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To: Aux membres du Groupement d’Intérêt Public (GIP) Le Havre Croisière
NON à la construction du nouveau terminal croisière au Havre !
Le projet de nouveau terminal croisière au Havre, porté par le GIP Le Havre Croisière, est destiné à favoriser l'accostage de davantage de paquebots. Comme de nombreux ports: Amsterdam, Venise, Barcelone, Marseille… Nous, citoyens du Havre et des environs, refusons l’augmentation des escales de ces géants des mers, énergivores et hyper-polluants.
Why is this important?
Actuellement, nul ne peut nier le dérèglement climatique, lié aux activités humaines. Depuis des dizaines d’années, de nombreux traités internationaux préconisent la réduction des émissions des gaz à effet de serre, responsables de ces catastrophes climatiques.
Pourtant de nombreux projets, tributaires des énergies fossiles, nocifs pour la planète, sont à l’ordre du jour. Notamment, ce projet de nouveau terminal croisière au Havre, porté par le Groupement d’Intérêt Public (GIP) Le Havre Croisière.
Ce projet, voulu par la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole et HAROPA, sera financé avec le soutien de la Région Normandie, par des fonds publics à hauteur de 100 millions d’euros.
Ce projet augmenterait de manière significative, le nombre de navires en escale au Havre passant de 131 escales en 2019 à 200/240 à l’horizon 2030 (source :Autorité Environnementale).
"Vitrine pour le territoire et le port" ce projet se dit "global et vertueux". Laissant seulement 27% de zones végétalisées, il aura une emprise au sol de 73% de bétonisation: bâti, voirie, parking nécessaires pour garer les 80 cars qui emmèneront les croisiéristes dans les lieux touristiques normands déjà saturés Étretat, Mont Saint Michel, Giverny... ou à Paris pour quelques heures.
Les bateaux de croisières polluent :
Une étude de Transport et Environnement (T&E) montre qu’en 2022, les 218 navires de croisière situés en Europe ont émis autant d’oxydes de soufre (SOx) qu’un milliard de véhicules sur la même période.
Entre 2019 et 2022, le nombre de navires en service a augmenté de près d’un quart.
Parallèlement, les émissions de SOx liées à ces bateaux ont augmenté de 9%, celles d’oxydes d’azote (NOx) de 18% et celles de particules fines (PM 2.5) de 25%.
Les bateaux de croisières ignorent la sobriété :
-L’électrification des quais, imposée par l’Europe pour 2030, ne supprimera pas la pollution des navires à quai non équipés pour ce branchement.
-Actuellement, dans les ports déjà électrifiés de nombreux bateaux équipés refusent ce branchement pour des raisons d’économie.
Comme de nombreux ports: Amsterdam, Venise, Barcelone, Marseille… Nous, citoyens du Havre et des environs, refusons l’augmentation des escales de ces géants des mers, énergivores et hyper-polluants.
L’activité de croisière ne peut constituer une perspective d’avenir pour notre territoire.
Plus nous accueillerons ces immeubles flottants au Havre, plus il y aura de pollution atmosphérique et marine et plus la consommation d’électricité augmentera au détriment des besoins de la population.
Qu’en est-il de la recommandation de sobriété énergétique, prônée par le gouvernement?
Il est d’intérêt général de concevoir des projets qui, sur le long terme, prennent en compte la sobriété énergétique et le respect de la nature.
L’argent public ne doit pas financer ce projet néfaste à la planète. Il faut y renoncer !
Pourtant de nombreux projets, tributaires des énergies fossiles, nocifs pour la planète, sont à l’ordre du jour. Notamment, ce projet de nouveau terminal croisière au Havre, porté par le Groupement d’Intérêt Public (GIP) Le Havre Croisière.
Ce projet, voulu par la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole et HAROPA, sera financé avec le soutien de la Région Normandie, par des fonds publics à hauteur de 100 millions d’euros.
Ce projet augmenterait de manière significative, le nombre de navires en escale au Havre passant de 131 escales en 2019 à 200/240 à l’horizon 2030 (source :Autorité Environnementale).
"Vitrine pour le territoire et le port" ce projet se dit "global et vertueux". Laissant seulement 27% de zones végétalisées, il aura une emprise au sol de 73% de bétonisation: bâti, voirie, parking nécessaires pour garer les 80 cars qui emmèneront les croisiéristes dans les lieux touristiques normands déjà saturés Étretat, Mont Saint Michel, Giverny... ou à Paris pour quelques heures.
Les bateaux de croisières polluent :
Une étude de Transport et Environnement (T&E) montre qu’en 2022, les 218 navires de croisière situés en Europe ont émis autant d’oxydes de soufre (SOx) qu’un milliard de véhicules sur la même période.
Entre 2019 et 2022, le nombre de navires en service a augmenté de près d’un quart.
Parallèlement, les émissions de SOx liées à ces bateaux ont augmenté de 9%, celles d’oxydes d’azote (NOx) de 18% et celles de particules fines (PM 2.5) de 25%.
Les bateaux de croisières ignorent la sobriété :
-L’électrification des quais, imposée par l’Europe pour 2030, ne supprimera pas la pollution des navires à quai non équipés pour ce branchement.
-Actuellement, dans les ports déjà électrifiés de nombreux bateaux équipés refusent ce branchement pour des raisons d’économie.
Comme de nombreux ports: Amsterdam, Venise, Barcelone, Marseille… Nous, citoyens du Havre et des environs, refusons l’augmentation des escales de ces géants des mers, énergivores et hyper-polluants.
L’activité de croisière ne peut constituer une perspective d’avenir pour notre territoire.
Plus nous accueillerons ces immeubles flottants au Havre, plus il y aura de pollution atmosphérique et marine et plus la consommation d’électricité augmentera au détriment des besoins de la population.
Qu’en est-il de la recommandation de sobriété énergétique, prônée par le gouvernement?
Il est d’intérêt général de concevoir des projets qui, sur le long terme, prennent en compte la sobriété énergétique et le respect de la nature.
L’argent public ne doit pas financer ce projet néfaste à la planète. Il faut y renoncer !