Un projet de l'ancien monde, né il y a 30 ans, qui n'a plus sa place aujourd'hui !
Ce projet a été officiellement relancé en 2013, mais il traîne dans les cartons de la municipalité d'Anse depuis la fin des années 90 !!
Le périmètre du projet s’établit entre l’autoroute A6 et la Saône, sur la commune d’Anse.
Il totalise 64 ha dont 20 ha seront artificialisés - soit l’équivalent de 28,5 terrains de foot ! - pour l’aménagement du port et ses pourtours (logements, commerces, services, parking, zone industrielle…). Le bassin, qui devrait compter 350 anneaux, est envisagé à l’emplacement de l’étang des Communaux, qui disparaîtra.
Actuellement, cette zone est semi-naturelle humide, car issue des aménagements liés à l’autoroute et à des renaturations successives depuis les années 90. Elle se compose d’un plan d’eau anthropique pour la pêche, de prairies, d’une zone forestière à proximité de la Saône et d’un plan d’eau de loisirs (plan d’eau du Colombier).
Les premiers travaux de terrassement (ou retroussement), sur les prairies en bordure d’autoroute, entre 2019 et 2020, ont officialité le début de la transformation de ce territoire.
Les porteurs de projet se sont rassemblés en un syndicat le syndicat mixte du Bordelan (SMB), créé en 1997. On y retrouve la commune d’Anse, la communauté de communes Beaujolais Pierres Dorées, le Département du Rhône, l'agglomération de Villefranche-sur-Saône, la Métropole de Lyon. La Région soutient également le projet, dont la réalisation est confiée à la SERL (Société d’Équipement et d'aménagement du Rhône et de Lyon). Le président du SMB, Daniel Pomeret, est également président de la Communauté de Communes et maire d’Anse depuis 1995...
Pour l’édile, cet espace a été maintes fois malmené (ancien aérodrome de Villefranche-sur-Saône, ancienne carrière creusée dans les années 80 pour les besoins de l’autoroute A6, installation provisoire d’une usine de traitement de déchets dans les années 90, présence de la société spécialiste du béton, Plattard, depuis 2013) au cours du temps, alors un projet de plus ou de moins… Il se targue par ailleurs que sur les 64 ha de la ZAC, seuls 20 ha seront artificialisés. Le reste sera « sanctuarisé ».
Le port sera, selon ses propres mots, d’une « exemplarité environnementale » sans pareille.