• Pour un droit à respirer, partout en France
    La pollution de l’air : un danger mortel invisible… En France, la pollution de l’air est responsable de plus de 40 000 décès prématurés par an, dont plus de 4 300 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes (Santé Publique France). En 2021, une étude coordonnée par l'université Harvard a même réévalué le nombre de décès prématurés en France à près de 100 000. Au-delà de cet état de fait, les études se multiplient pour montrer le lien entre la pollution de l’air et différentes maladies : asthme, maladies cardiovasculaires et pulmonaires, cancers, maladies du foie, ou d’autres maladies du type Alzheimer ou Parkinson. La pollution de l’air est ainsi avant tout une question de santé publique. C’est également un enjeu de justice sociale. De fait, les personnes les plus vulnérables sont celles qui sont le plus exposées aux pollutions. Dans l’agglomération lyonnaise par exemple, les personnes vivant à proximité des grands axes routiers ou autour de la Vallée de la chimie, dont les revenus sont en moyenne plus faibles (Insee), sont aussi celles qui souffrent le plus de la pollution de l’air. Ces impacts ont un coût, sanitaire et socio-économique, estimé à près de 100 milliards d’euros par an en France (Sénat). …En décalage avec l’inaction de l’Etat Ce constat est alarmant, mais le plus inquiétant est le décalage entre les enjeux soulevés par la pollution de l’air et les mesures pour le moins insuffisantes engagées par l’Etat et ses services. En octobre 2022, le Conseil d’Etat condamnait à nouveau l’Etat pour son inaction en matière de pollution de l’air, et plus précisément pour son non-respect des normes européennes, notamment dans l’agglomération lyonnaise. L’Etat ne fait toujours pas assez pour protéger ses citoyen·ne·s et leur offrir un air sain, conformément à l’obligation édictée par la loi sur l’air de 1996. En septembre 2022, le Conseil d’Etat reconnaissait aussi le droit de tou·te·s à vivre dans un environnement sain comme liberté fondamentale. Pourtant, l’Etat possède plusieurs leviers d’action pour limiter la pollution de l’air, dont les Plans de Protection de l'Atmosphère (PPA), mis en place par les préfectures pour les agglomérations de plus de 250 000 habitants. Depuis un an, une quinzaine de ces plans sont en cours de révision, ce qui aurait pu être l’occasion pour l’Etat de réhausser ses ambitions contre la pollution de l’air. Or, le constat est clair : les PPA révisés ces derniers demeurent insuffisants et incohérents. En effet, peu d’objectifs sont chiffrés, les calendriers de mise en œuvre des mesures sont trop peu ambitieux et rarement précisés, et il est déjà certain que les moyens alloués par l'Etat seront insuffisants pour mettre en œuvre la totalité des mesures du PPA… Pour toutes ces raisons, et parce que protéger la santé de tou·te·s ainsi que l’environnement devrait être la priorité de l’Etat, plusieurs associations, habitant·e·s, et collectivités décident tour à tour de demander l’annulation par la justice de leur PPA, afin de faire reconnaître son insuffisance et d’en obtenir une version plus ambitieuse. Ces mouvements se structurent ainsi à Marseille (par les Amis de la Terre Marseille), Nice (par le Collectif Citoyen 06), Grenoble (par la Mairie de Grenoble) ou Lyon (par les association de la présente campagne Pour un droit à respirer), et montrent que la faiblesse des plans locaux de qualité de l’air est systémique et persistante, et doit être dénoncée partout. Nous, scientifiques, représentant·e·s de la société civile, avocat·e·s, politiques, citoyen·ne·s, appelons à des plans locaux de lutte contre la pollution de l’air réellement protecteurs. Nous demandons à ce que la pollution de l’air soit désormais considérée comme un enjeu prioritaire de santé publique et de lutte contre les inégalités sociales et environnementales. Nous exigeons un droit à respirer !
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    Créée par Les associations de la campagne : Notre Affaire à Tous, Respire, Générations Futures, La rue est à nous - Lyon, FNE Rhône Picture
  • Appel pour une véritable écologie populaire contre le marketing des alternatives écologiques
    Chaque jour de nouvelles initiatives témoignent d’une effervescence joyeuse et consensuelle en faveur de l’écologie. Festivals et tiers lieux se développent et avec eux une prospérité du « sympa », de la fête et du « cool », rassurante pour les sympathisant·es d’un mouvement qui semble aller dans le bon sens, faire consensus, croître et imprégner tous les secteurs de la vie sociale, économique et politique. Intellectuel·les, artistes, chercheur·es, et journalistes y participent dans l’enthousiasme, fréquentent ces lieux, s’en font les témoins, leur donnent leur force de travail et y mobilisent leurs réseaux. Pourtant, ce milieu contribue dans de nombreux cas à une vaste entreprise de greenwashing, nuisible aux plan écologique et politique. Nous dénonçons ici ce greenwashing de certains éco (ou tiers) lieux « sympas » qui portent le masque de l’écologie populaire et détournent l’attention de la brutalité des répressions des lieux et pratiques écologistes, en fabriquant une indifférence à l’égard de lieux et de collectifs concrètement investis dans l’écologie populaire. A Pantin, et auparavant à Noisy-Le-Sec, les activistes du Laboratoire Écologique Zéro Déchet (LEØ) ont créé un lieu où se tissent des actions de solidarité et de pratiques écologiques accessibles à tou·tes. Pourtant, en avril prochain, ses occupant·es seront expulsé·es des locaux de Pantin au prétexte qu’un écoquartier doit se construire. Les travaux ne débuteront cependant pas avant plusieurs années et il n’y a donc aucune urgence à les expulser et à priver ainsi toute une population d’un espace où développer de l’entraide et une écologie populaire. Pendant ce temps-là, juste à côté du LEØ, la Cité Fertile est l’un de ces tiers lieu « écologique et sympa » en vogue, qui propose des activités payantes à un public filtré la plupart du temps à l’entrée par des gardiens racisés dont la présence signale la division raciale et sociale entre celles et ceux qui jouissent des propositions festives et culturelles et les éternel·les invisibles. La Cité Fertile est le lieu choisi pour organiser un « Festival de l’écologie populaire » qui devrait réunir les 2 et 3 juin 2023 des intellectuel.les, des organisations et des médias, des think tanks et des fondations humanistes , ainsi que le Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis. La Cité Fertile n’a pourtant rien d’écologique ni de populaire en dépit de son esthétique faite de palettes de récupération. Son principal soutien est en effet la BNP Paribas, la banque la plus polluante de France, dénoncée par Oxfam depuis 2021, mise en cause et perquisitionnée en 2023 par le Parquet national financier dans un scandale de fraude fiscale aggravée , et récemment assignée en justice par trois associations pour son appui aux industries fossiles. La Cité Fertile ne cache pourtant pas son enthousiasme pour ce partenariat qu’elle met bien en valeur sur ses pages web. Ce tiers lieu est l’une des réalisations de l’agence Sinny & Ooko , qui créée des tiers lieux culturels dans une logique entrepreneuriale et de professionnalisation qui séduit les collectivité territoriales mais qui évince le milieu associatif. Quant au caractère populaire de ce lieu, les prix pratiqués pour les repas y sont élevés et nous disposons par ailleurs de témoignages indiquant qu’on a expulsé de la Cité Fertile des personnes parce qu’elles y avaient apporté leur propre pique-nique. Ainsi, au moment où un lieu authentiquement vivant, précieux, porteur de milliers d’actions passées, présentes et à venir, voit ses occupant·es exposé·es à la précarité et à l’hostilité institutionnelle, à 20 mètres, le masque de l’écologie populaire est utilisé comme produit d’appel, comme paravent et caution mensongère, et recouvre soigneusement la face sombre du capitalisme et du colonialisme, avec le soutien naïf de personnalités qui travaillent à ce travestissement. Soulignons que la Cité Fertile n’a pas utilisé sa visibilité pour soutenir le LEØ ni aucune autre initiative du même type. C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui trois appels aux journalistes, artistes, intellectuel·les, et à nos ami·es et camarades de lutte : • Ne participez pas au festival de l’écologie populaire de Pantin les 2 et 3 juin 2023. Soyez plus vigilant·es et plus exigeant·es si vous souhaitez vraiment lutter aux côtés de celles et ceux qui incarnent les pratiques et les principes de l’écologie populaire et de la solidarité. Si le festival de l’écologie populaire devait être maintenu à la Cité Fertile, nous appellerions tous nos réseaux d’activistes à se rassembler le jour de son ouverture pour y manifester notre colère et dénoncer cette mascarade. • Soutenez le Laboratoire Écologique Zéro Déchet et aidez-le publiquement à faire vivre réellement l’écologie populaire, l’entraide, et les formes de vie anticapitalistes qui s’y développent. Concrètement, nous appelons à signer sa pétition de soutien (ici) et à vous tenir prêt·es à venir défendre le lieu physiquement si la préfecture venait à faire appel à la force pour les expulser avant leur déménagement. • Plus généralement, cessez de vous compromettre, soyez proches des précaires et des collectifs engagés qui observent vos compromissions. Le monde universitaire, celui de l’écologie « sympa » et celui des médias, y compris alternatifs, est colonisé chaque jour par les lobbyistes au service du libéralisme radicalisé et des industries polluantes. L’université ne devrait pas se contenter de survoler les enjeux écologiques sans nouer d’alliance avec les collectifs en lutte alors qu’elle s’ouvre largement aux appétits des puissances industrielles. Il s’agit de retrouver une dignité de la critique au service des émancipations et du vivant en lutte, et non au service d’elle-même.
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    Créée par Igor B.
  • A Dole, Stop au gaspillage énergétique !
    À l’heure où l’on nous appelle, collectivement et individuellement, à faire des efforts sur notre consommation énergétique pour éviter les pénuries, nous ne comprenons pas que perdure autant de gaspillage d’électricité dans l’espace public. L’effort fourni doit être réparti de façon juste et ne pas peser uniquement sur les citoyens et citoyennes. Aussi, l’effort ne doit pas affecter en premier lieu des services publics essentiels comme l’éducation ou le sport, mais bien commencer par interroger nos usages de la publicité superflue ! ⚡️ Alors que le gouvernement prévoit l’interdiction des publicités lumineuses entre 01H00 et 06H00 du matin (à l'exception des aéroports, gares ou stations de métro), cette mesure est loin d’être suffisante face au nombre croissant de ces panneaux inutiles qui n’apportent rien au confort de la population et servent des intérêts purement économiques, encourageant très souvent des pratiques de consommation qui vont à l’encontre de la sobriété. ⚡️ Sur une année, un écran publicitaire de 2m2 consomme en moyenne l’équivalent des besoins d’ un ménage français pour l’éclairage et l'électroménager* : laisser tous ces écrans allumés en période de crise énergétique est donc absurde ! Notre territoire a le pouvoir d’aller plus loin à travers le règlement local de publicité et de montrer l’exemple pour être à la hauteur des enjeux. Notre ville doit prendre les mesures suivantes de manière urgente, et sans attendre le pic de l’hiver où les tensions énergétiques se feront ressentir. 🛑👉Nous demandons : Citoyens et citoyennes du grand Dole - L’extinction des panneaux lumineux et écrans publicitaires en continu, et pas uniquement de 1h à 6h du matin - L’extinction des vitrines et enseignes lumineuses dès la fermeture du magasin, et pas uniquement de 1h à 6h du matin - L’arrêt de l’installation de nouveaux panneaux publicitaires lumineux ou rétro-éclairés - Une meilleure gestion de l’éclairage public - L’extinction des lumières des bureaux dès leur fermeture 💡 De plus, nous demandons à ce que ces mesures soient pérennisées au-delà de la période de tension hivernale, afin d’enclencher le virage sociétal nécessaire pour atteindre nos objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. D’autres villes comme Lyon ou Paris ont déjà mis en place des mesures plus fortes pour réduire leur consommation énergétique et s’inscrire dans le sens d’une sobriété choisie et responsable. 🌟 Notre ville aussi doit s’inscrire dans le sens de l’Histoire et mettre en place des solutions ambitieuses ! Source : *Selon l’Ademe, la consommation annuelle d’un panneau publicitaire de 2m2 serait d’environ 2000 kWh par an. Selon l’Agence Française de l’Energie, la consommation annuelle d’un ménage serait comprise entre 1500 et 2200 kWh (hors chauffage et eau chaude, selon la superficie du logement et le nombre d’occupants du foyer)
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    Créée par Mathieu P.
  • Pour que l’État arrête de soutenir l’aviation, taxons le kérosène
    Je fais partie de ces milliers de gens qui se lèvent, de celles et ceux qu'on appelle les "activistes pour la justice sociale et climatique". Que vous vous identifiez déjà ou non à cette vague qui grandit, cette action a pour vocation de vous embarquer à nos cotés, pour atterrir collectivement. Avec un collectif d'associations, composé de Greenpeace, Oxfam, ANV-COP21, Alternatiba Paris, regroop, le Réseau Action Climat et Rester sur Terre, nous nous sommes retrouvés autour du film que j'ai co-réalisé avec Solal Moisan, Pourquoi on se bat, afin qu'il dépasse l'écran. L’avion est le mode de transport le plus polluant, mais aussi le moins taxé. Au niveau mondial, il émet autant de CO2 qu’un pays comme le Japon (5e émetteur mondial). En France, c’est 7% des émissions totales du pays et 16% des émissions des transports. Mais la pollution liée à l’aviation ne s’arrête pas aux émissions de CO2. Les traînées de condensation et les oxydes d’azote des avions contribuent aussi largement au réchauffement atmosphérique : elles multiplient entre 2 et 3 fois les impacts de l'aviation sur la hausse de la température à la surface du globe. Si rien n’est fait, les émissions du transport aérien vont tripler d’ici 2050 avec la croissance du secteur. Pourtant, l’avion profite encore d’un statut fiscal particulièrement avantageux. Contrairement aux autres carburants, le kérosène utilisé dans l’aviation civile n’est pas ou trop peu taxé dans la plupart des pays - notamment parce qu’on voulait développer le transport aérien au milieu du XXe siècle. En France par exemple, le kérosène est exonéré de TICPE (Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) et de TVA. Pourtant, les carburants utilisés dans les voitures supportent ces taxes, qui représentent plus de la moitié du prix de l’essence. Mais les avantages accordés à l’aérien ne s’arrêtent pas là : les billets sur les vols nationaux bénéficient d’une TVA réduite (à 10%) et ceux sur les vols internationaux et vers les DROM n’en paient même pas. Si l’avion est le mode de transport le plus polluant, il est aussi le plus inégalitaire. Seulement 10% de la population mondiale prend l’avion chaque année et la moitié des émissions de l’aviation n’est imputable qu’à 1% de la population. En France, les cadres supérieurs prennent 17 fois plus l’avion que les ouvriers. Pourtant, il est beaucoup moins cher de mettre un litre de kérosène dans un avion qu’un litre d'essence dans sa voiture. Ces exemptions fiscales, qui menacent notre capacité à maintenir les conditions de vie sur terre, renforcent donc également les injustices sociales. Alors que nous sommes dans une véritable urgence climatique et sociale, il est impératif que la France agisse sur ce sujet. Nous appelons à l’uniformisation de la taxation du kérosène au même niveau que la taxation des autres carburants polluants, et ce sur tous les vols au départ de la France. Au-delà d’un signal fort sur les enjeux environnementaux et sociaux, la fin de cette exemption ferait rentrer 7 milliards d’euros par an dans les caisses de l’État en cas d’alignement avec la taxation sur l’essence. Pour vous donner un ordre de grandeur, la réforme des retraites a été annoncée pour "combler un déficit prévu de 12 milliards d’euros par an". Cette somme pourrait faire la différence pour le climat et la justice sociale, notamment si elle était réinjectée dans le développement du transport ferroviaire, jusqu'à 100 fois moins émetteur de gaz à effet de serre au kilomètre que les avions. Voici les mesures qui pourraient être mises en place concrètement: • Création de pass pour les plus jeunes et les plus précaires : l'Allemagne a par exemple mis en place un ticket unique à 9€ pour toutes et tous à l'été 2022 ; • Réouverture ou dynamisation de lignes transversales ne passant pas par Paris ; • Mise en place de nouvelles lignes de nuit pour remplacer les vols intérieurs et les vols intra européens jusqu’à 1500 km ; • Redéveloppement des petites lignes et réouverture des petites gares sur le territoire. Elisabeth Borne, le gouvernement a déjà promis 100 milliards d’euros d’investissement dans le ferroviaire d’ici à 2040. Des fonds qui seront trouvés en mettant “à contribution les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre, comme l’aérien”, comme vous l’annonciez fin février 2023. Au delà des mots, qu'attendez-vous ? Tous les pays peuvent taxer le kérosène sur leurs vols intérieurs, et certains comme les Etats-Unis, le Japon ou la Norvège le font déjà. Pour les vols intra européens, une réforme européenne prévoyait d'instituer une taxe kérosène minimum (à 33 centimes par litre). Selon la Commission européenne, cela réduirait les émissions du secteur de 9%, avec un “impact négligeable” sur l’emploi. Toutefois, plusieurs pays y sont opposés, ce qui bloque la mise en place de la réforme. Rien n'empêche pour autant les pays européens de signer des accords bilatéraux entre eux ou avec des pays tiers pour mettre en place une taxe kérosène sur les vols entre ces pays. En l'absence d'accord européen, la France doit montrer la voie en supprimant une exemption nuisible au climat et porteuse d'inéquité. Nous comptons sur vous. #PourquoiOnSeBat Cette pétition est portée par : • Camille Etienne, activiste pour la justice sociale et environnementale • Solal Moisan, réalisateur • Jade Verda, danseuse • Greenpeace • Oxfam • Alternatiba • Alternatiba Paris • ANV-COP21 • regroop • Réseau Action Climat • Rester Sur Terre • Protect our Winters • Union française contre les nuisances des aéronefs (UFCNA) • Collectif PAD (Pensons l’Aéronautique pour Demain) • Association Les Ateliers ICARE • Collectif Non au T4
    99 528 sur 100 000 Signatures
    Créée par Camille Etienne
  • Où sont les 30 000 points d’eau potable prévus par la loi ?
    La pollution plastique est un fléau environnemental et sanitaire majeur, due en partie au recours irraisonné à la bouteille plastique, premier déchet plastique à usage unique retrouvé sur les plages en Europe.(2) C’est bien face à cette urgence, que la loi AGEC a décrété un objectif de zéro emballage plastique à usage unique en 2040 et une réduction de 50% des bouteilles en plastique en 2030 ! Vous avez une responsabilité majeure dans le succès ou l’échec de cet objectif car le développement des points d’eau est l’une des mesures phares prévues par la loi. Nous, associations de protection de l’environnement, de consommateurs, entreprises engagées, parlementaires, scientifiques, citoyens, acteurs publics et entreprises engagées, nous vous interpellons pour vous demander la mise en place avant l’été 2023 de ces points d'eau et l’information des visiteurs via une signalétique visible. Plus largement, la bouteille plastique constitue une aberration à plusieurs titres : - 15 milliards de bouteilles plastiques sont vendues en France par an - Fabriquée à partir de pétrole, la bouteille plastique est émettrice de gaz à effets de serre sur tout son cycle de vie - Des études évoquent 3 litres d’eau pour la fabrication d’une seule bouteille d’eau ! L’eau embouteillée contribue ainsi à assécher les nappes phréatiques. - Les bouteilles en plastique sont contaminées par des microplastiques, qui constituent un risque sanitaire. - Le coût de l'eau vendue en bouteille plastique est prohibitif dans les lieux accueillant du public et inadmissible, puisque l’accès gratuit à l’eau potable est obligatoire. Pour l’exemple, en gare, le prix moyen est de 2 euros à 2,50 euros pour une bouteille de 50 cl d’eau, soit plus de 8 euros pour une famille de 4 personnes. Selon les estimations du Ministère de la transition écologique, près de 30 000 points d’eau devraient être ouverts en France dans des lieux de forte affluence, notamment vos établissements. Or, force est de constater que vous n’êtes pas au rendez-vous. Nous vous rappelons que des sanctions(1) sont prévues en cas de non respect de la loi et que la complaisance par rapport à des difficultés techniques souvent largement exagérées(3), ne pourra pas durer. A l’approche de l’été, qui risque d’être à nouveau très chaud du fait du dérèglement climatique, nous vous demandons d’appliquer enfin la loi et de permettre aux millions de personnes qui passent par vos établissements de pouvoir s’hydrater facilement, sans recourir à la bouteille plastique onéreuse et polluante. Ces points d’eau devront être pérennisés et valorisés pour accompagner durablement cette transition nécessaire. Signez et partagez cette pétition pour demander aux établissements accueillant du public d’ouvrir et de signaler les points d’eau prévus par la loi avant l’été 2023. *** (1) Article L541-15-10 - Code de l'environnement https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043974900, Article 77 - LOI n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/JORFARTI000041553842 et décret n° 2020-1724 https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042753962 Article D541-340 - Code de l'environnement https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000042883671 Article L171-8 - Code de l'environnement https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038846886 (2) selon l’étude d’impact de la commission européenne (3) Reporterre, Fabienne Loiseau, 22/02/2023 : https://reporterre.net/Gares-et-metros-peinent-a-installer-des-fontaines-a-eau *** Premiers signataires : Surfrider Foundation Europe, Zero Waste France, Biocoop, CLCV (Association nationale de consommateurs et usagers), Arthur Le Vaillant (navigateur), Stephane Le Diraison (navigateur), Angèle Préville (sénatrice), Dorothée Moisan (journaliste), Capucine Dupuy (autrice), Catherine Chabaud (député européenne), Nelly Pons (auteure), Nathalie Gontard (scientifique), Fédération française de voile, France Nature Environnement, Ma Petite Planète, Label Protection des Océans, Réseau Vrac, Réseau Consigne, Association Water-Map, Objectif Zéro Plastique, Orléans Zéro Plastique, Circulab, M. & Mme Recyclage, La Fresque du Plastique, Wings of the Ocean, MerTerre, Swim for Change, World Cleanup Day, Collectif Eau 88, Coordination EAU Ile-de-France, OceanAsCommon, In Off Plastic, Cantine Sans Plastique, Waves Of Change, Eau de Paris, UAE (L'Union des professionnels du traitement de l'eau), Castalie, Ekō, Behring, HOALI, Twyd, Kanalien, Altereo, SMICVAL, Nathalie Gontard, Expédition Med, Brita France, Fondation Bye Bye Plastic, Plastic Attack France, Weetulip, Solable / LaVie, Gobi, Leko, Qwetch, Plastic Odyssey
    23 548 sur 25 000 Signatures
    Créée par No Plastic In My Sea Picture
  • Comme à Amsterdam, le trafic aérien à Roissy doit être plafonné pour la santé et le climat !
    ✈️ Le gouvernement des Pays-Bas a pris une décision historique : plafonner le trafic de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol à 440 000 mouvements/an, en dessous du niveau de 2019, pour protéger les riverains et le climat. Nous demandons une mesure identique à l’aéroport de Roissy, qui connaît un trafic similaire à celui d’Amsterdam-Schiphol (environ 500 000 mouvements/an en 2019). En effet, la situation sanitaire est critique autour de Roissy, le plus grand aéroport d’Europe en nombre de vols, de jour comme de nuit. Dans une tribune, plus de 100 professionnels de santé dénoncent le grave impact sanitaire du bruit aérien, avec jusqu’à trois années de vie en bonne santé perdues sous les couloirs aériens de cet aéroport et 1,4 millions de Franciliens exposés à un niveau de bruit aérien qui dépasse le seuil recommandé par l’OMS. 🌎 De plus, la baisse du trafic aérien est nécessaire pour tenir nos engagements climatiques car les progrès technologiques et les carburants alternatifs ne suffiront pas, comme le soulignent l’ADEME, le Haut conseil pour le climat et l'étude Aviation-climat de l’ISAE SUPAERO. L’aéroport de Roissy pèse lourdement dans le bilan carbone de notre pays : près de 4 % de nos émissions de CO2 ! Et beaucoup plus si on intègre - comme nous devrions le faire - l’effet sur le climat des traînées de condensation et des oxydes d’azote émis en altitude. Le trafic aérien ne peut plus continuer à croître - à Roissy comme sur les autres plateformes françaises et européennes - et doit même décroître, sans report sur d’autres aéroports, pour protéger la santé et le climat. 🙌 Signez et partagez cette pétition ! Grâce à vous, nous avons remporté une grande victoire avec l'abandon du projet d'extension de Roissy, le Terminal 4. Mobilisons-nous à nouveau ! Ensemble, nous pouvons obtenir une décision politique comme à Amsterdam. ** Premiers signataires ** ADVOCNAR, collectif Non au T4, Greenpeace, Alternatiba Paris, FNE IDF, Réseau environnement santé, Notre affaire à tous, Rester sur Terre, UFCNA, UECNA, CGT de l'aéronautique, les Amis de la Terre Val d'Oise, Greenpeace Paris, Val d'Oise environnement, SOS vallée de Montmorency, CIRENA, FNE Seine et Marne, AREC, DIRAP, Environnement 93, MNLE-93NEP, Aulnay environnement, ONASA, CSNA, Amis de la Terre Val de Bièvre, Pensons l'aéronautique pour demain, coordination des luttes locales d'Ile de France. Références : - Tribune "Plus de 100 professionnels de santé alertent sur le bruit aérien" (le Monde) : https://bit.ly/3JYinCE - Scénarios de transition écologique du secteur aérien (Ademe) : https://bit.ly/3LHdOhd - Référentiel Aviation-Climat (ISAE SUPAERO) : https://bit.ly/3Z5hn3Z - Rapport annuel du Haut conseil pour le climat (2022).
    24 214 sur 25 000 Signatures
    Créée par ADVOCNAR et Collectif Non au T4
  • NON A LA MEGA PLATEFORME LIDL DU MAS DE BAGUAI
    Pour ces raisons de gigantisme et de destruction de la biodiversité nous demandons l'abandon de ce projet aux conséquences négatives multiples : - circulation de centaines de semi-remorque en plus par jour, entrainant pollutions de l'air et nuisances sonores, davantage d'insécurité routière et de dégradation onéreuse des routes ; -artificialisation des sols et inadaptation au changement climatique (perte de biodiversité, suppression de la capacité des sols à capter le carbone, à retenir les inondations...) ; -consommation de beaucoup d’espace pour peu d’emplois, au détriment de l’implantation de PME ; - anticipation erronée sur la création d’emploi alors que ces méga plateformes sont destinées à être robotisées à l’avenir - impact négatif sur le tourisme et l'attractivité de la ville. Agissons maintenant, signez pour dire stop au béton ! rejoignez nous sur VIVE GARRIGUE
    3 179 sur 4 000 Signatures
    Créée par ASSOCIATION VIVE GARRIGUE
  • Abandonnez le projet d’A31 bis !
    L’A 31 bis, pourquoi est-ce une très mauvaise idée ? 🚗🚗🚗 Ce projet est totalement inefficace et coûteux : dérouler du macadam réduira les bouchons juste un temps car cette autoroute, à nouveau attractive, verra son trafic augmenter et les bouchons revenir (1). 👩‍⚕️ Ce projet qui voudrait traverser des zones habitées denses, porte atteinte à notre santé - 40 000 décès / an (5000 décès en Grand-Est) sont dûs à une exposition aux particules fines (PM2,5), en partie issues des gaz d’échappement, pneus et freins. Cette exposition c’est aussi 8 mois d’espérance de vie en moins. (2) - 14 % des cancers du poumon , 24 % des AVC et 8 à 13 % des cancers du sein (5) sont liés à l’exposition à ces PM2,5. Le diagnostic d’asthme chez l’enfant augmente aussi de 50 % (6). - L’exposition à l’oxyde d’azote issue du trafic routier est quant à elle responsable de 7000 décès / an (7) et augmente le risque de cancer du sein de 9% - L’exposition au bruit favorise l’hypertension. 🚧 Ce projet bafoue les intérêts des utilisateurs potentiels C’est dix ans de travaux, donc dix ans de bouchons décuplés. À la fin, c’est l’évidence d’un péage en plus pour un gain de temps incertain. 🌎 Ce projet porte atteinte au climat et à la biodiversité Camions, véhicules particuliers utilitaires génèrent près de 30% des émissions de gaz à effet de serre en France. En favorisant l’augmentation du trafic routier, l’État va à l’encontre de l’Accord de Paris (2015) et des orientations de l’Union Européenne (2021) qui ont fixé à 40 % puis à 55 % la réduction globale des émissions GES d’ici 2030, et la neutralité carbone en 2050. Il est urgent de réduire nos émissions de gaz à effet de serre dès maintenant. Il est scandaleux d’envisager la traversée d’une forêt classée pour sa biodiversité. Plus les mesures contre le dérèglement climatique tardent plus les solutions seront pénibles et coûteuses. A-t-on d’autres choix ? Oui ! ✔️ Consacrons les 2 milliards € de l’A 31 bis dans ces alternatives plus réalistes, plus modernes, plus responsables et plus rapidement mises en œuvre ! 1. Faisons du Sillon lorrain un laboratoire européen des mobilités du 21° siècle, un modèle des transitions urgentes qui s’imposent à nous ! 2. Nous voulons un Réseau Express Métropolitain à haute fréquence, rapide, confortable, attractif qui nous fera oublier les TER actuels : le réseau existe ! 3. Nous devons repenser les mobilités rurales et créer des gares multi-modales (TER-auto-bus-vélo…) 4. Nous voulons que soient suffisamment taxés les poids-lourds pour rendre attractifs les transports ferroviaire et fluvial. Que la voie ferrée Lérouville-Longuyon soit consacrée au fret. 5. Que soient organisés et développés le co-voiturage et le télétravail 6. Repensons nos territoires pour réduire les nécessités de déplacements ✍️ Madame, Monsieur, si vous partagez notre analyse, merci de signer la pétition ! Sources : (1) https://theconversation.com/plus-de-capacite-routiere-plus-de-trafic-il-faut-revenir-a-la-loi-fondamentale-de-la-congestion-pour-mieux-la-combattre-124836 (2) https://www.santepubliquefrance.fr/presse/2021/pollution-de-l-air-ambiant-nouvelles-estimations-de-son-impact-sur-la-sante-des-francais (3) European Society for Medical Oncology - septembre 2022 (4) https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/09/30/la-pollution-de-l-air-accroit-le-risque-d-avc-de-maladies-cardiovasculaires-et-de-deces_6143872_3244.html (5) https://www.atmo-france.org/actualite/correlation-averee-entre-pollution-atmospherique-et-cancer-du-sein (6) https://www.aphp.fr/actualite/liens-entre-asthme-et-pollution-le-point-sur-les-travaux-menes-lap-hp (7) https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/10/04/cancers-du-sein-une-nouvelle-etude-souligne-l-impact-de-la-pollution-de-l-air_6144410_3244.html
    9 671 sur 10 000 Signatures
    Créée par Alternatives 31
  • Non au muselage de notre association de défense de l'eau
    La préfecture a donc choisi de mettre à mal notre liberté d'expression en nous retirant des subventions, et également en nous excluant de tous les comités de gestion de l'eau auxquels nous participions jusqu'à présent et dans lesquels nous faisions entendre une voix déjà minoritaire en faveur de l'eau potable et des milieux aquatiques. Ce qui nous est en fait reproché, c'est notre position contre des projets de méga-bassines (immenses réserves d'eau à usage agricole, pompées dans les nappes phréatiques surexploitées). En effet, nous estimons qu'il doit y avoir un débat démocratique sur ce sujet concernant tout le monde. Plusieurs recours gagnés contre ces projets, montrent d'ailleurs que la controverse est vive ¹. C'est également attesté par la position de plus en plus fréquente des scientifiques à l'encontre de ces projets ². Etant donnée notre mission sociale et notre expertise sur le sujet ³, il est aussi du devoir de l’APIEEE d’alerter la population et les pouvoirs publics lorsque nous identifions des projets qui menacent la ressource en eau de notre territoire. Par ailleurs, cette sanction est particulièrement injuste car la subvention retirée est une subvention Fonjep (Jeunesse et Education Populaire) qui nous est accordée pour faire des animations nature auprès des enfants ou d'autres publics, du territoire, ce que nous faisons avec zèle : une centaine d'animations et plus de 1500 personnes sensibilisées en 2022. QUE DEMANDONS-NOUS ? Nous demandons que ces sanctions soient levées ce qui permettrait : - de remettre une pluralité d'opinion dans les comités de gestion de l'eau et de conforter la liberté d'expression - de continuer à lutter pour l'eau et le vivant - de sauver un emploi (dans un bassin d'emploi sinistré classé en ZRR ou Zone de Revitalisation Rurale) - de continuer nos animations nature dans une région où l'offre est rare IL Y A URGENCE Cette sanction menace directement la survie de notre association. Ce type d’actions effectuées pour museler les associations d’intérêt général est inacceptable. Signez notre pétition pour afficher votre soutien et demander la levée de ces sanctions. En attendant, pour nous aider financièrement et participer au maintien d’une partie de nos missions, vous pouvez aussi nous faire un don ici : https://www.helloasso.com/associations/apieee/collectes/suppression-de-subvention-pour-cause-de-militantisme --- ¹ https://www.ne17.fr/annulation-rs-boutonne ² https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/mauze-sur-le-mignon-79210/pour-florence-habets-multiplier-les-bassines-est-une-mal-adaptation-au-changement-climatique-c0a562ac-8f2a-11ed-af4b-47da76a71818 ³ L’association APIEEE a pour missions : - l’étude et la protection des nappes d’eau naturelle de tous types et de leur environnement, cours d’eau de tous type et leur environnement, tant sur les notions de quantité et de qualité ; - la promotion d’une politique de l’eau cohérente, soucieuse des équilibres naturels et de l’intérêt général ; - la formation et l’information des adhérents et du public intéressé par les problématiques d’eau et de son environnement ; - l’initiation et l’éducation à l’environnement et aux sciences de la nature ; - l'examen de la pertinence économique et sociale de projets utilisant des deniers publics ou non, et qui concerne directement ou indirectement les domaines de l’eau, de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, susceptibles de porter atteinte aux intérêts défendus par l’APIEEE.
    6 513 sur 7 000 Signatures
    Créée par Association pour la Protection, l’Information et l’Etude de l’eau et de son environnement (APIEEE)
  • Mesdames et messieurs les députés, interdisez les vols en jet privé !
    Mesdames et Messieurs les députés, ´ Le 6 avril prochain, vous aurez à vous prononcer sur l’interdiction des vols en jet privé : il est grand temps de les empêcher de nuire. Les conclusions des scientifiques du climat sont sans appel : nous allons vers une catastrophe civilisationnelle si nous ne réduisons pas, dès maintenant et très rapidement, nos émissions de gaz à effet de serre. Pour de nombreux usages, ce n’est pas chose aisée : ces émissions sont intrinsèquement liées à notre vie de tous les jours : nous nourrir, nous chauffer, aller au travail. Ce n’est pas le cas des vols en jet privé. Hormis pour les usages répondant à une réelle utilité sociale comme les urgences médicales, nous pouvons largement nous passer de ce moyen de transport qui pollue sans commune mesure ! Aujourd’hui, 1 avion sur 10 décollant sur le sol français est un jet privé (2), alors que leurs passagers émettent de 5 à 14 fois plus de gaz à effet de serre qu’en avion de ligne et que cette industrie est en plein essor (3). Pire, ils ne sont pas concernés par l’interdiction par la loi Climat et Résilience des vols courts réalisables en train en moins de 2h30, alors que des TGV existent sur 70 à 80% des itinéraires les plus empruntés en jet privé (4). Est-ce cela, “l’esprit de justice sociale” promis par cette loi ? Dans cette course contre la montre pour notre survie, chaque dixième de degré gagné, chaque tonne de CO2 non émise compte : commençons par les mesures dont l’acceptabilité sociale est forte ! Choqués par les allers-retours d’hommes et de femmes politiques (5) et autres personnalités (6), les Françaises et les Français en ont assez de voir le budget carbone national grevé par le comportement inconséquent d’une poignée de privilégiés, dont 1 vol équivaut à plusieurs mois d’émissions d’un Français moyen ! (7) Cette mesure est un premier pas indispensable pour que l’ensemble des Françaises et des Français se sente concerné par les réductions d’émissions indispensables pour respecter l’Accord de Paris. De nombreuses études (8) le montrent : sans sentiment de justice, sans réduction des inégalités, il n’est pas possible d’exiger de l’ensemble de la population qu’elle fasse des efforts ! En outre, il faut réduire fortement les émissions sonores et atmosphériques de l'aviation commerciale qui sont le fait d'une toute petite minorité de privilégiés (seulement 1% de la population mondiale est responsable de 50% des émissions de ce secteur). En l'absence de solutions technologiques suffisantes à court ou moyen terme, cela ne peut être fait qu'en réduisant l'offre et la demande, par exemple en stoppant toute extension d’aéroport et en instituant une taxe progressive sur les grands voyageurs (9). Mesdames et Messieurs les députés, en tant que représentants de la Nation, le 6 avril prochain, prenez une décision historique et de bon sens : interdisez les vols en jets privés ! Sources : (1) https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b0885_proposition-loi.pdf (2) https://www.transportenvironment.org/discover/private-jets-can-the-super-rich-supercharge-zero-emission-aviation/ (3) https://www.mediapart.fr/journal/france/280822/le-leader-francais-du-jet-prive-brule-la-planete-en-toute-impunite (4) https://france.attac.org/se-mobiliser/criminels-climatiques/article/pourquoi-bloquer-les-jets-prives (5) https://agir.greenvoice.fr/petitions/castex-procuration (6) https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/09/06/jets-prives-visualisez-les-trajets-les-plus-frequents-ou-les-plus-courts-en-france_6140407_4355770.html (7) https://www.transportenvironment.org/discover/private-jets-can-the-super-rich-supercharge-zero-emission-aviation/ (8) https://theconversation.com/pourquoi-crier-au-scandale-a-chaque-fois-quune-personnalite-utilise-un-jet-prive-181456 (9) https://rester-sur-terre.org/making-excessive-flyers-pay/ *** Premiers signataires : Charlène Fleury (Rester sur Terre), Lou Chesné (porte-parole d’Attac), Romain Morizot (Ingénieur Aéronautique), Capucine Saulpic (Non à l’agrandissement de l’aéroport de Lille), Stuart Page (Atterrissons d'urgence, Montpellier), Thierry Bitouzé et Airy Chrétien (Collectif citoyen 06, Nice), Yves Tuffet (Rester sur Terre), Erwan Sammier, Bernard Schéou (enseignant-chercheur), Jean Sireyjol (Association TaCa agir pour le Climat), Jean-Baptiste Dusson & François-Joseph Grimault (Résistance climatique), Florence Joly (Stop Extension Aéroport Marseille Provence, Marseille), Cannelle Dos Reis (Alternatiba Lille, Amis de la Terre Lille), Jean-François Julliard (Greenpeace France), Vincent Querre & Sabrina Marsant (Les Braises, lutte contre l'aéroport de Libourne/Saint Émilion), Gilliane Le Gallic (Alofa Tuvalu), Véronique Sinou (Les Amis de la Terre Bouches-du-Rhône), Kaïna Privet (Scientifiques en rébellion), Dominique Bonnet (Attac Aix-en-Provence), Zoé Pélegry (Action non-violente COP21), Rémi Donaint (Alternatiba), Alexandre Gondran (Ingénieur des Études et de l'Exploitation de l'Aviation Civile, ENAC Toulouse), Chantal Beer-Demander (UFCNA), Pascal Gassiot (Collectif PAD - Pensons l’Aéronautique pour Demain - Toulouse), Lucie Chhieng (parole-parole d'Alternatiba Paris), Jérôme Favrel (CCNAAT), Dominique Lazarski (présidente de l’UECNA - Union européenne contre les nuisances aériennes et de l’ADERA pour la protection des riverains de l’aéroport de Beauvais-Tillé), Françoise Brochot (Présidente de l’ADVOCNAR - Défense des riverains de Roissy CDG et le Bourget), Audrey Boehly (porte-parole du collectif Non au T4), Pascale R. (Collectif Non à l'aéroport d'Andorre), Tatiana Guille et Charles de Lacombe (porte-paroles Alternatiba / ANV Rhône)
    60 993 sur 75 000 Signatures
    Créée par Charlène F. Picture
  • NON A L'EXTENSION DE L'AERODROME DES SABLES D'OLONNE
    NON AU COUT EXHORBITANT DU PROJET. Budget concernant le projet présenté : 4.5 MILLION D'EUROS HT Nota: Il y a eu 730 360 € d’achat par l’Agglomération en 2018, de parcelles et biens autour de l'aérodrome, avant de présenter le projet. NON AU DEVELOPPEMENT DE L'AERODROME, NON SENS ECONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL. L’Agglomération n’envisage pas un projet d’optimisation de l’aérodrome, mais un développement du Trafic par la mise en place d’un TAXI-WAY ce qui augmentera les rotations par la diminution des temps d’attente au décollage et à l’atterrissage ! Une plateforme en ligne (Openfly) propose dès aujourd’hui des vols commerciaux. L’agglomération veut développer l’aviation d’affaires via ses plateformes numériques. Elle propose déjà la gratuité du stationnement aux avions ! (Nous pouvons le prouver) ! La rentabilité financière concernant ce projet est inexistante, l'agglomération est incapable de communiquer sur le sujet. NON A LA DEGRADATION DE NOTRE ENVIRONNEMENT Les 32 hectares concernant l'aérodrome ne pourraient-ils pas servir à loger les personnes qui ont besoin de travailler sur l'agglomération ? Ou à le transformer en une zone d’activité économique vertueuse et compatible avec les enjeux climatiques ? Les besoins dans les métiers de la transition ne manquent pas ! Cette superficie pourrait ou peut aussi devenir une zone d'éco-logement, cela permettrait à l'agglomération de prouver concrètement son engagement environnemental . NON AUX NUISANCES SONORES. Avec une augmentation significative et la répétition du bruit, augmente le stress, les infarctus du myocarde et la mortalité . (données de L’OMS, article du Monde du 10/12/2022). NON A LA POLLUTION Un petit avion de type Cessna ou équivalent consomme en moyenne entre 30 et 35 litres de carburant à l’heure, soit 80 kg de CO2 dans l’air ! (il faut 2 ans à un arbre pour absorber cette quantité). L’enrobé prévu dans le projet de l’agglo, (11000 m² représente un tonnage de CO² dispersé dans l’air. Il faudra 1 hectare de foret pendant 5 ans pour absorber cette pollution ! NON A L’INSECURITE : Le rapport d’activité du Bureau d'enquête aérienne (BEA), concernant l’année 2021 a enregistré 221 accidents dont 36 mortels, ayant entraîné le décès de 57 personnes et des blessures graves à 50 personnes. Les 221 accidents se répartissent ainsi selon l’activité : avions (80), hélicoptères (8), planeurs et motoplaneurs (14), ballons (4), ULM (105). On nous présente le projet au prétexte qu’il y a un souci de sécurité. Arrêtons tout de suite l’activité actuelle de l’aérodrome si il y a vraiment un soucis de sécurité, c’est de la responsabilité du gestionnaire ! L’aérodrome est dans une zone fortement urbanisée entourée de campings et d’habitations. Les avions et hélicoptères survolent les zones habitées en toute impunité, c’est de l’inconscience ! A l’heure de l’urgence climatique et alors qu’il reste beaucoup à faire pour développer des projets viables économiquement, socialement et environnementalement, nous ne laisserons pas des intérêts quels qu'ils soient nous voler notre avenir et notre santé. Nous avons déjà agi, en remettant en main propre à M. le vice-président de l’Agglomération deux lettres demandant la suppression de l’autogire et de l’hélicoptère sur l’aérodrome des sables d'Olonne. La réponse ne s'est pas faite attendre, c'est non. Nous refusons la charte de bonne conduite en l’état, Elle n’est pas adaptée et fait abstraction du bien être des sablais ! Vous pouvez signer la pétition, suivre notre page Facebook : dca-des-Olonnes et les partager à votre entourage. Vous pouvez si vous le souhaitez adhérer à l'association en allant sur notre site internet : https://www.dca-des-olonnes.fr. Nous avons besoin de vous pour s’opposer à ce projet en l'état. Le seul moyen est de signer cette pétition et DE LA PARTAGER AUTOUR DE VOUS !
    3 666 sur 4 000 Signatures
    Créée par PHILIPPE J.
  • Construisons 600 voitures de trains de nuit pour relancer 30 lignes
    Suite aux mobilisations « Oui au train de nuit » depuis 2016, plusieurs rapports officiels ont confirmé la pertinence de relancer les trains de nuit. Depuis 2020, leur relance est un succès, avec une hausse de la fréquentation, en France comme en Europe. Malheureusement, au cours des années 2010, le parc des voitures-couchettes, voitures-lits et voitures sièges inclinables a été très largement détruit et ferraillé. Seules 111 voitures-couchettes, âgées de près de 45 ans, ont été sauvegardées. En plus de la rénovation de ces voitures, il est nécessaire d'en construire de nouvelles pour relancer davantage de lignes. Mais construire des trains neufs prend de 5 à 8 ans. Le rapport du Conseil d'orientation des Infrastructures (COI) [https://bit.ly/3mk9OZm] publié en février 2023 rappelle qu’« il y a donc urgence à statuer, dès 2023 » pour pouvoir relancer les lignes avant 2030. De nombreuses lignes de nuit ont été supprimées dans les années 2010, sans justification suffisante. En particulier tous les trains de nuit sur les transversales régions-régions (sans changement à Paris) ont été démantelés. Or c'est sur ces liaisons que les temps de trajet en train sont les plus longs. Par exemple, un trajet Hendaye-Nice en journée demande plus de 10 heures de trajet, avec changement. C'est là que les trains de nuit sont le plus pertinents. Dans les faits, le gouvernement prévoit surtout des trains de nuit Nord-Sud. Il a négligé les trains de nuit Est-Ouest. De nombreuses lignes région-région sont donc à relancer, entres autres au départ de Genève-Lyon vers différentes destinations de la façade atlantique. En 2019, le collectif « Oui au train de nuit » a estimé les besoins de matériel de nuit à 600 voitures neuves [https://bit.ly/3IGuxy6], ce qui a été confirmé en 2021 par le rapport gouvernemental sur les Trains d’Équilibre du Territoire [https://bit.ly/3KMrjfh]. Ce "rapport TET" a montré qu’un réseau d’environ 25 lignes mutualiserait les moyens et gagnerait en visibilité et en efficacité : les 25 lignes ne coûteraient pas plus en fonctionnement que les 4 lignes actuelles. Ce serait donc une forte augmentation de l'offre à coût constant. Malgré cela, l’État tente de réduire l’ambition et de reporter dans le temps. Au lieu des 600 voitures, l’État a annoncé fin 2021 la construction de seulement 300 voitures [https://bit.ly/3Zsowfs]. Il a ensuite reporté la décision à 2022, puis à 2023-2024 [https://bit.ly/3Zc7VN0]. En février 2023 le « rapport COI » propose de scinder ces 300 voitures en deux lots… pour n’en financer qu’un seul en 2023 (150 voitures pour les 4 lignes existantes) et reporter la décision sur le 2ème lot à 2028... La création de nouvelles lignes de trains de nuit arriverait donc hors-délais pour 2030. Alors que les enjeux d’économies d’énergie et de climat s’affirment d’année en année, il est au contraire nécessaire d’augmenter l’ambition, a minima au niveau du rapport TET (600 voitures). Et même aller plus loin : commander davantage de matériel pour compléter le schéma des dessertes et doubler certaines lignes (jusqu’à 5 trains par nuit circulaient par le passé sur Paris-Nice). « Oui au train de nuit » a évalué que 1200 voitures pourraient s’avérer nécessaires d’ici 2035 (voir un résumé de l’ensemble des besoins [https://blogs.mediapart.fr/ouiautraindenuit/blog/040323/letat-oublie-les-trains-de-nuit-est-ouest-nouvelle-petition]). Ajouter une « extension de commande » optionnelle à 1200 voitures ne coûte rien à l’État. Par contre cela sécuriserait l’approvisionnement dans la situation actuelle de pénurie de trains de nuit en Europe. Nous, signataires de la pétition, demandons à l’État d’augmenter l’ambition pour les trains de nuit pour : 1) Financer dès 2023 la construction de 600 voitures, avec une extension optionnelle à 1200 voitures. 2) Créer de nouvelles lignes de nuit région-région, en particulier sur les transversales Est-Ouest. 3) Mieux desservir l’ensemble des territoires excentrés et de montagne. 4) Prévoir aussi du matériel pour relancer des trains de nuit internationaux en coopération avec les pays voisins et/ou les opérateurs.
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    Créée par Oui au train de nuit !. Picture