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Pour un droit à respirer, partout en FranceLa pollution de l’air : un danger mortel invisible… En France, la pollution de l’air est responsable de plus de 40 000 décès prématurés par an, dont plus de 4 300 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes (Santé Publique France). En 2021, une étude coordonnée par l'université Harvard a même réévalué le nombre de décès prématurés en France à près de 100 000. Au-delà de cet état de fait, les études se multiplient pour montrer le lien entre la pollution de l’air et différentes maladies : asthme, maladies cardiovasculaires et pulmonaires, cancers, maladies du foie, ou d’autres maladies du type Alzheimer ou Parkinson. La pollution de l’air est ainsi avant tout une question de santé publique. C’est également un enjeu de justice sociale. De fait, les personnes les plus vulnérables sont celles qui sont le plus exposées aux pollutions. Dans l’agglomération lyonnaise par exemple, les personnes vivant à proximité des grands axes routiers ou autour de la Vallée de la chimie, dont les revenus sont en moyenne plus faibles (Insee), sont aussi celles qui souffrent le plus de la pollution de l’air. Ces impacts ont un coût, sanitaire et socio-économique, estimé à près de 100 milliards d’euros par an en France (Sénat). …En décalage avec l’inaction de l’Etat Ce constat est alarmant, mais le plus inquiétant est le décalage entre les enjeux soulevés par la pollution de l’air et les mesures pour le moins insuffisantes engagées par l’Etat et ses services. En octobre 2022, le Conseil d’Etat condamnait à nouveau l’Etat pour son inaction en matière de pollution de l’air, et plus précisément pour son non-respect des normes européennes, notamment dans l’agglomération lyonnaise. L’Etat ne fait toujours pas assez pour protéger ses citoyen·ne·s et leur offrir un air sain, conformément à l’obligation édictée par la loi sur l’air de 1996. En septembre 2022, le Conseil d’Etat reconnaissait aussi le droit de tou·te·s à vivre dans un environnement sain comme liberté fondamentale. Pourtant, l’Etat possède plusieurs leviers d’action pour limiter la pollution de l’air, dont les Plans de Protection de l'Atmosphère (PPA), mis en place par les préfectures pour les agglomérations de plus de 250 000 habitants. Depuis un an, une quinzaine de ces plans sont en cours de révision, ce qui aurait pu être l’occasion pour l’Etat de réhausser ses ambitions contre la pollution de l’air. Or, le constat est clair : les PPA révisés ces derniers demeurent insuffisants et incohérents. En effet, peu d’objectifs sont chiffrés, les calendriers de mise en œuvre des mesures sont trop peu ambitieux et rarement précisés, et il est déjà certain que les moyens alloués par l'Etat seront insuffisants pour mettre en œuvre la totalité des mesures du PPA… Pour toutes ces raisons, et parce que protéger la santé de tou·te·s ainsi que l’environnement devrait être la priorité de l’Etat, plusieurs associations, habitant·e·s, et collectivités décident tour à tour de demander l’annulation par la justice de leur PPA, afin de faire reconnaître son insuffisance et d’en obtenir une version plus ambitieuse. Ces mouvements se structurent ainsi à Marseille (par les Amis de la Terre Marseille), Nice (par le Collectif Citoyen 06), Grenoble (par la Mairie de Grenoble) ou Lyon (par les association de la présente campagne Pour un droit à respirer), et montrent que la faiblesse des plans locaux de qualité de l’air est systémique et persistante, et doit être dénoncée partout. Nous, scientifiques, représentant·e·s de la société civile, avocat·e·s, politiques, citoyen·ne·s, appelons à des plans locaux de lutte contre la pollution de l’air réellement protecteurs. Nous demandons à ce que la pollution de l’air soit désormais considérée comme un enjeu prioritaire de santé publique et de lutte contre les inégalités sociales et environnementales. Nous exigeons un droit à respirer !1,046 of 2,000 SignaturesCreated by Emma F.
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Pour que l’État arrête de soutenir l’aviation, taxons le kérosèneJe fais partie de ces milliers de gens qui se lèvent, de celles et ceux qu'on appelle les "activistes pour la justice sociale et climatique". Que vous vous identifiez déjà ou non à cette vague qui grandit, cette action a pour vocation de vous embarquer à nos cotés, pour atterrir collectivement. Avec un collectif d'associations, composé de Greenpeace, Oxfam, ANV-COP21, Alternatiba Paris, regroop, le Réseau Action Climat et Rester sur Terre, nous nous sommes retrouvés autour du film que j'ai co-réalisé avec Solal Moisan, Pourquoi on se bat, afin qu'il dépasse l'écran. L’avion est le mode de transport le plus polluant, mais aussi le moins taxé. Au niveau mondial, il émet autant de CO2 qu’un pays comme le Japon (5e émetteur mondial). En France, c’est 7% des émissions totales du pays et 16% des émissions des transports. Mais la pollution liée à l’aviation ne s’arrête pas aux émissions de CO2. Les traînées de condensation et les oxydes d’azote des avions contribuent aussi largement au réchauffement atmosphérique : elles multiplient entre 2 et 3 fois les impacts de l'aviation sur la hausse de la température à la surface du globe. Si rien n’est fait, les émissions du transport aérien vont tripler d’ici 2050 avec la croissance du secteur. Pourtant, l’avion profite encore d’un statut fiscal particulièrement avantageux. Contrairement aux autres carburants, le kérosène utilisé dans l’aviation civile n’est pas ou trop peu taxé dans la plupart des pays - notamment parce qu’on voulait développer le transport aérien au milieu du XXe siècle. En France par exemple, le kérosène est exonéré de TICPE (Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) et de TVA. Pourtant, les carburants utilisés dans les voitures supportent ces taxes, qui représentent plus de la moitié du prix de l’essence. Mais les avantages accordés à l’aérien ne s’arrêtent pas là : les billets sur les vols nationaux bénéficient d’une TVA réduite (à 10%) et ceux sur les vols internationaux et vers les DROM n’en paient même pas. Si l’avion est le mode de transport le plus polluant, il est aussi le plus inégalitaire. Seulement 10% de la population mondiale prend l’avion chaque année et la moitié des émissions de l’aviation n’est imputable qu’à 1% de la population. En France, les cadres supérieurs prennent 17 fois plus l’avion que les ouvriers. Pourtant, il est beaucoup moins cher de mettre un litre de kérosène dans un avion qu’un litre d'essence dans sa voiture. Ces exemptions fiscales, qui menace notre capacité à maintenir les conditions de vie sur terre, renforcent donc également les injustices sociales. Alors que nous sommes dans une véritable urgence climatique et sociale, il est impératif que la France agisse sur ce sujet. Nous appelons à l’uniformisation de la taxation du kérosène au même niveau que la taxation des autres carburants polluants, et ce sur tous les vols au départ de la France. Au-delà d’un signal fort sur les enjeux environnementaux et sociaux, la fin de cette exemption ferait rentrer 7 milliards d’euros par an dans les caisses de l’État en cas d’alignement avec la taxation sur l’essence. Pour vous donner un ordre de grandeur, la réforme des retraites a été annoncée pour "combler un déficit prévu de 12 milliards d’euros par an". Cette somme pourrait faire la différence pour le climat et la justice sociale, notamment si elle était réinjectée dans le développement du transport ferroviaire, jusqu'à 100 fois moins émetteur de gaz à effet de serre au kilomètre que les avions. Voici les mesures qui pourraient être mises en place concrètement: • Création de pass pour les plus jeunes et les plus précaires : l'Allemagne a par exemple mis en place un ticket unique à 9€ pour toutes et tous à l'été 2022 ; • Réouverture ou dynamisation de lignes transversales ne passant pas par Paris ; • Mise en place de nouvelles lignes de nuit pour remplacer les vols intérieurs et les vols intra européens jusqu’à 1500 km ; • Redéveloppement des petites lignes et réouverture des petites gares sur le territoire. Elisabeth Borne, le gouvernement a déjà promis 100 milliards d’euros d’investissement dans le ferroviaire d’ici à 2040. Des fonds qui seront trouvés en mettant “à contribution les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre, comme l’aérien”, comme vous l’annonciez fin février 2023. Au delà des mots, qu'attendez-vous ? Tous les pays peuvent taxer le kérosène sur leurs vols intérieurs, et certains comme les Etats-Unis, le Japon ou la Norvège le font déjà. Pour les vols intra européens, une réforme européenne prévoyait d'instituer une taxe kérosène minimum (à 33 centimes par litre). Selon la Commission européenne, cela réduirait les émissions du secteur de 9%, avec un “impact négligeable” sur l’emploi. Toutefois, plusieurs pays y sont opposés, ce qui bloque la mise en place de la réforme. Rien n'empêche pour autant les pays européens de signer des accords bilatéraux entre eux ou avec des pays tiers pour mettre en place une taxe kérosène sur les vols entre ces pays. En l'absence d'accord européen, la France doit montrer la voie en supprimant une exemption nuisible au climat et porteuse d'inéquité. Nous comptons sur vous. #PourquoiOnSeBat Cette pétition est portée par : • Camille Etienne, activiste pour la justice sociale et environnementale • Solal Moisan, réalisateur • Jade Verda, danseuse • Greenpeace • Oxfam • Alternatiba • Alternatiba Paris • ANV-COP21 • regroop • Réseau Action Climat • Rester Sur Terre • Protect our Winters • Union française contre les nuisances des aéronefs (UFCNA) • Collectif PAD (Pensons l’Aéronautique pour Demain) • Association Les Ateliers ICARE • Collectif Non au T454,753 of 75,000 SignaturesCreated by Camille Etienne
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Où sont les 30 000 points d’eau potable prévus par la loi ?La pollution plastique est un fléau environnemental et sanitaire majeur, due en partie au recours irraisonné à la bouteille plastique, premier déchet plastique à usage unique retrouvé sur les plages en Europe.(2) C’est bien face à cette urgence, que la loi AGEC a décrété un objectif de zéro emballage plastique à usage unique en 2040 et une réduction de 50% des bouteilles en plastique en 2030 ! Vous avez une responsabilité majeure dans le succès ou l’échec de cet objectif car le développement des points d’eau est l’une des mesures phares prévues par la loi. Nous, associations de protection de l’environnement, de consommateurs, entreprises engagées, parlementaires, scientifiques, citoyens, acteurs publics et entreprises engagées, nous vous interpellons pour vous demander la mise en place avant l’été 2023 de ces points d'eau et l’information des visiteurs via une signalétique visible. Plus largement, la bouteille plastique constitue une aberration à plusieurs titres : - 15 milliards de bouteilles plastiques sont vendues en France par an - Fabriquée à partir de pétrole, la bouteille plastique est émettrice de gaz à effets de serre sur tout son cycle de vie - Des études évoquent 3 litres d’eau pour la fabrication d’une seule bouteille d’eau ! L’eau embouteillée contribue ainsi à assécher les nappes phréatiques. - Les bouteilles en plastique sont contaminées par des microplastiques, qui constituent un risque sanitaire. - Le coût de l'eau vendue en bouteille plastique est prohibitif dans les lieux accueillant du public et inadmissible, puisque l’accès gratuit à l’eau potable est obligatoire. Pour l’exemple, en gare, le prix moyen est de 2 euros à 2,50 euros pour une bouteille de 50 cl d’eau, soit plus de 8 euros pour une famille de 4 personnes. Selon les estimations du Ministère de la transition écologique, près de 30 000 points d’eau devraient être ouverts en France dans des lieux de forte affluence, notamment vos établissements. Or, force est de constater que vous n’êtes pas au rendez-vous. Nous vous rappelons que des sanctions(1) sont prévues en cas de non respect de la loi et que la complaisance par rapport à des difficultés techniques souvent largement exagérées(3), ne pourra pas durer. A l’approche de l’été, qui risque d’être à nouveau très chaud du fait du dérèglement climatique, nous vous demandons d’appliquer enfin la loi et de permettre aux millions de personnes qui passent par vos établissements de pouvoir s’hydrater facilement, sans recourir à la bouteille plastique onéreuse et polluante. Ces points d’eau devront être pérennisés et valorisés pour accompagner durablement cette transition nécessaire. Signez et partagez cette pétition pour demander aux établissements accueillant du public d’ouvrir et de signaler les points d’eau prévus par la loi avant l’été 2023. *** (1) Article L541-15-10 - Code de l'environnement https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043974900, Article 77 - LOI n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/JORFARTI000041553842 et décret n° 2020-1724 https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042753962 Article D541-340 - Code de l'environnement https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000042883671 Article L171-8 - Code de l'environnement https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038846886 (2) selon l’étude d’impact de la commission européenne (3) Reporterre, Fabienne Loiseau, 22/02/2023 : https://reporterre.net/Gares-et-metros-peinent-a-installer-des-fontaines-a-eau *** Premiers signataires : Surfrider Foundation Europe, Zero Waste France, Biocoop, CLCV (Association nationale de consommateurs et usagers), Arthur Le Vaillant (navigateur), Stephane Le Diraison (navigateur), Angèle Préville (sénatrice), Dorothée Moisan (journaliste), Capucine Dupuy (autrice), Catherine Chabaud (député européenne), Nelly Pons (auteure), Nathalie Gontard (scientifique), Fédération française de voile, France Nature Environnement, Ma Petite Planète, Label Protection des Océans, Réseau Vrac, Réseau Consigne, Association Water-Map, Objectif Zéro Plastique, Orléans Zéro Plastique, Circulab, M. & Mme Recyclage, La Fresque du Plastique, Wings of the Ocean, MerTerre, Swim for Change, World Cleanup Day, Collectif Eau 88, Coordination EAU Ile-de-France, OceanAsCommon, In Off Plastic, Cantine Sans Plastique, Waves Of Change, Eau de Paris, UAE (L'Union des professionnels du traitement de l'eau), Castalie, Ekō, Behring, HOALI, Twyd, Kanalien, Altereo, SMICVAL, Nathalie Gontard, Expédition Med, Brita France, Fondation Bye Bye Plastic, Plastic Attack France, Weetulip, Solable / LaVie14,127 of 15,000 SignaturesCreated by No Plastic In My Sea
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Monsieur le Ministre des transports, abandonnez le projet d’A31 bis !L’A 31 bis, pourquoi est-ce une très mauvaise idée ? Ce projet est totalement inefficace et coûteux : dérouler du macadam réduira les bouchons juste un temps car cette autoroute, à nouveau attractive, verra son trafic augmenter et les bouchons revenir (1). Ce projet qui voudrait traverser des zones habitées denses, porte atteinte à notre santé - 40 000 décès / an (5000 décès en Grand-Est) sont dûs à une exposition aux particules fines (PM2,5), en partie issues des gaz d’échappement, pneus et freins. Cette exposition c’est aussi 8 mois d’espérance de vie en moins. - 14 % des cancers du poumon , 24 % des AVC et 8 à 13 % des cancers du sein (5) sont liés à l’exposition à ces PM2,5. Le diagnostic d’asthme chez l’enfant augmente aussi de 50 % (6). - L’exposition à l’oxyde d’azote issue du trafic routier est quant à elle responsable de 7000 décès / an (7) et augmente le risque de cancer du sein de 9% - L’exposition au bruit favorise l’hypertension. Ce projet bafoue les intérêts des utilisateurs potentiels C’est dix ans de travaux, donc dix ans de bouchons décuplés. À la fin, c’est l’évidence d’un péage en plus pour un gain de temps incertain. Ce projet porte atteinte au climat et à la biodiversité Camions, véhicules particuliers utilitaires génèrent près de 30% des émissions de gaz à effet de serre en France. En favorisant l’augmentation du trafic routier, l’État va à l’encontre de l’Accord de Paris (2015) et des orientations de l’Union Européenne (2021) qui ont fixé à 40 % puis à 55 % la réduction globale des émissions GES d’ici 2030, et la neutralité carbone en 2050. Il est urgent de réduire nos émissions de gaz à effet de serre dès maintenant. Il est scandaleux d’envisager la traversée d’une forêt classée pour sa biodiversité. Plus les mesures contre le dérèglement climatique tardent plus les solutions seront pénibles et coûteuses. A-t-on d’autres choix ? Oui ! Consacrons les 2 milliards € de l’A 31 bis dans ces alternatives plus réalistes, plus modernes, plus responsables et plus rapidement mises en œuvre ! 1. Faisons du Sillon lorrain un laboratoire européen des mobilités du 21° siècle, un modèle des transitions urgentes qui s’imposent à nous ! 2. Nous voulons un Réseau Express Métropolitain à haute fréquence, rapide, confortable, attractif qui nous fera oublier les TER actuels : le réseau existe ! 3. Nous devons repenser les mobilités rurales et créer des gares multi-modales (TER-auto-bus-vélo…) 4. Nous voulons que soient suffisamment taxés les poids-lourds pour rendre attractifs les transports ferroviaire et fluvial. Que la voie ferrée Lérouville-Longuyon soit consacrée au fret. 5. Que soient organisés et développés le co-voiturage et le télétravail 6. Repensons nos territoires pour réduire les nécessités de déplacements Monsieur Clément Beaune, soyez modernes : pensez au futur. Madame, Monsieur, si vous partagez notre analyse, merci de signer la pétition ! Ne tardez pas, car le ministre prendra sa décision dans les semaines qui viennent. Sources : (1) https://theconversation.com/plus-de-capacite-routiere-plus-de-trafic-il-faut-revenir-a-la-loi-fondamentale-de-la-congestion-pour-mieux-la-combattre-124836 (2) https://www.santepubliquefrance.fr/presse/2021/pollution-de-l-air-ambiant-nouvelles-estimations-de-son-impact-sur-la-sante-des-francais (3) European Society for Medical Oncology - septembre 2022 (4) https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/09/30/la-pollution-de-l-air-accroit-le-risque-d-avc-de-maladies-cardiovasculaires-et-de-deces_6143872_3244.html (5) https://www.atmo-france.org/actualite/correlation-averee-entre-pollution-atmospherique-et-cancer-du-sein (6) https://www.aphp.fr/actualite/liens-entre-asthme-et-pollution-le-point-sur-les-travaux-menes-lap-hp (7) https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/10/04/cancers-du-sein-une-nouvelle-etude-souligne-l-impact-de-la-pollution-de-l-air_6144410_3244.html3,322 of 4,000 SignaturesCreated by Alternatives 31
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Mesdames et messieurs les députés, interdisez les vols en jet privé !Mesdames et Messieurs les députés, ´ Le 6 avril prochain, vous aurez à vous prononcer sur l’interdiction des vols en jet privé : il est grand temps de les empêcher de nuire. Les conclusions des scientifiques du climat sont sans appel : nous allons vers une catastrophe civilisationnelle si nous ne réduisons pas, dès maintenant et très rapidement, nos émissions de gaz à effet de serre. Pour de nombreux usages, ce n’est pas chose aisée : ces émissions sont intrinsèquement liées à notre vie de tous les jours : nous nourrir, nous chauffer, aller au travail. Ce n’est pas le cas des vols en jet privé. Hormis pour les usages répondant à une réelle utilité sociale comme les urgences médicales, nous pouvons largement nous passer de ce moyen de transport qui pollue sans commune mesure ! Aujourd’hui, 1 avion sur 10 décollant sur le sol français est un jet privé (2), alors que leurs passagers émettent de 5 à 14 fois plus de gaz à effet de serre qu’en avion de ligne et que cette industrie est en plein essor (3). Pire, ils ne sont pas concernés par l’interdiction par la loi Climat et Résilience des vols courts réalisables en train en moins de 2h30, alors que des TGV existent sur 70 à 80% des itinéraires les plus empruntés en jet privé (4). Est-ce cela, “l’esprit de justice sociale” promis par cette loi ? Dans cette course contre la montre pour notre survie, chaque dixième de degré gagné, chaque tonne de CO2 non émise compte : commençons par les mesures dont l’acceptabilité sociale est forte ! Choqués par les allers-retours d’hommes et de femmes politiques (5) et autres personnalités (6), les Françaises et les Français en ont assez de voir le budget carbone national grevé par le comportement inconséquent d’une poignée de privilégiés, dont 1 vol équivaut à plusieurs mois d’émissions d’un Français moyen ! (7) Cette mesure est un premier pas indispensable pour que l’ensemble des Françaises et des Français se sente concerné par les réductions d’émissions indispensables pour respecter l’Accord de Paris. De nombreuses études (8) le montrent : sans sentiment de justice, sans réduction des inégalités, il n’est pas possible d’exiger de l’ensemble de la population qu’elle fasse des efforts ! En outre, il faut réduire fortement les émissions sonores et atmosphériques de l'aviation commerciale qui sont le fait d'une toute petite minorité de privilégiés (seulement 1% de la population mondiale est responsable de 50% des émissions de ce secteur). En l'absence de solutions technologiques suffisantes à court ou moyen terme, cela ne peut être fait qu'en réduisant l'offre et la demande, par exemple en stoppant toute extension d’aéroport et en instituant une taxe progressive sur les grands voyageurs (9). Mesdames et Messieurs les députés, en tant que représentants de la Nation, le 6 avril prochain, prenez une décision historique et de bon sens : interdisez les vols en jets privés ! Sources : (1) https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b0885_proposition-loi.pdf (2) https://www.transportenvironment.org/discover/private-jets-can-the-super-rich-supercharge-zero-emission-aviation/ (3) https://www.mediapart.fr/journal/france/280822/le-leader-francais-du-jet-prive-brule-la-planete-en-toute-impunite (4) https://france.attac.org/se-mobiliser/criminels-climatiques/article/pourquoi-bloquer-les-jets-prives (5) https://agir.greenvoice.fr/petitions/castex-procuration (6) https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/09/06/jets-prives-visualisez-les-trajets-les-plus-frequents-ou-les-plus-courts-en-france_6140407_4355770.html (7) https://www.transportenvironment.org/discover/private-jets-can-the-super-rich-supercharge-zero-emission-aviation/ (8) https://theconversation.com/pourquoi-crier-au-scandale-a-chaque-fois-quune-personnalite-utilise-un-jet-prive-181456 (9) https://rester-sur-terre.org/making-excessive-flyers-pay/ *** Premiers signataires : Charlène Fleury (Rester sur Terre), Lou Chesné (porte-parole d’Attac), Romain Morizot (Ingénieur Aéronautique), Capucine Saulpic (Non à l’agrandissement de l’aéroport de Lille), Stuart Page (Atterrissons d'urgence, Montpellier), Thierry Bitouzé et Airy Chrétien (Collectif citoyen 06, Nice), Yves Tuffet (Rester sur Terre), Erwan Sammier, Bernard Schéou (enseignant-chercheur), Jean Sireyjol (Association TaCa agir pour le Climat), Jean-Baptiste Dusson & François-Joseph Grimault (Résistance climatique), Florence Joly (Stop Extension Aéroport Marseille Provence, Marseille), Cannelle Dos Reis (Alternatiba Lille, Amis de la Terre Lille), Jean-François Julliard (Greenpeace France), Vincent Querre & Sabrina Marsant (Les Braises, lutte contre l'aéroport de Libourne/Saint Émilion), Gilliane Le Gallic (Alofa Tuvalu), Véronique Sinou (Les Amis de la Terre Bouches-du-Rhône), Kaïna Privet (Scientifiques en rébellion), Dominique Bonnet (Attac Aix-en-Provence), Zoé Pélegry (Action non-violente COP21), Rémi Donaint (Alternatiba), Alexandre Gondran (Ingénieur des Études et de l'Exploitation de l'Aviation Civile, ENAC Toulouse), Chantal Beer-Demander (UFCNA), Pascal Gassiot (Collectif PAD - Pensons l’Aéronautique pour Demain - Toulouse), Lucie Chhieng (parole-parole d'Alternatiba Paris), Jérôme Favrel (CCNAAT), Dominique Lazarski (présidente de l’UECNA - Union européenne contre les nuisances aériennes et de l’ADERA pour la protection des riverains de l’aéroport de Beauvais-Tillé), Françoise Brochot (Présidente de l’ADVOCNAR - Défense des riverains de Roissy CDG et le Bourget), Audrey Boehly (porte-parole du collectif Non au T4), Pascale R. (Collectif Non à l'aéroport d'Andorre), Tatiana Guille et Charles de Lacombe (porte-paroles Alternatiba / ANV Rhône)60,398 of 75,000 SignaturesCreated by Charlène F.
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NON A L'EXTENSION DE L'AERODROME DES SABLES D'OLONNENON AU COUT EXHORBITANT DU PROJET. Budget concernant le projet présenté : 4.5 MILLION D'EUROS HT Nota: Il y a eu 730 360 € d’achat par l’Agglomération en 2018, de parcelles et biens autour de l'aérodrome, avant de présenter le projet. NON AU DEVELOPPEMENT DE L'AERODROME, NON SENS ECONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL. L’Agglomération n’envisage pas un projet d’optimisation de l’aérodrome, mais un développement du Trafic par la mise en place d’un TAXI-WAY ce qui augmentera les rotations par la diminution des temps d’attente au décollage et à l’atterrissage ! Une plateforme en ligne (Openfly) propose dès aujourd’hui des vols commerciaux. L’agglomération veut développer l’aviation d’affaires via ses plateformes numériques. Elle propose déjà la gratuité du stationnement aux avions ! (Nous pouvons le prouver) ! La rentabilité financière concernant ce projet est inexistante, l'agglomération est incapable de communiquer sur le sujet. NON A LA DEGRADATION DE NOTRE ENVIRONNEMENT Les 32 hectares concernant l'aérodrome ne pourraient-ils pas servir à loger les personnes qui ont besoin de travailler sur l'agglomération ? Ou à le transformer en une zone d’activité économique vertueuse et compatible avec les enjeux climatiques ? Les besoins dans les métiers de la transition ne manquent pas ! Cette superficie pourrait ou peut aussi devenir une zone d'éco-logement, cela permettrait à l'agglomération de prouver concrètement son engagement environnemental . NON AUX NUISANCES SONORES. Avec une augmentation significative et la répétition du bruit, augmente le stress, les infarctus du myocarde et la mortalité . (données de L’OMS, article du Monde du 10/12/2022). NON A LA POLLUTION Un petit avion de type Cessna ou équivalent consomme en moyenne entre 30 et 35 litres de carburant à l’heure, soit 80 kg de CO2 dans l’air ! (il faut 2 ans à un arbre pour absorber cette quantité). L’enrobé prévu dans le projet de l’agglo, (11000 m² représente un tonnage de CO² dispersé dans l’air. Il faudra 1 hectare de foret pendant 5 ans pour absorber cette pollution ! NON A L’INSECURITE : Le rapport d’activité du Bureau d'enquête aérienne (BEA), concernant l’année 2021 a enregistré 221 accidents dont 36 mortels, ayant entraîné le décès de 57 personnes et des blessures graves à 50 personnes. Les 221 accidents se répartissent ainsi selon l’activité : avions (80), hélicoptères (8), planeurs et motoplaneurs (14), ballons (4), ULM (105). On nous présente le projet au prétexte qu’il y a un souci de sécurité. Arrêtons tout de suite l’activité actuelle de l’aérodrome si il y a vraiment un soucis de sécurité, c’est de la responsabilité du gestionnaire ! L’aérodrome est dans une zone fortement urbanisée entourée de campings et d’habitations. Les avions et hélicoptères survolent les zones habitées en toute impunité, c’est de l’inconscience ! A l’heure de l’urgence climatique et alors qu’il reste beaucoup à faire pour développer des projets viables économiquement, socialement et environnementalement, nous ne laisserons pas des intérêts quels qu'ils soient nous voler notre avenir et notre santé. Nous avons déjà agi, en remettant en main propre à M. le vice-président de l’Agglomération deux lettres demandant la suppression de l’autogire et de l’hélicoptère sur l’aérodrome des sables d'Olonne. La réponse ne s'est pas faite attendre, c'est non. Nous refusons la charte de bonne conduite en l’état, Elle n’est pas adaptée et fait abstraction du bien être des sablais ! Vous pouvez signer la pétition, suivre notre page Facebook : dca-des-Olonnes et les partager à votre entourage. Vous pouvez si vous le souhaitez adhérer à l'association en allant sur notre site internet : https://www.dca-des-olonnes.fr. Nous avons besoin de vous pour s’opposer à ce projet en l'état. Le seul moyen est de signer cette pétition et DE LA PARTAGER AUTOUR DE VOUS !3,108 of 4,000 SignaturesCreated by PHILIPPE J.
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Pour une Convention Citoyenne Havraise pour le Climat & la Justice SocialePour une planification territoriale à la hauteur des enjeux, exigeons une Convention Citoyenne de la Métropole Havraise pour le Climat & la Justice Sociale La « crise climatique », l’« urgence écologique » … On nous en parle chaque jour ! Pourtant il est extrêmement difficile de nous rendre compte de la façon dont ces réalités bouleversent effectivement nos vies, ici, dès aujourd’hui. Le Havre Seine Métropole est particulièrement impacté car l’habitat, l’activité économique et l’emploi sont directement mis en jeu: - Nos zones d’habitat et d’activités industrielles et portuaires installées au raz de l’eau sont inévitablement promises aux submersions marines : les scientifiques prévoient des élévations de l’eau à + 180 cm d’ici 2100 (et alertent sur la grave erreur des documents prescripteurs de l’Etat qui ne prévoient que + 40 cm). Dans ces conditions, Il y a impossibilité de maintenir les façons actuelles de construire et d’habiter. - Nos emplois dépendent d’une industrie carbonée contrainte à une conversion rapide…mais freinée par une logique de profit immédiat contradictoire avec l’Intérêt Général. - L’impératif fixé par le GIEC de réduire de façon drastique nos consommations mondiales de matière et d’énergie interroge l’évolution des activités portuaires et logistiques. - Erosion du vivant, appauvrissement des sols, crise de l’eau : la chute de productivité agricole guette avec à la clef le risque alimentaire et sanitaire. - Les plus fragiles d’entre nous sont en première ligne : sans agir sérieusement et immédiatement, une crise sociale d’une ampleur inédite est inévitable. - Etc. Devons-nous continuer d’appeler à une « Transition Ecologique » ? Non. En fait, c’est une transformation sociale intégrale qui s’impose. Ici, une conversion territoriale vitale est à opérer. Elle nous concerne toutes et tous, pour chaque moment de notre vie : nous devons donc en décider ! Il s’agit d’un défi. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. Continuer de laisser l’initiative aux intérêts privés et à la « loi du marché » si souvent divergents de l’Intérêt Général est pour le moins incertain… Il faut planifier ! Les Havrais et leurs voisins en ont vu d’autres ! Ils sont aptes à planifier les innovations sociales, techniques, politiques et économiques capables de perpétuer leur territoire. Par chance, la loi impose à l’échelle de la Communauté Urbaine un modèle pertinent de Planification Territoriale auquel les habitants et acteurs du territoire doivent être associés. Il s’agit du Plan Climat Air Energie Territorial [PCAET] en cours d’élaboration pour les six prochaines années. Par malheur, cette planification se réalise au Havre de façon précipitée et incomplète, dans le mépris total de cette obligation de participation citoyenne (la preuve ? …Ça vous a échappé !). Nous exigeons une planification sérieuse visant une transformation sociale à hauteur des enjeux. A cette fin, nous exigeons l’installation d’une Convention Citoyenne, modèle de Participation Citoyenne considéré comme le plus abouti à ce jour: des habitants tirés au sort, représentatifs du territoire, sont accompagnés durant plusieurs mois par des collèges d’experts (scientifiques, juristes…) pour comprendre la nature et l’ampleur des phénomènes en cours, proposer de nouvelles voies d’adaptation et de développement à la fois efficientes et acceptables pour toutes et tous. Cet exigeant exercice de leur droit politique par les citoyens est efficace sur deux points essentiels : - Il engendre des solutions plus pertinentes que celles produites par les institutions habituelles - Il suscite un intérêt médiatique utile à informer et mobiliser durablement la population Aucune transformation juste ne sera possible sans un exercice fort de la démocratie : signons & diffusons !1,388 of 2,000 SignaturesCreated by Xavier L.
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contre la prolifération à tout va des antennes-relaisPétition pour une vie ensemble mieux réfléchie contre la prolifération à tout va des antennes-relais proposée par les collectifs de POISSON, PARAY le Monial, Saint CHRISTOPHE en Brionnais et La CHAPELLE sous Dun Nous, citoyens, aimant la démocratie, la république et surtout la vie, nous sommes sidérés par la prolifération exponentielle des antennes-relais de tous genres. Nous sommes nous-mêmes utilisateurs de téléphones portables et ne sommes pas contre les nouveautés mais simplement contre les excès et aberrations. C'est pourquoi nous vous invitons à signer cette pétition qui sera envoyée au gouvernement et autres élus (dont nos 4 maires) afin qu'ils réfléchissent un peu plus et surtout mieux à ce qu'ils sont en train de mettre en place et qui ne correspond pas à nos aspirations d'une vie meilleure. Au niveau national : Nous demandons un retour immédiat à la procédure d'enquête publique pour tout projet d'implantation d'antenne-relais en tous genres. Nous demandons un moratoire au niveau du développement de la 5G (et plus) et le principe de précaution clamé haut et fort mais déjà si vite oublié. Nous exigeons l'arrêt de tous les projets en cours et leur réexamen en matière d'utilité et de nuisances. L'obligation d'une étude de nuisances et d'utilité : y a-t-il vraiment besoin de cette installation ? n'y a-t-il pas d'autres solutions existantes à améliorer ? Lorsqu'une antenne s'avérerait utile, obligation du regroupement des opérateurs sur celle-ci ; Fini 2, 3 ou 4 antennes par village ! Obligation d'utiliser en priorité les pylônes existants. Implantation loin des habitations, élevages et zones très fréquentées par la faune naturelle. Obligation de respecter les haies et les arbres du site. Obligation de fournir un plan financé de remise en état originel du site après exploitation de l'antenne. Nous voulons garder des « zones blanches » garante d'un équilibre psychique de la population, garantissant des zones naturelles vierges de toutes pollution dues aux activités humaines intempestives. Nous demandons le maintien et l'entretien régulier et efficace de lignes aériennes ou enfouies téléphoniques et internet (cuivre ou fibre) indispensable à la retenue du développement exagéré des smartphones et autres « phones » source d'extrême pollution, énergivores et susceptibles de rendre les gens dépendants voire complètements accros. Nous voulons des forfaits de lignes fixes avec ou sans internet, accessibles à tous donc peu cher et taxer au minimum. En tous cas, moins chers que les forfait de mobiles. Nous sommes favorables à la réinstallation de cabines téléphoniques à la demande de la population. Nous voulons continuer à vivre dans un monde où on se parle face à face, autour d'un verre, se rencontrant chaleureusement. Nous ne voulons pas être tracés en permanence, ou abêtis par des soi-disant coach et autres influenceurs. Nous demandons de maintenir un service public à la hauteur avec des guichets accessibles à tous à moins de 15 kms de chez soi. Nos ne sommes pas contre les demandes faîtes électroniquement sur les divers portails... mais pensons à ceux qui ne sont pas « branchés » et en cas de panne. Nous voulons garder le choix de nos vies, le choix d'être ou de ne pas « être branchés ». Au niveau local dans notre petite région du charolais-brionnais : L'abandon pur et simple du projet d'antenne à Paray le Monial sur le terrain d'Emmaüs. De même l'abandon du projet sur Saint-Christophe en Brionnais et à La Chapelle sous Dun. Le démantèlement du pylône récemment installé à Poisson par ATC qui n'a pas respecté le principe d'information de la population, qui n'a été l'objet que d'une simple Déclaration Préalable au lieu du Permis de Construire obligatoire puisque la dalle fait 60m², prétexté une raison futile de satisfaire d'hypothétiques nouveaux arrivants sur la commune et a été projeté et installé sans qu'aucun opérateur en téléphonie n'en ait fait la demande à la base.192 of 200 SignaturesCreated by Christian V.
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Mauvaise qualité de l'air à Rouen et en NormandieLors des pics de pollution, on a les yeux irrités, le brouillard est jaune sur la métropole. La respiration est difficile. Si les dégazages des usines étaient interdits lors des pics de pollution, cela éviterait de rajouter à la pollution dûe au chauffage et aux transports. Malgré les vignettes Crit'Air, et les efforts de baisse de chauffage des particuliers, les entreprises doivent faire leur part en n'ajoutant pas de pollution chimique supplémentaire. Par ailleurs, Atmo Normandie ne teste que 4 polluants dont ozone et microparticules de moins de 10 microns et moins de 2,5 microns (ceux qui vont dans le sang sans être filtrés par les poumons). Les polluants émis par les incendies d'usine et d'entrepôt ne sont pas détectés par Atmo Normandie. Pour les capteurs, la qualité de l'air est .. normale. Afin de garantir la santé et la sécurité de la population, il apparait nécessaire de tester d'autres polluants.75 of 100 SignaturesCreated by Marie Agnès W.
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TOTAL Académie, nou vé pa!Pour une école sans partenariat, ni mécénat aux énergies fossiles! Le 2 décembre 2022, tous les chefs d'établissements de La Réunion et leurs enseignants ont reçu un courrier signé par Madame la Rectrice, qui les invite à participer à un concours international de création d'affiches sur la sécurité routière "VIA Créative", créé par... la Fondation TotalEnergies ! Alertés par une enseignante scandalisée par ce partenariat contre-nature, nous, associations, collectifs, syndicats et députés qui militons pour une justice sociale et climatique avons découvert que l’Académie de La Réunion est l’unique institution de France s’être engagée dans ce projet ! Nous avons demandé par courrier à Mme la Rectrice, le 14 décembre, de, courageusement, annuler et refuser tout partenariat ou mécénat entre l'Académie de La Réunion et des entreprises qui détruisent la planète de nos enfants, de nos élèves, en commençant par retirer ce concours d’affiches «ViaCréative» avant le lundi 23 janvier 2023. Parce que nous, citoyens réunionnais, sommes conscients de l’urgence climatique à laquelle nous sommes confrontés. Pas loin de notre île, en Ouganda, le projet EACOP de TotalEnergies cause déforestation, déplacement de populations, destruction d’espaces protégés terrestres. En Afrique du Sud, ce sont des projets destructeurs des fonds, de la faune et de la flore marine. En Amérique du Nord, c'est la promotion des gaz de schiste et l'exploitation des sables bitumeux. Pour notre planète, TotalEnergies c’est la pollution atmosphérique, c’est la destruction du vivant. A l’exact opposé de l’Education au Développement Durable que les 24 000 enseignants de l’Académie de La Réunion dispensent auprès de 115 000 élèves chaque jour! Ce travail, un des piliers essentiels pour voir apparaître l’évolution des comportements nécessaire au ralentissement du réchauffement climatique de notre planète est mis à mal par ce copinage établi avec l’un des plus écocide fleuron de l’économie française. Sans compter que, bien qu’interdite de publicité depuis août 2022, TotalEnergies a développé bien avant cette date un lobbying puissant destiné à lui donner une image philanthrope et bienveillante via des projets respectables. Ce concours d’affiches en est un exemple type: - choix de campagne hautement louable (à la Réunion, 40% des victimes sur les routes réunionnaises entre le 1er janvier et le 1er septembre 2022 sont des piétons, ce qui en fait de notre île le département le plus dangereux pour les adeptes de la marche à pied) - concours « clé en main » proposé aux enseignants de l’Education Nationale, dont chaque document porte le logo TotalEnergies, publicité insidieuse et surtout illégale dans l’enceinte de l’Ecole (article L. 511-2 du code de l'éducation). C’est pourquoi, nous avons demandé à Mme la Rectrice, le 14 décembre, de, courageusement, annuler et refuser tout partenariat ou mécénat entre l'Académie de La Réunion et des entreprises qui détruisent la planète de nos enfants, de nos élèves, en commençant par retirer ce concours d’affiches «ViaCréative» avant le lundi 23 janvier 2023, jour de reprise des cours après les vacances d'été. Organisations signataires : CGTR SAIPER SNE CSEN SNUIPP-FSU SNUDI-FO SUD Education Karine LEBON, députée de la 2ème circonscription de La Réunion Geneviève PAYET, députée suppléante de la 7ème circonscription de la Réunion Philippe NAILLET, député de la 1ère circonscription de La Réunion Frédéric MAILLOT, député de la 6ème circonscription de La Réunion Jean-Eudes Dallou, référent de Place Publique Réunion EELV Réunion Alliance Ecologique et Sociale- Plus Jamais Ca ! La Réunion Association Citoyenne de Saint-Pierre- Réunion Attac Réunion Citoyen pour le Climat La Réunion Extinction Rebellion Greenpeace La Réunion3,087 of 4,000 SignaturesCreated by Greenpeace-La Réunion G.
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Un moratoire pour dire stop aux projets routiers destructeurs !La France s'est engagée dans la Stratégie Nationale Bas Carbone et à l'objectif Zéro Artificialisation Nette (ZAN) en 2050. Ces stratégies impliquent de : - diviser par 2 la consommation d'espace sur la décennie qui arrive par rapport à la précédente. Hors les 55 projets contestés représentent actuellement 8000 hectares d'artificialisation - diminuer de 40% nos émissions territoriales en 2030 par rapport à 1990. Mais les émissions de Gaz à Effet de Serre territoriales supplémentaires dues aux projets d'aménagement routiers prévus par l’État ne sont pas compatibles avec les objectifs fixés en la matière. Et la question du trafic induit n'est que rarement prise en compte dans les études d'impact. L’État mène donc un double discours et un double jeu. D'un côté, il fixe des objectifs chiffrés pour réduire notre impact climatique et environnemental, de l'autre, il soutient financièrement et politiquement des dizaines de projets contestables et contestés au regard des enjeux écologiques, climatiques et sanitaires. Il est encore temps de prendre un autre chemin, et de stopper la destruction des paysages et la course folle vers l'augmentation des pollutions et émissions de CO2. Le Pays de Galles l'a déjà fait, pourquoi pas nous ? Les raisons de s'opposer à tous ces projets existent, elles sont simples, et elles sont nombreuses : - Construire des routes, c'est augmenter le trafic routier et l'étalement urbain. Un nouvel aménagement routier ne fait pas gagner de temps, au contraire. Les nouvelles routes induisent du trafic, et multiplient l'artificialisation des terres naturelles et agricoles en facilitant par exemple l'implantation de zones pavillonnaires ou logistiques. Aucune nouvelle route n'a jamais réduit les embouteillages, c'est un mensonge. Au contraire elle sera très vite saturée par de nouveaux bouchons. - Construire des routes, c'est augmenter les émissions de gaz à effet de serre, alors qu’il est urgent de les réduire pour lutter contre le changement climatique. - Construire des routes, c'est détruire des milliers d'hectares d'espaces naturels, agricoles et forestiers. C'est détruire des écosystèmes, des espèces protégées, et abîmer la biodiversité. - Construire des routes c'est gaspiller 18 milliard d'euros d'argent public, 18 milliards ! Imaginez tous les services publics qui pourraient être améliorés, créés. Plus de trains, plus d'écoles et de professeurs, des hôpitaux et des soignant-es traité-es correctement, plus de moyens pour la protection de l'enfance. De l'argent au service de l'intérêt général, non pas des intérêts privés des bétonneurs ! - Construire des routes, c'est nous enfermer toujours plus dans un modèle tout voiture, insoutenable socialement comme écologiquement. L'essence, les voitures thermiques ou électriques, tout ce qui est nécessaire au transport routier, cela coûte aussi cher, très cher, à toutes les personnes qui ont besoin de se déplacer quotidiennement. La route n'est pas un moyen de transport accessible à tout le monde, et les nombreux projets d'autoroute à péage vont augmenter encore la facture des usagers. - Construire des routes c'est augmenter la pollution chronique ou accidentelle liée à la circulation des personnes et des marchandises par la route. Les risques que ce mode de transports fait peser sur notre santé à toutes et tous, en polluant l'air que l'on respire, en menaçant les ressources en eau, et par le bruit infernal de la circulation, sont inacceptables ! Nous, collectifs en lutte contre les projets, nous unissons nos forces pour lutter contre l'artificialisation à marche forcée de nos terres agricoles et naturelles, et pour engager la nécessaire sortie de route de tous les projets climaticides. Nous demandons aux parlementaires de nous rejoindre et de soutenir les luttes, en s'engageant à soutenir à l'Assemblée Nationale et au Sénat la proposition d'un moratoire sur tous les projets routiers, dans l'attente de leur ré-examen au regard des stratégies fixées par l’État et des enjeux climatiques, écologiques et sanitaires auxquels nous faisons face. Nous demandons à Clément Beaune et Élisabeth Borne de faire preuve de bon sens, d'entendre et d'étudier cette proposition. Ce que nous voulons, ce sont des mobilités choisies, et non subies, accessibles à toutes et tous ! Soutenez, rejoignez nos luttes, demandez avec nous ce moratoire, pour mettre les routes en déroute ! - SOS Oulala Montpellier - Manche Nature - Caveirac Vaunage Nîmes - Non à l'autoroute A133-A134 Rouen - Non à un contournement Nord de Maubeuge destructeur - Vivre respirer se déplacer en Tricastin Drôme Alternatives A480 Grenoble - Axe vert de La Ramée Toulouse - Non à la Jonction Est à Toulouse - AutreCOM Montpellier - La Voie est Libre Castres Toulouse - La Lutte des Sucs - Coordination La Loire Vivra Orléans - Collectif Saint Etienne de Monluc - Puma LEO Avignon - GCO Non merci Strasbourg - Non au contournement sud d’Auxerre - Collectif RN126 Castres Toulouse - Association Nacicca Arles - Évreux Nature Environnement - Collectif Ussel - Collectif citoyen contre le développement du projet Sublimes routes du Vercors - Agissons pour le climat Granville Terre et Mer - Fédération Environnement Eure et Loir - Nord Écologie Conseil (contre la Lino au sud de la MEL) - Coordination Viure Pyrénées Orientales - Bien vivre en Vallespir Céret - Copra 184 IDF - Vivre sans BIP Val d'Oise - Seta - VN33 Non merci Lyon - Agis Ta Terre Chateaubourg - Vitré Vitalu - Non à la rocade Nord de Fougères - Eaux et Rivières de Bretagne - PassPasud2 - Collectif Les Lichens - Association CITEE Reventin Vaugris - Association ACPAT Thonon Machilly - ALTERRE St Péray - Comité de défense contre la déviation de St Christol Les Alès - Association Roya Expansion Nature - Association Sentinelle Nature 31650 - Coopérative Citoyenne Cherbourg - INATN A31bis Toul - Collectif Sequana Poissy - Collectif 924 Orne13,869 of 15,000 SignaturesCreated by Coalition La Déroute des Routes C.
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Bourges: Stop aux gaspillages !À l’heure où l’on nous appelle, collectivement et individuellement, à faire des efforts sur notre consommation énergétique pour éviter les pénuries, nous ne comprenons pas que perdure autant de gaspillage d’électricité dans l’espace public. L’effort fourni doit être réparti de façon juste et ne pas peser uniquement sur les citoyens et citoyennes. Aussi, l’effort ne doit pas affecter en premier lieu des services publics essentiels comme l’éducation ou le sport, mais bien commencer par interroger nos usages de la publicité superflue ! ⚡️ Alors que le gouvernement prévoit l’interdiction des publicités lumineuses entre 01H00 et 06H00 du matin (à l'exception des aéroports, gares ou stations de métro), cette mesure est loin d’être suffisante face au nombre croissant de ces panneaux inutiles qui n’apportent rien au confort de la population et servent des intérêts purement économiques, encourageant très souvent des pratiques de consommation qui vont à l’encontre de la sobriété. ⚡️ Sur une année, un écran publicitaire de 2m2 consomme en moyenne l’équivalent des besoins d’ un ménage français pour l’éclairage et l'électroménager* : laisser tous ces écrans allumés en période de crise énergétique est donc absurde ! Notre territoire a le pouvoir d’aller plus loin à travers le règlement local de publicité et de montrer l’exemple pour être à la hauteur des enjeux. Notre ville doit prendre les mesures suivantes de manière urgente, et sans attendre le pic de l’hiver où les tensions énergétiques se feront ressentir. 🛑👉Nous demandons : - L’extinction des panneaux lumineux et écrans publicitaires en continu, et pas uniquement de 1h à 6h du matin - L’extinction des vitrines et enseignes lumineuses dès la fermeture du magasin, et pas uniquement de 1h à 6h du matin - L’arrêt de l’installation de nouveaux panneaux publicitaires lumineux ou rétro-éclairés - L’amplification des mesures sur l’éclairage public - L’extinction des lumières des bureaux dès leur fermeture 💡 De plus, nous demandons à ce que ces mesures soient pérennisées au-delà de la période de tension hivernale, afin d’enclencher le virage sociétal nécessaire pour atteindre nos objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. En effet, au-delà de la pollution lumineuse et de la consommation d’énergie, ces affichages poussent à une consommation abusive de biens et de services qui n’est plus en adéquation avec les enjeux environnementaux qui imposent la réduction immédiate des prélèvements de ressources, et des rejets de déchets. D’autres villes comme Lyon ou Paris ont déjà mis en place des mesures plus fortes pour réduire leur consommation énergétique et s’inscrire dans le sens d’une sobriété choisie et responsable. 🌟 Notre ville aussi doit s’inscrire dans le sens de l’Histoire et mettre en place des solutions ambitieuses ! Source : *Selon l’Ademe, la consommation annuelle d’un panneau publicitaire de 2m2 serait d’environ 2000 kWh par an. Selon l’Agence Française de l’Energie, la consommation annuelle d’un ménage serait comprise entre 1500 et 2200 kWh (hors chauffage et eau chaude, selon la superficie du logement et le nombre d’occupants du foyer)48 of 100 SignaturesCreated by Mathieu C.
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