• NON à la construction du nouveau terminal croisière au Havre !
    Actuellement, nul ne peut nier le dérèglement climatique, lié aux activités humaines. Depuis des dizaines d’années, de nombreux traités internationaux préconisent la réduction des émissions des gaz à effet de serre, responsables de ces catastrophes climatiques. Pourtant de nombreux projets, tributaires des énergies fossiles, nocifs pour la planète, sont à l’ordre du jour. Notamment, ce projet de nouveau terminal croisière au Havre, porté par le Groupement d’Intérêt Public (GIP) Le Havre Croisière. Ce projet, voulu par la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole et HAROPA, sera financé avec le soutien de la Région Normandie, par des fonds publics à hauteur de 100 millions d’euros. Ce projet augmenterait de manière significative, le nombre de navires en escale au Havre passant de 131 escales en 2019 à 200/240 à l’horizon 2030 (source :Autorité Environnementale). "Vitrine pour le territoire et le port" ce projet se dit "global et vertueux". Laissant seulement 27% de zones végétalisées, il aura une emprise au sol de 73% de bétonisation: bâti, voirie, parking nécessaires pour garer les 80 cars qui emmèneront les croisiéristes dans les lieux touristiques normands déjà saturés Étretat, Mont Saint Michel, Giverny... ou à Paris pour quelques heures. Les bateaux de croisières polluent : Une étude de Transport et Environnement (T&E) montre qu’en 2022, les 218 navires de croisière situés en Europe ont émis autant d’oxydes de soufre (SOx) qu’un milliard de véhicules sur la même période. Entre 2019 et 2022, le nombre de navires en service a augmenté de près d’un quart. Parallèlement, les émissions de SOx liées à ces bateaux ont augmenté de 9%, celles d’oxydes d’azote (NOx) de 18% et celles de particules fines (PM 2.5) de 25%. Les bateaux de croisières ignorent la sobriété : -L’électrification des quais, imposée par l’Europe pour 2030, ne supprimera pas la pollution des navires à quai non équipés pour ce branchement. -Actuellement, dans les ports déjà électrifiés de nombreux bateaux équipés refusent ce branchement pour des raisons d’économie. Comme de nombreux ports: Amsterdam, Venise, Barcelone, Marseille… Nous, citoyens du Havre et des environs, refusons l’augmentation des escales de ces géants des mers, énergivores et hyper-polluants. L’activité de croisière ne peut constituer une perspective d’avenir pour notre territoire. Plus nous accueillerons ces immeubles flottants au Havre, plus il y aura de pollution atmosphérique et marine et plus la consommation d’électricité augmentera au détriment des besoins de la population. Qu’en est-il de la recommandation de sobriété énergétique, prônée par le gouvernement? Il est d’intérêt général de concevoir des projets qui, sur le long terme, prennent en compte la sobriété énergétique et le respect de la nature. L’argent public ne doit pas financer ce projet néfaste à la planète. Il faut y renoncer !
    95 sur 100 Signatures
    Créée par Collectif Stop Croisières
  • CONTRE les coupes d'arbres excessives ! Forêt sinistrée !
    Depuis 4 ans, 18 parcelles sur 95 se retrouvent ainsi déboisées et replantées. Si cette logique persiste, on peut craindre que près de la moitié de la forêt de la Malmaison sera rasée dans les cinq ans à venir ! Nous sommes plusieurs associations locales, apartisanes, membres du collectif Appel des forêts d’Ile-de-France qui agissons auprès de l'ONF et des politiques pour faire valoir plus de transparence, de concertation, de prise en compte de la protection de la santé et de la biodiversité. Il y a urgence car les prélèvements de l'ONF et les coupes excèdent la croissance naturelle de la forêt et mettent à mal la reconstitution du couvert végétal, vital pour réguler les températures si près des zones urbaines si denses et assurer le bien -être et la santé des populations.
    58 sur 100 Signatures
    Créée par DOMINIQUE D.
  • [Auxerre] Stop à l'agression publicitaire et au gaspillage énergétique !
    Il est plus que temps de nous interroger sur nos usages de publicités superflues, nous ne comprenons pas que perdure autant de gaspillage d’électricité dans l’espace public. ⚡️ Les panneaux publicitaires sont inutiles, n’apportent rien au confort de la population et servent des intérêts purement économiques, encourageant très souvent des pratiques de consommation qui vont à l’encontre de la sobriété. ⚡️ Sur une année, un écran publicitaire de 2m2 consomme en moyenne l’équivalent des besoins d’un ménage français pour l’éclairage et l'électroménager(1) : laisser tous ces écrans allumés est un gaspillage absurde, en plus d’une atteinte à la biodiversité. Notre territoire a le pouvoir d’aller plus loin à travers le règlement local de publicité et les contrats qu'elle signe avec les afficheurs afin de montrer l’exemple pour être à la hauteur des enjeux environnementaux. 🛑Auxerre doit prendre les mesures suivantes. 👉Nous demandons : - Le retrait de tous les panneaux publicitaires de 2m2 rétro-éclairés, dans le nouveau contrat à venir avec un afficheur en janvier 2025. - Le retrait des écrans LED publicitaires quelque soit leur taille dans l'agglomération auxerroise. - L’extinction des panneaux lumineux des arrêts de bus en continu. - L’extinction des vitrines et enseignes lumineuses dès la fermeture des magasins. - L’arrêt de l’installation de nouveaux panneaux publicitaires lumineux ou rétro-éclairés. 💡 Nous demandons ces mesures, afin d’enclencher le virage sociétal nécessaire pour atteindre nos objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre dans le cadre du renouvellement de l'afficheur de la ville en janvier 2025. D’autres villes comme Lyon ou Paris ont déjà mis en place des mesures fortes pour réduire leur consommation énergétique et s’inscrire dans le sens d’une sobriété choisie et responsable. 🌟 Auxerre aussi doit s’inscrire dans le sens de l’Histoire et mettre en place des solutions ambitieuses ! Source : 1 - Selon l’Ademe, la consommation annuelle d’un panneau publicitaire de 2m2 serait d’environ 2000 kWh par an. Selon l’Agence Française de l’Energie, la consommation annuelle d’un ménage serait comprise entre 1500 et 2200 kWh (hors chauffage et eau chaude, selon la superficie du logement et le nombre d’occupants du foyer).
    29 sur 100 Signatures
    Créée par Extinction Rebellion A.
  • Non à la navette autonome Beti à Crest & en Vallée de la Drôme, pour d'autres projets de société
    Au lieu de subir constamment les décisions unilatérales des élus locaux et de se soumettre aux logiques capitalistes et technologiques sans avenir, il est important de se réunir pour lutter ensemble et faire grandir des projets de sociétés vivables et désirables, socialement justes et écologiquement soutenables. Les catastrophes sociales, écologiques, climatiques en cours méritent bien mieux que du solutionnisme technologique. On a besoin de vraies améliorations sociales et politiques, pas de robots « high tech ». Et si on mettait fin à la résignation et la soumission par rapport à tous ces projets présentés abusivement comme bons et inéluctables ? Ce projet aberrant de navette autonome Beti est une bonne occasion pour commencer à se relever, réfléchir et agir. Une pétition n’est qu’un (très) modeste début en ce sens. C’est à nous toustes d’aller beaucoup plus loin ensemble, le plus loin possible.
    75 sur 100 Signatures
    Créée par Groupe écolo e.
  • La Mer commence ICI
    Les mers et les océans paient déjà un lourd tribut en étant fortement impactés par les hausses des températures. Comme nous le savons les 3/4 des déchets marins sont au fond, invisibles, formant un tapis qui Asphyxie la vie sous-marine, en l'anéantissant. Ce sont aujourd’hui des milliers de tonnes de déchets qui menacent les écosystèmes. Ces écosystèmes sont essentiels pour l'équilibre climatique, la biodiversité et les populations locales. Nous ne pouvons pas ignorer cette destruction sans agir, il n’y a pas une minute à perdre ! La bonne nouvelle, c’est que des solutions existent ! Nous demandons à la métropole d’agir à nos coté : => sur l’axe préventif, avec : > des campagnes d’information efficaces sur la question du plastique, le seul déchet qui ne disparait jamais, mais qui se fragmente en micro plastiques, que l’on retrouve par transport atmosphérique jusqu’aux lacs isolés en altitude, et que nous devons impérativement arrêter d’utiliser au maximum, > une campagne d’information et de sensibilisation sur la différence entre égout et réseau pluvial urbain, réseaux unitaires et séparatifs, et les conséquences d’une pollution des réseaux pluviaux > des interventions dans les écoles, > une sensibilisation auprès des commerçants et des industriels, > et surtout en en priorité immédiate, un travail de réduction à la source des déchets en limitant sur le territoire tous les emballages, entre autres, et en mettant en place une vraie politique zéro déchet. => Sur l’axe correctif également, avec : > un état des lieux sur la pollution chimique, et un plan d’action précis pour limiter les rejets des industriels, > des actions montrant une vraie prise de conscience collective sur les conséquences de l’eutrophisation (rejet de matière organique dans les cours d’eau qui tue littéralement toute la vie qui s’y trouve par prolifération végétale et consommation de tout l’oxygène, appelé plus communément : pollution aux eaux usées), > des ramassages et quantification de déchets réguliers, > l'installation de filets récupérateurs de déchets solides sur les exutoires et avaloirs stratégiques, > une aide au développement de la filière « gestion et tri » des flux récupérés par ces filets, > l’adaptation des bassins d’orages pour gérer les volumes d’eau colossaux et éviter la saturation des stations d’épuration mais aussi le débordement des réseaux unitaires dans les cours d’eau, > la remise en état des réseaux d’eaux usées pour diminuer la pollution des nappes phréatiques, > une meilleure surveillance des réseaux pour identifier les ruptures de canalisation et des interventions plus rapides, > la suppression des trop nombreux rejets d’eaux usées directement dans les cours d’eaux, ou encore sur les réseaux pluviaux, > la mise en sécurité des réseaux d’évacuation des eaux usés simplement posés dans le fond de ces cours d’eau … > une étude technique systématique de faisabilité de réemploi des eaux grises (eaux de la douche ou de vaisselles pour alimenter les WC par exemple) devrait être systématiquement envisagé pour les constructions neuves des collectivités, tant le sujet de l’eau potable et notre responsabilité à en préserver la ressource est cruciale. > des récupérateurs d’eau de pluie et panneaux solaires en collectivité, Il y a tant de sujets à aborder, tant de mesures à mettre en place, il est temps de se mettre ensemble en mouvement ! Afin d’entrer en action à vos côtés, collectivement et efficacement sur des sujets aussi variés que transversaux, nous demandons la création en urgence d’un CONSEIL DE PROTECTION ENVIRONNEMENTAL, déjà validé pour certains élu.e.s, constitué d’élus et d’associations de protections environnementales. Ce format de réunion de travail régulières est indispensable pour une communication efficace entre les services municipaux qui ont à gérer tous ces sujets transversaux, mais aussi pour permettre aux problématiques locales de remonter : les comités de quartiers, association de riverain.es sont les premiers témoins de ces problématiques locales, et pourront d'une façon extrêmement efficace, les faire remonter et constater aux services municipaux via les associations, qui pourront ainsi mieux anticiper les mesures à envisager, et les rendre efficaces. Les associations sont disponibles et compétentes, volontaires et investies dans leur rôle, à la hauteur de l’urgence à laquelle nous devons tous faire face. Nous avons déjà échangé avec les élus locaux sur ce sujet et aimerions que le projet, ambitieux et novateur, voit le jour rapidement dans la métropole de Montpelier. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !
    61 sur 100 Signatures
    Créée par Collectif B.A.M. B.
  • Non à l'autoroute A154-A120 !
    Monsieur le Ministre des Transports, Je suis agricultrice bio et ma baisse de ressource en eau menace mon activité, je suis père de 2 enfants et agriculteur, et mon exploitation va être coupée en deux sans compensation, je suis maman d'une petite fille en poussette dans un village calme aujourd'hui mais qui demain sera traversé par des convois de poids lourds, je suis ingénieur en génie civil à la retraite et je travaille sur des alternatives ferroviaires, je suis papa de deux enfants et maire d'un village sacrifié au coeur d'une vallée classée, je suis agriculteur conventionnel et ma propriété deviendra invendable quand les poids-lourds passeront sous mes fenêtres pour éviter de payer l'autoroute, je suis étudiant et vraiment inquiet pour mon avenir, je suis habitant d’un village d’Eure-et-Loir et je ne veux pas d’une plateforme logistique dans mon jardin… et je m'oppose au projet d'autoroute A154-A120 en Eure-et-Loir ! Notre collectif est né en janvier 2023 pour venir renforcer les actions des associations membres de la FEEL (Fédération Environnement Eure-et-Loir) contre ce projet anachronique. Nous demandons aux collectivités locales et à l’État d'agir pour le respect des engagements bas carbone et l’arrêt de l’artificialisation des sols, pris par la France. Notre collectif exige un arrêt du projet d'autoroute afin de préserver le cadre de vie eurélien et régional. Ce projet est aux antipodes des enjeux de réduction de gaz à effets de serre : il a été pensé il y a plus de 30 ans et ne serait réalisé  qu’à horizon 2030 ! La DUP (Déclaration d'Utilité Publique) de 2018 et son chiffrage à plus d'1 milliard d'euros et 350 000 tonnes de CO2 sont hors sujet aujourd'hui ! Des élus locaux, notamment sur Chartres et Dreux, poussent ce projet qui n’a pourtant plus aucune cohérence économique : d’une part au vu du coût pour le concessionnaire (qui aura besoin d’une énorme subvention d’équilibre), d’autre part pour les 35 communes qui devraient prendre en charge toutes les mesures d’accompagnement, et enfin pour les Euréliens qui font le trajet tous les jours entre Chartres et Dreux et devront sacrifier leur budget vacances pour payer le péage. D'ici peu vous allez nous annoncer la liste des projets autoroutiers maintenus par le gouvernement. Nous vous demandons, Monsieur le Ministre des Transports, de bien vouloir entendre cet appel citoyen massif grâce à cette pétition afin de vous éviter un nouveau A69 ici en Eure-et-Loir, à une heure de la capitale. Il est encore temps de l'empêcher, l'Etat n'ayant encore rien engagé sur ce projet. Si vous avez des enfants et des petits-enfants et que vous vous souciez de leur avenir, vous ne pouvez qu'abandonner ce projet d'autoroute d’une autre époque, et investir dès maintenant et massivement dans la réouverture des petites lignes de train et dans le fret ferroviaire, comme engagé dans le Contrat Plan Etat Région de l'été 2023. Nous sommes de plus en plus nombreux en Eure et Loir à dire NON au projet de mise en concession de nos RN12 et RN154 ! Le Collectif Non A154 A120
    438 sur 500 Signatures
    Créée par Le Collectif Non A154 A120
  • #Oui la consigne mixte nationale en 2026
    1) PROBLÈME Malgré les efforts de collecte depuis 30 ans, nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire : - Taux de collecte des bouteilles plastique : 60% (objectif : 90% 2029) - Taux de collecte des canettes : 45% (objectif : 90% 2029) - Taux de réemploi : moins de 3% (objectif 10% 2027) = 8 milliards de bouteilles plastique et canettes perdues chaque année 2) DEMANDE Mettre en place de la CONSIGNE MIXTE pour réemploi et recyclage des boissons à l'échelle nationale en 2026. La consigne mixte est LA COMBINAISON GAGNANTE, permettant d'intégrer les emballages pour réemploi et pour recyclage de boissons à travers un dispositif unique et national, accessible à tous, et permettant de collecter plus de 90% des emballages pour les remployer ou les recycler. Il s'agit de LA MEILLEURE OPTION pour assurer la viabilité économique du système, développer l'offre du réemploi, créer un réseau national performant, tout en accompagnant les consommateurs dans leurs habitudes de consommation vers le réemploi. Une SOLUTION CONCRÈTE ET EFFICACE permettant de gagner sur la réduction des emballages à usage unique via le réemploi et d'augmenter significativement la performance de collecte et la qualité de la matière pour le recyclage. Il y aura plus de 20 systèmes de consigne en Europe en 2025, et nous ? 3/ URGENCE Malgré 5 années de sondages nationaux démontrant le soutien massif de la population à la consigne des boissons (9 Français sur 10), nous attendons toujours... La loi française prévoit la possibilité d'une consigne mixte depuis 2020, mais ne l'applique pas (art. 66, loi AGEC). La future réglementation européenne sur les emballages et déchets d'emballages (PPWR) prévoit aussi les conditions d'application d'une consigne sur les bouteilles plastiques et les canettes pour les pays les moins performants, dont la France, mais nous pourrions perdre de nombreuses années avant qu'une décision gouvernementale soit prise. Cela se traduirait par des années et des investissements perdues dans le réemploi ainsi que de voir une consigne pour recyclage être imposée par l'Europe sans être articulée avec celle pour réemploi. Une opportunité manquée! Nous demandons au Premier Ministre de prendre la décision en 2024 d'appliquer la loi AGEC afin qu'un système soit en place en 2026, seule option permettant de corriger in extremis notre trajectoire environnementale et atteindre les objectifs. Monsieur Le Premier Ministre, avec nous, et tous les signataires de cette pétition, dites #OUI LA CONSIGNE !
    77 sur 100 Signatures
    Créée par Alexis E.
  • Nos quartiers ont besoin d'une bouffée d'air !
    Comment pouvons-nous ne pas nous indigner ? Particules fines, quartiers bétonnés, autoroutes et usines à proximité de nos écoles… Depuis toujours, on étouffe. Il aura fallu attendre les JO 2024 pour mettre en lumière la différence de traitement de nos quartiers. Les athlètes auront le droit de respirer un air plus propre, mais évidemment… pas nous ! Même si la dernière analyse sur l’exposition des quartiers populaires à la pollution de l’air date de 1995, les statistiques récentes nous alarment : La surexposition aux particules fines tue entre 40 000 et 100 000 personnes chaque année en France. Surtout dans nos banlieues, où les gens ont 3 fois plus de risques de décéder après un épisode de pollution. L’injustice ne s’arrête pas là, puisque les enfants de familles modestes sont plus exposés et plus vulnérables : 3 enfants sur 4 respirent un air pollué. Que notre message soit clair, notre santé ne sera dorénavant plus laissée pour compte. En Seine-Saint-Denis et dans de nombreuses villes de banlieues, la pollution nous expose à des dangers constants pour notre santé au quotidien : troubles respiratoires, asthme, allerges, anxiété, cancers, maladies cardiovasculaires… Il est temps que les autorités prennent leurs responsabilités et engagent des politiques qui comprennent le danger de la pollution de l’air. C’est pourquoi nous réclamons des mesures d'urgence et des investissements massifs pour les transports en commun, les ZFE et les espaces verts : 1/ Nous appelons à des mesures concrètes pour améliorer le réseau de transports en commun et le rendre à la fois efficace et abordable pour tous les franciliens. Afin d'encourager la population à délaisser les voitures individuelles, l'accessibilité financière des transports en commun est nécessaire pour garantir l'égalité d'accès aux déplacements et pour réduire les inégalités sociales en matière de mobilité. 2/ Nous insistons également sur l'importance d'appliquer des exigences de justice sociale aux mesures de réduction du trafic routier. Environ 13 millions de Français.es sont estimé.es en situation de “précarité mobilité”, et dépendent entièrement de leur voiture ou ne disposent pas de moyen de transport régulier. Les bénéfices sanitaires des zones à faibles émissions (ZFE) doivent bénéficier à tous les habitants, en particulier ceux des quartiers populaires. De plus, il est crucial de créer des espaces verts et sans voitures accessibles à tous·tes, en particulier dans les quartiers populaires et près des écoles. L’initiative des "Rues aux écoles" est un exemple concret de mesures visant à protéger nos enfants des dangers de la circulation motorisée et de la pollution pour leur bien-être et leur sécurité. 3/ Nous demandons une transparence totale dans l’accès des données sur la qualité de l'air au public, notamment pour une meilleure prise en compte des enjeux sociaux dans les études d’impact dans les quartiers populaires. Nous insistons sur la nécessité d'assurer aux citoyens concernés un accès à la justice pour contester les actions de l'État et leur garantir le droit à la compensation et à la réparation des dommages liés à la santé. Une réelle implication des personnes vulnérables est indispensable dans l’élaboration des politiques de santé environnementale pour que chacun·e puisse contribuer aux décisions qui façonnent son cadre de vie. En signant cette pétition, vous soutenez notre détermination à défendre notre droit à un environnement sain, et contribuez avec nous à exiger des actions concrètes de la part des autorités. Cette pétition a servi de point de départ à la discussion que nous, les jeunes, avons porté auprès des élus franciliens dans le cadre du Parlement Génération Climat à l’Académie du Climat le 30 mars 2024, à présent allons plus loin. Rejoignez-nous dans notre combat contre la pollution de l’air ! Rania et Corentin de Banlieue Climat, Maël de Pour Un Réveil Ecologique et Léo de Oxfam Paris. (1) Analyse RESPIRE Carte IDF 2013-2019 (respire-asso.org) (2) À l’aube des J.O 2024, où en est la qualité de l’air à Paris ? | CNRS Terre & Univers Teqoya J0 2024 - Village athlètes air purifié (teqoya.fr) (3) « L’écologie, un truc de bourgeois » Socialter, n°62, février-mars 2024, page 44 (socialter.fr) (4) Karn Vohra, Alina Vodonos, Joel Schwartz, Eloise A. Marais, Melissa P. Sulprizio, Loretta J. Mickley, Global mortality from outdoor fine particle pollution generated by fossil fuel combustion: Results from GEOS-Chem, Environmental Research, Volume 195, 2021, 110754, ISSN 0013-9351, https://doi.org/10.1016/j.envres.2021.110754. (5) De l'Injustice Sociale dans l'Air - Rapport de l'UNICEF et Réseau Action Climat (6) La pollution de l'air en 10 questions (ademe.fr) (7) Rapport Mobilités Solidaires : pour un passage à l'échelle - Laboratoire de la Mobilité Inclusive (mobiliteinclusive.com) (8) Baromètre : 13,3 millions de Français en situation de précarité mobilité (fnh.org) (9) Plus de 200 « rues aux écoles » dans Paris - Ville de Paris www.greenvoice.fr/assets/uploads/2024/03/CLT.png
    876 sur 1 000 Signatures
    Créée par Banlieues Climat, Pour un Réveil Ecologique, Oxfam Paris
  • NON au parking de la honte à Angers !
    NON AU PARKING DE LA HONTE ! Non au parking-aspirateur à voitures de M.Béchu au pied du château ! A l’instar de M. Macron, M. Verchère (Maire d'Angers), la majorité municipale et M. Béchu (1er adjoint et ministre en charge de l’écologie) « adorent la bagnole » ! Il y a maintenant urgence car le permis de démolir de la caserne de l’académie est déposé et le 18 mars, le chantier a commencé par un abattage scandaleux de 8 grands ormes en cette période pré-printanière de nidification. Là doit être édifié un parking de 300 places au cœur du quartier historique de l’Esvière sous prétexte de végétalisation du parking du château, de la place de l'académie et de la suppression des 147 places de stationnement. Il faut maintenant assumer de faire disparaître quelques places de parking et inciter à un changement réel de mode de déplacement. La ville a pourtant investi sur 2 nouvelles lignes de tramway pour près de 250 millions d’euros et des parkings relais sont à disposition, quitte à en augmenter le nombre de places. Cependant dans une logique passéiste, M. Béchu avait promis qu’aucune place de stationnement ne serait perdue. Ce parking est donc symptomatique de l’archaïsme de la ville en matière d’occupation de la voiture aux dépens des mobilités douces. Ce projet est anachronique à l’heure où la majorité des villes françaises n’édifient plus de parking en centre-ville et piétonnisent les espaces de vie. Tel un bulldozer sourd et borné, la municipalité refuse tout dialogue avec les opposants dans une posture anti-démocratique. Pourtant, depuis plusieurs années des associations et collectifs citoyens engagés pour l’écologie et le patrimoine historique alertent sur ce projet coûteux, inutile et délétère au regard de l’urgence écologique : • Le parking est un gaspillage d’argent public. 8,5 millions d’euros sont annoncés alors que, d’après des relevés officiels, le taux d’occupation des 5 parkings aux alentours est très loin de la saturation (550 places libres en moyenne en décembre 2023) avec un constat similaire sur l’ensemble des parkings angevins (1500 places libres en moyenne sur la même période). • L’impact d’un tel ouvrage dans ce quartier tranquille aux rues étroites serait catastrophique sur le plan de la sécurité, de la pollution sonore et atmosphérique (augmentation des mortelles particules fines). Cela nuirait gravement à la santé des enfants de l’école mitoyenne de la Blancheraie et des habitant.es. • Le site revêt un intérêt archéologique très important après un diagnostic réalisé en 2023 et mériterait des fouilles approfondies avant tout projet de construction. • Il est temps maintenant d'abandonner ce type d'immeuble "à voitures" et de réserver ces espaces fonciers pour des immeubles "à humains" dans une ville à la population en constante augmentation. Alors qu’Angers affirme sa volonté d’œuvrer ardemment pour la transition écologique et que son ancien maire est devenu ministre de l’écologie, nous vous demandons Mesdames et Messieurs les élu·e·s l’abandon définitif de ce projet. Car d’autres projets alternatifs positifs autour de l’humain sont à inventer dans ce quartier en réhabilitant les bâtiments existants vers des usages de vie (habitations, locaux associatifs, tiers lieux…). Le collectif NON au Parking Silo - Avec le soutien d'Extinction Rebellion Angers, Justice Climatique Angers & Greenpeace Angers
    671 sur 800 Signatures
    Créée par Collectif NON au parking silo !.
  • Non à la destruction des forêts pour faire voler des avions !
    Actuellement, il y a en France plusieurs projets similaires de production de carburants d'aviation synthétiques à base de biomasse forestière, alors même que d’autres acteurs économiques en sont également de plus en plus gourmands (bois énergie, centrales à biomasse, biochar, bois d’œuvre...). Nos forêts, déjà menacées par le réchauffement climatique, ne sont malheureusement pas extensibles. La forêt doit à tout prix être préservée car son rôle de régulateur du climat est primordial. Seul écosystème, avec les océans et les sols non exploités, capable d’absorber le CO2 produit par les activités humaines, elle est de plus en plus impactée par le réchauffement climatique. Selon l’Inventaire Forestier National, en 10 ans, la mortalité des arbres a augmenté en France de 80 %! Au moment où de plus en plus d’incendies ravagent les poumons verts de la planète, où le réchauffement s’emballe, comment pouvons-nous envisager de détruire ce qui reste de puits de carbone pour produire du kérosène ? Quand on abat en coupe rase un hectare de forêt française au cours d'une année on fait immédiatement disparaître un puits de carbone capable d'absorber environ 500 tonnes de CO2. Un projet comme celui d’Élyse, en abattant des milliers d'hectares d'arbres par an, détruit donc un puits de carbone qui séquestre des millions de tonnes de CO2 chaque année. Cette destruction massive de la forêt représente une grande menace pour le climat, car les puits de carbone forestiers, une fois épuisés, n’auront pas le temps de se reconstituer par reboisement d'ici 2050. Pourtant, la période de temps qui nous sépare de 2050 est cruciale pour notre avenir à tous. Elle est celle pendant laquelle tous les efforts doivent être faits pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines et accroître les puits de carbone naturels afin de maintenir l’augmentation des températures de la terre en deçà de 2°C. Par ailleurs, nous devons collectivement être attentifs à l’appétit de la sylviculture industrielle qui voit dans ces projets écocides une ouverture de marché juteux. La « gestion » de nos écosystèmes forestiers qu’elle propose, à base de coupes rases, est contraire aux préconisations de l’Académie des sciences. Enfin, rappelons que seuls 23 % des Français.es prennent l’avion au moins une fois par an et une majorité se déclare prête à moins voler. Raser de grandes surfaces de forêt pour pouvoir poursuivre la croissance du secteur aérien n’est pas soutenable. Malgré ses dires, l’avion décarboné n’est pas pour demain, là où il y a urgence à sanctuariser nos forets. Il n’y a donc pas d’autre solution à court et moyen terme que de mettre un coup d’arrêt à la croissance du trafic aérien et de le réduire progressivement pour limiter ses impacts environnementaux. A ce sujet, les instances européennes doivent donc également cesser de considérer la forêt comme une matière première dans laquelle on peut puiser à l'infini, sans tenir compte de son rôle essentiel pour le climat. A travers cette pétition, nous demandons : 1. Au gouvernement de ne pas subventionner ces projets désastreux pour la forêt et le climat avec l’argent du contribuable. 2. A l’Assemblée nationale de voter une loi de protection de la forêt qui suivra les recommandations de l’Académie des sciences, en établissant un ordre des priorités pour l’utilisation de la biomasse forestière, en évitant au maximum sa mobilisation pour des débouchés énergétiques et en interdisant son usage pour la production de carburants de synthèse. Et urgemment, nous demandons l’arrêt du projet E-CHO à Lacq, du projet Hynovera à Gardanne et de tous les autres projets du même type.
    12 274 sur 15 000 Signatures
    Créée par Collectif Touche pas à ma forêt
  • STOP aux entrepôts logistiques en Sarthe... ni ici, ni ailleurs !
    La crise sanitaire a rappelé l'importance de la sécurité de l'approvisionnement alimentaire et du maintien d'une agriculture forte et qualitative. Dans ce contexte, la préservation des terres agricoles est essentielle. Or l'artificialisation des sols au détriment de l'agriculture se poursuit, en raison notamment de l'étalement urbain, du développement des transports et des infrastructures, et de la spéculation foncière. La concentration des terres aux mains de grosses sociétés continue, à l'opposé du modèle d'agriculture à caractère familial qui assurerait e la souveraineté alimentaire de notre pays. Une véritable politique foncière agricole permettrait de mieux maîtriser et réguler l'évolution du foncier agricole. (Source : La Cour des Comptes - https://www.ccomptes.fr/fr/publications/les-leviers-de-la-politique-fonciere-agricole ). Chaque année, en France, entre 200 et 300 km² sont imperméabilisés, soit 2 à 3 fois la taille de la ville de Paris (Source : https://fne.asso.fr/dossiers/artificialisation-des-terres-enjeux-et-solutions). Pour les politiques de presque tous les bords, construire des entrepôts signifie créer de l’emploi, notamment dans les zones périurbaines au fort taux de chômage. Mais les nouveaux postes, souvent intérimaires, restent très précaires. Dans le cas d’Amazon, le solde s’avère même négatif. Le développement de l’entreprise américaine aurait engendré la destruction de 8 400 emplois dans le secteur du commerce de détail en France en 2019 selon un rapport des Amis de la terre. (source https://reporterre.net/Une-coalition-contre-la-folle-expansion-des-entrepots-logistiques - Lien vers le rapport : https://www.amisdelaterre.org/wp-content/uploads/2022/03/rapport-emploi-e-commerce-vdef.pdf). Or les promoteurs immobiliers font des réserves et spéculent sur les terres qui vont devenir de plus en plus rares et chères. Antoine Tostain, patron de Tostain & Laffineur, affirme : “ tout le monde a construit en même temps dans un marché de croissance, ce n’est plus le cas aujourd’hui (...) Il recense plus de 6 méga entrepôts de plus de 100 000 m² disponibles en France dont 3 dans la région du Nord." Par exemple 11 sites logistiques de plus petites tailles sont toujours vides dans la métropole de Lille (source : article paru dans la voix du nord - le 5 Février 2024) Les groupes investissent donc sans certitude de trouver des locataires. (source : https://reporterre.net/Pourquoi-les-entrepots-logistiques-poussent-comme-des-champignons). La problématique supplémentaire du bâtiment non utilisé est « avec quel argent public » va-t-on le maintenir en état et/ou le démonter ? » Avant que les terres ne deviennent plus rares et chères, le marché des entrepôts logistiques s’accélère à coups de spéculation. Ces énormes bâtiments vides gâchent la vie, et la vue, des habitants et risquent de rester vides ! Nicolas Rimbaud, enseignant-chercheur à l’Institut de géographie et d’aménagement de Nantes Université, note lui une croissance de ces entrepôts sur les dix dernières années sur notre territoire : « Quand on regarde les chiffres des permis de construire, on voit une forte hausse. On est passé, il y a une dizaine d'années, d’environ 3 millions de mètres carrés d'entrepôts qui étaient construits à actuellement plus de 5 millions de mètres carrés construits sur les dernières années. Cela découle du fait qu'il a de plus en plus de besoins en services logistiques et c'est essentiellement la consommation qui porte ces besoins-là. Que ce soit le e-commerce ou la consommation traditionnelle en magasin. Ces entrepôts vont se mettre à proximité des bassins de consommation, ce qui va expliquer leur géographie, mais pas pour autant au milieu des grandes villes. Ils vont chercher un compromis entre le foncier le moins cher et l'accès le plus rapide aux marchés de consommation. » (source : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-du-mardi-13-fevrier-2024-8516140). « Si chacun se tire la bourre pour attraper le peu de foncier qu’il y aura, ça va être la guerre. » Charles Fournier, député (Les Écologistes) d’Indre-et-Loire, à l’initiative de la mission d’information sur les entrepôts XXL, est inquiet. Le développement des entrepôts logistiques s’est tellement accéléré ces dernières années — l’envolée du commerce en ligne aidant —, que les surfaces construites sont, chaque année, supérieures aux constructions de bureaux et de commerces. Et ce, dans une certaine opacité. (source : https://reporterre.net/Entrepots-logistiques-un-etalement-en-toute-opacite). Par exemple, parmi tous les projets, depuis 2021, dans la zone d'activité du Coutier, à Cherré-Au (Sarthe), le groupe GLP veut construire deux entrepôts logistiques d'une surface totale d'environ 130.000 m2. Au terme de l'enquête publique, le commissaire enquêteur vient d'émettre un avis défavorable. Il a notamment émis des réserves sur les précédentes études concernant l'impact des travaux, le trafic routier, le respect de la faune et la flore, les nuisances sonores, etc. Il reconnaît que la logistique est nécessaire à l’économie. Cependant, "le développement de centres dédiés exclusivement au transport « tout camions » non-conformes aux enjeux environnementaux et aux réductions d’émissions de CO2, sans recherche de solutions alternatives et sans schémas stratégiques déclinés dans les documents d’urbanisme (SCOT, PLUI) n’est pas en accord avec les objectifs de transition énergétique", peut-on lire dans les conclusions de l'enquête publique. Sans compter que le groupe siongapourien GLP a vu sa notation financière (Fitch) dégradée en Novembre 2023 au niveau BB, ce qui signifie « forte probabilité de défaut de paiement (sic) »
    2 043 sur 3 000 Signatures
    Créée par Stop Amazon et son monde
  • Bétonisation qui nuirait à la biodiversité.
    L'abandon de ce projet permet la sauvegarde d'espèces endémique menacées, la biodiversité de la faune et la flore, maintenir un cadre de vie vert, calme et respectueux de l'environnement. Nous demandons l'abandon du projet immobilier. Nous n'avons plus beaucoup de temps avant les premier coup de bulldozer. mobilisez-vous, soutenez-nous ! date limite au 31/03/24
    133 sur 200 Signatures
    Créée par JULIEN S.