• Non à la destruction des forêts pour faire voler des avions !
    Actuellement, il y a en France plusieurs projets similaires de production de carburants d'aviation synthétiques à base de biomasse forestière, alors même que d’autres acteurs économiques en sont également de plus en plus gourmands (bois énergie, centrales à biomasse, biochar, bois d’œuvre...). Nos forêts, déjà menacées par le réchauffement climatique, ne sont malheureusement pas extensibles. La forêt doit à tout prix être préservée car son rôle de régulateur du climat est primordial. Seul écosystème, avec les océans et les sols non exploités, capable d’absorber le CO2 produit par les activités humaines, elle est de plus en plus impactée par le réchauffement climatique. Selon l’Inventaire Forestier National, en 10 ans, la mortalité des arbres a augmenté en France de 80 % et le puits de carbone a diminué d’un tiers. Au moment où de plus en plus d’incendies ravagent les poumons verts de la planète, où le réchauffement s’emballe, comment pouvons-nous envisager de détruire ce qui reste de puits de carbone pour produire du kérosène ? Quand on abat en coupe rase un hectare de forêt française au cours d'une année on fait immédiatement disparaître un puits de carbone capable d'absorber environ 500 tonnes de CO2. Un projet comme celui d’Élyse, qui compte abattre l'équivalent de 10 000 ha par an de forêt, détruit donc un puits de carbone qui séquestre 5 millions de tonnes de CO2 chaque année. Cette destruction massive de la forêt représente une grande menace pour le climat, car les puits de carbone forestiers, une fois épuisés, n’auront pas le temps de se reconstituer par reboisement d'ici 2050. Pourtant, la période de temps qui nous sépare de 2050 est cruciale pour notre avenir à tous. Elle est celle pendant laquelle tous les efforts doivent être faits pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines et accroître les puits de carbone naturels afin de maintenir l’augmentation des températures de la terre en deçà de 2°C. Par ailleurs, nous devons collectivement être attentifs à l’appétit de la sylviculture industrielle qui voit dans ces projets écocides une ouverture de marché juteux. La « gestion » de nos écosystèmes forestiers qu’elle propose, à base de coupes rases, est contraire aux préconisations de l’Académie des sciences. Enfin, rappelons que seuls 23 % des Français.es prennent l’avion au moins une fois par an et une majorité se déclare prête à moins voler. Raser de grandes surfaces de forêt pour pouvoir poursuivre la croissance du secteur aérien n’est pas soutenable. Malgré ses dires, l’avion décarboné n’est pas pour demain, là où il y a urgence à sanctuariser nos forets. Il n’y a donc pas d’autre solution à court et moyen terme que de mettre un coup d’arrêt à la croissance du trafic aérien et de le réduire progressivement pour limiter ses impacts environnementaux. A ce sujet, les instances européennes doivent donc également cesser de considérer la forêt comme une matière première dans laquelle on peut puiser à l'infini, sans tenir compte de son rôle essentiel pour le climat. A travers cette pétition, nous demandons : 1. Au gouvernement de ne pas subventionner ces projets désastreux pour la forêt et le climat avec l’argent du contribuable. 2. A l’Assemblée nationale de voter une loi de protection de la forêt qui suivra les recommandations de l’Académie des sciences, en établissant un ordre des priorités pour l’utilisation de la biomasse forestière, en évitant au maximum sa mobilisation pour des débouchés énergétiques et en interdisant son usage pour la production de carburants de synthèse. Et urgemment, nous demandons l’arrêt du projet E-CHO à Lacq, du projet Hynovera à Gardanne et de tous les autres projets du même type.
    6 sur 100 Signatures
    Créée par Collectif Touche pas à ma forêt
  • NON A LA DESTRUCTION DES FORETS DU CENTRE-FRANCE : NON AU PROJET BIOSYL
    NON A LA DESTRUCTION DES FORETS DU CENTRE-FRANCE NON AU PROJET BIOSYL  La préfète de la Creuse se prépare à valider l’implantation d’une usine à pellets du groupe BYOSIL à Guéret via une simple formalité d’enregistrement administratif, sans enquête publique ni étude d’impact. Selon ses propres promoteurs, cette usine s’approvisionnerait à 80% dans les forêts de feuillus dans un rayon de 130 km autour de Guéret, avec la nécessité de 40 camions par jour et 130 000 T de bois par an, impactant de fait, l’ensemble de la Creuse et les départements limitrophes. Le code forestier et les certifications mises en avant par l’entreprise BIOSYL ne permettent pas de garantir l’absence de bois issus de coupes rases pour la fabrication de granulés de bois. Ainsi, dans la Nièvre, des camions chargés de chênes centenaires issus de la destruction des dernières forêts de feuillus du Morvan approvisionnent encore aujourd’hui l’usine Biosyl de Cosne sur Loire.  Il ne faut pas oublier qu’en parallèle sur le territoire, les coupes rases se multiplient. Plusieurs projets bois énergies, l’agrandissement de la scierie Farges à Egletons et l’export de nos beaux bois vers la Chine mettent déjà en danger la ressource forestière. Etant donné la configuration de ce massif forestier extrêmement morcelé et en l'absence de réglementation forestière adaptée et de contraintes , il est difficilement imaginable que l'usine Biosyl, comme les autres utilisateurs de la ressource déjà en place, s'approvisionnent de façon vertueuse. Comment pourrions-nous laisser faire un tel projet, qui par l’accaparement massif d’une ressource sous tension, ne pourra qu’amplifier les difficultés d’approvisionnement pour les petites et moyennes entreprises de la filière bois ? Destinées initialement à gérer les sous produits de la transformation du bois, les entreprises du bois-énergie sont largement soutenues par de l'argent public en raison de la « transition énergétique » alors que leur production est destinée à brûler et relâcher des gaz à effets de serre. Les unités de production de bois d’œuvre et de construction, qui vont permettre le stockage de carbone dans les maisons sont moins soutenues. Il ne s'agit pas de s'opposer au développement économique et de mettre nos forêts sous cloche. Il s'agit bien au contraire de redonner à nos forêts un statut alliant patrimoine naturel, patrimoine de biodiversité et patrimoine économique. Comment pourrions-nous agréer une décision aussi arbitraire sans qu’aucune étude d’impact ne soit réalisée, sans que les populations concernées ne soient vraiment informées et invitées à donner des avis  éclairés ? L’une des premières missions régaliennes de Mme la Préfète est d’assurer la sécurité de ses concitoyens. Pourtant, en refusant de le soumettre à autorisation ICPE, la question des nuisances sonores, du niveau des émissions de particules fines aussi bien que des potentiels risques d’incendies en zone SEVESO, la Préfecture se refuse inconsidérément d’évaluer et par conséquent de prévenir les risques réels encourus par la ville de Guéret et par tous les habitants de son agglomération. Comment pourrions-nous ne pas nous opposer à une dégradation planifiée de la forêt qui conduira inévitablement à des risques sanitaires majeurs ? Une étude de l’Université de Limoges a ainsi mis en lumière que plusieurs communes du Limousin ne peuvent d’ores-et-déjà plus s’alimenter en eau du réseau à cause de la pollution des sources par l’aluminium, phénomène dû aux coupes rases. Dans l’urgence climatique, il est primordial de préserver la qualité de nos sols, de nos eaux et de préserver la capacité de puits carbone de nos forêts. Le reboisement après coupes rases, avancé par les industriels, ne peut répondre à la problématique environnementale. Pourtant, il existe une gestion durable de la forêt, il est temps de faire connaître et encourager ces pratiques de sylviculture à couvert continu, comme les futaies irrégulières ou jardinées. Elus ou simples citoyens de Creuse, du Berry, de Sologne, du Bourbonnais, d’Auvergne et d’ailleurs, nous sommes tous concernés par l’installation du projet Biosyl . Nous signons cette pétition pour demander à Mme la Préfète de la Creuse de ne pas donner son autorisation pour ce projet dangereux et délétère et nous lui demandons de faire en sorte qu’il soit abandonné pour le bien de toutes et tous. Soutenu par : Canopée Forêts Vivantes - Collectif Forêts SyVa - Groupe Forêt du Syndicat de la Montagne Limousine - Comité de Défense du Bois du Chat - Thierry Thevenin adhérent GNSA - Le Syndicat Simples - Faîte et Racines - Le Comité creusois des Soulèvements de la Terre - Michel Barataud (auteur d’études sur l’écologie forestière) - Sauvons la Goutte Molle - Collectif Forêt Debout - Les Mouvements du Thaurion - Le Champ des Possibles - Les Enforestés - Auprès de Nos arbres
    7 289 sur 8 000 Signatures
    Créée par Collectif SyVa
  • Photovoltaïque sur des terres naturelles, agricoles ou forestières : ne tombons pas dans le panneau!
    Lorsque E. Macron et la FNSEA prônent la robotique, la génétique et le numérique pour l'agriculture (13), et que le syndicat agro-industriel co-préside le lobby France Agrivoltaïsme ; le fondateur de ce dernier met en place la gestion des champs via l’intelligence artificielle (14). Ce sont ainsi deux visions de l'agriculture et de la société qui s'affrontent : l'agriculture industrielle, ultra-mécanisée et numérique sur des surfaces toujours plus grandes, face à l'autonomie paysanne ; les serveurs face aux cerveaux ; l'intelligence artificielle face à l'observation, la sensibilité et savoirs-faire des paysan·nes. Nous affirmons qu'il est nécessaire d'amorcer la désescalade de l’emprise technologique afin que les paysan·nes puissent travailler la terre eux-mêmes sans être dépendants de l'agro-industrie. Nous refusons l'industrialisation des campagnes, car quelle que soit sa surface, ou sa « participation citoyenne », une centrale photovoltaïque sur des terres agricoles, naturelles ou forestières, est une installation de nature industrielle. Les tonnes de métaux (silice, aluminium, zinc, plomb, étain, indium, antimoine) (15) recouvrant les terres; les milliers d'ancrages bétons et kilomètres de voies d'accès et de clôtures grillagées, lignes électriques enterrées ou aériennes, les postes de transformations et de livraisons, le bruit engendré par les onduleurs (16), les caméras de surveillance, les divers capteurs connectés, les obligations de déboisement en périphérie, détruisent nos campagnes. Les méga-centrales électrifient nos champs avec des effets documentés sur les animaux d'élevages (17). Nous n'oublions pas la fabrication industrielle de ces panneaux : exploitation d'êtres humains, extractivisme ravageur. Afin de produire 40 000 tonnes de silicium métal, l'une des six unités de production en France brûle 120 000 tonnes de quartz et 80 000 tonnes de bois (18), et engloutit en moyenne 11 mégawatts/heure par tonne de produit fini (19), soit chaque année l’équivalent électrique d’une ville de 150 000 habitants. Il faut aussi 280 kg de produits chimiques par kilo de silicium produit (20). Sans oublier les risques de pollution des eaux (21) et que les centrales peuvent entraîner « l’altération, la dégradation voire la destruction des milieux naturels (défrichements puis gestion de la végétation au plus près du sol ; terrassement et compactage des sols ; instauration de microclimats différenciés au-dessus et en dessous des panneaux ; création d’exclos par les clôtures, etc.). La modification des fonctions hydriques, climatiques ou biologiques qui peut en résulter conduit à l’artificialisation d’une partie parfois importante des sols [ainsi qu'une] modification des cortèges d’espèces végétales et animales » (22). Nous défendons un rapport sensible au monde qui nous est plus que jamais primordial. Alors même que l’agriculture est l’une des professions qui rémunère le moins, qu’un malaise est reconnu et qu’il faudra recruter massivement pour faire face aux nombreux départs en retraite, une motivation essentielle est la qualité de vie au travail, en plein air, dans un cadre beau ; regarder le ciel et écouter les sons de la vie. Travailler sous des panneaux, c’est dégrader notre qualité de vie au travail, mais aussi l’environnement et les paysages pour le bénéfice de quelques propriétaires et promoteurs. Au contraire, l'agriculture paysanne doit participer avec les citoyen·nes à rendre le milieu rural vivant dans un cadre de vie apprécié par toutes et tous. Notre autonomie de choix et d’action, n’est pas de devenir des jardiniers sous des panneaux. Notre métier n'est pas de cultiver des kilowatts, mais de produire une alimentation saine et de qualité pour le plus grand nombre, et d'être rémunéré en conséquence. Car si la contrepartie financière de plusieurs milliers d'euros par année et par hectare peut sembler alléchante (23), et générer un véritable dilemme pour des paysan·nes en difficulté ; en mettant notre outil de production à disposition de ces sociétés, nous les enrichissons et détournons la vocation nourricière de la terre agricole. L’unique raison de la pression industrielle actuelle sur les terres agricoles, naturelles et forestières est financière. Rejetant le mythe d'un capitalisme vert, ainsi que la vision d'une transition écologique allant vers une société de surconsommation ultra-connectée, nous appelons à une opposition massive à tous ces projets photovoltaïques industriels et exigeons leur interdiction sur toutes les terres agricoles, naturelles, forestières et les milieux aquatiques. ✍️ Citoyen·nes, signez la pétition pour soutenir notre appel ✍️ Organisations : ajoutez votre nom à la liste des signataires : https://act.gp/3Rc0CUe Les organisations en lutte contre les mégas-centrales photovoltaïque sur les terres agricoles, naturelles, forestières et en milieux aquatiques (liste des signataires ici : https://act.gp/3QKizro). nb : les sources sont disponibles dans le lien ci-après : https://act.gp/3uAL2IM
    4 446 sur 5 000 Signatures
    Créée par Coordination des organisations en lutte
  • Tous unis pour le bien-être de nos mamies
    Nous demandons la garantie que le village sénior sera construit dans de bonnes conditions, près des commerces pour ceux qui ne peuvent pas bien se déplacer, dans un cadre un peu bucolique à la place de l’ancien foyer logement au calme et au milieu des oiseaux qui chantent, en préservant le petit bois à côté et la belle rangée d’arbres et de chênes qui ont dû naître en même temps que nos mamies dans l’EHPAD. Ayant appris qu’un quart du parc était menacé, nous nous sentons concernés en tant que citoyens et nous nous inquiétons pour le patrimoine de notre belle commune. Nous avons confiance en le CCAS pour gérer ensuite le village sénior, pour être sûrs qu’on s’occupe vraiment du bien-être des résidents et de garantir aux personnes qui habitent déjà sur place qu’elles seront relogées sans détériorer leurs conditions de vie déjà difficiles. Nos aînés de l’EHPAD ont la chance d’être au milieu du parc, avec une jolie vue, et nous voulons garantir cette vue et cette paix à tous les résidents. Nous nous inquiétons pour la qualité de l’air parce que dans les grandes villes et avec le réchauffement climatique les personnes âgées risquent d’être malades et que c’est important pour l’EHPAD d’avoir un air sain, et nous demandons des mesures sérieuses en ce sens, notamment en mesurant l’impact sur la qualité de l’air de ces nouvelles constructions tout près de l’EHPAD. Ensuite nous voulons être sûrs que nos aînés de l’EHPAD pourront toujours facilement se déplacer à pied sur des petits chemins piétons, sans avoir à traverser des routes pour se rendre au centre ville. Il est donc très important d’éviter qu’il y ait trop de circulation automobile autour de l’EHPAD, pour la sécurité de nos aînés, aussi nous demandons qu’il n’y ait aucun accroissement de la circulation automobile entre l’EHPAD et le cimetière, afin que nos aînés puissent continuer de fleurir les tombes de leurs proches en toute sécurité. Nous aimerions une clarté absolue sur tous les tenants et aboutissants financiers relatifs à ce projet, afin d’être sûrs que ce que nous payons pour le bien-être des personnes âgées soit le mieux employé possible, et aussi de valoriser notre beau patrimoine. Nous aimerions ne pas lésiner sur les moyens à employer pour réaliser ce beau projet dans les meilleures conditions, et réfléchir vraiment tous ensemble à comment on pourrait le financer de façon intelligente, pour que tout le monde y trouve son compte, et qu’on puisse préserver les arbres chers à nos aînés. Afin de réaliser cela, nous demandons l’arrêt de la vente du petit bois, le repositionnement du village sénior à l’emplacement de l’ancien foyer logement comme promis, qu’une commission étudie le financement de ce projet et que des études soient menées sur la circulation, l’urbanisme et l’impact sur la qualité de l’air ainsi qu’une évaluation indépendante systématique du patrimoine vendu pour financer ce projet avant de valider toute sorte de travaux ou vente.
    104 sur 200 Signatures
    Créée par Pascal A.
  • STOP AUX ATTEINTES À L’EAU, AU TERRITOIRE ET À L’ENVIRONNEMENT DANS NOS COMMUNES !
    Ce sont pourtant des biens communs que nous nous devons de défendre et de protéger ! Si vous soutenez l’action de notre collectif Eau voleurs, Signez notre pétition ! Rejoignez le mouvement ! https://www.helloasso.com/associations/adeep/adhesions/bulletin-d-adhesion-et-de-cotisation-prix-libre
    2 019 sur 3 000 Signatures
    Créée par Collectif Eau voleurs
  • Sauver le poumon vert de Vallauris
    La loi et la nature sont bafouées Une simple amende peut valider ces constructions et la forêt sera à jamais detruite
    198 sur 200 Signatures
    Créée par Christian D.
  • STOP au projet du parc photovoltaïque dans les Bois de Janiol à Grignan
    👉 La direction départementale des territoires (DDT) déconseille fortement l’utilisation des sites agricoles ou naturels pour l’implantation des centrales photovoltaïques : "Il est nécessaire de noter en premier lieu que l'implantation de projet en espace boisé est contraire aux recommandations départementales et la DDT ne pourra évaluer de façon positive ce type de projet" (Point 3.1.3 en page 12 des Recommandations départementales des projets photovoltaïques https://www.drome.gouv.fr/contenu/telechargement/18010/120998/file/20211021_recommandationsdepartementalespv_v5.pdf). 👉 La Commission Départementale de Préservation des Espaces Naturels Agricoles et Forestiers (CDPENAF) a émis un avis défavorable au dossier NEOEN en date du 29 juin 2021 : - considérant que les travaux entraînent la destruction de 9,2 ha de forêt (chênes verts et pubescents) au sein d'un vaste secteur naturel et forestier ; - considérant que l'implantation d'un tel parc sur ce site est de nature à contribuer à la fragmentation de la forêt, et accélère la baisse de la biodiversité ; - considérant que sur le principe de l'évitement, le dossier n'apporte pas la démonstration suffisante de l'impossibilité d'installer ce parc sur une zone de moindre enjeu écologique y compris à l'échelle intercommunale ; - considérant que l'artificialisation de 9,2 ha d'espaces naturels est à l'encontre des objectifs de sobriété foncière et de trajectoire "zéro artificialisation nette" du Plan Biodiversité (juillet 2018) et de la stratégie régionale "Eau-Air-Sol" (mai 2020) ; - considérant que les recommandations à l'échelle nationale et départementale sont de prioriser le développement des parcs photovoltaïques sur le bâti et sur les sites déjà artificialisés ; - considérant les divers impacts potentiels desdits travaux sur les zones naturelles, le réseau écologique, la flore et les habitats naturels de la faune ; - considérant à ce titre que le projet est de nature à modifier les corridors de déplacements et entraîne des destructions d'habitats de vie notamment pour des cortèges d'oiseaux forestiers, pour des mammifères tels que la genette commune et le hérisson d'Europe, pour la vipère aspic ainsi que pour les chiroptères dont la barbastelle d'Europe et le petit rhinolophe ; - considérant que le dossier évoque au titre du défrichement un besoin de compensation de 30 à 32 hectares sans en préciser ni les modalités ni la localisation ce qui ne permet pas d'en apprécier l'impact sur les surfaces agricoles et naturelles ; - considérant que le projet est de nature à compromettre la préservation des terres naturelles, agricoles ou forestières au sens de l'article L122-1-1 du code rural et de la pêche maritime. 👉 Pour limiter l'artificialisation des sols et maitriser la consommation d'espace naturel, les terrains favorables pour ce type d’installation sont les terrains dégradés (friches industrielles, anciennes carrières…) et les zones déjà anthropisées (parkings, toitures…) mais en aucun cas les espaces naturels et boisés. 👉 Nous ne pouvons plus accepter AUCUNE dérogation à la destruction d’espèces protégées à l’ère de la 6ème extinction de masse du vivant. Le défrichement de plus de 9 hectares aurait un impact fort sur la biodiversité, notamment sur les espèces locales*, avec la destruction illégale d'espèces protégées. (*des oiseaux comme l'Alouette lulu ou la Huppe fasciée ; des chiroptères comme la Barbastelle d'Europe ou le Petit Rhinolophe ; des mammifères comme la Genette commune ou le Hérisson d'Europe ; des reptiles comme la Vipère aspic ; des insectes... ) 👉 Par défrichement, il faut comprendre "déforestation" avec retrait des souches. La déforestation a pour effet de rompre l'équilibre systémique de la forêt en exposant à la sécheresse des milieux naguère sous couvert. Les bois et forêt forment un microclimat favorable à la rétention d'eau par les sols (eau verte). En ces périodes de sécheresses successives et d'épisodes caniculaires au cours desquels notre territoire connait régulièrement des restrictions d'eau voire des coupures sur certaines communes (Clansayes, Montségur-sur-Lauzon...), il est urgent de prendre conscience de l'importance de préserver les espaces naturels et les zones boisées. Les forêts et zones boisées participent au cycle de l'eau et jouent un véritable rôle pour la préservation de cette ressource. Elles participent à ce cycle en contribuant à l'évaporation de l'eau qu'elles reçoivent par les précipitations, et ce, au cœur même des territoires. Au cours de ces cycles, l'eau est stockée dans les sols et alimente les nappes phréatiques. Il est donc de notre devoir de préserver ce précieux commun naturel qu'est l'eau.
    2 307 sur 3 000 Signatures
    Créée par Collectif pour la sauvegarde des forêts drômoises ". Picture
  • Protégez définitivement la forêt du Madrillet !
    LA FORÊT DU MADRILLET : toujours menacée ! Début 2020 : citoyens, associations et élus se mobilisent pour dire NON au béton sur les 62 ha de la forêt du Madrillet (dont une 1ère pétition avec plus de 9000 signatures !) Juillet 2020 : le nouveau Président de la Métropole de Rouen, Mr Mayer-Rossignol, s’engage à ne pas urbaniser et décrète un moratoire. Juillet 2021 : l’association Bouillons Terres d’Avenir demande pourquoi la modification N°2 du plan local d’urbanisme (PLUI ) n’a pas remis ces 62 ha en zone naturelle comme se trouve le reste de la forêt du Rouvray ? Le Président répond par écrit « la possibilité de l’inscrire dans le contexte de la modification en cours présente des fragilités juridiques , CETTE ORIENTATION SERA PROPOSÉE AU VOTE DU CONSEIL MÉTROPOLITAIN AU PLUS TARD EN 2022, selon les formes juridiques appropriés » Octobre 2022 : nous en sommes à la 5ème modification du PLUI ( consultable sur https://www.registre-numerique.fr/mrn-plu-modif5/documents ,site sur lequel on peut déposer une contribution ) on y découvre que les 62 ha de forêts sont toujours classées en zone économique et peuvent légalement toujours être bétonnées en partie ou totalité. La ville de Rouen dans cette modification N°5 en cours a prévu de reclasser un bois qui était aussi urbanisable ( au Châtelet ) en zone naturelle boisée, le rendant ainsi non constructible. Pourquoi la Métropole et la ville de Petit Couronne refusent-elles encore de faire la même chose pour la forêt du Madrillet ? Que cachent ces retards de la part de la Métropole de Rouen ? De même, le dossier de demande de classement en forêt de protection de ces 62 ha pour les rendre définitivement inconstructibles, par un arrêté ministériel, comme l’est l’ensemble de la forêt du Rouvray, n’est pas encore amorcé ! NOUS DEMANDONS LE RECLASSEMENT DES 62 HA DE LA FORÊT DU MADRILLET EN ZONE NATURELLE BOISÉE DANS LA MODIFICATION N°5 DU PLUI ACTUELLEMENT EN COURS. Nous déposerons les signatures de cette pétition aux commissaires enquêteurs avant la fin de l’enquête publique prévu le 10 novembre 2022. (Nous avons demandé une « enquête complémentaire » aux commissaires enquêteurs pour inclure cette nouvelle modification et une prolongation de cette enquête publique). Association Bouillons Terres d'Avenir
    904 sur 1 000 Signatures
    Créée par Titouan M.
  • Non à "Manon" (projet destructeur à Martigues)
    Cet été plus que les autres années, le réchauffement climatique s'est imposé comme une tragique évidence. Au départ ce devait être une délocalisation du collège Marcel Pagnol. En soit, ce projet posait déjà le problème de devoir raser une forêt pour reconstruire un établissement déjà existant au lieu d’œuvrer à sa réhabilitation. Les travaux furent mis en attente, il semblerait, grâce à la découverte d'une fleur rare sur le site. Je n'ai à ce jour pas réussi à contacter l'ecologue de la mairie chargé du projet (d'ailleurs aucun des services que j'ai contacté n'a répondu. Personne ne semble vouloir me renseigner). Quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsque j'ai vu s'installer les panneaux d'un promoteur à côté de ceux du futur collège "en attente" ! L'air de Martigues est de très mauvaise qualité, la sécheresse n'a jamais été aussi intense, la ville se bétonne d'année en année mais la municipalité juge judicieux de raser des arbres pour construire une résidence destinée à quelques privilégiés ? Ils auront des jardins pédagogiques, un boulodrome et un cadre merveilleux dans lequel vivre d'après le promoteur tandis que nous autres administrés, riverains et élèves verront notre forêt se faire grignoter. Jean Lurçat, établissement scolaire à proximité est l'un des plus bétonné de la ville. Il ne dispose d'aucune végétation interne, est cerné par la route, un large parking et une antenne relais, pourtant, sa direction (et ses éco-délégués) oeuvrent pour développer la biodiversité, l'écologie et la nature en son sein et à proximité. De la volonté d'un élève, le soutien des autres et la LPO un projet de nichoirs est né l'an passé... mais sans arbres pas d'oiseaux, ni d'insectes, ni d'eau retenue dans le sol. Pas d'ombre, pas d'oxygène. Un ambulancier de la ville avec qui je me suis entretenu sur le projet m'a très justement fait remarquer que la circulation déjà dense à ce niveau sera catastrophique. Les années passant, plusieurs lotissements et établissements se sont construit au fur et à mesure, rendant la circulation difficile et le passage désagréable. Écoles, lotissements, maison de retraite. Stop ! Nul besoin d'un projet supplémentaire surtout quand il n'a aucune portée sociale ! Pourquoi le promoteur ne rase t-il pas le vieux collège si il veut construire des appartements ? La nature est un bien public, elle n'appartient à personne ou du moins ne devrait pas appartenir à ceux qui la monnaient. Aujourd'hui ce malheureux bout de forêt, des vues sur les terrains privés qui ont été incendiés cet été et puis dans quelques années ce sera la colline, la chapelle, le moulin ?! Le plus dramatique dans l'histoire c'est que les espaces verts de la mairie font d'énormes efforts pour favoriser le retour de la biodiversité en ville en aménageant des espaces, en créant des îlots de biodiversité dans les zones tondues ou encore en laissant les adventices pousser librement là où elles ne dérangent personne. C'est à n'y rien comprendre ! Aidez moi à faire du bruit, ne serait-ce que pour que cet écocide ne reste pas dans l'anonymat. J'ignore à l'heure actuelle quelle sera la finalité de ce projet mais une chose est sûre, cela ne doit pas être passé sous silence.
    169 sur 200 Signatures
    Créée par J. C.
  • Incendies, climat, biodiversité : STOP aux lanternes volantes !
    LES LANTERNES VOLANTES PEUVENT PROVOQUER DES INCENDIES Pour limiter le risque d’incendies (1), dans un contexte de sécheresses, de plus en plus de collectivités en viennent à devoir interdire le lancer de lanternes célestes sur leur territoire (dites aussi volantes, chinoises ou thaïlandaises). Cet été 2022, c’est en autres le cas de la Loire, du Calvados, de la Lozère, de l’Ille et Vilaine, etc. Bien sûr, la loi oblige toujours à déclarer les lancers de lanternes volantes un mois avant l’événement à la préfecture. Mais comment tous les contrôler dans une période estivale favorable aux festivités et notamment aux mariages ? Est-ce un risque qui mérite d’être pris ? Lâcher une lanterne enflammée, c’est perdre le contrôle du feu. LES INCENDIES SONT UN DRAME POUR LES FORÊTS, MAIS AUSSI POUR LE CLIMAT Les images de feux de forêt qui ont dévasté la France cet été ont choqué les Français et ont eu un effet désastreux sur le climat. Une forêt qui brûle, c’est un puits de carbone qui disparaît (2) mais c’est surtout des émissions de CO2 qui s’envolent : tout le CO2 séquestré dans les arbres pendant des centaines d’années est rejeté dans l’atmosphère en quelques minutes seulement. LES LANTERNES VOLANTES SONT DES DÉCHETS NON COMPOSTABLES ET DANGEREUX POUR LA FAUNE Parce que c’est la loi, pour pouvoir s’envoler sans brûler, elles doivent être “composées de matériaux non susceptibles de s’enflammer”, qui mettront du temps à se dégrader. Et parce que c’est comme cela qu’elles sont faites, elles ont aussi une structure métallique, qui peut s’avérer dangereuse pour les animaux. Autrement dit : les lanternes célestes sont des déchets dangereux qui s’envolent et finissent par tomber sans qu’on puisse savoir où. Dès lors, leur simple utilisation semble contraire à plusieurs articles existants dans la loi française, notamment le Code Pénal (article R632-1 qui interdit l’abandon de tout objet dans la nature) et le Code de l’Environnement (notamment article 541-2 qui tient tout producteur de déchets responsable de leur gestion jusqu’à leur élimination ou valorisation finale). Dans un contexte de multiplication d'épisodes de sécheresse, de dérèglement climatique et de lutte contre les déchets dangereux, il est donc temps d’interdire l’utilisation et la vente de lanternes volantes partout en France, toute l’année. Une mesure simple qui peut éviter beaucoup. ....... (1) En Allemagne au Nouvel An 2020, des lanternes avaient par exemple provoqué l’incendie d’un zoo. En France, on trouve des événements similaires sur Twitter par exemple : https://twitter.com/longbeachrpg/status/1521359592822820865 ou https://twitter.com/The_Ulfric/status/1461669915216203778 (2) Un puits de carbone est un réservoir naturel qui absorbe les émissions de CO2. On estime qu’¼ des émissions est absorbé par les océans, ½ se retrouve dans l’atmosphère, et ¼ est absorbé par les arbres grâce à la photosynthèse. (source GIEC)
    166 sur 200 Signatures
    Créée par Claire B.
  • Défense du BOIS du FOUILLET au Mans
    Le projet de l'aménageur CENOVIA a été examiné par le Conseil Communautaire Le Mans Métropole en 2005 avec une étude d'impact. Les élus du Conseil de Quartier de Vauguyon au Mans (Sarthe 72) ont pris le dossier en charge en 2017 dans une commission de l'aménagement du BOIS DU FOUILLET situé au Mans. Des lanceurs d'alerte comme Jacques Giré siège au COPIL (Comité de Pilotage) pour ce projet de 550 logements. Le Conseil communautaire Le Mans Métropole s'est réuni le 3 décembre 2021 : abandon du projet mais travail sur un second ;  le collectif n'a pas accès aux informations  Le bois faisait 32 ha : 4.5 ha ont déjà été utilisés par une zone d'activité (dont la caserne des pompiers). Le bois restant est de 26 ha Le  BOIS DU FOUILLET, est une zone naturelle de 26 ha qui doit être préservée absolument au vu des enjeux de biodiversité, du réchauffement climatique, de la fragmentation des espaces naturels, de l’artificialisation des sols, de la qualité du cadre de vie des riverains et des Manceaux . En 2022 particulièrement car un large consensus des scientifiques, des citoyens, des institutions et des élus existe pour la préservation des zones naturelles et particulièrement en zone urbaine. Il est donc anachronique de vouloir porter atteinte fût ce de manière partielle au Bois du Fouillet.  Il ne s’agit donc pas de quelques arbres, le Bois du Fouillet est un espace naturel qui remplit plusieurs fonctions.  Cette création de logements peut et doit se faire autrement et non pas sur une zone naturelle qui est inclue dans une trame verte et bleue, et qui était un espace boisé classé jusqu'en 2005 ; les élu.es de cette époque ont estimé qu'il fallait le protéger pour les générations futures. Il appartient à une Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique de type 1, comme le démontrent une étude toute récente de naturalistes sur le terrain. Par ailleurs l’installation de logements dans cette zone serait anti sociale. En effet la zone est très bruyante du fait du Circuit des 24 H et de la voie express (grande rocade).   Préserver le Bois du Fouillet serait donc un acte symbolique et concret dont peut s’emparer la ville pour montrer son attachement à l’écologie, à un urbanisme en harmonie avec le végétal et la biodiversité.  C’est pourquoi le collectif propose que le maire abandonne l’artificialisation du site, même une petite partie, et redonne son statut d’Espace Boisé Classé au Bois du Fouillet. Le collectif propose son reclassement en espace boisé classé. Il est valorisé dans les travaux liés aux SCOT et donc dans la trame verte et bleue. Il est entretenu avec des modalités qui respectent son caractère sauvage pour renforcer sa résilience au réchauffement climatique (faut-il renforcer la présence des feuillus et quels espèces ?)
    3 063 sur 4 000 Signatures
    Créée par Groupe local Greenpeace du Mans
  • Création d'une flotte aérienne de lutte incendie en France
    J'habite la Gironde depuis que je suis né, et ma famille y est depuis des centaines d'années. De tel incendies me touche énormément, car cela impacte particulièrement la nature et la biodiversité, et que de tels épisodes vont être de plus en plus fréquents avec le changement climatique. Je pense donc à l'avenir de nos enfants, de nos petits enfants, ainsi qu'aux générations futures. A ce jour, le 11 Aout 2022, plus de 57000 Hectares de Forêt ont brulés en France! Au vu de tels incendies sur l'une des plus grandes forêts d'Europe, ne serait-il pas possible de créer une méga flotte d'avions canadairs et DASH en France !? Par exemple, la création de 12 canadairs et 6 Dash en Aquitaine avec comme base (Mérignac-Cazaux-Mont de Marsan-Bayonne et encore j'en oublie...), et la même chose pour le Sud-Est de la France serait nécessaire ! Soit la création de 24 Canadairs et 12 Dash. Ou penser une autre répartition d'avions positionnés aux 4 coins ( soit 6 canadairs et 3 DASH par secteur NORD-SUD-OUEST-EST) de la France vu les différents incendies qui touchent actuellement tout le pays, que ce soit en Aquitaine, Sud-Est, Bretagne ou ailleurs. Une flotte positionnée aux 4 coins de la France, avec si possible toute la maintenance nécessaire sur place, permettrait d'éviter aux avions de revenir sur Nîmes pour l'entretien et donc d'être plus rapide pour les interventions. Si un incendie se déclare, cela permettrait d'intervenir rapidement en peu de temps, sachant qu'un Canadair c'est 6000 litres d 'eau et un Dash 10000 Litres de retardant. - Un Canadair coûte entre 50-60 millions (vu les recherches sur Google) - Un Rafale F4 entre 180-200 millions! (vu les recherches sur Google) Ne serait-il pas préférable, au vu du changement climatique, d'investir dans des moyens de protection de la nature plutôt que dans l'armement ? De plus, comment se fait-il que l'armée avec tous les hélicoptères ne puissent pas aider en portant entre 1000-2000 litres pour seconder les appareils de la Sécurité Civile ? Nous avons l'élite mondiale aéronautique en FRANCE avec Airbus et Dassault, peut-être faudrait-il prévoir l'étude d'avions de combat incendie assez rapidement, pour éviter que de tels phénomènes ne se reproduisent tous les ans... Je pense aussi qu'il va falloir mener une politique de récupération d'eau de pluie importante sans pomper sur les nappes phréatiques si possible! Signez la pétition pour demander plus de moyens !
    2 114 sur 3 000 Signatures
    Créée par David D.