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Pour la désinstallation immédiate du terminal méthanier du HavrePoussé par TotalEnergies, le terminal méthanier flottant du Havre a été installé en septembre 2023, dans l’urgence, sans pour autant répondre à un réel enjeu de sécurité énergétique (1,2). Au-delà des risques et des émissions considérables de gaz à effet de serre, cette installation renforce notre dépendance aux énergies fossiles, dont nous devons pourtant nous extraire progressivement. Signez la pétition pour demander la désinstallation immédiate du terminal méthanier du Havre ! 👉 Une installation conduite sous l’influence de TotalEnergies, dans l’urgence, et sans évaluation environnementale Dans son rapport de juin 2023, Greenpeace indique que TotalEnergies a influencé l'Etat afin d'augmenter les importations de GNL et pousser l'installation d'une nouvelle infrastructure. La crise liée à la guerre en Ukraine n’était qu’un prétexte, car, paradoxalement en 2022 TotalEnergies continue ses importations de GNL provenant de Russie (1,3). Le projet de terminal méthanier a été intégré dans le cadre de la loi « pouvoir d’achat » votée le 3 août 2022 et promulguée le 16 août 2022 en procédure accélérée. En raison de son classement d’intérêt public, le terminal méthanier flottant a été installé, sans enquête publique, par décision administrative accélérée et sans évaluation environnementale. 👉 Des risques industriels Ce terminal méthanier situé derrière l'écluse François 1er, à proximité du quartier des Neiges et des sites SEVESO, présente, en cas de fuite de méthane voire d’explosion, un danger imminent pour les résidents, usagers et salariés de l’agglomération Havre Seine Métropole. Une plainte au TA de Rouen est déposée sur ce point. 👉 Une infrastructure loin d’être indispensable, et contraire aux objectifs européens Du point de vue de la sécurité énergétique de la France, on constate que les installations existantes ne souffrent pas de pénurie et que les réserves sont suffisantes sans l’apport du terminal méthanier du Havre (2). Il est donc légitime de s’interroger sur les raisons de ce projet. Cette question se pose d’autant plus que le taux d’utilisation du terminal n’a pas dépassé 37% (4). À ces éléments s’ajoute le cap pris au niveau européen visant une réduction de la consommation de gaz de 30% d’ici 2030. Par ailleurs, en France, celle-ci a baissé de 11% entre 2022 et 2023 (niveau le plus bas depuis au moins 20 ans) et les importations de GNL ont diminué de 15% durant cette même période (1). 👉 Un impact carbone lourd Si le GNL est souvent vanté comme une alternative aux autres énergies fossiles, il contient principalement du méthane, un gaz à effet de serre 84 fois plus puissant que le CO2 sur vingt ans. Une étude impliquant la NASA, Harvard et Duke a montré qu'un taux de fuite de seulement 0,2 % pourrait rendre le GNL plus dommageable pour le climat que le charbon (5). Par un tour de passe-passe, le terminal méthanier considéré comme une usine "à quai" est régi par le code maritime. Il échappe ainsi à la réglementation des installations classées pour l'environnement (ICPE), qui impose des quotas de CO2 aux infrastructures terrestres. Or, l'injection prévue au Havre de 5 milliards de m3 de GNL (par an) générera, sur le site, environ 200 000 tonnes d'équivalent CO2 (6). Sur cinq ans d'exploitation, cela représenterait un million de tonnes, équivalent aux émissions territoriales moyennes de 45 000 français·es. De plus, l’approvisionnement par liquéfaction du gaz en GNL (comprenant son transport maritime et sa regazéification) est plus énergivore et émet plus du double de gaz à effet de serre que la livraison par gazoduc international. 👉 Pendant ce temps-là, l’industrie pétro-gazière continue de s’enrichir Alors que 2023 a été une année marquée par des records de chaleur touchant 12 millions de précaires énergétiques en France et des factures d'énergie en hausse pour de nombreux ménages, TotalEnergies a accumulé un bénéfice net record de près de 20 milliards d'euros. Malgré ses engagements dans les énergies renouvelables, l'entreprise a alloué trois fois plus d'argent aux actionnaires qu'aux investissements "bas carbone" (7). L’importation de plus de GNL, justifiée pour garantir la sécurité énergétique, semble en réalité avoir favorisé l’augmentation des marges de TotalEnergies au détriment de la sécurité, de la santé des Havrais et de la lutte contre le réchauffement climatique. ❌ Pour toutes ces raisons, nous demandons à Emmanuel Macron et à ses ministres de s’engager en faveur d'une désinstallation immédiate du terminal méthanier. Au-delà des problèmes que pose ce terminal méthanier à l’échelle locale, il est l’expression d’une politique énergétique absurde et dangereuse. Signez cette pétition aujourd’hui et partagez-la autour de vous 🙏 Références 1) « Terminal méthanier flottant du Havre : symbole d’une politique climatique et énergétique à la dérive » Rapport GreenPeace; Juin 2023 2) « Au Havre, l’installation d’un nouveau terminal méthanier repose sur un mensonge d’État» Pierre Leibovici chez Disclose; Juin 2023. 3) « TotalEnergies inonde la France de gaz russe » Mickaël Correia chez Mediapart; Février 2023. 4) Ce taux a été calculé entre décembre 2023 et Mars 2024. 5) Gordon, D., Reuland, F., Jacob, D. J., Worden, J. R., Shindell, D., & Dyson, M. (2023). Evaluating net life-cycle greenhouse gas emissions intensities from gas and coal at varying methane leakage rates. Environmental Research Letters, 18(8), 084008 6) « CO2 et paradis fiscaux, la face cachée du terminal méthanier flottant du Havre » Vincent Rondreux (Le Poulpe) chez Mediapart; Février 2023. 7) « 21,4 milliards de dollars : les profits records de Total en 2023» En bref-Énergie, Reporterre; Février 2023.17,143 of 20,000 SignaturesCreated by Collectif Climat le Havre
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TOUJOURS NON AUX FORAGES PÉTROLIERS DANS LE SUD SEINE-ET-MARNE COMME AILLEURSLa société Bridge Énergies (ex Bridgeoil) exploite depuis 2012 une concession d’hydrocarbures à Nonville, près de la forêt de Fontainebleau. À trois reprises, en 2017, 2019 et 2020, elle a demandé d’étendre sa concession aux communes voisines*. Peine perdue à l’époque grâce à la mobilisation d’Environnement Bocage Gâtinais (EBG), des élus, de la population et de la régie Eau de Paris qui s’inquiétait des risques de pollution de l’eau potable distribuée aux habitants locaux et à quelque 180 000 Parisiens. Hélas, le 27 décembre 2023, Bridge Énergies a remporté la mise : la superficie de sa concession peut être multipliée par cinq ! Ainsi en a décidé en octobre 2023 le tribunal administratif de Poitiers saisi par le Conseil d’État et cette décision a été entérinée par le gouvernement. EBG, affiliée à France Nature Environnement Seine-et-Marne, continue de s’opposer aux projets de Bridge Énergies potentiellement dangereux pour la nappe phréatique et pour les habitants qui subissent des odeurs nauséabondes et des nuisances sonores lors des forages. Par ailleurs, ce projet engendrera inévitablement une augmentation des émissions des gaz à effet de serre, aggravant encore plus le réchauffement climatique. Notre association soutient fermement la démarche d’Eau de Paris qui veut préserver la qualité de l’eau et vous demande de marquer votre solidarité en signant notre pétition qui sera transmise à la préfecture de Seine-et-Marne et aux services de l’État. -------- * Nonville, Darvault, La Genevraye, Nanteau-sur-Lunain, Treuzy-Levelay, Villemaréchal, Villemer… Voici la QR code à imprimer pour relayer la pétition : https://www.greenvoice.fr/assets/uploads/2024/06/qr-code-agir-greenvoice.png35,693 of 40,000 SignaturesCreated by Environnement Bocage Gâtinais
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NON aux nouveaux puits de pétrole sur le bassin d'Arcachon !🔥 Au même endroit, lors de l'été 2022, les forêts de la Teste de Buch (Bassin d'Arcachon - Gironde) et alentours ont été dévastées par d'immenses incendies. Si le changement climatique n’est pas une cause directe d’incendie, il influe sur les conditions d’éclosion et de propagation des incendies. Ainsi le changement climatique et l'exploitation des hydrocarbures sont en grande partie responsables de ces drames. Les habitants l'ont vécu comme un traumatisme et refusent de rendre leur territoire complice. 🛢️ Malgré les injonctions du GIEC à refuser tout nouveau projet d'exploitation d'énergies fossiles et la Loi de 2017 interdisant la production d'hydrocarbures en France à partir de 2040 et l'ouverture de nouveaux projets d'ici là, la compagnie pétrolière Vermillion prévoit l'ouverture de 8 nouveaux puits de pétrole dans la forêt de la Teste, derrière la dune du Pyla. Ce projet engendrera inévitablement une augmentation des émissions des Gaz à Effet de Serre (GES), contribuant ainsi au réchauffement climatique qui est déjà une réalité alarmante. Selon les données du GIEC, les activités humaines ont déjà provoqué environ 1,0°C d'élévation globale des températures depuis l'époque préindustrielle. Les accords de Paris prévoient de maintenir la température moyenne globale en dessous de 1,5°C. Le GIEC le répète : NON A TOUT NOUVEAU PROJET DE PRODUCTION D'ENERGIES FOSSILES ! Ces matières doivent rester dans nos sols pour espérer respecter les Accords de Paris sur le Climat. ✋ Certains voient dans ce projet un moyen pour la France de gérer sa propre production de pétrole et de contrôler les risques industriels localement. Mais il est important de souligner que ce projet n'influencera en rien le prix du pétrole en France car il est indexé sur le marché mondial. De plus, il ne modifiera pas non plus de manière significative l'indépendance énergétique de la France. En effet, l'ensemble de la production de pétrole sur le sol français ne représente qu'1% de la consommation française en pétrole. Rappelons une nouvelle fois que nous devons interdire tout nouveau projet de production d'hydrocarbures. 🌍 Dans ce contexte critique pour notre planète et nos générations futures, il est impensable que nous permettions un tel projet. Le 20 novembre 2023, la Commissaire Enquêtrice sur le dossier a émis un avis favorable à l'exploitation de ces nouveaux puits en ignorant les retours de la consultation publique qui comprenait davantage d'avis négatifs que positifs. Une consultation publique peu diffusée en regard de l'enjeu sous-jacent et du nombre d'habitants locaux (seulement une centaine de participations) Aujourd'hui, seul le préfet de Gironde Etienne Guyot a légalement la possibilité d'empêcher ce projet écocidaire. Nous demandons donc au Préfet d'user de ses pouvoirs pour empêcher cette exploitation destructrice. Liste des associations / collectifs signataires : Écocitoyens du Bassin d'Arcachon, Greenpeace Bordeaux, STOP Total Bordeaux, XR Bordeaux, Soulèvements de la Terre Pessac47,078 of 50,000 SignaturesCreated by Stop Pétrole Bassin d'Arcachon
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Non à l’extension de la Mine de Glomel en plein cœur de la Bretagne !⚠️ Cette extension aggraverait des pollutions et nuisances qui sont déjà trop importantes ⚠️ 💧 Sur la ressource en eau : o Le Centre Bretagne est le château d’eau de la Bretagne. La carrière, implantée en tête des bassins versants du Blavet et de l’Ellé, a déjà entraîné la destruction de plus de 40 hectares de zones humides et de plusieurs cours d’eau. L’extension de la fosse 4 aboutirait à la destruction des zones humides de Kerroué. o Aucune des fosses existantes n’est étanchéifiée, ce qui cause un risque de pollution des eaux souterraines par infiltration, idem pour les eaux de pluie pénétrant dans les verses. Il en sera de même pour la fosse 4 en projet. ☠️ Sur la santé, dont nous, habitant-es aux alentours de la Mine, subissons déjà les conséquences : o Pollution de l’air avec les poussières générées par l’usine, les verses de stériles et les résidus de traitement. o Le bruit subi (tirs de mines, travail de la roche, sirènes et passage de camions) dépasse régulièrement les niveaux autorisés, aucune étude acoustique indépendante n’a été menée. 🌱 Sur la biodiversité : o La destruction de dizaines d'hectares de milieux naturels impacte fortement les conditions de vie des espèces et leur circulation (la carrière constitue déjà une barrière étanche qui rompt les corridors écologiques) ; ⛰️ Sur les paysages : o Si la fosse 4 se réalisait, deux verses atteindraient 300m, autant que les points culminants du Morbihan et des Côtes d'Armor situés à proximité (Minez Du et Calotte St Joseph) ; 🌡️ Sur le climat : o il faut beaucoup d’énergies, fossiles en particulier, pour extraire, raffiner, transporter les minerais. Continuer à étendre et faire durer cette exploitation contribue à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et au dérèglement climatique. Pour justifier son activité, IMERYS invoque le maintien et la création d’emploi. Ce chantage à l’emploi démontre une vision court-termiste de l’économie locale et pourrait laisser penser qu’écologie et emplois s’opposent. Il est en réalité temps de penser la transition écologique et sociale ensemble, et sur le long-terme : pour des emplois aujourd’hui ET demain, sur une planète vivable et pourvoyeuse de terres agricoles et d’eau saine pour toutes et tous, nous devons refuser l’extension nocive de la mine de Glomel. 1️⃣ Signez cette pétition pour aider à stopper l’extension de ce projet destructeur ! 2️⃣ Dans le cadre de l'enquête publique sur l'autorisation environnementale le vendredi 15 décembre nous avons déposé la pétition avec le nombre de signataires (plus de 1400) à la commissaire enquêtrice qui rendra son rapport dans la deuxième quinzaine de février. D'ici là la mobilisation continue ! Relayez cette pétition autour de vous ! 3️⃣ Partagez la vidéo https://www.youtube.com/watch?v=McyZ2jUv1Wo Bascule Argoat, Douar Bev, Refrac'terres SIGNATAIRES : Bascule Argoat Blavet 2050 Collectif Riverains St Bonnet de Rochefort Douar Bev Eau & rivières Bretagne FNE Bretagne LPO Bretagne OzACTES Refrac'terres Réseau Cohérence Soulèvements de la terre Quimperlé Stop Mine 03 Stop mine 23 Terres de luttes VIVARMOR Nature XR Kreiz Breizh6,604 of 7,000 SignaturesCreated by Bascule Argoat, Douar Bev, Refrac'terres
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NON AU PROJET DE SABLIÈRE À LORETZ D’ARGENTONNous sommes opposés à ce projet pour plusieurs raisons : - Suppression de terres agricoles et dégradation de l’environnement. - Hausse du trafic routier : passages très fréquents de poids lourds, 44 T, dans les bourgs avec détérioration des routes et mise en danger des piétons, en particulier des enfants (proximité d'écoles). Passage de camions prévus à la sortie d'un parc. - Détérioration de la nappe phréatique : mise à ciel ouvert de la nappe phréatique, modification du ruissellement souterrain qui alimente l'Argenton, avec risque d'assèchement des terrains voisins de certains puits. - Enfouissement de matériaux inertes : cailloux, briques, déchets du BTP. - Partie sud du projet située en zone inondable. - Nuisances sonores sur le site et sur les routes empruntées par les camions. - Poussières impactant les riverains et mettant à mal les terres labellisées bio d'un exploitant agricole. - Remise en cause de camping d'Argenton l'Eglise en cours de classement Eco Tourisme. - Baisse de la valeur immobilière des terrains, maisons de Loretz d'Argenton. Une enquête publique va s’ouvrir : il n’est donc pas trop tard pour influer sur le cours des choses et nous positionner contre ce mauvais projet au mauvais endroit. Notre mobilisation peut faire la différence. Signez cette pétition dès maintenant. Faites la connaître et partagez la avec votre entourage et vos réseaux. Pour plus de précisions sur le projet ou sur l’association La Vallée de l’Argenton en Danger (VAD), à l’origine de cette pétition. Contact : [email protected] Facebook : Vallée de l'Argenton en Danger2,027 of 3,000 SignaturesCreated by La Vallée de l’Argenton en Danger
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POUR LE RETRAIT DE LA LÉGION D’HONNEUR AU PDG DE TOTALNous, membres d’Extinction Rebellion Bordeaux et des collectifs signataires, sommes scandalisé-es par la remise de cette distinction et demandons que la légion d’honneur remise à M. Pouyanné lui soit retirée. Cette distinction peut en effet être retirée pour “avoir commis des actes contraires à l’honneur ou de nature à nuire aux intérêts de la France”. Et à travers l’exercice de sa fonction, son obstination à poursuivre ses projets climaticides et ses prises de paroles qualifiées de greenwashing, M. Pouyanné nuit clairement aux intérêts de la France (et du monde), pourquoi ? - Parce que le GIEC déclare dans son sixième rapport du 20 mars 2023, que «les politiques actuelles en œuvre nous mènent à un réchauffement estimé à 3,2° en 2100 et que cela signifierait un monde invivable dans de nombreuses régions et pour beaucoup d’espèces (1); - Parce que le Haut Conseil pour le Climat vient d’épingler la France pour son retard en matière d’adaptation à la hausse des températures et sa lenteur dans le rythme de baisse des émissions de gaz à effet de serre (2); - Parce que l’Agence Internationale de l’Énergie ne cesse de répéter qu’AUCUN NOUVEAU PROJET D’EXTRACTION D’ÉNERGIES FOSSILES NE DOIT ÊTRE CONSTRUIT; - Parce que que de nombreux scientifiques et experts du GIEC ont dénoncé « le développement par TotalEnergies de nouveaux projets fossiles et appelé les actionnaires à rejeter cette stratégie climatique »; (3) - Parce que le méga-projet pétrolier de TotalEnergies, EACOP, est une “aberration environnementale”(4), « fondamentalement incompatible avec l’urgence de limiter le réchauffement climatique à 1,5°et qu’il mettra en danger des espèces vulnérables; - Parce que 90% de la production de TotalEnergies est de l'énergie fossile, qu’elle est donc l’une des plus grosses contributrices aux émissions de GES en Europe, et que l’industrie fossile est responsable de 86% des émissions de CO2 sur la dernière décennie; TotalEnergies poursuit sans relâche, ses projets écocides ! M. le Président de la République, retirez la légion d’Honneur à M. Pouyanné, il en est de votre responsabilité. Ce serait là un geste fort adressé à M. Pouyanné ainsi qu’aux autres patrons écocidaires pour dire notre demande impérieuse de stopper tout projet climaticide et écocidaire, urgemment. A toi, la citoyenne ou le citoyen choqué-e par ce non-sens, signe dès maintenant cette pétition, car le temps presse. Dans quelques mois aura lieu la COP 28, qui permettra de porter la question de la responsabilité des énergies fossiles dans le chaos climatique. Partage massivement cette pétition pour être entendu-e et faire pression sur le gouvernement. Associations cosignataires : - Extinction Rébellion France - Stop Total - Résistance Climatique -Le bruit qui court (1) https://datascientest.com/rapport-du-giec-ce-quil-faut-retenir-des-nouvelles-donnees-climatiques (2) https://www.hautconseilclimat.fr/wp-content/uploads/2023/06/Communique-de-presse-Rapport-annuel-HCC-2023.pdf (3) https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/totalenergies-et-allegations-de-neutralie-carbone-la-plainte-deposee-pour-greenwashing-jugee-recevable-151521.html (4) https://www.amisdelaterre.org/eacop-voie-desastre-enquete-inedite-projet-total-tanzanie13,748 of 15,000 SignaturesCreated by Extinction Rébellion Bordeaux
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Soutenez-nous dans notre lutte contre un massacre écologiqueStop au massacre de la biodiversité dans le Pilat ! Fermeture de la carrière des Gottes à Saint-Julien-Molin-Molette ! Nous sommes nombreu.x.ses à lutter contre le carnage engendré par cette carrière ; Une association, un collectif, la municipalité du village et le Parc naturel régional du Pilat. Cela fait 50 ans que St-Julien-Molin-Molette contribue à l’enrichissement d'une société privée – Delmonico-Dorel - en sacrifiant sa sécurité, avec un passage de camions violent et incessant ; sa tranquillité, avec des explosions, des tirs de mines, le bruit insupportable du concasseur ; sa santé, avec un impact sur la ressource en eau, la présence de poussières contenant du radon (son taux d’uranium 238 est élevé, [cf expertise CRIIRAD n17-61 et norme Euratom 2013/59]), les fissures dans les maisons ; son paysage avec une montagne défigurée par l’appétit toujours plus grandissant de cet industriel. A l’heure où nos dirigeants parlent de conscience écologique, de sobriété, comment se fait-il que la préfecture de la Loire soutienne la destruction de l’habitat de 43 espèces menacées et le développement d'une zone d’exploitation qui représenterait 38 hectares dans un parc naturel ! STOP AU MEPRIS ! LA JUSTICE NOUS DONNE RAISON ! Le 28/02/22 le tribunal administratif de Lyon a jugé illégal l’arrêté d’exploitation de janvier 2020 autorisant l’extension de l’exploitation, pour ces raisons : • Le service général rendu ne justifie pas la destruction d’espèces protégées ; • Le réseau routier est inadapté et inadaptable à un tel trafic de poids lourds. • Sa roche n’a pas de qualité exceptionnelle ; • Elle ne génère pas suffisamment d’emplois face aux nuisances qu’elle engendre. La carrière s’est arrêtée quelques jours… Mais hélas ! Le 21 mars 2022 un nouvel arrêté de la préfecture caché derrière une mise en demeure permet le redémarrage de l'exploitation avec toutefois quelques restrictions et obligations. Nous avons également dénoncé cet arrêté qui fait fi sur le fond du jugement du 28 février 22. Aujourd’hui, l’industriel dépose une nouvelle demande d’autorisation, avec de petits aménagements ridicules qui ne dupent personne, car elle masque grossièrement une exploitation et des préjudices identiques à celle rejetée. Désormais nous attendons le jugement en appel, et une énième enquête publique ! En signant cette pétition aidez-nous à faire entendre notre voix, pour que soient respectées par l'Etat et par la préfecture de la Loire la démocratie locale, les chartes environnementales et a fortiori les décisions de justice. Plus d’info sur : https://stopcarriere.noblogs.org/3,036 of 4,000 SignaturesCreated by Collectif contre l'extension de la carrière St-Julien-Molin-Molette
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TOTAL Académie, nou vé pa!Pour une école sans partenariat, ni mécénat aux énergies fossiles! Le 2 décembre 2022, tous les chefs d'établissements de La Réunion et leurs enseignants ont reçu un courrier signé par Madame la Rectrice, qui les invite à participer à un concours international de création d'affiches sur la sécurité routière "VIA Créative", créé par... la Fondation TotalEnergies ! Alertés par une enseignante scandalisée par ce partenariat contre-nature, nous, associations, collectifs, syndicats et députés qui militons pour une justice sociale et climatique avons découvert que l’Académie de La Réunion est l’unique institution de France s’être engagée dans ce projet ! Nous avons demandé par courrier à Mme la Rectrice, le 14 décembre, de, courageusement, annuler et refuser tout partenariat ou mécénat entre l'Académie de La Réunion et des entreprises qui détruisent la planète de nos enfants, de nos élèves, en commençant par retirer ce concours d’affiches «ViaCréative» avant le lundi 23 janvier 2023. Parce que nous, citoyens réunionnais, sommes conscients de l’urgence climatique à laquelle nous sommes confrontés. Pas loin de notre île, en Ouganda, le projet EACOP de TotalEnergies cause déforestation, déplacement de populations, destruction d’espaces protégés terrestres. En Afrique du Sud, ce sont des projets destructeurs des fonds, de la faune et de la flore marine. En Amérique du Nord, c'est la promotion des gaz de schiste et l'exploitation des sables bitumeux. Pour notre planète, TotalEnergies c’est la pollution atmosphérique, c’est la destruction du vivant. A l’exact opposé de l’Education au Développement Durable que les 24 000 enseignants de l’Académie de La Réunion dispensent auprès de 115 000 élèves chaque jour! Ce travail, un des piliers essentiels pour voir apparaître l’évolution des comportements nécessaire au ralentissement du réchauffement climatique de notre planète est mis à mal par ce copinage établi avec l’un des plus écocide fleuron de l’économie française. Sans compter que, bien qu’interdite de publicité depuis août 2022, TotalEnergies a développé bien avant cette date un lobbying puissant destiné à lui donner une image philanthrope et bienveillante via des projets respectables. Ce concours d’affiches en est un exemple type: - choix de campagne hautement louable (à la Réunion, 40% des victimes sur les routes réunionnaises entre le 1er janvier et le 1er septembre 2022 sont des piétons, ce qui en fait de notre île le département le plus dangereux pour les adeptes de la marche à pied) - concours « clé en main » proposé aux enseignants de l’Education Nationale, dont chaque document porte le logo TotalEnergies, publicité insidieuse et surtout illégale dans l’enceinte de l’Ecole (article L. 511-2 du code de l'éducation). C’est pourquoi, nous avons demandé à Mme la Rectrice, le 14 décembre, de, courageusement, annuler et refuser tout partenariat ou mécénat entre l'Académie de La Réunion et des entreprises qui détruisent la planète de nos enfants, de nos élèves, en commençant par retirer ce concours d’affiches «ViaCréative» avant le lundi 23 janvier 2023, jour de reprise des cours après les vacances d'été. Organisations signataires : CGTR SAIPER SNE CSEN SNUIPP-FSU SNUDI-FO SUD Education Karine LEBON, députée de la 2ème circonscription de La Réunion Geneviève PAYET, députée suppléante de la 7ème circonscription de la Réunion Philippe NAILLET, député de la 1ère circonscription de La Réunion Frédéric MAILLOT, député de la 6ème circonscription de La Réunion Jean-Eudes Dallou, référent de Place Publique Réunion EELV Réunion Alliance Ecologique et Sociale- Plus Jamais Ca ! La Réunion Association Citoyenne de Saint-Pierre- Réunion Attac Réunion Citoyen pour le Climat La Réunion Extinction Rebellion Greenpeace La Réunion3,139 of 4,000 SignaturesCreated by Greenpeace-La Réunion G.
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PLOUNEOUR MENEZ : Stop au gaspillage énergétique !À l’heure où l’on nous appelle, collectivement et individuellement, à faire des efforts sur notre consommation énergétique pour éviter les pénuries, nous ne comprenons pas que perdure autant de gaspillage d’électricité dans l’espace public. L’effort fourni doit être réparti de façon juste et ne pas peser uniquement sur les citoyens et citoyennes. Aussi, l’effort ne doit pas affecter en premier lieu des services publics essentiels comme l’éducation ou le sport, mais bien commencer par interroger nos usages de la publicité superflue ! ⚡️ Alors que le gouvernement prévoit l’interdiction des publicités lumineuses entre 01H00 et 06H00 du matin (à l'exception des aéroports, gares ou stations de métro), cette mesure est loin d’être suffisante face au nombre croissant de ces panneaux inutiles qui n’apportent rien au confort de la population et servent des intérêts purement économiques, encourageant très souvent des pratiques de consommation qui vont à l’encontre de la sobriété. ⚡️ Sur une année, un écran publicitaire de 2m2 consomme en moyenne l’équivalent des besoins d’ un ménage français pour l’éclairage et l'électroménager* : laisser tous ces écrans allumés en période de crise énergétique est donc absurde ! Notre territoire a le pouvoir d’aller plus loin à travers le règlement local de publicité et de montrer l’exemple pour être à la hauteur des enjeux. Notre ville doit prendre les mesures suivantes de manière urgente, et sans attendre le pic de l’hiver où les tensions énergétiques se feront ressentir. 🛑👉Nous demandons : - L’extinction des panneaux lumineux et écrans publicitaires en continu, et pas uniquement de 1h à 6h du matin - L’extinction des vitrines et enseignes lumineuses dès la fermeture du magasin, et pas uniquement de 1h à 6h du matin - L’arrêt de l’installation de nouveaux panneaux publicitaires lumineux ou rétro-éclairés - Une meilleure gestion de l’éclairage public - L’extinction des lumières des bureaux dès leur fermeture 💡 De plus, nous demandons à ce que ces mesures soient pérennisées au-delà de la période de tension hivernale, afin d’enclencher le virage sociétal nécessaire pour atteindre nos objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. D’autres villes comme Lyon ou Paris ont déjà mis en place des mesures plus fortes pour réduire leur consommation énergétique et s’inscrire dans le sens d’une sobriété choisie et responsable. 🌟 Notre ville aussi doit s’inscrire dans le sens de l’Histoire et mettre en place des solutions ambitieuses ! Source : *Selon l’Ademe, la consommation annuelle d’un panneau publicitaire de 2m2 serait d’environ 2000 kWh par an. Selon l’Agence Française de l’Energie, la consommation annuelle d’un ménage serait comprise entre 1500 et 2200 kWh (hors chauffage et eau chaude, selon la superficie du logement et le nombre d’occupants du foyer)40 of 100 SignaturesCreated by Roland C.
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Terminal méthanier flottant au Havre : pour un véritable « débat public » avant tout travauxAu printemps 2022, le gouvernement français a annoncé l’implantation d’un terminal méthanier flottant (FSRU -Floating Storage and Regasification Unit) dans le port du Havre (Seine-Maritime). Il s’agit d’un navire amarré qui joue le rôle d’un petit port méthanier d’importation ; sa fonction est de recevoir du gaz naturel transbordé depuis des navires méthaniers, de le stocker, de le ramener à l'état gazeux, et de l’injecter sur le réseau de transport de gaz naturel. L’argument avancé est le besoin de gaz en France suite à l’agression militaire de l’Ukraine par la Russie et la volonté de ne plus importer de gaz d’origine russe. TotalEnergies et GRT Gaz sont les porteurs du projet. Ils ont déposé le 8 juillet 2022 une « demande d’examen au cas par cas » afin de pouvoir lancer au plus vite les divers travaux (canalisation de gaz, installations annexes), en vue d’une mise en service dès l’automne 2023. Par arrêté du 3 août dernier, le préfet a décidé de ne pas soumettre le projet à évaluation environnementale. Il ajoute cependant : « Une nouvelle demande d’examen au cas par cas serait exigible si les éléments de contexte ou les caractéristiques du projet présentés dans la demande examinée venaient à évoluer de manière significative. » Le projet d’implantation a été validé par la loi du 16 août 2022 qui prévoit un régime juridique dérogatoire (art. 29). Nous pensons que ce projet comporte de nombreux et graves défauts : 🔹 Il garantit la continuité de l’exploitation des énergies fossiles climaticides ; or le GIEC répète qu’il est urgent de réduire l’émission de gaz à effet de serre (GES) ; 🔹 Le gaz importé (principalement des Etats-Unis) sera largement issu de la fracturation hydraulique (gaz de schiste) impliquant la destruction des sous-sols et des pollutions incontrôlées ; 🔹 Le projet a été lancé en l’absence de procédure d’appel d’offre ; 🔹 Il a été lancé en l’absence d’évaluation environnementale en amont des travaux ; 🔹 Il existe une déconnexion entre l’urgence avancée comme argument de cette décision et la faible proportion de l’apport attendu à la consommation nationale (10 %). 🔹 Le projet, générateur de GES (méthane), est contradictoire avec l’injonction de sobriété énergétique prônée par le gouvernement, laquelle implique de diminuer le recours aux énergies fossiles ; 🔹 Le projet accroît l’augmentation des risques par effet domino, non pas forcément dû au transfert du méthane mais de la proximité avec des sites SEVESO (CIM, Alkion, SHMPP) ; 🔹 Le projet néglige le temps d’évacuation d’un méthanier (et du terminal lui-même) via l’écluse François 1er ; 🔹 Le coût de l’opération : 30 M€ pour les travaux et de 20 à 50 M€/an pendant 5 ans (durée du contrat) pour le fonctionnement ; Par ailleurs, nous pensons que ce projet doit être réexaminé au regard d’un « élément de contexte » nouveau : Dans sa décision du 12 août dernier, le Conseil constitutionnel, a exigé, en application des dispositions de la Charte de l’environnement, que les dispositions qui prévoient « le maintien en exploitation d’un terminal méthanier flottant ainsi que l’installation d'un tel terminal sur le site portuaire du Havre » ne peuvent s’appliquer « que dans le cas d’une menace grave sur la sécurité d'approvisionnement en gaz ». Or, cette « menace grave » n’est pas démontrée puisque des experts expliquent que la consommation de gaz en France (40 Mds m3 / an) est couverte par les terminaux méthaniers existants et les importations de Norvège et Algérie (Journal du dimanche, 6/8/22). L’ensemble de ces éléments justifie qu’un véritable débat public soit mené en lieu et place d’une simple procédure administrative accélérée, car il s’agit d’un projet de grande ampleur qui aura de forts impacts sur notre environnement. En application des articles L. 121-88 et R 121-2 du code de l'environnement, je demande donc que la Commission nationale du débat public se saisisse du projet d’implantation d’un terminal méthanier flottant (FSRU) dans le port du Havre.8,786 of 10,000 SignaturesCreated by Collectif climat le Havre
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NON A L’OUVERTURE D’UNE CARRIERE DE MATERIAUX GRANITIQUES A JOUX (69170) !Les principales raisons de s’opposer : Un dossier, porté par Vinci & Eurovia, en préparation depuis 15 ans, en lien avec la municipalité, et déposé sans aucune concertation avec les habitants concernés. Un projet inutile implanté à 5 et 10 km, à vol d’oiseau, de deux autres carrières de granulats en activité (pour n’évoquer que les deux plus proches). Un projet démesuré par rapport aux carrières environnantes, en terme notamment de rythme d’exploitation (350 000 T/an en moyenne) et de durée (30 ans), sans compter une probable future demande d’extension. Un projet consommateur et destructeur d’espaces naturels et historiques et de paysages encore préservés : emprise de 22.1 ha en pleine ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) du Haut Bassin Versant de la Turdine, défrichement de 12.7 ha, et nécessité de créer 2.5 km de piste d’accès, dont 1.9 km sur l’actuelle Voie Romaine historique (aussi appelée Route Napoléon), qui sera alors revêtue. Un projet obsolète et néfaste pour les générations futures : - s’inscrivant dans la continuité du tout béton, de l’artificialisation des sols et du mitage du territoire (matériaux extraits destinés à la commercialisation de granulats béton et routiers), - à l’encontre de la lutte contre le réchauffement climatique, puisqu’à l’origine d'émissions de CO2 supplémentaires, liées notamment à l'augmentation significative du trafic poids lourds (moyenne de 100 trajets de camions/j), - générateur de nuisances (bruit, poussières, pollution) pour les riverains (près de 100 personnes dans un périmètre de 500 m) et d’impacts sur la qualité de l’air et de l’eau. Nous demandons : - l’abandon définitif de ce projet, - la conservation des usages actuels (agricoles, forestiers et loisirs) sur les espaces concernés, - le développement d’une réelle politique volontariste de sobriété en terme de construction et d’exploitation des ressources naturelles (rénovation/réfection de l’existant, recyclage des matériaux ...). Puisque chaque voix compte, agissons ensemble, à notre échelle : 1. Signez cette pétition dès maintenant. Faites la connaître et partagez la avec votre entourage et vos réseaux. La pétition et les signatures (avec les informations que vous fournissez) seront remises à Mme la Commissaire Enquêtrice, fin septembre, par l’association RCPCJ, afin d’être prises en compte dans le cadre de l’enquête publique. 2. Participez directement à l’enquête publique (du 1er au 30 septembre 2022). Vous pèserez ainsi, encore plus dans le processus, en prenant connaissance du dossier et/ou déposant vos observations (voir modalités précisées dans l’avis à l’adresse suivante : https://www.registre-dematerialise.fr/4070). Pour plus de précisions sur le projet ou sur l’association RCPCJ (Riverains Contre le Projet de Carrière à Joux), à l’origine de cette pétition : - www.assorcpcj.fr - Contact : [email protected]3,209 of 4,000 SignaturesCreated by Association RCPCJ
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Air France doit cesser de tromper ses passagers. Stop au greenwashing !Aujourd’hui, les avancées technologiques sont loin d’être prêtes pour permettre une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre des avions. En prenant un billet, le client se voit proposer, entre une option “Siège” et une option “Bagages”, une option “Environnement” qu’il peut décliner de plusieurs manières : - une proposition de reforestation, très bon marché, pour « planter assez d’arbres pour absorber autant de CO2 que le vol en émet » - une proposition de contribution au développement des carburants “durables” (SAF - Sustainable Aviation Fuel), au montant conséquent (presque autant que le prix du billet) - un mélange des deux A chaque proposition est associée une infographie avec d’un côté les émissions de CO2 du vol selon le calcul d’Air France et de l’autre « le CO2 absorbé par la reforestation » et « le CO2 en MOINS avec les SAF ». Cela tend à faire penser que l’on pourrait voler sans émettre de CO2, ce qui est totalement faux : - La reforestation n’est pas une solution magique qui permettrait d’absorber les émissions de CO2 du vol car cela ne peut pas se réduire à une opération comptable. Aussi, au regard du prix très bas (moins de 4% du prix du voyage), on pourrait penser que la compensation est simple et efficace, alors que c’est tout le contraire (1). - Contribuer au développement des carburants d’aviation dits “durables” (SAF) ne permet pas de réduire les émissions de CO2 d’aujourd’hui. Or les émissions doivent être réduites drastiquement dès maintenant pour que le réchauffement ne dépasse pas 1,5 °C, objectif fixé par l’Accord de Paris sur le climat. Aujourd’hui, la réglementation française oblige Air France à incorporer un minimum de 1 % de SAF dans le kérosène classique. A ce niveau, la réduction des émissions n’est au mieux que de 0.4 %. Nous sommes donc bien loin des 100 % ! - L’impact climatique du transport aérien ne se limite pas au CO2 (2): la combustion de kérosène en altitude génère d’autres émissions qu’Air France n’inclut pas dans ses calculs, alors que leur impact climatique est environ deux fois plus important que celui du CO2 (3). La présentation d’Air France est trompeuse. Elle fait croire à ses clients qu’ils peuvent voler sans générer d’émissions nuisibles au climat ou en les compensant. Nous demandons à la compagnie de la revoir et lui proposons de l’aider à la rendre plus acceptable. Une plainte a déjà été déposée en parallèle à la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes). Enfin, nous rappelons qu’en attendant le déploiement effectif de solutions bas carbone, seule une réduction du trafic aérien (4) peut permettre de réduire les émissions du secteur. Aidez-nous à nous faire entendre en signant la pétition : ensemble, interpellons Air France pour l'obliger à adopter un discours honnête sur la décarbonation de l’aviation ! Romain Morizot, Ingénieur aéronautique, membre de l’association Les Ateliers ICARE (suite du collectif ICARE, membre du PAD) Premiers signataires: Frédéric Berthelot, ingénieur déserteur en évolution professionnelle, membre de l’Association les Ateliers ICARE Charlène Fleury, militante climat et porte parole d'Alternatiba / ANV-COP21 Yoann Lafficher, ingénieur aéronautique, membre de l’association Les Ateliers ICARE Christophe Laratte, pilote de ligne, militant Europe Ecologie Les Verts, représentant syndical Eric Lombard, coordinateur de Rester sur Terre (Stay-Grounded) Sources : (1) https://all4trees.org/dossiers/treewashing/ (2) https://rester-sur-terre.org/fact-sheet-climate-impact/ (3) https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1352231020305689 (4) https://www.isae-supaero.fr/fr/horizons-186/referentiel-aviation-et-climat/referentiel-aviation-et-climat/7,856 of 8,000 SignaturesCreated by Romain M.
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