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Boycottons l’aéroport de Lille !Depuis que le projet d’extension de l’aéroport de Lille a été rendu public, les réserves et les oppositions légitimes des citoyennes et citoyens ont été balayées d’un revers de main : - malgré l’opposition citoyenne inédite exprimée lors de l’enquête publique, un avis favorable a été rendu par la commission d’enquête ; - malgré le vote défavorable de la majorité des communes concernées, la région et la MEL ont décidé de poursuivre le projet ; - malgré les réserves de l'autorité environnementale concernant la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la préservation de la santé humaine, le préfet a délivré au projet l'autorisation environnementale ; - malgré les réserves des maires de Lesquin et Fretin et leur refus de signer le permis de construire, la société aéroport de Lille a choisi de les poursuivre en justice pour leur extorquer cette signature. A chacune de ces étapes, le dédain de la société ADL et de ses soutiens s’est montré plus criant, c’est pourquoi nous nous engageons désormais à ne plus prendre un avion au décollage de Lille-Lesquin ou à l’atterrissage, afin de cesser de remplir les caisses d’une société privée qui préfère protéger ses intérêts, témoignant du mépris qu'elle a pour les impacts de ses activités sur les populations. Par ailleurs, force est de constater qu’il nous est facile de prononcer ce vœu : l’aéroport de Lesquin est un aéroport bien peu utile et son extension le serait encore plus. En effet, de très nombreux vols proposés sont facilement remplaçables par le train, bien moins émetteur de gaz à effet de serre : c’est le cas pour Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse, 4 destinations du top 5 de Lille-Lesquin, joignables en 3 à 6h de train. En outre, de très nombreux autres aéroports proposant des destinations plus attractives sont situés non loin de la métropole Lilloise. En 2018-2019, la vague de “Flygskam” (refus de prendre l’avion pour raisons écologiques) impulsée par la médiatisation de Greta Thunberg avait provoqué une diminution de 5% du trafic aérien en Suède. C’est donc conscients que notre geste individuel de boycott peut se transformer en élan collectif et stopper la mécanique mortifère de la société Aéroport de Lille, que nous clamons haut et fort : “Nous boycottons l’aéroport de Lille jusqu’à ce que le projet d’extension soit abandonné !”1,559 of 2,000 SignaturesCreated by Charlène F.
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Le Laboratoire Ecologique Ødéchet de nouveau menacé !Le Laboratoire Écologique Zéro déchet (LEØ) de Pantin est un lieu d’expérimentation et de sensibilisation destiné à promouvoir une écologie sociale, populaire et solidaire, sans aucun rapport marchand et ouvert à de nombreuses associations, voir son bilan (1). Le LEØ mène un travail de terrain et s'inspire des besoins des personnes précarisées qu'il accompagne pour évoluer. Il est au cœur d'un très grand réseau associatif, militant et solidaire et travaille autant avec des collectifs informels qu'avec des institutions. Il est repéré comme une structure fiable et de confiance dans le milieu médical, social et universitaire. Les observations et les entretiens menés notamment par un sociologue auprès des publics du LEØ ont montré l'intérêt de lieux comme celui-ci pour développer une écologie solidaire ancrée dans son territoire(2). Plusieurs publications scientifiques et tribunes de soutien, ainsi que des articles de presse(3) témoignent de cette expérience. Dans un contexte de crise économique, politique et écologique, cette initiative ouvre des voies et redonne un peu d’espoir en un monde vivable, solidaire et humain. Le LEØ, occupe actuellement un bâtiment de 4000 m² dont l’Établissement public foncier d’île de France (EPFIF) est propriétaire. Ses activités ont été considérées d’intérêt général par la justice : le tribunal d’instance de Pantin en 2020, puis la Cour d’appel de Paris en 2021, ont ainsi tranché par deux fois en faveur du LEØ(4). Mais il se trouve à nouveau dans une situation délicate car il est expulsable à partir du 1er avril 2023. L'équipe a besoin d’un bâtiment ou d’un terrain vaste, et surtout d’une convention d’occupation, pour poursuivre sereinement ses activités. De nombreuses friches urbaines de la banlieue parisienne sont délaissées : il existe donc des solutions qui permettraient au LEØ de continuer le travail d'écologisation, de sensibilisation, et de solidarité qu'il mène avec ses nombreux partenaires. Compte tenu de l’ampleur de la structure et du matériel à déménager depuis Pantin, c'est maintenant que les choses se jouent pour le LEØ. Il y a donc urgence et c'est pourquoi nous lançons cet appel : en tant que responsable politique, vous avez le pouvoir d’agir pour aider le LEØ à trouver un lieu stable et adapté à ses activités. Aussi, nous, habitants de Pantin, de Noisy-le-Sec, ou usagers du LEØ, nous vous demandons de trouver une solution au plus vite. Il répond exactement à tous vos souhaits en terme de réduction des déchets, d'expérimentation écologique, de solidarité, d'inclusivité et d'ouverture ; c'est un lieu atypique qui sait travailler avec tous types de partenaires y compris des structures institutionnelles. Nous voulons garder le LEØ sur notre territoire et ne pas laisser s'échapper cette belle énergie ! Nous comptons vraiment sur vous. (1) https://www.labozero.org/index.php/2022/11/20/le-leo-de-nouveau-menace/ (2) Voir https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02138618/document et http://www.eterotopiafrance.com/catalogue/l-ecologie-aux-marges/ (3) Voir par exemple https://reporterre.net/Au-nord-de-Paris-un-lieu-d-ecologie-populaire-est-menace ; https://lechiffon.fr/laboratoire-ecologique-zero-dechet-avec-nos-actions-de-recup-on-ramasse-la-merde-du-capitalisme/ ; https://basta.media/LEO-Laboratoire-ecologique-zeo-dechet-proces-expulsion-distributions-alimentaires-hebergement-d-urgence-Pantin ; https://lejournalminimal.fr/pantin-mobilisation-autour-du-genial-laboratoire-ecologique-zero-dechet-menace-dexpulsion/ (4) https://portail.basta.media/LEO-solidarites-Pantin-Victoire-en-justice-pour-le-Laboratoire-ecologique-zero-dechet3,546 of 4,000 SignaturesCreated by Collectif de soutien au LEO
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Clermont-Ferrand : Stop au gaspillage énergétique !Nous, citoyens et citoyennes de Clermont-Ferrand demandons expressément la mise en place de mesures de bon sens et d’économie d’énergie. Un cadre légal existe, mais il est non seulement mal appliqué, mais en plus largement insuffisant face aux enjeux de sobriété auxquels nous faisons face. Pour le climat et pour nos factures d’électricité, Clermont-Ferrand se doit d’être exemplaire ! A l’heure où nous sommes appelés, collectivement et individuellement, à faire des efforts sur notre consommation énergétique pour éviter les pénuries, nous ne comprenons pas que perdure autant de gaspillage d’électricité dans l’espace public. L’effort fourni doit être réparti de façon juste et ne pas peser uniquement sur les citoyens et citoyennes. Aussi, l’effort ne doit pas affecter en premier lieu des services publics essentiels comme l’éducation ou le sport, mais bien commencer par interroger nos usages de la publicité superflue ! Alors que le gouvernement prévoit l’interdiction des publicités lumineuses entre 01H00 et 06H00 du matin (à l'exception des aéroports, gares ou stations de métro), cette mesure est loin d’être suffisante face au nombre croissant de ces panneaux inutiles qui n’apportent rien au confort de la population et servent des intérêts purement économiques, encourageant très souvent des pratiques de consommation qui vont à l’encontre de la sobriété. Sur une année, un écran publicitaire de 2m2 consomme l’équivalent en moyenne des besoins d’ un ménage français pour l’éclairage et l'électroménager*, laisser tous ces écrans allumés en période de crise énergétique est donc absurde ! Notre territoire a le pouvoir d’aller plus loin à travers le règlement local de publicité et de montrer l’exemple pour être à la hauteur des enjeux. Notre ville doit prendre les mesures suivantes de manière urgente, et sans attendre le pic de l’hiver où les tensions énergétiques se feront ressentir. Nous demandons : - L’extinction des panneaux lumineux et écrans publicitaires en continu, et pas uniquement de 1h à 6h du matin. - L’extinction des vitrines et enseignes lumineuses dès la fermeture du magasin, et pas uniquement de 1h à 6h du matin. - L’arrêt de l’installation de nouveaux panneaux publicitaires lumineux ou rétro-éclairés - L’extinction des lumières des bureaux dès la fermeture De plus, nous demandons à ce que ces mesures soient pérennisées au-delà de la période de tension hivernale, afin d’enclencher le virage sociétal nécessaire pour atteindre nos objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. D’autres villes comme Lyon ou Paris ont déjà mis en place des mesures plus fortes pour réduire leur consommation énergétique et s’inscrire dans le bon sens d’une sobriété choisie et responsable. Notre ville aussi doit s’inscrire dans le sens de l’Histoire et mettre en place des solutions ambitieuses ! Greenpeace Clermont-Ferrand, Extinction Rébellion Clermont-Ferrand, Alternatiba 63 et ANV Cop21 63 Source : *Selon l’Ademe, la consommation annuelle d’un panneau publicitaire de 2m2 serait d’environ 2000 kWh par an. Selon l’Agence Française de l’Energie, la consommation annuelle d’un ménage serait comprise entre 1500 et 2200 kWh (hors chauffage et eau chaude, selon la superficie du logement et le nombre d’occupants du foyer)1,027 of 2,000 SignaturesCreated by Greenpeace Clermont-Ferrand, Extinction Rebellion Clermont-Ferrand, ANV-COP21 63 et Alternatiba 63
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SAUVONS LES JARDINS DU RUISSEAU PARIS 75018Que se passe-t-il ? Le projet de la ville de Paris d’une reprise de l’escalier de l’association (alors que d’autres solutions sont possibles : utilisation de l’escalier situé rue Béliard et rattaché à la Recyclerie) afin d’ouvrir la petite ceinture à la fréquentation de visiteurs occasionnera une partition du jardin. Les jardiniers devront dès lors « badger » sur un portail pour passer d’un espace jardinier à l’autre et traverser la file des promeneurs uniquement intéressés par la visite de la Petite Ceinture. Les habitants riverains qui avaient pris l’habitude de s’y rendre dès la porte sur pont ouverte pour s’y reposer, y partager un repas familial ….et y découvrir la seule oasis verte de nôtre quartier devront se joindre à la file de visiteurs et s’assurer qu’un jardinier de leur connaissance soit bien présent pour leur ouvrir l’accès aux jardins, il perdront la possibilité de s’y rendre facilement. La condamnation d’une partie des Jardins depuis février 2022 doit être levée. Les différents d’ordre financier entre propriétaire immobilier, Ville de Paris et SNCF qui devaient trouver une solution en trois mois ne doivent pas être l’occasion de priver l’ensemble des habitants d’un usage vital en milieu urbain dense. Nous sommes nombreu(ses)x citoyen(ne)s à vouloir sauver les jardins et a préserver les lieux tel que confiés à la gestion de l'association loi 1901 Les Jardins du Ruisseau, par la convention signée en 2020. Nous souhaitons préserver l’esprit de cette association afin qu'elle puisse continuer son travail sur l’environnement : Éducation des plus petits et des plus grands à l’écologie, maintien du lien social entre habitants du quartier.1,990 of 2,000 SignaturesCreated by COLLECTIF SAUVONS LES JARDINS DU RUISSEAU P.
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Disons Non à l'exploitation du pétrole dans le Parc de Virunga, zone protégée par l’UNESCOIl y a à peine un an, la République Democratique du Congo a découvert des gisements de pétrole dans le parc national des Virunga, mais également à Luki dans le Congo central et dans l’Equateur. Pour les autorités congolaises, c'est une manne financière à exploiter. On estime les réserves de l'or noir dans le Parc des Virunga à 6758 milliards de barils, ce qui pourrait représenter une manne financière de quelque 7 milliards de dollars. Les autorités nationales défendent ainsi l'attrait économique du développement du secteur pétrolier pour la région. Le gouvernement a déjà lancé des appels d’offres pour l'exploitation du pétrole allant du 28 au 29 juillet prochain. Nous devons stopper ce projet écocide avant cette échéance! La ministre de l'environnement se trouve dans un dilemme: faut-il exploiter ces ressources ou agir pour le climat ? Pour celle qui ne jure que pour présenter le géant Congo comme pays solution, c’est une décision qui joue toute sa carrière politico-écologiste. Cependant Mme Eve Bazaiba ne s’en cache pas. Elle ne souhaite pas que la RDC se sacrifie pour le reste du monde sans compensation. “La communauté internationale doit apporter une réponse au manque à gagner économique et social’, estime-t-elle.. Contacter par DW à propos de l'exploitation des gisements, elle réponde: “Les choix appartiennent à la République démocratique du Congo. Nous allons protéger l'environnement pour l'intérêt du monde, de l'humanité, comme je l'ai dit, et c'est évidemment aussi notre propre intérêt. Mais le Congo se trouve dans un dilemme de dire : le pétrole, c'est le baromètre de l'économie, quand vous avez un accès difficile au pétrole, le prix des services et des biens montent. C'est le coût de la vie qui monte. Mais quand vous avez l'accès facile au pétrole, ce sont les coûts des services et des biens qui baissent et la population a accès à un minimum vital. Nous avons les ressources du sol et du sous-sol. C'est là qu’il y a des négociations avec la communauté internationale pour dire : devrions-nous, la RDC, nous sacrifier à ne pas exploiter notre pétrole pour les besoins de la protection de l'environnement ? En échange de quoi ? S’il y a une réponse, nous la mettrons sur la balance et nous dirons : pétrole, reste dans le sous-sol. Nous avons d'autres fonds, nous avons l'alternative de notre survie. Mais s’il n'y a pas cette alternative, on ne peut pas observer le pétrole comme des poissons dans l'aquarium. Nous sommes en train de parler avec les partenaires internationaux, avec tous les partenaires au développement technique et financier “ A la question de savoir si l’énergie solaire ne pourrait pas faire l'affaire contre le pétrole en RD Congo, elle répond: “ Oui, mais justement, l'alternative, c'est quoi ? Nous avons d'abord les centrales hydroélectriques d'Inga, où nous demandons de tous nos vœux que tous les fonds pour lutter contre le réchauffement climatique soient financés à Inga. Inga va booster la desserte en électricité. On n'aura pas besoin nécessairement du pétrole. Deuxièmement, nous disons que le soleil nous passe par-dessus la tête. Nous avons besoin de beaucoup de technologie et d'expertise pour que nous puissions développer l'énergie photovoltaïque. Troisièmement, nous avons besoin des technologies et de l'expertise pour développer l'énergie de la biomasse. Et aussi, nous avons besoin de la technologie et de l'expertise pour la transformation locale de nos ressources stratégiques, minerais stratégiques, qui nous amènent à la transition écologique au lieu d'utiliser le pétrole, donc le carburant, l'essence et le gazole dans le véhicule.... mais si nous utilisons des voitures électriques, ça nécessite une transformation locale. Nous avons la panoplie de tous ces procédés pour nous amener à la transition écologique. Nous avons beaucoup de tours dans nos manches, mais ça nécessite l'expertise, la technologie et cela équivaut à des moyens” Dans ce contexte d'accélération de la crise climatique, nous encourageons le gouvernement à privilégier la voie de la diplomatie écologique pour la compensation et à stopper ce projet d’exploitation du pétrole. Il est inadmissible qu’un gouvernement se donne à l'exploitation d’un nouveau gisement pétrolier. Pire certains de ces blocs se trouvent dans le parc des Virunga dans l’est du pays, une réserve naturelle protégée par l'UNESCO qui abrite les gorilles de montagnes "Espèces en voie de disparition”. L’exploitation du pétrole pollue les eaux et infertilité terre. A part le fait que ce projet va entraîner la destruction de la faune et la flore de ce patrimoine mondial aux espaces rares, elle plongera également les populations riveraines dans une souffrance proche de la misère; elles qui ne vivent que de l’agriculture. Ce serait un acte suicidaire que de polluer expressément l’air, la terre et l’eau d’une population qui vit quotidiennement les atrocités de la guerre depuis un quart de siècle. La peur est qu’il s’observe des contradictions dans l’approche écologique de ce projet dans le chef des autorités. Pour certains politiques moins soucieux de l'environnement “Le pays gagnerait plus en les exploitant qu'en les conservant non exploités” c'est ce qu'explique le député national Lucain Kasongo. Pour lui le pays gagnerait en conservant la nature d'un côté et l'exploitation du pétrole de l'autre côté. Une absurdité totale! La RDC est le deuxième poumons par lequel respire très difficilement notre planète. Il est inadmissible de laisser les autorités congolaises décider de ses forêts et réserves naturelles sans tenir compte des exigences de la crise climatique. Plusieurs Organisations écologistes ont déjà alerté sur ce projet d’exploitation du pétrole dans le parc des Virunga en vain. Le gouvernement s'entête. A deux mois du risque que des contrats soient signés, nous devons à tout prix empêcher ce projet. L’unique urgence actuelle est la transition énergétique. Disons tous non aux fossiles!304 of 400 SignaturesCreated by Guellord M.
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PROTÉGEONS NOS ENFANTS DES NUISANCES DE L'AÉRODROME DE LOGNES EMERAINVILLE32 centres scolaires, 12 500 élèves et 520 professionnels subissent quotidiennement les nuisances de l'aérodrome de Lognes-Emerainville (LFPL) ! Madame, Monsieur, l’intensité de l’activité de cet aérodrome au-dessus des écoles, collèges, universités et le manque de contrôle ne sont plus tolérables pour nos enfants. Il est de notre devoir de vous informer de ce véritable scandale sanitaire et nous sollicitons votre aide afin d’y mettre un terme pour l'année scolaire 2022/2023. L’ activité de cet aérodrome s’est fortement accrue ces cinq dernières années, nous constatons des survols systématiques de ces aéronefs de loisirs au-dessus de ces groupes scolaires à des altitudes basses, ce qui gênent l’apprentissage des enfants, mais surtout qui nous préoccupent au niveau sanitaire et sécuritaire. Ces aéronefs fonctionnent pour la grande majorité au carburant au plomb. Lors de la haute saison (mars à octobre), certains groupes scolaires sont survolés avec jusqu’à 300 mouvements par jour toutes les 45 secondes. (Pour rappel, le carburant au plomb est prohibé dans le secteur routier, preuve que cela est nocif pour la santé). Ces survols beaucoup trop fréquents, avec des aéronefs vieillissants et de plus en plus rapprochés (nous avons constaté jusqu’à 2 avions simultanés au-dessus de certain ensemble scolaire), nous inquiètent pour la santé des élèves mais aussi pour leur sécurité. Il est indéniable que les nuisances sonores, jusqu’à 80 décibels, causées par ces aéronefs de loisirs, ne permettent pas aux élèves d’être dans un cadre d’apprentissage approprié. D’autre part la procédure Covid d’aération des classes n’est pas possible car les élèves ne peuvent entendre les professeurs parler lorsque les fenêtres sont ouvertes. La charte environnementale actuelle oblige des plages de tranquillité uniquement les weekends et jours fériés, nous souhaitons que les nuisances soient réduites également les jours de semaine pour le bien être des élèves. Liste des écoles et villes concernées Zone C : Emerainville : Ecole La Mare L'embûche, Ecole Lavoisier, Ecole Malnoue 2 Croissy Beaubourg : Ecole Alfred Chartier Noisy Le grand : Collège Saint Exupery, Ecoles des Yvris Zone D : Emerainville : Ecole Jean Jaures, Collège Van Gogh Lognes : Collège Le Segrais, Ecole Le Segrais, Ecole Le Four, Ecole Le Village Noisiel : Ecole Bois de La Grange Torcy : Ecole Jean Zay, Collège Victor Schoelcher, Lycée Jean-Moulin Croissy Beaubourg : Ecole Les Lions de Beaubourg Noisy Le grand : Lycée Gobelins Hors Zone PEB : Emerainville : Ecole du Bois d'Emery Collégien : Ecole des Saules Lognes : Lycée Emily Brontë, Ecole Mandinet Noisiel : Ecole Les Noyers, Ecole La Ferme du Buisson, Lycée Gérard de Nerval, Lycée René Cassin Champs sur Marne : Collège Pablo Picasso, Ecole Pablo Picasso, Universités Cité Descartes Noisy Le Grand : Ecole Paul Serelle, Ecole Richardets, Ecole des Charmilles568 of 600 SignaturesCreated by Association ARALE
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Jean Castex : ne prenez plus l’avion, faites une procuration !Monsieur le Premier ministre, nous avons été surpris d’apprendre, nous, vos concitoyens et concitoyennes, votre aller-retour en Falcon du 10 avril, pour rester, tout au plus, 2h à Prades (Pyrénées-Orientales) pour voter. - Nous avons été surpris, car un tel aller-retour émet environ 5 tonnes de CO2, soit autant qu’un français pendant 6 mois. - Nous avons été surpris, car l’urgence climatique demande à chacun de faire des efforts, et qu’un premier ministre ne doit pas être exempté de ces efforts. - Nous avons été surpris, car de nombreuses alternatives existent : si votre fonction vous impose de pouvoir revenir rapidement à Paris et vous empêche de prendre le train, moyen de transport le moins émetteur, pourquoi ne pas prendre un avion de ligne, qui émet 10 à 20 fois moins que votre avion privé. Ou bien pourquoi ne pas faire une procuration à un de vos proches habitant à Prades, ce qui vous épargnerait également du temps, et de l’argent au contribuable ? - Nous avons été surpris enfin, car nous pensons qu’à la fonction que vous occupez est attachée un devoir d’exemplarité, et qu’un tel aller-retour est désormais contraire à cette exemplarité. Alors que l’urgence climatique devrait être dans tous les débats et tous les programmes, et que les prix de l’énergie explosent, il n’est pas normal que le premier ministre se déplace en Falcon pour aller voter ! Monsieur le Premier ministre, nous vous demandons de faire une procuration au lieu de prendre l’avion pour les 3 prochaines échéances électorales. Ce sont 15 tonnes de CO2 qui pourraient ne pas être émises, soit autant qu’un français pendant 18 mois ! Mais cela constituerait aussi un signal fort auprès de tous vos concitoyens et concitoyennes, qui souhaitent également faire des efforts pour le climat, mais refusent d’être les seuls à les faire. Le 3ème volet du rapport du GIEC paru le lundi 4 avril est limpide sur le sujet : sans sentiment de justice, sans réduction des inégalités, nous ne pourrons pas, collectivement, inverser la vapeur dans les temps impartis pour conserver une planète vivable. Le GIEC nous alerte depuis des années, mais ses dernières conclusions sont sans appel : les émissions devraient atteindre un pic entre 2020 et au plus tard avant 2025 dans les trajectoires modélisées à l'échelle mondiale qui limitent le réchauffement à 1,5 °C. Dans ces conditions, chaque geste compte, ainsi que chaque tonne de CO2 non émise, et permet d’enclencher des dynamiques vertueuses. Monsieur le Premier ministre, nous vous implorons, avec les mots de Julia Steinberger, climatologue co-autrice du rapport du GIEC, de "prendre ce message à cœur et de faire partie des personnes qui vont agir pour le changement. Autrement, on n’y arrivera jamais”. Monsieur le Premier ministre, montrez votre attachement à préserver une planète vivable : le 24 avril, le 12 et le 19 juin, faites une procuration !37,060 of 40,000 SignaturesCreated by Collectif de citoyen-nes
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Stop à la faim du mois !Des millions de personnes en France sont contraintes de s’alimenter en ayant recours à l’aide alimentaire. En 2020, elles étaient ainsi près de sept millions [1]. Dans la 6e puissance économique mondiale, le droit à une alimentation saine et sans risque est bafoué pour les catégories les plus pauvres de la population. Faute de budget, elles n’ont pas la possibilité de se nourrir dignement, en quantité suffisante et de manière adaptée à leurs besoins nutritionnels et leurs convictions personnelles. Cette précarité alimentaire frappe notamment les plus jeunes, étudiant·es ou non, qui représentent 50% des bénéficiaires des repas servis par Les Restos du cœur [2]. Comment vivre dignement lorsque se nourrir s'apparente à une épreuve de survie ? C’est un drame social, mais aussi sanitaire et environnemental qui se joue. Ce sont en effet les personnes les plus précaires qui sont celles qui présentent le plus de risques de développer des maladies fortement liées à l’alimentation comme l’obésité, le diabète ou certains cancers. Garantir le droit à l’alimentation revient à résoudre un grave problème de santé publique. Assurer un droit à l’alimentation permettrait également de contribuer à la nécessaire transformation de notre système alimentaire et agricole. Donner à chaque personne les moyens de manger des produits sains et durables, c’est assurer des débouchés à une agriculture locale et respectueuse du vivant, favorisant ainsi les activités agricoles vertueuses sur l’ensemble du territoire français. C’est un levier puissant pour développer des systèmes alimentaires résilients, équitables et intensifs en emplois. Pour remédier à la précarité alimentaire, nous demandons aux responsables politiques de se saisir de cette question de toute urgence. Deux mesures fortes et structurantes s'imposent aujourd'hui au sein des débats scientifiques, politiques et associatifs relatifs au droit à l'alimentation, et doivent être discutées de manière prioritaire par l'ensemble des candidats à l'élection présidentielle : Pour les étudiants et les étudiantes, assurer un accès à des menus sains et durables et la mise en place d’une tarification sociale des repas dans l’ensemble des sites d’enseignement supérieur. Cette mesure inclut la mise en place de repas à 1€ et elle doit être financée par l’Etat. En effet, sans soutien de ce dernier, elle pourrait s’avérer contreproductive en entraînant une baisse de la qualité des menus servis et une précarisation des contrats pour compenser la réduction des prix de vente. Pour l’ensemble de la population, le développement d’une Sécurité sociale de l’alimentation. Tout comme la santé individuelle est prise en charge de façon collective, la sécurité sociale de l’alimentation donnerait à chaque personne la possibilité de s’acheter, grâce à une allocation de 150 euros par mois, des produits alimentaires dits “conventionnés”. Le but : donner à chacun et à chacune les moyens économiques de se nourrir avec des produits alimentaires sains et durables. Il est inacceptable qu’en France, des millions de personnes soient frappées par la précarité alimentaire. Les responsables politiques doivent agir pour y mettre fin ! Organisations signataires : Collectif pour une Sécurité Sociale de l’Alimentation, L'Alternative, Les amis de la Conf*, BelleBouffe, Réseau CIVAM*, Crisalim, Déclic, FAGE, Greenpeace France, ISF-Agrista*, Let’s Food, RESES, Sillage, Solidaires étudiant-e-s, UNEF, VRAC*, Association Végétarienne de France * Associations membres du collectif pour une Sécurité Sociale de l’Alimentation qui signent en leur nom. [1] Etude du Secours Catholique "Etat de la pauvreté en France", 2021. [2] Selon les chiffres du Sénat.22,965 of 25,000 SignaturesCreated by Les organisations signataires
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"Maman j'ai arrêté l'avion" - L'appel des AtterristesC’est un engagement nécessaire. Nous savons que nos choix individuels seuls sont insuffisants pour limiter suffisamment le réchauffement climatique. L’État, les collectivités territoriales, les entreprises ont aussi un rôle primordial à jouer. Notre engagement est pourtant nécessaire : un aller-retour à Bangkok pour une personne est responsable de 3 tonnes de CO2e à lui tout seul, soit l'intégralité du budget carbone individuel à horizon 2030[1]. Renoncer à l’avion (ou ne pas commencer à le prendre) est un préalable pour inventer des vies bas carbone[2]. C’est un engagement qui nous semble profondément juste. Le transport aérien est le plus polluant, le plus inégalitaire, et le moins essentiel. Il cause des dommages irréversibles pour la majorité, à l’usage d’une minorité. 80 % des humains ne sont jamais montés dans un avion. 50% des émissions du secteur sont le fait de seulement 1% de la population mondiale[3]. A quoi bon partir à Bali si notre voyage contribue à rendre l’île inhabitable ? A quoi bon plonger dans la Grande Barrière de corail australienne si cela la fragilise, voire la condamne ? C’est un engagement joyeux. Quelle satisfaction de nous sentir aligné·es avec les valeurs que nous portons au quotidien ! Nous redécouvrons la beauté et la richesse des territoires qui nous entourent. Quand nous voyageons, nous expérimentons de nouvelles aventures, à pied, à vélo, en kayak, à la voile, en train (de nuit) [4]. Ce tourisme à portée de train est plus lent, c’est indéniable. Pour nous, il est surtout plus épanouissant, plus varié. Pour les habitant·es des territoires, il est plus durable et plus résilient. La fin de l’avion, ce n’est pas la fin du voyage ou des vacances, et c'est le début d'un autre rapport au monde. Rejoignez-nous dans cette aventure, devenez Atterriste ! Nous sommes convaincu·es que si nous sommes des milliers à affirmer haut et fort que la science climatique nous oblige, au-delà de nos opinions politiques, nous pouvons amener un changement beaucoup plus large. Ensemble, atterrissons. [1] https://www.unep.org/resources/emissions-gap-report-2021 [2] https://www.resistanceclimatique.org/inventons_nos_vies_bas_carbone [3] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959378020307779 [4] https://www.resistanceclimatique.org/vacances_et_voyage_bas_carbone14,067 of 15,000 SignaturesCreated by Résistance Climatique
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Nous voulons vivre en bonne santé sur une planète saineLa santé, quoi de plus précieux ? C’est ce qui nous tient debout, une aspiration à une vie pleine et entière. C’est la priorité des priorités. Pourtant, le nombre de personnes atteintes de maladies chroniques ou d'infertilité explose. Cancer, diabète, obésité, asthme, hypertension, insuffisance cardiaque, troubles de la thyroïde, maladies neurodégénératives, douleurs chroniques, dépression, autisme, etc. : Vingt et un millions de personnes, un Français sur trois est concerné ! Deux tiers des dépenses de santé y sont consacrés. Le seul vieillissement de la population ne peut expliquer cette situation. Ainsi, les cancers des moins de 20 ans augmentent 6 fois plus vite que l’évolution démographique de cette tranche d’âge. Ces maladies, pourtant évitables, nous fragilisent face aux pandémies : les victimes du Covid sont prioritairement les personnes atteintes d’obésité, de diabète, de maladies cardiovasculaires, de maladies respiratoires chroniques, etc. Elles sont liées à ces pollutions invisibles que l’activité humaine a créées : contamination par des toxiques chimiques, pesticides, perturbateurs endocriniens, additifs alimentaires, métaux lourds, fibres et particules fines, microplastiques, nanomatériaux, bruit, champs électromagnétiques, temps d’écran, etc. Tout notre environnement est impacté : notre alimentation, l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, les sols où nous habitons, ceux que nous cultivons, les lieux où nous vivons, étudions, travaillons, nos produits de toilette et cosmétiques, de ménage et de lessive, certains produits de santé, etc., jusqu’au lait maternel et au cordon ombilical des enfants à naître. Chacun de nous connaît dans son entourage au moins une personne souffrant de diabète, d’asthme, atteinte par un cancer, ou est lui-même directement concerné. Cette situation dramatique est d’autant plus intolérable lorsqu’elle touche des enfants ou des jeunes. C’est l’avenir qu’on assassine. Les écosystèmes étant aussi directement impactés, la crise sanitaire se conjugue à la crise de la biodiversité. Ce n’est pas une fatalité : Il est possible d’agir pour un environnement plus sain, qui nous permette de mieux vivre. Nous ne pouvons plus supporter de vivre en mauvaise santé sur une planète malade ! Nous ne pouvons plus nous contenter d’être soignés, nous voulons d’abord et surtout conserver notre bonne santé. On en sait suffisamment pour agir, les connaissances scientifiques doivent être traduites en actes qui nous protègent vraiment, nous, nos enfants et la planète. L’action au niveau national est une exigence démocratique mais elle n’est pas suffisante dans notre monde interdépendant. Comme pour la crise climatique et pour la crise de la biodiversité, un groupe d’experts internationaux doit être constitué pour éclairer les décisions publiques en la matière. Nos responsables politiques doivent s’engager résolument pour une politique de la “bonne santé” et impulser la création d’un “GIEC” de la santé environnementale. ***** Premiers signataires : Gérard Bapt & Chantal Lhoir, Association Française des Malades de la Thyroïde / Michel Besnard, Collectif de soutien des victimes des pesticides de l’Ouest / René Cadot, Action Santé Solidarité / André Cicolella, Réseau Environnement Santé / Dr Alain Collomb, Association santé environnement France (ASEF) & Santé environnement Provence / Jean-Michel Chiapello, RésoA+ / Dr Nathalie Delphin, Syndicat des Femmes Chirurgiens Dentistes (SFCD) / Laure Ducos, Greenpeace France / Sarah Durocher & Caroline Rebhi, Le Planning Familial / Dr Mallory Guyon, Coll’Air Pur Santé & Collectif Environnement Santé 74 / Sylvie Hermans, Collectif Santé sans ondes / Dr Lamia Kerdjana, Jeunes Médecins Ile-de-France / Christian Khalifa, Indecosa-CGT / Philippe Ladougne, Warrior Enguerrand / Laurent Lalo, Collectif Regards / Didier Lambert, Association d’Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages (E3M) / Dr Patrick Lemettre, Syndicat des Médecins Généralistes de Haute-Savoie / Julien Léonard, Conseil National des Associations Familiales laïques / Alexandra Lorenzo, ITAWA / Dr Christine Malfay-Régnier, SOS MCS / Véronique Molières, Comité pour le développement durable en santé (C2DS) / Véronique Moreira, WECF France / Catherine Neyrand, POEM26 / Tania Pacheff, Cantine sans Plastique France / Sophie Pelletier, Pour rassembler, informer et agir sur les risques liés aux technologies électromagnétiques (Priartem) - Electrosensibles de France / Dr Philippe Richard, Association pour la protection de la santé des habitants de Saint-Omer / Virginie Rio, Collectif BAMP ! / Carole Robert, Fibromyalgie France / Claire Royer de la Bastie & Karine Pontroué, Collectif Je suis Infirmière puéricultrice / Ghislaine Sicre, Convergence Infirmière / Florent Souillot, Lève les yeux / Marie-Odile Soyer-Gobillard, Halte aux Hormones Artificielles pour les Grossesses (Hhorages) / Jacques Testart, Sciences Citoyennes / Marie Thibaud, Collectif Stop aux cancers de nos enfants / Mathé Toullier, Association des Familles Victimes du Saturnisme / Stéphane Védrenne, Eva pour la vie & Fédération Grandir sans cancer / François Veillerette, Générations futures / Stéphanie Ville, Aidons Marina & Fédération Grandir sans cancer12,503 of 15,000 SignaturesCreated by Collectif Inter-Associatif pour la Santé Environnementale
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Sauvons le chêne remarquable de Castelnau Le Lez, c'est urgent et possible !Il s'agit d'une lutte qui dure depuis plusieurs années. Le site est une falaise qui domine une ancienne carrière de sable. La hauteur était de 8 à 9 mètres, avant les travaux dans la carrière. En effet un promoteur a acheté la carrière pour y construire un ensemble immobilier. En haut de la falaise le chêne s'épanouissait dans une propriété modeste, en bordure du chemin de terre qui aboutissait en impasse. Dans la petite maison dont ils sont propriétaires vivent toujours : une dame très âgée et son fils handicapé moteur de naissance, ne se déplaçant qu'au moyen d'un fauteuil. Le lieu était un petit paradis, où les promeneurs aimaient venir pour la fraicheur et l'ombre dispensée par le chêne et les arbres voisins. Dans la carrière on pouvait voir les guêpiers voler autour de leurs nids creusés dans le sable des falaises. Ce sont de beaux oiseaux au plumage très coloré. De très grands et beaux pins peuplaient une propriété voisine. Plus de guêpiers, plus de promeneurs, beaucoup moins de pins et des murs qui s'écroulent, etc... une biodiversité menacée au moment où nous allons en avoir plus besoin. Nous sommes un mouvement citoyen, formé de membres de la famille des propriétaires, de riverains, de membres d'associations qui luttent pour l'environnement, de sympathisants, et nous avons décidé d'agir. Récemment la justice nous a donné raison pour protéger le chêne des multiples camions et engins de chantier qui passaient tous les jours sur ses racines, étant donné qu'il est en bordure du chemin. Le promoteur ayant décidé que ce chemin était le seul utilisable : cela est faux. Nous avons vu que deux autres voies existent : il a utilisé une petite rue pour commencer le chantier puis construire une rampe d'accès au chemin d'en haut, et il existe aussi la rue que nous appelons la troisième voie, dont nous réclamons l'utilisation pour le chantier et les immeubles futurs. Ainsi le problème de la voirie ne se poserait plus au niveau du chêne. La voirie doit rester au niveau du chantier et des constructions futures alors que tout est déjà prêt pour cela. C'est véritablement l'URGENCE, et nous vous demandons de signer maintenant cette pétition car tout est prêt pour commencer à creuser sur le chemin où vit le chêne !459 of 500 SignaturesCreated by Marie Anne B.
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Sauvons le jardin partagé Tant qu'on sème à Montreuil (93100) avant qu'il ne finisse bétonné !Vous aimez la nature ? Ça tombe bien, nous aussi ! Nous, nous sommes les adhérent.e.s et membres de l'association Tant qu'on sème qui gère le jardin partagé de 250 m2, situé au 26 rue Paul Bert, à l'angle de la rue Étienne Marcel dans le quartier du Bas-Montreuil, à Montreuil, Seine-Saint-Denis (93100). Tant qu'on sème est une association multigénérationnelle, multiculturelle et de diverses classes sociales, notamment pour les plus défavorisé.e.s, le jardin ne représente pas seulement le plaisir de cultiver des fruits et légumes sans pesticide ni engrais chimique, mais aussi de pouvoir les consommer gratuitement. Cette année, le jardin a pris un nouvel envol grâce à l'investissement de chacun.e des jardinier.ère.s qui l'entretient jour après jour. Il n'a jamais été aussi beau, car cela va faire 8 ans maintenant que la faune s'y développe et la flore y pousse, repousse, que la nature s'y épanouie. Des arbres ont poussé : figuier, saule pleureur, frêne, ailanthes - les seuls arbres d'ailleurs dans la rue Paul Bert - et ils nous saluent de loin amicalement. Ce jardin fait aussi le bonheur des personnes qui passent à côté et qui s'arrêtent pour le regarder, voire pour nous parler bien souvent. Il est un îlot de fraîcheur quand l'asphalte brûle, il est le refuge d'oiseaux, de papillons, d'abeilles et autres insectes... On n'y cultive pas uniquement la terre mais aussi le lien social, la solidarité, on y échange nos connaissances des plantes et c'est un endroit où nos enfants ont l'occasion de jouer dans une cabane en bois : le rêve de tous les enfants à ce que l'on dit ! Et c'est aussi cette année que la Soreqa, propriétaire du terrain depuis 2015, annonce la vente du terrain à un promoteur immobilier pour octobre 2022, date à laquelle nous devrions normalement libérer le terrain. Nous le savions que cela devait arriver un jour évidemment ! le jardin étant sous convention d'occupation gratuite temporaire. Même s'il y a un nouvel espace vert prévu, pas très loin, au plus tôt pour 2026 - mais c'est dans si longtemps ! - quelques un.e.s parmi nous, tel.le.s des irréductibles Gaulois.e.s pensent que ça serait vraiment un malheur que ce jardin soit détruit, pas que pour nos petites parcelles, mais pour la rue, pour le quartier, pour la biodiversité, pour le changement climatique... ça va loin ! Est-ce vraiment nécessaire d'abattre tous ces arbres, de détruire ce jardin, de bétonner - alors qu'il y a déjà tant de nouvelles constructions dans le quartier et la ville - de bâtir un immeuble de 3 étages sur ce petit terrain végétalisé, ce petit écrin de biodiversité dans un quartier sans verdure ? Surtout à l'heure où la politique locale encourage l'écologie ! L'air du temps va contre l’artificialisation des sols et la bétonisation, alors allons-y ! Arrêtons le temps, tentons d'annuler ce projet immobilier, défendons nos valeurs de respect de la nature et du mieux vivre ensemble, et sauvons le jardin partagé Tant qu'on sème ! Mais seul.e.s on n'y arrivera pas, on a besoin de vous, de votre énergie, votre enthousiasme, vos contacts, vos réseaux, vos idées, votre participation, bref, votre soutien. Merci de nous soutenir en signant cette pétition !5,317 of 6,000 SignaturesCreated by Association Tant qu'on sème
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