1,000 signatures atteintes
Destinataire(s) : Mr Le Préfet des Côtes D'armor : François De Keréver, Mr Le Maire de Plouvara : Cyril Nicolas, Mr Le Président de Kerval : Rémy Moulin
NON aux CSR, cessons de brûler du plastique !

Plouvara dispose depuis plus de 40 ans un centre d'équarissage, le plus important au niveau national !
Non à un projet qui fait la part belle aux industries privées sur lesquelles la santé des citoyens va être impactée de manière irréversible.
NOUS AVONS NOTRE DOSE !
Cessons cette folie d'encourager la consommation de plastique en le brûlant dans des chaudières.
Non à l'agrobusiness qui accapare les terres de nos agriculteurs qui eux, respectent la nature avec les bonnes pratiques !
Non à un projet qui fait la part belle aux industries privées sur lesquelles la santé des citoyens va être impactée de manière irréversible.
NOUS AVONS NOTRE DOSE !
Cessons cette folie d'encourager la consommation de plastique en le brûlant dans des chaudières.
Non à l'agrobusiness qui accapare les terres de nos agriculteurs qui eux, respectent la nature avec les bonnes pratiques !
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
OPPOSITION AU PROJET D’INCINERATION DE CSR à Plouvara.
« La société Kerval a déjà fait des présentations dans la majorité des différentes communes environnantes. Lors de ces rencontres, tous les points positifs ont été vendus aux élus. Cependant, il n’en est rien des impacts néfastes incombant à de tels projets industriels. » indique Pierre Sylvestre, Président de l’A.V.I.E. « Un commercial ne vous dira pas que son produit vendu peut impacter votre santé ou celle de vos enfants. », ajoute-t ’il.
Les articles de journaux initiés par les principaux acteurs ont assuré que tous les voyants étaient au vert, avant même que les présentations de Kerval ne soient faites. Pour l’association de défense, c’est impensable d’être aussi sûr de la viabilité d’un projet, avant que la population ne soit consultée et au courant des risques encourus.
Suite à la rencontre avec le maire de Plouvara et sa 1ère adjointe à qui les questions et craintes des riverains ont été exposées lors d’un entretien, le 29 janvier 2025, ce dernier a répondu « faire confiance aux industriels porteurs du projet » ; Est-ce vraiment une réponse entendable de la part d’un édile sur un sujet aussi important que la santé publique de ses riverains et des habitants des communes alentours ? Les gens se posent des questions, alors que les élus ne s’en posent apparemment aucune sur Plouvara.
Il est intéressant de souligner, que les porteurs de projet Kerval, Mr Orveillon, directeur de la Communication, et Mr Moulin, ont assumé leur choix le 7 février 2025 dernier durant leur présentation avant le conseil municipal de Plerneuf : « oui nous allons polluer, mais nous respectons les normes ».
Réalisant l’ampleur de ce projet sur la commune, se questionnant sur ses différents impacts induits, et constatant l’orientation unilatérale des porteurs de projet, quelques riverains ont décidé d’entamer des recherches et d’informer la population de manière plus complète. Il y a urgence car il sera bien trop tard à l'heure de l’enquête publique, pour commencer à mettre en lumière tout ce qu’on ne veut pas nous dire aujourd’hui.
Les porteurs de projet nous annoncent une chaudière CSR traitant 33000 tonnes annuelles de “déchets non dangereux” souhaitant ainsi rassurer et se dédouaner d’entrer davantage dans les détails. Ces structures industrielles présentées comme des “Unités de Valorisation Energétique”, pour faire plus joli, ne sont rien de moins que des incinérateurs !
Si l’on vous parle de meubles, de plastiques, de papiers et cartons non recyclables, de textiles, qui vont servir à faire des CSR, on éveille peu la vigilance, les questionnements. Par contre, si l’on nous annonce : “Nous allons brûler des Parabens, Retardateurs de flamme, Phtalates, Bisphénols PVC, éthers de Glycol, PFAS, etc...”, les gens risquent de se poser davantage de questions, c’est embêtant pour continuer à vendre un projet tranquillement. Quant à évoquer la réalité des polluants sortants de l’usine, mieux vaut se retrancher derrière le fait que l’on va respecter la réglementation, plutôt que d’annoncer que l’on n’applique pas le principe de précaution qui voudrait que l’on vérifie la toxicité de toutes les substances qu’on laisse partir en fumée et en cendres, car c’est techniquement impossible.
Donc on filtre ce que l’on peut ! On n'évoque pas les centaines de molécules non traitées car non réglementées. Ce sont autant de noms et de sigles qui ne parlent pas forcément à la majorité d’entre nous mais qui ont un impact fort sur notre santé, sur la vie de nos enfants et petits enfants.
Les polluants sont dispersés par le vent pour les fumées et par lixiviation (Entraînement des sels solubles par l'eau qui circule dans le sol de haut en bas) pour les mâchefers qui servent en sous-couche routière ou en cimenterie. On les retrouve donc dans l’air, dans le sol, puis dans l’eau. Ils contaminent ensuite progressivement tous les organismes qui respirent, mangent, et boivent ! En résumé : Les végétaux, les animaux (sauvages, d’élevage et domestiques), et les humains. Et comme ils ont la faculté de s’accumuler, la consommation de ces végétaux et animaux contaminés nous contaminent un peu plus.
On connait néanmoins certaines substances issues de la combustion des déchets, dont les études ont montré la nocivité : PFAS, Particules Fines et Ultra Fines, Polluants Organiques résistants, Dioxines, Furanes, Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques, microplastiques, agrégats de métaux lourds... Tous se retrouvent dans les fumées, mâchefers et/ou REFIOM de sortie d’incinérateurs, et ont un impact sur la santé humaine et l’environnement. Certains sont reconnus cancérogènes, perturbateurs endocriniens, métaboliques et/ou immunitaires. Ils peuvent être, en fonction des doses d’exposition, facteur de malformation congénitales, de mortinaissances, d’infertilité, d’obésité, de diabète, voire mortels sur les animaux de laboratoire. Chez l’humain on peut les retrouver dans le lait maternel et le placenta, et par conséquent, déjà présents dans les organismes des nouveaux nés.
Il faut savoir que pour produire de la tomate à l’échelle industrielle on produit hors sol dans des solutions nutritives artificielles et avec l’utilisation d’énergie supplémentaire pour un éclairage rose fuchsia vu à des kilomètres à la ronde !
A cela s’ajoute encore une fois une artificialisation des sols, rejoignant les 60000ha qui disparaissent chaque année en France. A l’heure où les Jeunes Agriculteurs peinent à avoir accès au foncier, comment peut-on laisser disparaître 15 hectares d’un seul tenant en fermant les yeux ?
D’un point de vue économique pour les serres, il a été annoncé « des emplois pour nos enfants et petits-enfants», de l’ordre de 200 emplois à terme.
Il faut rappeler que dans le schéma d’une serre industrielle, la main-d’œuvre est tout sauf locale. En France, chaque année, on a recours à une grosse proportion de main-d’œuvre étrangère chez les maraichers et légumiers, pour différentes raisons ; ces tâches agricoles sont souvent physiquement pénibles avec des conditions climatiques variables, un salaire relativement bas, et des logements inadéquats (précaires et surpeuplés).
Nous espérons avoir convaincu et fédéré les signataires de cette pétition et nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à notre démarche.