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Destinataire(s) : Annick Girardin - Ministre de la pêche et Barbara Pompili - Ministre de la Transition écologique et solidaire

RAREFACTION DU POISSON EN MEDITERRANEE - COMMENT L'ENRAYER ?

Le constat est implacable: le poisson se raréfie en Méditerranée!
Tout d'abord, il ne faut pas empêcher les professionnels de faire leur métier car c'est leur vie. Et leur activité nous est utile. Par contre, il faut aussi protéger efficacement le bord de mer.
Par conséquent, demandons aux pêcheurs professionnels de laisser libre de toute pêche industrielle la bande côtière des 300 mètres et modifions la règlementation de 1991 en ce sens.

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Vous êtes certainement déjà parti en vacances en Méditerranée ou, tout simplement, vous habitez en bord de mer.
Vous appréciez manger une dorade ou un loup au restaurant en famille ou après une partie de pêche entre copains.
Vous avez certainement déjà regardé avec un masque et un tuba le fond marin, depuis le bord, sans y voir un quelconque poisson.

Le constat est implacable: le poisson se raréfie en Méditerranée!

Les poissonniers vendent aujourd'hui des poissons qui sont à peine de la taille règlementaire minimum (23 cm pour la dorade) et les pêcheurs de loisir reviennent souvent bredouille d'une pêche du bord.
Pourtant, il existe une SOLUTION SIMPLE pour que les poissons reviennent en Méditerranée, du poisson fourrage au poisson prédateur tel que la dorade, la bonite, le loup, ....

RAISON PRINCIPALE DE CETTE RAREFACTION
Les poissons n'ont aucun endroit le long des côtes pour se réfugier, manger ou se reproduire librement. Vous verrez toujours un chalutier ou une barge pêcher près des côtes (voire jusqu'au bord) avec ses filets de plus de 100 mètres de long.
Or, la chaîne alimentaire marine est issue à plus de 95% du littoral: la bordure de nos côtes est donc le lieu privilégié des alevins comme des adultes.
C'est aussi le lieu où les poissons prédateurs viennent se nourrir, ou plutôt venaient ...

LES PROFESSIONNELS
Les professionnels sont les premiers à pleurer quant à la raréfaction des poissons en Méditerranée mais sont malheureusement aussi les premiers acteurs de cette raréfaction car ils cassent la chaîne alimentaire marine en prélevant, près du bord, sans distinction les poissons de tout type et de toute taille. Car même si les poissons non commercialisables du fait de leur petite taille ou de leur espèce non attractive sont rejetés à l'eau, la plupart d'entre eux meurent après leur pêche.
Il arrive même, l'été, de voir des pêcheurs professionnels poser leurs filets jusqu'au bord (même dans les chenaux entre deux zones de baignade - Canet en Roussillon - été 2020).

ET LA PECHE DE LOISIR, alors ?
Les pêcheurs de loisir, pêcheurs occasionnels par définition, ne prélèvent que peu de poissons du milieu halieutique. Qui plus est, leur pêche est souvent bien plus sélective … quand ces pêcheurs ne font pas du no-kill.

ET LES RESERVES MARINES, alors ?
C'est une idée noble qui montre ses limites, simplement du fait de la petite superficie de ces réserves comparée ... celle de la présente proposition.

ET LES REGLEMENTATIONS CIBLEES, alors?
Il existe bien des réglementations actuelles visant à limiter, par exemple, par quota, la pêche au thon. Ces règlementations s'apparentent plus à la préservation des espèces menacées qu'à de la préservation de la quantité des espèces dans nos mers.

LA PROPOSITION
Tout d'abord, il ne faut pas empêcher les professionnels de faire leur métier car c'est leur vie. Et leur activité nous est utile. Par contre, il faut aussi protéger efficacement le bord de mer.
Par conséquent, demandons aux pêcheurs professionnels de laisser libre de toute pêche industrielle la bande côtière des 300 mètres.

MAIS POURQUOI CES 300 mètres ET QUE DIT LA REGLEMENTATION ACTUELLE (arrêté du 27 mars 1991)?
En se référant à http://www.dirm.mediterranee.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/le_balisage_de_la_bande_littorale_des_300_metres.pdf
la règlementation stipule, entre autres, que:
- "Pour assurer la sécurité des usagers et notamment des baigneurs, l'autorité de police (mairie et/ou préfecture maritime) institue sur la bande littorale des 300 mètres des zones de protection généralement balisées conformément à l'arrêté du 27 mars 1991. il s'agit de balisage de police avec des bouées de forme spécifique."

A noter que cette règlementation s'est aujourd'hui étendue aussi aux petites embarcations de loisir non motorisées (barque, canoë, paddle, ...).

IL Y A URGENCE
Il ne se passe pas une journée où les actualités nous informent que telle espèce a disparu, telle autre est en voie d'extinction. Et le milieu marin n'est pas épargné.
Mais il n'est pas encore trop tard pour retrouver une faune marine riche et diversifiée!

COMMENT FAIRE?
Tout simplement en modifiant cette règlementation du 27 mars 1991 (datant de 30 ans déjà) par l'interdiction de la pêche côtière professionnelle dans la bande des 300 premiers mètres des côtes.
Cette modification facile est, de plus, appropriée car elle ajouterait une sorte de réciprocité:
- les baigneurs et petites embarcations n'ont pas le droit de franchir la zone des 300 premiers mètres.
- et les embarcations professionnelles n'ont pas le droit de rentrer dans cette même zone.
La sécurité des baigneurs et des embarcations de loisirs est ainsi renforcée.

A noter que, concernant les bateaux à moteur de loisir, la règlementation actuelle est toujours applicable (zone de baignade protégée, ...).

IL N'EST DONC PAS ENCORE TROP TARD POUR AGIR, MAIS DANS 10 ANS, IL LE SERA PEUT-ÊTRE!

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