• NON A LA VAISSELLE EN PLASTIQUE DANS LES CANTINES SCOLAIRES !
    [Edit du 25 mars 2025] La députée Graziella Melchior a déposé le 24 mars 2025 une proposition de loi “visant à garantir l’interdiction de la vaisselle en plastique dans la restauration collective accueillant du jeune public et liée à la petite enfance”, comme l’avait annoncé la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher le 18 mars dernier.  Si cette première étape est décisive, nous demandons au gouvernement de mettre le plus rapidement possible à l’agenda cette proposition de loi à l’Assemblée nationale, et à tout mettre en oeuvre pour qu’elle reste la plus ambitieuse possible afin de protéger la santé des générations futures.  ⚠️ Un retour en arrière dangereux pour la santé des enfants Cette pétition a été lancée initialement pour dénoncer un projet de décret* qui visait à autoriser la vaisselle en plastique dans les cantines scolaires et les lieux accueillant des jeunes enfants - dont le milieu hospitalier - en contrariété avec l’esprit de la loi. Elle porte désormais sur la proposition de loi déposée le 24 mars 2025, afin que celle-ci soit la plus ambitieuse possible. Les lois EGalim et Agec avaient interdit ces plastiques pour une raison simple : ils libèrent des substances toxiques au contact des aliments chauds, gras ou acides, mettant en danger la santé des enfants. Aujourd’hui, sous la pression des lobbies du plastique, plutôt que de préciser les termes de la loi et d’en défendre l’esprit, le gouvernement envisage de limiter son champ d’application via un projet de décret. Revenir en arrière, c’est exposer des millions d’enfants à des risques chimiques avérés ! ♻️ Une menace pour l’environnement Le plastique, même réutilisable, reste un polluant majeur. En réduisant les restrictions sur son usage, nous retardons encore l’objectif de réduction des déchets plastiques et contribuons à une crise environnementale déjà alarmante. Remettre du plastique dans les cantines, c’est faire un cadeau à l’industrie pétrochimique aux dépens de  la planète. ✊ Nous demandons une loi à la hauteur des enjeux  ! Nous appelons le gouvernement à respecter l’esprit des lois EGalim et AGEC, et à renforcer les mesures visant à éliminer l’usage du plastique au profit d’alternatives sûres et durables. Nos enfants méritent mieux qu’une alimentation contaminée par des plastiques dangereux ! SIGNEZ CETTE PÉTITION Chaque voix compte. Mobilisons-nous pour la santé des générations futures ! *Projet de décret portant modification de la définition des contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service mentionnée à l’article D. 541-338 du code de l’environnement
    24 281 sur 25 000 Signatures
    Créée par Zero Waste France et Cantine sans plastique
  • NON aux CSR, cessons de brûler du plastique !
    OPPOSITION AU PROJET D’INCINERATION DE CSR  à Plouvara. « La société Kerval a déjà fait des présentations dans la majorité des différentes communes environnantes. Lors de ces rencontres, tous les points positifs ont été vendus aux élus. Cependant, il n’en est rien des impacts néfastes incombant à de tels projets industriels. » indique Pierre Sylvestre, Président de l’A.V.I.E. « Un commercial ne vous dira pas que son produit vendu peut impacter votre santé ou celle de vos enfants. », ajoute-t ’il. Les articles de journaux initiés par les principaux acteurs ont assuré que tous les voyants étaient au vert, avant même que les présentations de Kerval ne soient faites. Pour l’association de défense, c’est impensable d’être aussi sûr de la viabilité d’un projet, avant que la population ne soit consultée et au courant des risques encourus. Suite à la rencontre avec le maire de Plouvara et sa 1ère adjointe à qui les questions et craintes des riverains ont été exposées lors d’un entretien, le 29 janvier 2025, ce dernier a répondu « faire confiance aux industriels porteurs du projet » ; Est-ce vraiment une réponse entendable de la part d’un édile sur un sujet aussi important que la santé publique de ses riverains et des habitants des communes alentours ? Les gens se posent des questions, alors que les élus ne s’en posent apparemment aucune sur Plouvara. Il est intéressant de souligner, que les porteurs de projet Kerval, Mr Orveillon, directeur de la Communication, et Mr Moulin, ont assumé leur choix le 7 février 2025 dernier durant leur présentation avant le conseil municipal de Plerneuf : « oui nous allons polluer, mais nous respectons les normes ». Réalisant l’ampleur de ce projet sur la commune, se questionnant sur ses différents impacts induits, et constatant l’orientation unilatérale des porteurs de projet, quelques riverains ont décidé d’entamer des recherches et d’informer la population de manière plus complète. Il y a urgence car il sera bien trop tard à l'heure de l’enquête publique, pour commencer à mettre en lumière tout ce qu’on ne veut pas nous dire aujourd’hui. Les porteurs de projet nous annoncent une chaudière CSR traitant 33000 tonnes annuelles de “déchets non dangereux” souhaitant ainsi rassurer et se dédouaner d’entrer davantage dans les détails. Ces structures industrielles présentées comme des “Unités de Valorisation Energétique”, pour faire plus joli, ne sont rien de moins que des incinérateurs ! Si l’on vous parle de meubles, de plastiques, de papiers et cartons non recyclables, de textiles, qui vont servir à faire des CSR, on éveille peu la vigilance, les questionnements. Par contre, si l’on nous annonce : “Nous allons brûler des Parabens, Retardateurs de flamme, Phtalates, Bisphénols PVC, éthers de Glycol, PFAS, etc...”, les gens risquent de se poser davantage de questions, c’est embêtant pour continuer à vendre un projet tranquillement. Quant à évoquer la réalité des polluants sortants de l’usine, mieux vaut se retrancher derrière le fait que l’on va respecter la réglementation, plutôt que d’annoncer que l’on n’applique pas le principe de précaution qui voudrait que l’on vérifie la toxicité de toutes les substances qu’on laisse partir en fumée et en cendres, car c’est techniquement impossible. Donc on filtre ce que l’on peut ! On n'évoque pas les centaines de molécules non traitées car non réglementées. Ce sont autant de noms et de sigles qui ne parlent pas forcément à la majorité d’entre nous mais qui ont un impact fort sur notre santé, sur la vie de nos enfants et petits enfants.   Les polluants sont dispersés par le vent pour les fumées et par lixiviation (Entraînement des sels solubles par l'eau qui circule dans le sol de haut en bas) pour les mâchefers qui servent en sous-couche routière ou en cimenterie. On les retrouve donc dans l’air, dans le sol, puis dans l’eau. Ils contaminent ensuite progressivement tous les organismes qui respirent, mangent, et boivent ! En résumé : Les végétaux, les animaux (sauvages, d’élevage et domestiques), et les humains. Et comme ils ont la faculté de s’accumuler, la consommation de ces végétaux et animaux contaminés nous contaminent un peu plus. On connait néanmoins certaines substances issues de la combustion des déchets, dont les études ont montré la nocivité : PFAS, Particules Fines et Ultra Fines, Polluants Organiques résistants, Dioxines, Furanes, Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques, microplastiques, agrégats de métaux lourds... Tous se retrouvent dans les fumées, mâchefers et/ou REFIOM de sortie d’incinérateurs, et ont un impact sur la santé humaine et l’environnement. Certains sont reconnus cancérogènes, perturbateurs endocriniens, métaboliques et/ou immunitaires. Ils peuvent être, en fonction des doses d’exposition, facteur de malformation congénitales, de mortinaissances, d’infertilité, d’obésité, de diabète, voire mortels sur les animaux de laboratoire. Chez l’humain on peut les retrouver dans le lait maternel et le placenta, et par conséquent, déjà présents dans les organismes des nouveaux nés. Il faut savoir que pour produire de la tomate à l’échelle industrielle on produit hors sol dans des solutions nutritives artificielles et avec l’utilisation d’énergie supplémentaire pour un éclairage rose fuchsia vu à des kilomètres à la ronde ! A cela s’ajoute encore une fois une artificialisation des sols, rejoignant les 60000ha qui disparaissent chaque année en France. A l’heure où les Jeunes Agriculteurs peinent à avoir accès au foncier, comment peut-on laisser disparaître 15 hectares d’un seul tenant en fermant les yeux ? D’un point de vue économique pour les serres, il a été annoncé « des emplois pour nos enfants et petits-enfants», de l’ordre de 200 emplois à terme. Il faut rappeler que dans le schéma d’une serre industrielle, la main-d’œuvre est tout sauf locale. En France, chaque année, on a recours à une grosse proportion de main-d’œuvre étrangère chez les maraichers et légumiers, pour différentes raisons ; ces tâches agricoles sont souvent physiquement pénibles avec des conditions climatiques variables, un salaire relativement bas, et des logements inadéquats (précaires et surpeuplés).  Nous espérons avoir convaincu et fédéré les signataires de cette pétition et nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à notre démarche.  
    3 373 sur 4 000 Signatures
    Créée par Association L'A.V.I.E
  • Pour un droit à respirer, partout en France
    La pollution de l’air : un danger mortel invisible… En France, la pollution de l’air est responsable de plus de 40 000 décès prématurés par an, dont plus de 4 300 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes (Santé Publique France). En 2021, une étude coordonnée par l'université Harvard a même réévalué le nombre de décès prématurés en France à près de 100 000. Au-delà de cet état de fait, les études se multiplient pour montrer le lien entre la pollution de l’air et différentes maladies : asthme, maladies cardiovasculaires et pulmonaires, cancers, maladies du foie, ou d’autres maladies du type Alzheimer ou Parkinson. La pollution de l’air est ainsi avant tout une question de santé publique. C’est également un enjeu de justice sociale. De fait, les personnes les plus vulnérables sont celles qui sont le plus exposées aux pollutions. Dans l’agglomération lyonnaise par exemple, les personnes vivant à proximité des grands axes routiers ou autour de la Vallée de la chimie, dont les revenus sont en moyenne plus faibles (Insee), sont aussi celles qui souffrent le plus de la pollution de l’air. Ces impacts ont un coût, sanitaire et socio-économique, estimé à près de 100 milliards d’euros par an en France (Sénat). …En décalage avec l’inaction de l’Etat Ce constat est alarmant, mais le plus inquiétant est le décalage entre les enjeux soulevés par la pollution de l’air et les mesures pour le moins insuffisantes engagées par l’Etat et ses services. En octobre 2022, le Conseil d’Etat condamnait à nouveau l’Etat pour son inaction en matière de pollution de l’air, et plus précisément pour son non-respect des normes européennes, notamment dans l’agglomération lyonnaise. L’Etat ne fait toujours pas assez pour protéger ses citoyen·ne·s et leur offrir un air sain, conformément à l’obligation édictée par la loi sur l’air de 1996. En septembre 2022, le Conseil d’Etat reconnaissait aussi le droit de tou·te·s à vivre dans un environnement sain comme liberté fondamentale. Pourtant, l’Etat possède plusieurs leviers d’action pour limiter la pollution de l’air, dont les Plans de Protection de l'Atmosphère (PPA), mis en place par les préfectures pour les agglomérations de plus de 250 000 habitants. Depuis un an, une quinzaine de ces plans sont en cours de révision, ce qui aurait pu être l’occasion pour l’Etat de réhausser ses ambitions contre la pollution de l’air. Or, le constat est clair : les PPA révisés ces derniers demeurent insuffisants et incohérents. En effet, peu d’objectifs sont chiffrés, les calendriers de mise en œuvre des mesures sont trop peu ambitieux et rarement précisés, et il est déjà certain que les moyens alloués par l'Etat seront insuffisants pour mettre en œuvre la totalité des mesures du PPA… Pour toutes ces raisons, et parce que protéger la santé de tou·te·s ainsi que l’environnement devrait être la priorité de l’Etat, plusieurs associations, habitant·e·s, et collectivités décident tour à tour de demander l’annulation par la justice de leur PPA, afin de faire reconnaître son insuffisance et d’en obtenir une version plus ambitieuse. Ces mouvements se structurent ainsi à Marseille (par les Amis de la Terre Marseille), Nice (par le Collectif Citoyen 06), Grenoble (par la Mairie de Grenoble) ou Lyon (par les association de la présente campagne Pour un droit à respirer), et montrent que la faiblesse des plans locaux de qualité de l’air est systémique et persistante, et doit être dénoncée partout. Nous, scientifiques, représentant·e·s de la société civile, avocat·e·s, politiques, citoyen·ne·s, appelons à des plans locaux de lutte contre la pollution de l’air réellement protecteurs. Nous demandons à ce que la pollution de l’air soit désormais considérée comme un enjeu prioritaire de santé publique et de lutte contre les inégalités sociales et environnementales. Nous exigeons un droit à respirer !
    9 839 sur 10 000 Signatures
    Créée par Les associations de la campagne : Notre Affaire à Tous, Respire, Générations Futures, La rue est à nous - Lyon, FNE Rhône Picture