1,000 signatures atteintes
Destinataire(s) : Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d'Ile-de-France, Jean-Michel Fourgous, président de l'agglomération de SQY et Lorrain Merckaert, maire de Montigny-le-Bretonneux et premier vice-président de l'agglomération de SQY
Non au futur stade du PSG sur une zone de nature exceptionnelle à SQY !
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Refusons la construction d'un stade sur l'espace vert de l'Île de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines !
Ce stade complété d’un centre commercial et hôtelier, amputerait l’Île de Loisirs de 50ha, engendrant des impacts écologiques importants (perte de biodiversité, impacts sur la zone Natura 2000, augmentation d’îlots de chaleur, pollutions...), financiers (infrastructure routière, transports, maintenance, mise en concurrence des commerces de centre ville...) et citoyens (perte d'espaces verts accessibles aux habitants).
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Le Contexte :
La communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines affirme sa volonté d’offrir 50 hectares de nature, situés sur l’Île de Loisirs, en plein cœur de l'agglomération, pour y construire un stade entre 50.000 et 90.000 places, destiné à remplacer le parc des Princes.
En effet, celui-ci, propriété de la Ville de Paris, serait jugé trop petit pour les ambitions du PSG version Qatar.
La communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines affirme sa volonté d’offrir 50 hectares de nature, situés sur l’Île de Loisirs, en plein cœur de l'agglomération, pour y construire un stade entre 50.000 et 90.000 places, destiné à remplacer le parc des Princes.
En effet, celui-ci, propriété de la Ville de Paris, serait jugé trop petit pour les ambitions du PSG version Qatar.
Si l'agglomération ne voit pas de limite (en référence à une pleine page de publicité, dans le journal l’Équipe du 16 décembre 2024, vantant SQY comme n’ayant pas de limite et prête à tout pour accueillir le stade du club parisien), nous en avons identifié quelques-unes.
Des limites écologiques, puisque cette construction de béton et de bitume, viendra altérer et artificialiser 50ha de nature situés dans ce poumon vert que constitue l’Île de Loisirs.
A l’heure où le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) et l’IPBES (groupe international d'experts sur la biodiversité) affirment la nécessité de préserver les puits de carbone et les zones de biodiversité, afin de contrer les effets du dérèglement climatique, à l’heure où le rythme de l’artificialisation des sols devrait être divisé par 10 selon l’ADEME et respecter la loi Climat et Résilience visant le ZAN, Zéro Artificialisation Nette, il s’agit là non seulement d’un Grand Projet Inutile mais d’un projet néfaste pour l’avenir des humains et des non-humains :
Pour la biodiversité, outre la destruction de 50 ha de sols riches en organismes vivants, les nuisances sonores et lumineuses vont aussi impacter tous les espaces aux alentours, dont la zone Natura 2000 et condamner la faune restante. La destruction de ce puits de carbone et son artificialisation renforceront les effets des îlots de chaleur délétères aux niveaux des quartiers d’habitation environnants. La pollution de l’air augmentera, liée aux transports nécessaires des supporters, qui viendraient essentiellement en voitures individuelles.
Pour la biodiversité, outre la destruction de 50 ha de sols riches en organismes vivants, les nuisances sonores et lumineuses vont aussi impacter tous les espaces aux alentours, dont la zone Natura 2000 et condamner la faune restante. La destruction de ce puits de carbone et son artificialisation renforceront les effets des îlots de chaleur délétères aux niveaux des quartiers d’habitation environnants. La pollution de l’air augmentera, liée aux transports nécessaires des supporters, qui viendraient essentiellement en voitures individuelles.
Rappelons que cette base de loisirs a déjà été amputée de 4,3 ha pour construire le vélodrome national à partir de 2011.
Des limites financières : L’état des finances de l’État et les répercussions sur les besoins de financement des collectivités locales, ne sont pas compatibles avec ce projet, qui est loin de répondre aux besoins essentiels et prioritaires des citoyens. Même si les propriétaires du PSG, financent l’essentiel du gros œuvre, il y aura immanquablement des frais importants qui resteront à la charge de SQY : accès, transports, infrastructures (fourniture d’eau et d’énergie), nettoyage, et… campagnes de communication. De plus, le centre commercial associé entrera en concurrence frontale avec les commerces situés en centre ville de Montigny qui sont déjà en souffrance. Le gain économique présupposé est à mettre dans la balance de la vivabilité de notre territoire dans le temps.
Des limites citoyennes : Cet espace est aussi un poumon vert indispensable aux habitants, tout particulièrement aux habitants de Montigny des quartiers populaires des Prés et du Pas du Lac (quartier coincé entre les deux voies rapides très fréquentées que sont l’A12 et la RN10), ainsi que pour les habitants de Trappes. Pour ces habitants, qui n'ont pas été concertés, c’est le seul espace vert qui soit à moins de 1 km, accessible en mobilité active grâce à des passerelles et de multiples entrées piétons.
Pour toutes ces raisons, signez dès maintenant cette pétition et montrons rapidement notre opposition aux décideurs.