- À la une
- Agriculture
- Alimentation
- Biodiversité
- Climat
- Démocratie et droits humains
- Eau et océans
- Forêts
- Industries polluantes
- Justice Sociale & Environnement
- Santé environnementale
- Sobriété et sur-consommation
- Transition énergétique
- Transports et mobilité
- Urbanisme et artificialisation des sols
- Plus
-
Non aux EPR2 à Gravelines : danger pour les habitants et les générations futuresDangers environnementaux et industriels : Un cocktail explosif 1. Le risque de crue dans le delta de l'Aa Le site de Gravelines est situé dans une zone particulièrement vulnérable aux inondations, notamment le polder du delta de l’Aa, connu sous le nom de "Pays des Wateringues". Ce polder est une terre basse entourée de digues, qui repose sur un équilibre hydrologique précaire, rendu encore plus instable par la montée des eaux liée au changement climatique. Si en 1953, une inondation historique a déjà frappé cette zone, il y a également eu des inondations début 2024, rappelant la fragilité du littoral face aux phénomènes naturels extrêmes, par ailleurs amenés à s’accentuer, au risque des tempêtes, potentiellement accentué par grandes marées, s’ajoute désormais la montée des eaux marines liée au dérèglement climatique... 2. La proximité des sites Seveso : une zone à hauts risques industriels Le Dunkerquois est une région déjà fortement industrialisée, avec une concentration de sites classés dangereux (sites Seveso), dont plusieurs se trouvent à proximité immédiate de la zone retenue pour la construction des deux nouveaux réacteurs. Ajouter une centrale nucléaire au cœur de cette zone particulièrement sensible constitue un risque supplémentaire majeur. En cas d'incident sur l'un de ces sites Seveso, les conséquences pourraient être aggravées par la proximité du réacteur nucléaire, augmentant la probabilité d'un scénario catastrophe. La sécurité des habitants du Dunkerquois, ainsi que celle des travailleurs de ces installations, serait gravement compromise par la cohabitation entre une nouvelle centrale nucléaire et ces infrastructures à haut risque. 3. Un territoire sur-nucléarisé : le plus grand pôle nucléaire au monde Le projet de construction de deux réacteurs EPR2 à Gravelines ferait de cette zone le premier pôle nucléaire mondial, avec une concentration unique de réacteurs. Actuellement, la centrale de Gravelines compte déjà six réacteurs de 900 MW chacun. Si deux nouveaux réacteurs EPR de 1600 MW chacun venaient s’y ajouter, cela porterait la capacité totale à un niveau jamais atteint dans une seule et même localité. Ce niveau de concentration nucléaire est extrêmement préoccupant pour la sécurité régionale et nationale. Les répercussions en cas d’incident seraient d’une ampleur inédite. Il est inadmissible de faire de notre région un laboratoire nucléaire à ciel ouvert, en ignorant les leçons des catastrophes passées, telles que Fukushima ou Tchernobyl. 4. Vieillissement des infrastructures : une coexistence dangereuse L'installation des EPR2 à Gravelines se ferait en parallèle du vieillissement des six réacteurs existants, dont certains, déjà en fin de vie, sont ou seront prolongés. Ils sont amenés à être démantelés selon un processus long et complexe (le démantèlement d'un réacteur nucléaire peut durer jusqu'à 40 ans), pendant lesquels des déchets radioactifs hautement dangereux, comme les générateurs de vapeur irradiés, restent sur le site. Face à ces risques majeurs (submersion marine et fluviale, concentration de sites industriels classés comme dangereux et coexistence entre réacteurs vieillissants et nouveaux), et comptant l’impact potentiel sur la biodiversité marine et la pêche artisanale, nous demandons à l’Etat une réponse appropriée, ambitieuse et sans ambiguïté. Nous demandons au gouvernement d’abandonner ce projet dangereux et de privilégier des solutions énergétiques plus sûres et durables comme les énergies renouvelables. Une transition énergétique avec un mix basé sur les énergies renouvelables est possible, et essentiel pour assurer un avenir sûr et durable à notre région, tout en étant rapide à mettre en œuvre et générant de nouveaux emplois. 💥 Citoyen·es du Dunkerquois et des Hauts-de-France, nous devons pouvoir choisir l'avenir énergétique de notre région et pays, avec l'objectif de laisser un territoire sûr et viable à nos enfants. Mobilisez-vous à nos côtés pour dire NON à ce projet nucléaire imposé ! Nous avons l’opportunité d’affirmer notre opposition au projet et de faire prendre conscience largement des dangers qui pèsent sur notre territoire en participant largement à l’enquête de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), ouverte du 17 septembre 2024 au 17 janvier 2025. L’enjeu est de taille, mobilisons-nous ! 👉 Vite, il y a urgence, signez la pétition et partagez-la autour de vous.14 550 sur 15 000 SignaturesCréée par Collectif régional STOP EPR Hauts-de-France
-
Pour la désinstallation immédiate du terminal méthanier du HavrePoussé par TotalEnergies, le terminal méthanier flottant du Havre a été installé en septembre 2023, dans l’urgence, sans pour autant répondre à un réel enjeu de sécurité énergétique (1,2). Au-delà des risques et des émissions considérables de gaz à effet de serre, cette installation renforce notre dépendance aux énergies fossiles, dont nous devons pourtant nous extraire progressivement. Signez la pétition pour demander la désinstallation immédiate du terminal méthanier du Havre ! 👉 Une installation conduite sous l’influence de TotalEnergies, dans l’urgence, et sans évaluation environnementale Dans son rapport de juin 2023, Greenpeace indique que TotalEnergies a influencé l'Etat afin d'augmenter les importations de GNL et pousser l'installation d'une nouvelle infrastructure. La crise liée à la guerre en Ukraine n’était qu’un prétexte, car, paradoxalement en 2022 TotalEnergies continue ses importations de GNL provenant de Russie (1,3). Le projet de terminal méthanier a été intégré dans le cadre de la loi « pouvoir d’achat » votée le 3 août 2022 et promulguée le 16 août 2022 en procédure accélérée. En raison de son classement d’intérêt public, le terminal méthanier flottant a été installé, sans enquête publique, par décision administrative accélérée et sans évaluation environnementale. 👉 Des risques industriels Ce terminal méthanier situé derrière l'écluse François 1er, à proximité du quartier des Neiges et des sites SEVESO, présente, en cas de fuite de méthane voire d’explosion, un danger imminent pour les résidents, usagers et salariés de l’agglomération Havre Seine Métropole. Une plainte au TA de Rouen est déposée sur ce point. 👉 Une infrastructure loin d’être indispensable, et contraire aux objectifs européens Du point de vue de la sécurité énergétique de la France, on constate que les installations existantes ne souffrent pas de pénurie et que les réserves sont suffisantes sans l’apport du terminal méthanier du Havre (2). Il est donc légitime de s’interroger sur les raisons de ce projet. Cette question se pose d’autant plus que le taux d’utilisation du terminal n’a pas dépassé 37% (4). À ces éléments s’ajoute le cap pris au niveau européen visant une réduction de la consommation de gaz de 30% d’ici 2030. Par ailleurs, en France, celle-ci a baissé de 11% entre 2022 et 2023 (niveau le plus bas depuis au moins 20 ans) et les importations de GNL ont diminué de 15% durant cette même période (1). 👉 Un impact carbone lourd Si le GNL est souvent vanté comme une alternative aux autres énergies fossiles, il contient principalement du méthane, un gaz à effet de serre 84 fois plus puissant que le CO2 sur vingt ans. Une étude impliquant la NASA, Harvard et Duke a montré qu'un taux de fuite de seulement 0,2 % pourrait rendre le GNL plus dommageable pour le climat que le charbon (5). Par un tour de passe-passe, le terminal méthanier considéré comme une usine "à quai" est régi par le code maritime. Il échappe ainsi à la réglementation des installations classées pour l'environnement (ICPE), qui impose des quotas de CO2 aux infrastructures terrestres. Or, l'injection prévue au Havre de 5 milliards de m3 de GNL (par an) générera, sur le site, environ 200 000 tonnes d'équivalent CO2 (6). Sur cinq ans d'exploitation, cela représenterait un million de tonnes, équivalent aux émissions territoriales moyennes de 45 000 français·es. De plus, l’approvisionnement par liquéfaction du gaz en GNL (comprenant son transport maritime et sa regazéification) est plus énergivore et émet plus du double de gaz à effet de serre que la livraison par gazoduc international. 👉 Pendant ce temps-là, l’industrie pétro-gazière continue de s’enrichir Alors que 2023 a été une année marquée par des records de chaleur touchant 12 millions de précaires énergétiques en France et des factures d'énergie en hausse pour de nombreux ménages, TotalEnergies a accumulé un bénéfice net record de près de 20 milliards d'euros. Malgré ses engagements dans les énergies renouvelables, l'entreprise a alloué trois fois plus d'argent aux actionnaires qu'aux investissements "bas carbone" (7). L’importation de plus de GNL, justifiée pour garantir la sécurité énergétique, semble en réalité avoir favorisé l’augmentation des marges de TotalEnergies au détriment de la sécurité, de la santé des Havrais et de la lutte contre le réchauffement climatique. ❌ Pour toutes ces raisons, nous demandons à Emmanuel Macron et à ses ministres de s’engager en faveur d'une désinstallation immédiate du terminal méthanier. Au-delà des problèmes que pose ce terminal méthanier à l’échelle locale, il est l’expression d’une politique énergétique absurde et dangereuse. Signez cette pétition aujourd’hui et partagez-la autour de vous 🙏 Références 1) « Terminal méthanier flottant du Havre : symbole d’une politique climatique et énergétique à la dérive » Rapport GreenPeace; Juin 2023 2) « Au Havre, l’installation d’un nouveau terminal méthanier repose sur un mensonge d’État» Pierre Leibovici chez Disclose; Juin 2023. 3) « TotalEnergies inonde la France de gaz russe » Mickaël Correia chez Mediapart; Février 2023. 4) Ce taux a été calculé entre décembre 2023 et Mars 2024. 5) Gordon, D., Reuland, F., Jacob, D. J., Worden, J. R., Shindell, D., & Dyson, M. (2023). Evaluating net life-cycle greenhouse gas emissions intensities from gas and coal at varying methane leakage rates. Environmental Research Letters, 18(8), 084008 6) « CO2 et paradis fiscaux, la face cachée du terminal méthanier flottant du Havre » Vincent Rondreux (Le Poulpe) chez Mediapart; Février 2023. 7) « 21,4 milliards de dollars : les profits records de Total en 2023» En bref-Énergie, Reporterre; Février 2023.20 254 sur 25 000 SignaturesCréée par Collectif Climat le Havre
-
12 Milliards de nos impôts pour 140 km de tunnels inutilesDans le cadre du projet Lyon-Turin, sur la partie française entre Lyon et Saint Jean de Maurienne, il est envisagé pour le fret ferroviaire, d’abandonner la voie actuelle pour creuser près de 140 km de tunnels en traversant entre autre les montagnes de la Chartreuse, de Belledonne et du Glandon. Cette solution : · est démesurée, avec 6 doubles tunnels inutiles, · provoque un gaspillage de plus de 12 milliards d’euros, · va détruire de multiples écosystèmes, assécher des communes, et pénaliser lourdement les agriculteurs. Il existe une alternative économisant 12 Milliards et respectant les souhaits des habitants et préservant les écosystèmes : · Economiser 12 milliards de dépenses inutiles pour creuser les tunnels du Glandon, de Belledonne et de la Chartreuse, · Se contenter du double tunnel prévu entre la Tour-du-Pin et Chambéry (tunnel de Dullin-L’épine) car il s’agit de la partie où les trains ne roulent qu’à 59 km/h, · Abandonner les 104,8 km des doubles tunnels intitulés Chartreuse, Belledonne et Glandon · Abandonner les 35,2 km des doubles tunnels (Bourgoin-Ruy , Sainte Blandine, La-Bâtie-Montgascon) car ils sont dans une zone de plaine où les TER roule déjà à une moyenne de 97 km/h, · Réinvestir vers des projets plus performants écologiquement, et qui correspondent aux besoins des français : · Réinvestir dans les trains régionaux afin de diminuer rapidement les flots de véhicules en Rhône Alpes, · Satisfaire les besoins des usagers qui constatent une fiabilité très incertaine (84,7 % des TER arrivent à l’heure en Rhône Alpes) et des temps de transports trop important entre La Tour-du-Pin et Chambéry, · Pénaliser lourdement les transports par poids lourds pour inciter au fret ferroviaire (comme l’a fait la Suisse), · Livrer la solution dès 2030 et non pas en 2040 voire 2050 selon le projet Lyon-Turin qui dérape constamment. Question : quels sont les besoins des habitants ? · Améliorer les trains régionaux (*) car ils sont très peu fiables, et sont particulièrement lents dans le secteur La Tour-du-Pin - Chambéry, · Supprimer le plus possible la circulation autoroutière dans les différentes vallées qui provoque de multiples pollutions (CO2 et particules fines) en la reportant très rapidement (pour les camions) sur le fret ferroviaire, · Ne pas attendre 2040/2050 comme le prévoit le Lyon -Turin pour avoir des camions sur les trains, · Ne pas abimer la montagne, notamment les sources d’eau, les forêts, et les ressources des agriculteurs. (*) les trains régionaux : Lyon-Chambéry, Lyon-Grenoble, Chambéry-Annecy, Chambéry-Saint Jean de Maurienne) Question : Pourquoi le coût est-il pharaonique ? L'estimation du coût global du Lyon-Turin est passée : · de 12 milliards d'euros en 2002, · à 26,1 milliards d'euros, en 2012 (Cour des Comptes Française), · à environ 30 milliards avec l’inflation en 2020 (cour des comptes européenne) · estimation sommaire à 34 milliards. Le coût du seul tunnel de base (*1) est passé : · de 5,2 milliards d’euros en 2002, · à 9,6 milliards d'euros au printemps 2023 · à 11,4 milliards d’euros selon TELT en juillet 2024. L’aménagement des voies françaises (entre Lyon et Saint Jean de Maurienne) · est estimée à 15 milliards d'euros, en juillet 2022, par Jean Castex, · actualisation à 16,38 milliards (inflation de 9,2% entre 07/2022 et 07/2024).Question : Quelles conséquences sur l’environnement ? On constate actuellement, avec seulement 22% des tunnels creusés entre Saint Jean de Maurienne et l’Italie (Suze) : -> Un asséchement des sources de plusieurs villages rendant l’agriculture problématique, -> Le creusement d’un tunnel en 2019, a selon Médiapart, vidé de son eau un pan de montagne dans la vallée de la Maurienne, en Savoie, provoquant l’accélération de l’affaissement du barrage du Pont des chèvres, situé à Orelle en Maurienne, -> Pour creuser les 6 doubles tunnels que nous jugeons inutiles, soit au total 140 km de tunnels, 800.000 poids lourds devront évacuer les 8,5 millions de m3 de gravats. Question : Pourquoi la ligne actuelle n’est pas satisfaisante ? Actuellement, les trains sont particulièrement lents entre La tour du Pin et Chambéry. Moyennes actuelles constatées : · 59 km/h par TER entre la Tour-du-Pin et Chambéry (*1) · 97 km/h: par TER entre Lyon et la Tour-du-Pin (*2) · 109 km/h par TGV entre Chambéry et Saint Jean de Maurienne (*3) Actuellement, le trajet Lyon Chambéry- Saint Jean de Maurienne dure 2h10 · En train, 181 km, en 2h10, soit une moyenne de 83 km/heure · En voiture (selon Mappy), 1h55 heures soit une moyenne de 94 km/h (avec 23,2 euros de péage) Hypothèse 1 : Rénovation des lignes existantes avec le nouveau double tunnel de Dullin-l’épine : 1h49 Scénario où l’on n’ajoute que le double tunnel Dullin-L’épine sur la partie où aujourd’hui les trains sont anormalement lents. Hypothèse des nouveaux temps de transport : · Lyon - Chambéry : 1h10 pour 105 km, (moyenne de 90 km/h), · Chambéry - Saint Jean de Maurienne : 39 minutes par TGV pour 75 km (moyenne de 115 km/h), · il faudrait donc 1heure 49 entre Lyon et Saint Jean de Maurienne, · Donc 6 minutes plus rapide qu’en voiture ! · 30,4 km de tunnels creusés dans ce scénario (tunnel de Dullin doublé pour fret et voyageurs) Hypothèse 2 avec les nouveaux tunnels (*1): 1h14 · on suppose qu’une hypothétique ligne plus directe ne ferait que 160 km avec 6 doubles tunnels · on suppose que le train pourrait rouler à une vitesse moyenne de 130 km/h · il faudrait donc 1heure 14 entre Lyon et Saint Jean de Maurienne · 170,4 km de tunnels creusés dans ce scénario (30,4 pour Dullin-L’épine et 140 km pour les 6 autres) Différence entre les 2 scénarios environ 35 minutes (*1) les 7 tunnels prévus dans le projet Lyon-Turin entre Lyon et Saint Jean de Maurienne sont des tunnels doubles pour les voyageurs et le fret : Le double tunnel qui nous semble utile (30,4 km): Dullin-L'Épine de 15,2 km débouchant sur la cluse de Chambéry, Les 6 doubles tunnels qui nous semblent inutiles (140 km): Bourgoin-Ruy (7,1 km), Sainte Blandine (2,1 km), La-Bâtie-Montgascon (8,4 km), Chartreuse (24,7 km), Belledonne (19,7 km), Glandon (8km).178 sur 200 SignaturesCréée par philippe S.
-
Soutien à Paul WatsonLa justice Danoise détient Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd Conservation Society, depuis le 21 Juillet 2024. La justice Danoise doit se prononcer sur l'expulsion de Paul Watson vers le Japon suite à un mandat d'arrêt international lancé par le Japon en2012. Paul Watson risque jusqu'à 15 ans de prison pour s'être opposé aux baleiniers japonais qui massacrent tous les ans des milliers de baleines. Expulser Paul Watson.vers le Japon reviendrait à le condamner à mort vu son âge (74 ans). Il est urgent de signer car les Danois se sont donnés jusqu'au 2 octobre pour se prononcer.340 sur 400 SignaturesCréée par Pascal A.
-
Pas de port fluvial de plaisance à Anse !“Un budget pharaonique, pour un projet climaticide” Un budget total de 39,5 millions d'euros dont le montage financier est pour le moment annoncé comme suit : • 3 millions d’€ de la commune d’Anse • 1,5 million d’€ du Département • 1,5 million d’€ de la Communauté de communes Beaujolais Pierres Dorées • 300 000€ de l'agglomération de Villefranche-sur-Saône • 1,2 million d’€ de la Région par un “Contrat Plan État-Région” La métropole de Lyon, qui devait contribuer à hauteur de 300 milles euros, s’est désengagée suite à l’arrivée des Écologistes au pouvoir en 2020. “« Aller creuser un port dans une zone humide ne nous paraissait écologiquement pas une bonne chose. D’autant que les zones humides sont parmi les milieux naturels les plus impactés ces dernières décennies. » ” Pierre Athanaze, vice-président de la Métropole, à Rue 89 Lyon Déjà 6 millions d’€ ont été engagés pour le retroussement et diverses études. Et le projet prévoit pour la suite 32 millions d’euros d’investissement pour les travaux d’infrastructure de la zone (électricité, eau, réseau égouts, accès etc....) et les compensations écologiques. Ils n’incluent ni les logements, ni bâtiments commerciaux ou industriels... Une destruction du fragile écosystème reconstruit * La roselière et des peupliers centenaires détruits pour creuser l’entrée du port * des espèces menacées : Lèche à épis noirs, fritillaire pintade, gratiole officinale, euphorbe des marais, hérissons, castors, tritons, guêpier d’Europe, chiroptères et divers oiseaux migrateurs… la liste des espèces qui sont menacées par le projjet, faite par la LPO, est tristement longue... Et avec le million de visiteurs attendus par an, il y a de quoi émettre des réserves quant à la considération de la disparition de la biodiversité…5 812 sur 6 000 SignaturesCréée par Alternatiba VBS
-
Sauvons le Bois de la TanneriePétition adressée au Collège échevinal de Waremme et au Gouvernement Wallon pour sauver l'abattage du dernier bois, en centre-ville de Waremme, jouxtant l'étang et en bord de rivière "le Geer". Nous, le Collectif "Sauvons de Bois de la Tannerie", contestons l'arrêté ministériel du 09 juillet 2024, délivré par le SPW Territoire, Logement, Patrimoine, Energie; qui autorise la construction d'un immeuble de 4 étages, sur des terrains situés à 4300 Waremme, rue de la Tannerie cadastrés 1ère division section C, parcelles 893 g 3 / 894 y 2 / 894 w. ; octroyé par l'arrêté ministériel du 09 juillet 2024, délivré par le SPW Territoire, Logement, Patrimoine, Energie. Ne laissons pas ce milieu aux fonctions vitales pour la ville disparaître au profit d'un projet immobilier inadapté aux enjeux climatiques actuels, causant un impact direct sur notre qualité de vie. 1. Le projet est destructeur du paysage urbain, à l'entrée de la ville de Waremme. 2. Le projet est particulièrement destructeur pour le maintien de la qualité de l'air effectué par les arbres. 3. Le projet prive les citoyens de l'effet "climatisatiseur" offert par l'écosystème du bois. 4. Ce projet supprime un habitat de plus pour les oiseaux à Waremme. 5. Le projet situé en zone inondable nous prive du drainage de l'eau effectué par les arbres. 6. Cette construction n'est économiquement pas justifiée. Nous demandons : • Que l'autorisation de construction de l'immeuble, rue de la Tannerie à Waremme soit annulé, afin de permettre la sauvegarde totale du bois. • Que tous les espaces végétalisés de la commune de Waremme soient préservés et que la ville de Waremme procède à la mise en oeuvre rapide d'un Plan Climat qui traite les enjeux environnementaux auxquels nous et les générations futures faisons et feront face. Nous espérons être entendus par le collège échevinal et le gouvernement wallon. Un grand merci pour votre aide indispensable à la préservation du vivant!2 553 sur 3 000 SignaturesCréée par Ann H.
-
Nous avons notre mot à dire sur l'aménagement du coeur-village !Mi-juillet une réunion a été organisée par Monsieur le Maire et les Services Techniques Municipaux pour répondre au courrier de mécontentement d'un groupe d'habitants voisins du Petit-Bois; ces citoyens s'étonnaient que l' annonce d'une consultation dans le dernier bulletin municipal l'Echo ( n°141, Vive la biodiversité !: voir ici [voir "Consultation pour une aire de jeux", page 3] ) sur le remplacement de l'aire de jeux des jardins de la Mairie ( Espace Vert Protégé ) par une nouvelle aire de stationnement et de la solution d'accompagnement envisagée ne se soit pas concrétisée. Aucune information n'a été fournie jusqu'en juillet sur l'évolution de ce projet ; nous avons été alertés par les premières réponses aux questions qu'ont suscitées l'aménagement effectué en juin dans le Petit Bois : • une "sente" (qui se révèle bétonnée) y a été tracée … • préparation d'une "clairière" côté Allée des fermes, dans une zone soi-disant protégée selon le PLU … • les Services Municipaux prévoit d'y installer une aire de jeux réduite (un "bateau de pirates"), se substituant partiellement aux équipements en place dans les jardins à l'arrière de la Mairie, qui donnent entière satisfaction aux habitants de la commune. … La "consultation" publique s'est en fait limitée à recueillir l'avis des enfants du groupes scolaire Les Saules sur le choix de l'équipement de jeux (*) nous informe publiquement le n° 142 de rentrée de l'Echo de Collégien (distribué fin août; voir pages 2 et 3), en même temps qu'il annonce le "choix" ( la décision arbitraire des Services municipaux ) de son installation dans le Petit-Bois. 1) Le premier motif d'opposition à ce projet, exprimé d'entrée lors de la réunion, est l'extension qui semble parfaitement inutile du nombre de places de stationnement, déjà conséquent, aux alentours de la Mairie. En fait, nous l'avons appris lors de cette même réunion, le raisonnement technocratique des responsables des Services concernés est qu'il faut prévoir 3x10 places de stationnement supplémentaires pour les 9 praticiens médicaux et l'espace kiné que la future Maison de santé pluridisciplinaire ( quelques infos ici ) devrait accueillir, après le déplacement de la Maison de l'enfance de l'aile du bâtiment voisin de la Mairie qu'elle occupe actuellement (**). • Les Collégeois demandaient de sauvegarder l'offre de soins préexistante lors des départs en retraite des praticiens établis aux abords de la Maire… les participants à la réunion ont découvert à cette occasion que Collégien va accueillir un centre médical potentiellement surdimensionné pour la commune, si le projet de la CA Marne & Gondoire se réalise pleinement. Il devra recevoir des patients de communes environnantes, motorisés : pour quel (sur) bénéfice pour la commune et ses habitants ? Une nouvelle surprise pour la population ! • Un inventaire des places du "cœur de village" aboutit au constat du doublement effectif des places de stationnement à moins de 250 m de la place Morvan (plus de 200 places au total), suite aux aménagements actuels (rappelés dans le dernier ° de l'Echo de Collégien) ou à venir (Petit-Bois). La solution proposée lors de la réunion de limiter la durée de stationnement ( "zone bleue" ) sur la totalité de la cinquantaine de places actuelle autour de la Mairie (***) paraît LA solution pour résoudre ce besoin (supposé / à vérifier lors du fonctionnement de la future Maison de la Santé en 2025) de places supplémentaires de stationnement … et nous réclamons une réponse (argumentée) à cette proposition. 2) Le second motif d'opposition à ce projet est la protection de la biodiversité et de l'unique espace naturel restant au "cœur village" de Collégien, le Petit-Bois. Cet espace naturel est en position très précaire, au vu des aménagements récents et des projets à venir: • le projet de parking aménagé (annoncé dans le bulletin municipal n°139 ( ici, page 5 ) remplaçant un emplacement historique pour forains (fêtes communales, passages de cirques) et qui permet de soulager les nouveaux problèmes de stationnement résidentiel, • la "sente" bétonnée réalisé ces dernières semaines, qui double, en serpentant au milieu du bois pour le même usage de raccordement à l'Allée des Fermes, l'allée existante du Petit-bois, • l'équipement que les Services Techniques s'empressent ( avant même la date annoncée des travaux ) de préparer en dégageant sévèrement la "clairière" au bord de l'Allée des Fermes va évidemment induire une occupation renforcée et dommageable de cet espace jusque là naturel. Comme le rappelait opportunément le numéro 141 de l'Echo de Collégien, le respect de la biodiversité n'est pas qu'un sujet à la mode ! Il est indispensable de limiter autant que possible les effets néfastes de la nécessaire évolution de notre commune, de "mettre en accord les paroles et les actes", dans chaque projet. C'est pourquoi l'installation du "Bateau de pirate" en face de l'école des Saules, l'autre emplacement envisagé par la Municipalité, sur la place jouxtant le plateau d'évolution, proche de la future Maison de l' Enfance, est largement plus pertinente et nous demandons également la révision du projet imposé par les Service municipaux. Pour dire non au tout-voiture dans Collégien, non à la bétonnisation de nos espaces verts, non aux aménagements coûteux et inutiles, SIGNEZ CETTE PETITION! notas: *: Monsieur le Maire a présenté ses excuses sur cette erreur de communication lors de la réunion / le DGS (Directeur Général des Services municipaux) soutient qu'il ne faut pas lire dans le bulletin municipal l'annonce d'une consultation publique **: la Maison de l'enfance sera déplacée auparavant à côté du groupe scolaire Les Saules dans un bâtiment en cours de construction ***: "15 places sont occupées en journée par les employés municipaux" ont précisé les Services municipaux; leur demander de stationner dans les parkings périphériques libéreraient la moitié des places estimées nécessaires ! la Municipalité n'a pas répondu à la proposition faite en cours de réunion de stationnement réglementé "zone bleue" sur les places existantes à l'arrière de la Maire53 sur 100 SignaturesCréée par Collégeois p.
-
NON A L'ABATTAGE DE DEUX CEDRES CENTENAIRES - URGENCE - CENTRE VILLE GARDANNESignez cette pétition et n'hésitez pas à envoyer un mail à la mairie de Gardanne pour appuyer notre démarche. Merci à tous!997 sur 1 000 SignaturesCréée par Delphine B.
-
Centre Ouest Bretagne : Pour un territoire à la hauteur des enjeux environnementaux et sociaux👫 En 2022, un groupe d'une trentaine d'habitants et d'habitantes s'est saisi du sujet de l'avenir du territoire Centre Ouest Bretagne en prenant en compte les évolutions du climat et la nécessité d'une réappropriation des ressources au profit des habitants et habitantes du territoire. Ce groupe a produit une série de propositions dans un Document d'Objectifs et d'Orientations. ⛔ Ces propositions qui ont nécessité plus de 300 heures de travail collectif ont fait l'objet d'une présentation au Pays COB qui a, sitôt sa remise, écarté et mis au placard le document ! Tout au long de la procédure d'élaboration du SCoT, le Pays COB a minimisé la participation du public lors de la phase dite de "concertation", comme le relève la Commission d'enquête "en ne prenant pas position sur les observations du public, la commission d’enquête estime que le maître d’ouvrage n’a pas œuvré pour valoriser le rôle que la concertation, fusse-t-elle institutionnelle, peut jouer dans l’aménagement et le développement du territoire, et l’appropriation du projet." ⛔ La Commission d'enquête a analysé le projet de SCoT porté et élaboré par le Pays COB. Elle exprime un avis défavorable : le projet n'est pas récupérable tellement il est défaillant à atteindre ses objectifs. Le projet est ainsi décrit par la Commission d'enquête "Le scénario retenu, aux yeux de la commission d’enquête, est celui d’une poursuite des politiques passées. (...) Il ne permet pas de garantir une réelle mobilisation du parc vacant de logements, ni une redynamisation d’un territoire vieillissant, ni l’adaptation du territoire au réchauffement climatique et ses enjeux en matière de protection des ressources naturelles, des milieux naturels et de la santé humaine.". Il ne répond ainsi pas aux enjeux majeurs qui traversent notre territoire, et pourtant, il risque d’être validé prochainement par le préfet ! 🌱 Nous aspirons à la mise en place d’orientations pour une transition du territoire vers l’agro-écologie, seule capable de respecter la santé des populations, de préserver les ressources naturelles et la biodiversité, de limiter les impacts climatiques pour les décennies à venir et d’offrir des emplois nombreux et de qualité à la population locale. Par cette pétition, nous demandons ainsi : 👉 Le retrait du projet actuel, proposé par le Pays COB 👉 L'organisation d'une réelle concertation avec les habitant⸱e⸱s du territoire 👉 La prise en compte des enjeux (environnement, santé, mobilité, emplois) et des limites en ressources pour les 20 ans à venir en écartant, entre autres, le développement de l'agro-industrie et des fermes-usines. ❌ Agissons maintenant pour éviter la validation prochaine du projet de SCoT par le préfet ! Signez la pétition et suivez la campagne en restant informé⸱e par email. Le Collectif H comme Habitant⸱e⸱s Contact : [email protected] Plus d'infos sur Rares Averses, rubrique "info-luttes".2 834 sur 3 000 SignaturesCréée par Collectif H comme Habitant.e.s
-
Refuge de biodiversité menacée par un projet routier, sauvegardons la ressource en eauLe conseil municipal a voté à l’unanimité l’expropriation de la ferme de la Boussine à l’emplacement de la source où l’eau jaillit naturellement du sol, dans les périmètres officiels et légaux de protection du captage d’eau potable l’exposant ainsi aux risques de chocs, de fissuration et à la pollution par les hydrocarbures et le sel aggravée par le ruissellement sur la forte pente. Après avoir contourné la loi sur l’eau, sans avoir réalisé aucune étude géotechnique de faisabilité complète et aucune étude d’impact réglementaire, les travaux ont commencé en force. Ils ont nécessité le drainage de la zone humide, la modification de l’écoulement naturel de l’eau et des travaux de terrassement dans la ripisylve du ravin glissant vers le torrent et dans l’impluvium rapproché du captage. Nous dénonçons la confiscation et l’artificialisation des sols, la mise en péril du captage monumental, vieux de plusieurs siècles et toujours fonctionnel, les menaces que ce projet fait peser sur l’équilibre de la ferme de la Boussine et la biodiversité, sans débat démocratique, dans une commune dépourvue de PLU, sans aucun intérêt pour les riverains, pour gagner 1 minute et 30 secondes. En effet, depuis que cet étroit chemin rural de raccourci, desservant les champs et notre ferme a été transféré dans le domaine public routier communal, il est détruit pour être transformé en route large, bitumée, dangereuse et inadaptée à la topographie, fracturant l’écosystème naturel dénaturant les 8 ha du site agricole et naturel et le confisquant aux marcheurs, cavaliers, vététistes et riverains. Si les études obligatoires avaient été faites, les travaux ne pouvaient pas se réaliser en l’état. Nous demandons le respect de la loi qui protège le captage et le respect des protections définies par l’hydrogéologue agréé. Cet ouvrage hydraulique remarquable en pierre et chaux maçonnée, fruits de l’expérience, de l’observation et du bon sens, transmis par les Anciens doit être plus que jamais protégé et valorisé et non détruit d’autant plus dans une commune n’ayant aucune autonomie en eau. La préservation de cet ouvrage de notre patrimoine, Indispensable pour les cultures maraichères, sur ce site humide et boisé, apporte des réponses aux enjeux climatiques . Le collectif cherche à rejoindre d’autres collectifs pour oeuvrer ensemble à résister à la destruction de cet ouvrage agricole appartenant à notre patrimoine commun et mis en péril. En apportant votre signature, vous soutenez notre action pour conserver 8 ha de terres agricoles humides fertiles, préserver la faune réfugiée dans les bois longeant les torrents et œuvrer à la sauvegarde et la mise en valeur du captage d’eau potable. Ensemble, construisons de beaux projets et allons de l’avant dans le respect de la nature et du VIVANT pour les générations à venir. Habitants et habitantes de Haute-Savoie, qui partout, voyez votre patrimoine rural et naturel détruit, c’est notre solidarité qui nous fera passeurs d’eau ! Signez aujourd’hui la pétition, et partagez-la autour de vous. Nous avons effectué plusieurs recours en justice, aidez-nous à financer notre action juridique par un don : https://www.helloasso.com/associations/les-jardins-de-la-boussine/formulaires/1. Article de presse de La relève et la peste : https://lareleveetlapeste.fr/une-famille-se-bat-pour-sauver-un-puits-ancestral-menace-par-lelargissement-dune- route/ Les articles du Messager, du Dauphiné et de Librinfo du 07/08/2023 et 17/02/2024437 sur 500 SignaturesCréée par Collectif des Nants
-
Les récifs de Grande Anse menacés, protégeons cette oasis de vie corallienneNous l’avons fait, les scientifiques l’ont fait. Ils ont parcouru tous les récifs coralliens de La Réunion pendant trois ans. Leur constat est clair, Grande Anse abrite le plus de coraux (recouvrement corallien moyen d’environ 54%), alors que la situation est très problématique à l’ouest (recouvrement corallien moyen d’environ 16% sur la pente externe de l'Hermitage - La Saline). À cela vient s’ajouter un livret rédigé par VieOcéane pour témoigner de la biodiversité exceptionnelle du bassin de baignade de Grande Anse. Ces résultats ont été partagés aux services de l’État compétents en la matière (la commune de Petite Ile, Préfecture, DEAL, etc.). Toutefois, la mairie et la préfecture prévoient l’agrandissement du bassin de baignade, les arguments étant la compétence du savoir nager en classe primaire et la sécurisation de la baignade. Le problème, c’est que cet agrandissement implique de grands aménagements : ⚠️La reconstruction de l'enrochement marin qui atteindrait un total de 6 500m². Le bassin doublerait de surface ! ⚠️Un enrochement si grand que le renouvellement de l'eau ne pourra pas garantir un bon état sanitaire et favorisera le développement de bactérie comme les staphylocoques ou Escherichia coli. ⚠️ Une fosse de natation creusée sur une surface de 650m² (environ 22x30m) avec une profondeur maximale de 1,50 m. Cette fosse représenterait 10% de la surface du futur bassin de Grande Anse. ⚠️ Une canalisation, d’une longueur d’environ 120m sous la plage et le bassin de baignade, construite pour dévier les eaux pluviales polluées par les différents usages du bassin versant (agriculture, eaux usées domestiques) directement sur le récif de Grande Anse ! Ce projet est incohérent sur de nombreux aspects. Incohérence écologique : 👉 Les travaux vont engendrer une destruction physique des colonies coralliennes du bassin. La commune de Petite-Île affirme que les travaux d’extension ne viendront pas impacter directement les formations coralliennes grâce à un suivi en continu de la turbidité des eaux sera mis en place pour éviter les impacts indirects sur les colonies coralliennes. Si théoriquement c’est possible, dans la pratique, la complexité vient questionner l’efficacité d’une telle mesure. En effet, les impacts physiques des machines de construction viendront déstabiliser la biodiversité, et des tonnes de sédiments en suspension viendraient étouffer les coraux du bassin mais aussi du récif corallien juxtaposé. Ainsi, les récifs coralliens auront peu de chance de pouvoir revenir à leur état actuel après les travaux, le changement climatique et les pressions grandissantes du bassin versant ne donnent pas les conditions environnementales à cette résilience. 👉 Cette dégradation attendue des récifs nous rend plus vulnérables face aux fortes houles et aux cyclones qui vont augmenter en intensité au vu des prévisions météorologiques locales. 👉 Ce projet d’aménagement s’inscrit dans un contexte plus global de dégradation accélérée des récifs coralliens mondiaux (50% des récifs coralliens mondiaux ont déjà disparu !) - et de la dégradation aiguë des récifs coralliens de La Réunion (environ 65% de recouvrement par les coraux en 1980 pour environ 20% de recouvrement en 2024). Parallèlement, des lois nationales visent à protéger la biodiversité, notamment la protection de 100% des récifs coralliens en 2025, objectif de la Stratégie Nationale pour les Aires Protégées. Ce projet d’extension du bassin est donc en totale contradiction avec ces objectifs nationaux. À l’heure où la biodiversité réunionnaise s’effondre, à l'heure où notre vulnérabilité face au changement climatique est galopante, avons-nous besoin de projets comme celui défendu par la commune de Petite-Île ? Incohérence sociale : 👉 Un argument en faveur du projet est la protection face aux requins. La commune affirme observer de façon récurrente des requins dans le bassin, sans pour autant donner les sources de ses propos. Or, le seul accès des requins serait l’ouverture à l’ouest du bassin lors des marées hautes. Est-ce que la commune de Petite-Ile assure la protection des usagers en ayant connaissance de ce fait sans n’avoir jamais fermé cet accès ? Si les requins constituent la raison principale du projet, il existe des alternatives, comme la construction d’un poste de secours et l’installation de blocs basaltiques pour fermer l’ouverture ouest, mesures qui semblent amplement suffisantes, et qui permettraient de réduire drastiquement les impacts sur les coraux. 👉 L’argument pour cet aménagement est d’offrir une capacité de charge supérieure au bassin actuel, qui selon la commune de Petite-Île est atteinte (selon quelle étude ?), ce qui assurerait l’accueil d’un public croissant. Or, aucune mesure n’est prévue pour freiner l’augmentation de la fréquentation du site. Il semble y avoir une incohérence entre les prérogatives de soutenabilité soulignées par France Stratégie et la stratégie locale d’augmenter l’attractivité d’un site touristique sans objectif de limiter l’augmentation de fréquentation. 👉 De plus, la population de Petite-Île et les usagers de Grande Anse n'ont pas été sollicités en amont du projet. Cette extension ne répond à aucune demande citoyenne, elle répond aux intérêts économiques du tourisme [3].. ⏰ Jusqu’au 7 août, vous pouvez donner votre avis via une enquête publique : https://www.democratie-active.fr/enquete-publique-bassin-grande-anse/?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR2Cc4TEMpj69Rtrmx_hMulglOw8Ll7tbghHNK5v1oTevc6KNrulXHx6woQ_aem_kRe5-q8MSfWPf3lWn4LJTA. ✊ Il est donc urgent de se mobiliser pour affirmer à la commune de Petite-Île que la population locale est contre ce projet qui est en incohérence avec les stratégies de soutenabilité que nous devons prendre collectivement. Cette mobilisation doit être aussi massive que possible pour faire face aux intérêts économiques du projet. Vous pouvez suivre les informations sur notre page Facebook. À vous de jouer. À nous de jouer ! ************ Notes et références : [1] Rapport de Broudic et al. 2024. [2 Livret de VieOcéane, 2024 [3] Le Comité d'Orientation Stratégique du Tourisme avait stipulé en 2013 que la "création de zones de loisirs structurées autour du bassins de baignade est une orientation prioritaire pour l'attractivité touristique de l'île de La Réunion".6 192 sur 7 000 SignaturesCréée par Greenpeace-La Réunion G.
-
Nettoyage du port de VannesNous avons remarqué que le port est pollué et ça nous impact. Ce problème, comme vous avez pu le remarquer lors de ces dernières inondations, en partie provoquées par l'accumulation de déchets en tout genre ; notamment les mégots de cigarette, les trottinettes, le plastique, entraîne une pollution de l'environnement. Par conséquent, vous comprenez que cette accumulation induit également d'autres problèmes. Premièrement, les déchets jetés entraînent une pollution visuelle qui peut avoir des conséquences sur le tourisme. Aussi, la santé publique et la vie marine sont menacées, avec un risque de propagation de la pollution dans le golfe dû aux marées. Nous, les services civiques de l'AFEV du Pôle Vannes, demandons un nettoyage approfondi du port par des personnes compétentes. Cela permettra de rendre le port plus attractif et plus propre. Nous souhaitons qu'à la rentrée scolaire prochaine, des mesures concrètes aient été mises en place.127 sur 200 SignaturesCréée par Transition Juste








