1,000 signatures atteintes
Destinataire(s) : Maire de Paris - Anne Hidalgo
Paris : Stop au gaspillage énergétique !
Alors que la crise énergétique s’aggrave et que ce sont les ménages les plus précaires qui en pâtissent, il nous semble cohérent et juste que les collectivités locales et les commerces jouent le jeu d’une sobriété énergétique nécessaire. Les mesures prises par le Conseil de Paris le 12 octobre constituent une avancée importante, mais qui demeure insuffisante et limitée dans le temps. Nous, habitantes et habitants de Paris, demandons donc des mesures plus ambitieuses contre le gaspillage que constitue la publicité lumineuse !
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
A l’heure où nous sommes appelé.e.s, collectivement et individuellement, à faire des efforts sur notre consommation énergétique pour éviter les pénuries, nous ne comprenons pas que perdure autant de gaspillage d’électricité dans l’espace public. L’effort fourni doit être réparti de façon juste, ne pas peser uniquement sur les citoyens et citoyennes, et ne doit pas affecter en premier lieu des services publics essentiels comme l’éducation ou le sport, mais bien commencer par interroger nos usages de la publicité superflue !
❌ Alors que le gouvernement prévoit l’interdiction des publicités lumineuses entre 1h et 6h du matin (à l'exception des aéroports, gares ou stations de métro), cette mesure est loin d’être suffisante face au nombre croissant de ces panneaux inutiles qui n’apportent rien au confort de la population et servent des intérêts purement économiques, encourageant très souvent des pratiques de consommation qui vont à l’encontre de la sobriété.
⚡️ Sur une année, un écran publicitaire de 2m² consomme l’équivalent en moyenne des besoins d’un ménage français pour l’éclairage et l'électroménager*. Laisser tous ces écrans allumés en période de crise énergétique est absurde !
📝 Les mesures prises récemment par le Conseil de Paris vont au-delà des dispositions du plan sobriété du gouvernement et prévoient, à l’horizon du 1er novembre 2022, une extinction des lumières des bureaux, des enseignes et vitrines des commerces à la fermeture, et, à l’horizon du 1er décembre, une extinction des publicités lumineuses (publicités rétroéclairées, panneaux numériques…) sur la voie publique, le mobilier urbain, les quais des métros/RER et des gares à partir de 23h45 ou de 1h du matin.
🛑 Il s’agit d’une avancée importante, mais encore insuffisante, et en plus limitée à la trêve hivernale. Pour réaliser une vraie transition énergétique, contribuer sur le long terme à l’effort de sobriété, et pour diminuer les nuisances visuelles en ville et l’incitation à la consommation de masse via ces publicités, il faut un dispositif pérenne qui va plus loin ! C’est ce que nous demandons à Madame la Maire de Paris et aux élu.e.s du Conseil de Paris !
NOUS DEMANDONS :
👉 La pérennisation des dispositions votées par le Conseil de Paris le 12 octobre au-delà de la période de trêve hivernale, via une révision du Règlement Local de Publicité parisien, pour faire entrer les mesures nécessaires de sobriété dans les habitudes et en finir avec ce gaspillage énergétique.
👉 L’extinction des panneaux lumineux et écrans publicitaires à toute heure de la journée, et pas uniquement à partir de 23h45 ou de 1h du matin.
👉 L’arrêt de l’installation de nouveaux panneaux publicitaires lumineux ou rétro-éclairés et d’écrans publicitaires.
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*Source : Selon l’Ademe, la consommation annuelle d’un panneau publicitaire de 2m2 serait d’environ 2000 kWh par an. Selon l’Agence Française de l’Energie, la consommation annuelle d’un ménage serait comprise entre 1500 et 2200 kWh (hors chauffage et eau chaude, selon la superficie du logement et le nombre d’occupants du foyer)
❌ Alors que le gouvernement prévoit l’interdiction des publicités lumineuses entre 1h et 6h du matin (à l'exception des aéroports, gares ou stations de métro), cette mesure est loin d’être suffisante face au nombre croissant de ces panneaux inutiles qui n’apportent rien au confort de la population et servent des intérêts purement économiques, encourageant très souvent des pratiques de consommation qui vont à l’encontre de la sobriété.
⚡️ Sur une année, un écran publicitaire de 2m² consomme l’équivalent en moyenne des besoins d’un ménage français pour l’éclairage et l'électroménager*. Laisser tous ces écrans allumés en période de crise énergétique est absurde !
📝 Les mesures prises récemment par le Conseil de Paris vont au-delà des dispositions du plan sobriété du gouvernement et prévoient, à l’horizon du 1er novembre 2022, une extinction des lumières des bureaux, des enseignes et vitrines des commerces à la fermeture, et, à l’horizon du 1er décembre, une extinction des publicités lumineuses (publicités rétroéclairées, panneaux numériques…) sur la voie publique, le mobilier urbain, les quais des métros/RER et des gares à partir de 23h45 ou de 1h du matin.
🛑 Il s’agit d’une avancée importante, mais encore insuffisante, et en plus limitée à la trêve hivernale. Pour réaliser une vraie transition énergétique, contribuer sur le long terme à l’effort de sobriété, et pour diminuer les nuisances visuelles en ville et l’incitation à la consommation de masse via ces publicités, il faut un dispositif pérenne qui va plus loin ! C’est ce que nous demandons à Madame la Maire de Paris et aux élu.e.s du Conseil de Paris !
NOUS DEMANDONS :
👉 La pérennisation des dispositions votées par le Conseil de Paris le 12 octobre au-delà de la période de trêve hivernale, via une révision du Règlement Local de Publicité parisien, pour faire entrer les mesures nécessaires de sobriété dans les habitudes et en finir avec ce gaspillage énergétique.
👉 L’extinction des panneaux lumineux et écrans publicitaires à toute heure de la journée, et pas uniquement à partir de 23h45 ou de 1h du matin.
👉 L’arrêt de l’installation de nouveaux panneaux publicitaires lumineux ou rétro-éclairés et d’écrans publicitaires.
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*Source : Selon l’Ademe, la consommation annuelle d’un panneau publicitaire de 2m2 serait d’environ 2000 kWh par an. Selon l’Agence Française de l’Energie, la consommation annuelle d’un ménage serait comprise entre 1500 et 2200 kWh (hors chauffage et eau chaude, selon la superficie du logement et le nombre d’occupants du foyer)