuelles de construire et d’habiter. - Nos emplois dépendent d’une industrie carbonée contrainte à une conversion rapide…mais freinée par une logique de profit immédiat contradictoire avec l’Intérêt Général. - L’impératif fixé par le GIEC de réduire de façon drastique nos consommations mondiales de matière et d’énergie interroge l’évolution des activités portuaires et logistiques. - Erosion du vivant, appauvrissement des sols, crise de l’eau : la chute de productivité agricole guette avec à la clef le risque alimentaire et sanitaire. - Les plus fragiles d’entre nous sont en première ligne : sans agir sérieusement et immédiatement, une crise sociale d’une ampleur inédite est inévitable. - Etc. Devons-nous continuer d’appeler à une « Transition Ecologique » ? Non. En fait, c’est une transformation sociale intégrale qui s’impose. Ici, une conversion territoriale vitale est à opérer. Elle nous concerne toutes et tous, pour chaque moment de notre vie : nous devons donc en décider ! Il s’agit d’un défi. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. Continuer de laisser l’initiative aux intérêts privés et à la « loi du marché » si souvent divergents de l’Intérêt Général est pour le moins incertain… Il faut planifier ! Les Havrais et leurs voisins en ont vu d’autres ! Ils sont aptes à planifier les innovations sociales, techniques, politiques et économiques capables de perpétuer leur territoire. Par chance, la loi impose à l’échelle de la Communauté Urbaine un modèle pertinent de Planification Territoriale auquel les habitants et acteurs du territoire doivent être associés. Il s’agit du Plan Climat Air Energie Territorial [PCAET] en cours d’élaboration pour les six prochaines années. Par malheur, cette planification se réalise au Havre de façon précipitée et incomplète, dans le mépris total de cette obligation de participation citoyenne (la preuve ? …Ça vous a échappé !). Nous exigeons une planification sérieuse visant une transformation sociale à hauteur des enjeux. A cette fin, nous exigeons l’installation d’une Convention Citoyenne, modèle de Participation Citoyenne considéré comme le plus abouti à ce jour: des habitants tirés au sort, représentatifs du territoire, sont accompagnés durant plusieurs mois par des collèges d’experts (scientifiques, juristes…) pour comprendre la nature et l’ampleur des phénomènes en cours, proposer de nouvelles voies d’adaptation et de développement à la fois efficientes et acceptables pour toutes et tous. Cet exigeant exercice de leur droit politique par les citoyens est efficace sur deux points essentiels : - Il engendre des solutions plus pertinentes que celles produites par les institutions habituelles - Il suscite un intérêt médiatique utile à informer et mobiliser durablement la population Aucune transformation juste ne sera possible sans un exercice fort de la démocratie : signons & diffusons !1,388 of 2,000 SignaturesCreated by Xavier L.
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