1,000 signatures atteintes
Destinataire(s) : Aux élus de Kerval (syndicat de traitement des déchets de 148 communes des Côtes d'Armor)
Alerte : avant le 21 juin, disons non à l'incinérateur de Planguenoual (Bretagne)
A Planguenoual, les élus de Kerval (syndicat de traitement des déchets de 148 communes des Côtes d'Armor), envisagent de remplacer l'incinérateur existant (capacité de 44 800 tonnes/an) par la construction d'un nouvel incinérateur (80000 tonnes/an).
Le 21 juin 2023, les élus voteront pour ou contre l'approbation de ce projet.
Faisons-leur connaître notre position !
Nous, citoyens, associations, sommes inquiets par ce projet de nouvel incinérateur, qui est :
> Climaticide
> Coûteux
> Sans aucun réseau de chaleur associé
> Un obstacle à la réduction des déchets
> Un projet du passé
Le 21 juin 2023, les élus voteront pour ou contre l'approbation de ce projet.
Faisons-leur connaître notre position !
Nous, citoyens, associations, sommes inquiets par ce projet de nouvel incinérateur, qui est :
> Climaticide
> Coûteux
> Sans aucun réseau de chaleur associé
> Un obstacle à la réduction des déchets
> Un projet du passé
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
► Climaticide
Le bilan carbone d'un incinérateur est catastrophique, sans doute plus mauvais qu'une centrale électrique à gaz. Pour 80 000 tonnes de déchets ménagers incinérés, c'est autour de 80 000 tonnes de CO2 émis, le principal gaz à effet de serre.
Dans 25 ans, chaque individu aura un budget carbone de 2,1 tonnes à ne pas dépasser.
L'incinérateur de Planguenoual va "manger" plus de la moitié du budget carbone individuel des habitants de Lamballe Terre et Mer. Pour tous les nouveaux projets d'incinérateurs estimer et rendre public le bilan carbone est obligatoire.
► Coûteux : UN PROJET RUINEUX POUR LES CITOYENS
Coût du nouvel incinérateur : 107 millions €
Contrat de Délégation de Service Public sur 20 ans : la collectivité ne gérera pas en direct cet équipement et laissera les pleins pouvoirs à l’entreprise délégataire. Elle sera cependant en charge du recouvrement des taxes auprès des contribuables.
La facture sera payée par les contribuables et entreprises du territoire.
Les dividendes seront perçus, sans risque, par les actionnaires et entreprises telles que Véolia/Suez.
De plus, le budget sera grevé de près de 100€ de taxe carbone par tonne d'équivalent C02 soit 8 millions d'euros/an.
► AUCUN RÉSEAU DE CHALEUR ASSOCIE
Aucun besoin local, pas de réseau de chaleur associé ni à proximité.
La plus grande partie de l'énergie, sous forme de chaleur, issue de l'incinération, n'est pas donc pas valorisable.
En milieu rural, il n'y a pas possibilité de mettre en place un réseau de chaleur et aucun projet permettant d'utiliser cette énergie n'a été présenté.
►UN OBSTACLE A LA RÉDUCTION DES DÉCHETS
Un incinérateur demande un feu permanent, Il faut un apport constant et continu de déchets pendant toute sa durée de vie.
"Il faut nourrir la bête" C'est un verrou qui engage la collectivité à produire suffisamment de déchets.
C'est un outil industriel qui vient à l'encontre de toute politique de réduction des déchets sur notre territoire.
En plus des gaz à effet de serre, les incinérateurs produisent des polluants en sortie de cheminée, résidus solides toxiques, les «mâchefers » et des résidus dangereux d’épuration des fumées (REFIOM) .
Pour 80 000 tonnes de déchets incinérés annuels, il restera près de 20 000 tonnes de mâchefers et 2400 tonnes de REFIOM !
► UN PROJET DU PASSÉ
A l'heure du dérèglement climatique, de la chute de biodiversité, d'une pollution plastique généralisée, il est impensable de s'engager pour 20 ans dans une incinération massive et continue de déchets produisant massivement des gaz à effet de serre !
L'urgence est de :
1. Réduire fortement l'usage du plastique et interdire les plastiques à usage unique
2. Mettre en place une solution de collecte après tri à la source et un traitement vertueux des biodéchets
3. Adopter une tarification incitative : une taxe ou mieux une redevance qui tiennent compte de la quantité de déchets résiduels produits (à incinérer ou à enfouir). Le citoyen est ainsi encouragé à mieux trier et réduire ses déchets.
4. Développer la réutilisation et le réemploi
5. S'attaquer au gaspillage alimentaire
Des projets de nouveaux incinérateurs ou d’extensions s’annoncent un peu partout en Bretagne : Dinan-Taden, Gueltas, Pontivy, Brest, Vannes, Auray, Vitré, Retiers…
Planguenoual est le 1er projet à sortir : Il est d’autant plus important de le contrer !!! L’enjeu touche toute la Bretagne.
Ces projets très contraignants seront lourds de conséquences environnementales, sanitaires et financières jusqu'en 2050.
Il est possible de faire autrement !
Travaillons ensemble à l'émergence d'un nouveau monde désirable, respirable, riche de biodiversité, sobre en consommation d'énergie, de matières premières et ressources !
NOUS DEMANDONS aux élus de Kerval :
►des mesures de pollution sérieuses et complètes, effectuées par un bureau d’études indépendant, permettant de faire un état des lieux au terme de 30 ans de fonctionnement de l’outil actuel ;
►une politique ambitieuse, concrète et conforme aux enjeux nationaux et européens (Stratégie Nationale Bas Carbone visant à lutter contre le règlement climatique, économie circulaire.. ) de réduction des déchets avec les moyens humains et financiers à la hauteur des enjeux environnementaux et sanitaires. Il s'agit notamment de mettre en œuvre sur tout le territoire de Kerval (141 communes), concomitamment le tri à la source des biodéchets avec collecte séparée ET une redevance incitative, assortis des moyens nécessaires pour accompagner avec pédagogie ces démarches ;
►la constitution de groupes de travail composés de citoyens, d'associations, de techniciens et d'élus pour mettre en place, ensemble, cette politique de réduction des déchets sur les sujets suivants en priorité :
- tri à la source des biodéchets et collecte en porte à porte
- redevance incitative
- le réemploi et la consigne pour réemploi
- élaboration du Programme Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés (PLPDMA) des collectivités pour les territoires qui ne l'ont pas encore écrit. (obligatoire depuis 2012)
►une pause dans la prise de décision concernant concernant le devenir de l'incinérateur de Planguenoual ;
►que soit réexaminée l’alternative de la mise aux normes de l'incinérateur existant, sans augmentation de capacité, avec l'objectif de ne pas obérer l’avenir sur 25 ans et se donner 10 ans pour prendre en compte les évolutions en cours ;
►à être reçus par Kerval.
Contact : [email protected]
Sources :
- Dossier du projet : https://drive.google.com/file/d/1QclukuJorUShOtq2z8DbHZ90Af7nX8ju/view
Pour plus d'infos sur :
- Cas de Besançon : https://www.zerowastefrance.org/wp-content/uploads/2018/03/cs9-besancon-fr.pdf
- Article Incinération : https://www.zerowastefrance.org/lincineration-des-dechets/
- L'histoire de Milan : https://www.zerowastefrance.org/wp-content/uploads/2022/01/milan-etude-de-cas.pdf
Le bilan carbone d'un incinérateur est catastrophique, sans doute plus mauvais qu'une centrale électrique à gaz. Pour 80 000 tonnes de déchets ménagers incinérés, c'est autour de 80 000 tonnes de CO2 émis, le principal gaz à effet de serre.
Dans 25 ans, chaque individu aura un budget carbone de 2,1 tonnes à ne pas dépasser.
L'incinérateur de Planguenoual va "manger" plus de la moitié du budget carbone individuel des habitants de Lamballe Terre et Mer. Pour tous les nouveaux projets d'incinérateurs estimer et rendre public le bilan carbone est obligatoire.
► Coûteux : UN PROJET RUINEUX POUR LES CITOYENS
Coût du nouvel incinérateur : 107 millions €
Contrat de Délégation de Service Public sur 20 ans : la collectivité ne gérera pas en direct cet équipement et laissera les pleins pouvoirs à l’entreprise délégataire. Elle sera cependant en charge du recouvrement des taxes auprès des contribuables.
La facture sera payée par les contribuables et entreprises du territoire.
Les dividendes seront perçus, sans risque, par les actionnaires et entreprises telles que Véolia/Suez.
De plus, le budget sera grevé de près de 100€ de taxe carbone par tonne d'équivalent C02 soit 8 millions d'euros/an.
► AUCUN RÉSEAU DE CHALEUR ASSOCIE
Aucun besoin local, pas de réseau de chaleur associé ni à proximité.
La plus grande partie de l'énergie, sous forme de chaleur, issue de l'incinération, n'est pas donc pas valorisable.
En milieu rural, il n'y a pas possibilité de mettre en place un réseau de chaleur et aucun projet permettant d'utiliser cette énergie n'a été présenté.
►UN OBSTACLE A LA RÉDUCTION DES DÉCHETS
Un incinérateur demande un feu permanent, Il faut un apport constant et continu de déchets pendant toute sa durée de vie.
"Il faut nourrir la bête" C'est un verrou qui engage la collectivité à produire suffisamment de déchets.
C'est un outil industriel qui vient à l'encontre de toute politique de réduction des déchets sur notre territoire.
En plus des gaz à effet de serre, les incinérateurs produisent des polluants en sortie de cheminée, résidus solides toxiques, les «mâchefers » et des résidus dangereux d’épuration des fumées (REFIOM) .
Pour 80 000 tonnes de déchets incinérés annuels, il restera près de 20 000 tonnes de mâchefers et 2400 tonnes de REFIOM !
► UN PROJET DU PASSÉ
A l'heure du dérèglement climatique, de la chute de biodiversité, d'une pollution plastique généralisée, il est impensable de s'engager pour 20 ans dans une incinération massive et continue de déchets produisant massivement des gaz à effet de serre !
L'urgence est de :
1. Réduire fortement l'usage du plastique et interdire les plastiques à usage unique
2. Mettre en place une solution de collecte après tri à la source et un traitement vertueux des biodéchets
3. Adopter une tarification incitative : une taxe ou mieux une redevance qui tiennent compte de la quantité de déchets résiduels produits (à incinérer ou à enfouir). Le citoyen est ainsi encouragé à mieux trier et réduire ses déchets.
4. Développer la réutilisation et le réemploi
5. S'attaquer au gaspillage alimentaire
Des projets de nouveaux incinérateurs ou d’extensions s’annoncent un peu partout en Bretagne : Dinan-Taden, Gueltas, Pontivy, Brest, Vannes, Auray, Vitré, Retiers…
Planguenoual est le 1er projet à sortir : Il est d’autant plus important de le contrer !!! L’enjeu touche toute la Bretagne.
Ces projets très contraignants seront lourds de conséquences environnementales, sanitaires et financières jusqu'en 2050.
Il est possible de faire autrement !
Travaillons ensemble à l'émergence d'un nouveau monde désirable, respirable, riche de biodiversité, sobre en consommation d'énergie, de matières premières et ressources !
NOUS DEMANDONS aux élus de Kerval :
►des mesures de pollution sérieuses et complètes, effectuées par un bureau d’études indépendant, permettant de faire un état des lieux au terme de 30 ans de fonctionnement de l’outil actuel ;
►une politique ambitieuse, concrète et conforme aux enjeux nationaux et européens (Stratégie Nationale Bas Carbone visant à lutter contre le règlement climatique, économie circulaire.. ) de réduction des déchets avec les moyens humains et financiers à la hauteur des enjeux environnementaux et sanitaires. Il s'agit notamment de mettre en œuvre sur tout le territoire de Kerval (141 communes), concomitamment le tri à la source des biodéchets avec collecte séparée ET une redevance incitative, assortis des moyens nécessaires pour accompagner avec pédagogie ces démarches ;
►la constitution de groupes de travail composés de citoyens, d'associations, de techniciens et d'élus pour mettre en place, ensemble, cette politique de réduction des déchets sur les sujets suivants en priorité :
- tri à la source des biodéchets et collecte en porte à porte
- redevance incitative
- le réemploi et la consigne pour réemploi
- élaboration du Programme Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés (PLPDMA) des collectivités pour les territoires qui ne l'ont pas encore écrit. (obligatoire depuis 2012)
►une pause dans la prise de décision concernant concernant le devenir de l'incinérateur de Planguenoual ;
►que soit réexaminée l’alternative de la mise aux normes de l'incinérateur existant, sans augmentation de capacité, avec l'objectif de ne pas obérer l’avenir sur 25 ans et se donner 10 ans pour prendre en compte les évolutions en cours ;
►à être reçus par Kerval.
Contact : [email protected]
Sources :
- Dossier du projet : https://drive.google.com/file/d/1QclukuJorUShOtq2z8DbHZ90Af7nX8ju/view
Pour plus d'infos sur :
- Cas de Besançon : https://www.zerowastefrance.org/wp-content/uploads/2018/03/cs9-besancon-fr.pdf
- Article Incinération : https://www.zerowastefrance.org/lincineration-des-dechets/
- L'histoire de Milan : https://www.zerowastefrance.org/wp-content/uploads/2022/01/milan-etude-de-cas.pdf