1,000 signatures atteintes
Destinataire(s) : SC Les Frangines : Mmes. Cécilia Segarra et Mary-Lou Laurent et Monsieur Maxence de Rugy, maire de Talmont Saint Hilaire.
Non au Surf Park à Talmont Saint-Hilaire.

À 250 mètres de l’océan, un projet absurde menace notre littoral : une méga-piscine à vagues artificielles, au cœur d’un environnement déjà fragilisé et voisin immédiat d’une zone Natura 2000. Ce surf park bétonnerait 7 380 m² de terres naturelles pour un complexe inutile, énergivore et opaque : aucune garantie sur la gestion des eaux, les volumes pompés, les déchets, ni la consommation énergétique.
Dans un contexte d’urgence climatique et de pénurie d’eau, accepter un tel projet relève de l’irresponsabilité. Pourquoi détruire ce qui fait la richesse de notre territoire pour une attraction artificielle, alors que l’océan est là, à deux pas ?
Ce projet va à l’encontre des engagements climatiques de notre territoire. Il dénature notre cadre de vie, accentue la bétonisation et la surpopulation côtière.
Habitants de Talmont, des Sables et des alentours : ne laissons pas faire. Refusons ce projet destructeur, déconnecté des réalités écologiques et sociales. Signez la pétition et faites entendre votre voix. Ensemble, défendons notre littoral, notre patrimoine et notre avenir !
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Le promoteur (Société Les Frangines) projette la création d'un complexe sportif avec une méga-piscine à vagues pour surfeurs à Talmont-Saint Hilaire, commune voisine des Sables d'Olonne. Le site est à 250 m de l'océan et très proche de spots de surf reconnus.
Nous, collectif ACdevagues à Talmont et les citoyens pétitionnaires,
Nous refusons l'artificialisation ou imperméabilisation de 7380 m² pour la construction d'une piscine à vagues de surf de technologie Wavegarden Cove complétée d'espaces commerciaux et de restauration en plus de la surface déjà occupée par l'aquarium.
Cet ensemble jouxte une zone Natura 2000 qui risque d'être mise en danger par le bruit et les vibrations des pompes et moteurs (capables de générer de 300 à 600 vagues par heure), la fréquentation importante, l'organisation d'évènements et la circulation routière augmentée.
Ce complexe utilisera de l'eau de mer dessalée sans que soient précisés le volume d'eau concerné ni la technique utilisée (opération énergivore et créatrice de déchets). En cas de fuite des bassins, il y a un risque de salinisation des sols du bois de La Mine situé en aval du projet Le permis de construire présente beaucoup d'approximations (traitement des eaux : présence de désinfectants ou pas, volume de pompage existant insuffisant, évacuations des vidanges et trop pleins dues aux fortes pluies inexistantes, consommation énergétique, présence d'une fosse de plongée de 40 m de profondeur, évaluation des incidences Natura 2000 ignorée pourtant obligatoire pour garantir la préservation de la biodiversité de ces zones protégées …)
Nous refusons ce projet Illégitime et indécent moralement, socialement et écologiquement, au regard des détériorations climatiques et de l'atteinte à la biodiversité. Les scientifiques du monde entier le martèlent : il faut diminuer fortement notre pression sur l'environnement et donc s'interdire tout nouveau projet non-essentiel qui émet des gaz à effet de serre, consomme de l'eau et de l'énergie en grande quantité et bétonne la Terre.
Nous refusons ce projet aberrant et anachronique à l'heure où l'urgence climatique, la préservation des ressources et de la biodiversité sont au centre des préoccupations mondiales. Notre futur dépend des décisions prises localement ici et aujourd'hui. Que dire de la présence d'un tel parc d'attraction à quelques minutes d'un site appelé à devenir « Grand site de France » ? La communauté de communes Vendée Grand Littoral a par ailleurs mis en place un Plan Climat Air Énergie Territorial dont l'objectif 5.1 est de «limiter l'artificialisation des sols sur le long terme, dans une logique d'économie circulaire et de solidarité territoriale». Alors, faut-il accepter ce projet inutile, non essentiel et énergivore qui risque d'accentuer une surpopulation déjà existante ? Tout ça à 250 m de l'océan, sans aucune étude environnementale sérieuse…
Au vu de ces constats, nous demandons à Monsieur Maxence de Rugy, maire de Talmont-Saint-Hilaire et président de la Communauté de communes, d’agir auprès de la société « Les Frangines" pour qu’elle renonce à leur projet de surf park.
Par ma signature, moi aussi je dis non à la méga-piscine à vagues de Talmont Saint Hilaire.
Suivez nos actualités via la pétition, et Facebook : ACdevagues Talmont Saint Hilaire
Pour nous contacter par mail : [email protected]
Comment elle sera remise
La pétition sera également remise à :
- Madame Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique,
- Madame Annick Billon, sénatrice de Vendée,
- Madame Béatrice Bellamy, députée de la circonscription Roche Sud,
- Monsieur Alain Lebœuf, président du Conseil départemental