1,000 signatures atteintes
Destinataire(s) : Mme LUNEAU maire de Clisson, M. CORNU président de Clisson Sèvre et Maine Agglo, M. RIGOULET-ROZE, préfet de Loire-Atlantique et des Pays de la Loire
Hellfest : une extension jusqu'à PLU soif ?
Hellfest Productions, avec l’accord tacite de la ville de Clisson, de Clisson Sèvre et Maine Agglo et de la préfecture de Loire-Atlantique, prévoit de transformer 15,4 ha de terres agricoles et de zones humides en parc d’attractions à l’année, en utilisant la révision du PLU pour passer en force.
Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) de Clisson est en pleine révision. L’enquête publique est ouverte jusqu’au 2 mai 2025 (pour y participer, et c'est important : infos ici).
Après cette date, si ce nouveau PLU passe : ce sera trop tard !
Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) de Clisson est en pleine révision. L’enquête publique est ouverte jusqu’au 2 mai 2025 (pour y participer, et c'est important : infos ici).
Après cette date, si ce nouveau PLU passe : ce sera trop tard !
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Le saviez-vous ? Le site actuel du festival est situé à 95 % sur des terres agricoles et des zones humides : zonages sur lesquels l’artificialisation des sols est strictement interdite. Et pourtant, des enrobés et du béton ont été coulés partout sur le site, pour les besoins du festival… sans permis de construire !
La situation est désormais embarrassante pour les services de l’État qui ont fermé les yeux pendant 10 ans : le deuxième festival de France est en situation d’illégalité sur son occupation du territoire !
Et si la révision du PLU était leur porte de sortie ?
Ce nouveau PLU proposé par la mairie de Clisson prévoit :
- la transformation de 15,4 ha de terres agricoles (dont 2 ha de zones humides classées) en "zone de loisirs" à l'année, au profit de Hellfest Productions
- une extension du site à l’année, sur de nouvelles zones agricoles, en impactant toujours les zones humides et le versant de la Moine, portant la surface du site à 21 ha (sans compter les 40 ha de parkings également en zone agricole sur la commune de Gorges)
- l'autorisation de nouvelles constructions sur le site actuel et au-delà
- l’accaparement de terrains privés au profit du Hellfest sans l'accord de leurs propriétaires.
Le projet de Hellfest Productions est d'installer un parc d’attractions ouvert toute l’année : manèges, attractions, brasserie, hôtellerie, parkings… La plupart des terres agricoles ne leur appartiennent pourtant pas, mais sont louées à différents propriétaires, voire occupées illégalement.
Il n’y a eu aucune concertation avec les habitant·es pour ce projet touristique gigantesque, ni évaluation de ses impacts sur l’environnement, les transports, le logement, le commerce de centre-ville, la vie culturelle locale, la sécurité... dans une petite ville de 7500 habitant·es.
La mairie de Clisson a déjà accordé un permis de construire et autorisé l’ouverture de la brasserie Hellcity, ouverte 7j/7 pour 600 couverts, alors que l'assainissement n'est pas aux normes ! La station d’épuration de Gorges ne semble même pas dimensionnée pour ce projet, pourtant validé par la Ville de Clisson ! Les enjeux sanitaires et environnementaux sont très préoccupants.
Les nuisances sonores de la brasserie se font déjà entendre, y compris le dimanche… mais les riverain·es ont peur de se fâcher avec le patron du Hellfest, Benjamin BARBAUD, à qui tout a été permis pendant des années, et à qui les autorités s’apprêtent aujourd’hui à dérouler le tapis rouge des autorisations et « mises en conformité ».
En plus du site du festival, la Chambre d’agriculture a laissé faire la dégradation de 37 ha de zones agricoles sur le site sensible de l’Oiselinière à Gorges, transformé en 2ème plus grand parking de France après celui de Disneyland.
Une antenne 5G sur une zone humide à Gorges est en projet pour satisfaire la consommation des usagers à venir sur le site...
Jusqu'où ça va aller ? Si les terres agricoles actuellement occupées illégalement sont transformées en "zone de loisirs", ce ne pourrait être que le début !
Mme LUNEAU, maire de Clisson,
M. CORNU, président de Clisson Sèvre et Maine Agglo,
M. RIGOULET-ROZE, préfet de Loire-Atlantique et des Pays de la Loire,
Nous, collectif citoyen et habitant·es du territoire, vous demandons de ne pas laisser Hellfest Productions, déjà hors-la-loi, poursuivre son expansionnisme, sans d'abord concerter les Clissonnaises et Clissonnais. Il ne s'agit pas d'une opposition à l’événement ponctuel qu’est le festival Hellfest. Un festival de 4 jours pourrait parfaitement laisser réversibles les terres agricoles et les sols - qui sont des biens communs.
Il s’agit de réclamer un moratoire, un référendum sur l’avenir de Clisson, qui n’est pas seulement une « Rock City », et dont les habitant·es ne souhaitent pas qu’elle devienne le « Puy du Fou du métal ».
Les Clissonnaises et Clissonnais vivent ici pour le cadre de vie préservé, la nature, les rivières, la tranquillité, le patrimoine, la diversité et la richesse de la vie associative, les commerces de proximité… qui sont d’ores et déjà menacés par les projets démesurés de Hellfest Productions.
Mme LUNEAU, maire de Clisson,
M. CORNU, président de Clisson Sèvre et Maine Agglo,
M. RIGOULET-ROZE, préfet de Loire-Atlantique et des Pays de la Loire,
Merci de revoir les ambitions d'expansion et de développement à l'année du site du Hellfest et de prendre au sérieux les avis éclairés de la MRAE (Mission Régionale d'Autorité Environnementale), des associations environnementales et des habitant·es.
Merci de défendre l’intérêt général des habitant·es, et les biens communs que sont les sols, l'eau, la faune et la flore, devant les intérêts financiers d’une minorité.
Merci de revenir sur les permissions et expansions accordées aux projets de développement de Hellfest Productions dans le cadre du nouveau PLU.
Merci de programmer :
- de réelles études d’impact environnemental sur les sites concernés et ceux à proximité
- une concertation avec les habitant·es et pas seulement les riverain·es sur l’impact d’un tel projet sur la commune de Clisson, et plus largement sur le territoire du Vignoble nantais : assainissement, mobilités et transports, commerces, tranquillité publique, sécurité etc.
- une étude globale de l’impact d’un parc d’attractions à l’année dans le cadre de la révision du SCoT (Schéma de Cohérence Territorial : enquête publique en mai)
- la demande de réparation à Hellfest Productions pour les atteintes environnementales avérées, notamment la restauration des espaces naturels et agricoles dégradés
- la suspension de l’autorisation d’ouverture de la brasserie Hellcity, en attendant la mise en conformité de l’assainissement, pour des raisons de sécurité sanitaire et environnementale.
Enfin, merci de traiter Hellfest Productions comme chacun·e d’entre nous, sans passe-droit ni complaisance. Il en va de votre crédibilité en tant que représentant·es de la République et garant·es du respect de la loi et de l’ordre public.
Lien vers le dossier de Mediapart sur ce sujet ici.
Enquête publique sur le PLU avant le 2 mai : c'est important de donner notre avis en rencontrant le commissaire-enquêteur en mairie ou en lui écrivant. Infos ici.
La situation est désormais embarrassante pour les services de l’État qui ont fermé les yeux pendant 10 ans : le deuxième festival de France est en situation d’illégalité sur son occupation du territoire !
Et si la révision du PLU était leur porte de sortie ?
Ce nouveau PLU proposé par la mairie de Clisson prévoit :
- la transformation de 15,4 ha de terres agricoles (dont 2 ha de zones humides classées) en "zone de loisirs" à l'année, au profit de Hellfest Productions
- une extension du site à l’année, sur de nouvelles zones agricoles, en impactant toujours les zones humides et le versant de la Moine, portant la surface du site à 21 ha (sans compter les 40 ha de parkings également en zone agricole sur la commune de Gorges)
- l'autorisation de nouvelles constructions sur le site actuel et au-delà
- l’accaparement de terrains privés au profit du Hellfest sans l'accord de leurs propriétaires.
Le projet de Hellfest Productions est d'installer un parc d’attractions ouvert toute l’année : manèges, attractions, brasserie, hôtellerie, parkings… La plupart des terres agricoles ne leur appartiennent pourtant pas, mais sont louées à différents propriétaires, voire occupées illégalement.
Il n’y a eu aucune concertation avec les habitant·es pour ce projet touristique gigantesque, ni évaluation de ses impacts sur l’environnement, les transports, le logement, le commerce de centre-ville, la vie culturelle locale, la sécurité... dans une petite ville de 7500 habitant·es.
La mairie de Clisson a déjà accordé un permis de construire et autorisé l’ouverture de la brasserie Hellcity, ouverte 7j/7 pour 600 couverts, alors que l'assainissement n'est pas aux normes ! La station d’épuration de Gorges ne semble même pas dimensionnée pour ce projet, pourtant validé par la Ville de Clisson ! Les enjeux sanitaires et environnementaux sont très préoccupants.
Les nuisances sonores de la brasserie se font déjà entendre, y compris le dimanche… mais les riverain·es ont peur de se fâcher avec le patron du Hellfest, Benjamin BARBAUD, à qui tout a été permis pendant des années, et à qui les autorités s’apprêtent aujourd’hui à dérouler le tapis rouge des autorisations et « mises en conformité ».
En plus du site du festival, la Chambre d’agriculture a laissé faire la dégradation de 37 ha de zones agricoles sur le site sensible de l’Oiselinière à Gorges, transformé en 2ème plus grand parking de France après celui de Disneyland.
Une antenne 5G sur une zone humide à Gorges est en projet pour satisfaire la consommation des usagers à venir sur le site...
Jusqu'où ça va aller ? Si les terres agricoles actuellement occupées illégalement sont transformées en "zone de loisirs", ce ne pourrait être que le début !
Mme LUNEAU, maire de Clisson,
M. CORNU, président de Clisson Sèvre et Maine Agglo,
M. RIGOULET-ROZE, préfet de Loire-Atlantique et des Pays de la Loire,
Nous, collectif citoyen et habitant·es du territoire, vous demandons de ne pas laisser Hellfest Productions, déjà hors-la-loi, poursuivre son expansionnisme, sans d'abord concerter les Clissonnaises et Clissonnais. Il ne s'agit pas d'une opposition à l’événement ponctuel qu’est le festival Hellfest. Un festival de 4 jours pourrait parfaitement laisser réversibles les terres agricoles et les sols - qui sont des biens communs.
Il s’agit de réclamer un moratoire, un référendum sur l’avenir de Clisson, qui n’est pas seulement une « Rock City », et dont les habitant·es ne souhaitent pas qu’elle devienne le « Puy du Fou du métal ».
Les Clissonnaises et Clissonnais vivent ici pour le cadre de vie préservé, la nature, les rivières, la tranquillité, le patrimoine, la diversité et la richesse de la vie associative, les commerces de proximité… qui sont d’ores et déjà menacés par les projets démesurés de Hellfest Productions.
Mme LUNEAU, maire de Clisson,
M. CORNU, président de Clisson Sèvre et Maine Agglo,
M. RIGOULET-ROZE, préfet de Loire-Atlantique et des Pays de la Loire,
Merci de revoir les ambitions d'expansion et de développement à l'année du site du Hellfest et de prendre au sérieux les avis éclairés de la MRAE (Mission Régionale d'Autorité Environnementale), des associations environnementales et des habitant·es.
Merci de défendre l’intérêt général des habitant·es, et les biens communs que sont les sols, l'eau, la faune et la flore, devant les intérêts financiers d’une minorité.
Merci de revenir sur les permissions et expansions accordées aux projets de développement de Hellfest Productions dans le cadre du nouveau PLU.
Merci de programmer :
- de réelles études d’impact environnemental sur les sites concernés et ceux à proximité
- une concertation avec les habitant·es et pas seulement les riverain·es sur l’impact d’un tel projet sur la commune de Clisson, et plus largement sur le territoire du Vignoble nantais : assainissement, mobilités et transports, commerces, tranquillité publique, sécurité etc.
- une étude globale de l’impact d’un parc d’attractions à l’année dans le cadre de la révision du SCoT (Schéma de Cohérence Territorial : enquête publique en mai)
- la demande de réparation à Hellfest Productions pour les atteintes environnementales avérées, notamment la restauration des espaces naturels et agricoles dégradés
- la suspension de l’autorisation d’ouverture de la brasserie Hellcity, en attendant la mise en conformité de l’assainissement, pour des raisons de sécurité sanitaire et environnementale.
Enfin, merci de traiter Hellfest Productions comme chacun·e d’entre nous, sans passe-droit ni complaisance. Il en va de votre crédibilité en tant que représentant·es de la République et garant·es du respect de la loi et de l’ordre public.
Lien vers le dossier de Mediapart sur ce sujet ici.
Enquête publique sur le PLU avant le 2 mai : c'est important de donner notre avis en rencontrant le commissaire-enquêteur en mairie ou en lui écrivant. Infos ici.
Comment elle sera remise
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