500 signatures atteintes
Destinataire(s) : Eurométropole de Strasbourg et commune de Plobsheim
Biodiversité et agriculture menacées à Plobsheim par Europa Park
Nous, habitants de Plobsheim et citoyens d’ailleurs, demandons que la société MackNeXT (Europa Park) s’établisse sur des sols déjà artificialisés, et pas sur les 2,9ha visés à Plobsheim. L’installation menace à la fois la biodiversité en déclassant un périmètre protégé (au titre des zones humides du Ried) et elle affaiblit l’agriculture en prenant les champs de quatre producteurs, dont un paysan bio.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
L’entreprise allemande détentrice du parc d’attractions Europa Park n’ayant pas trouvé de terrain de son côté de la frontière, elle souhaite établir des studios de création 3D, une résidence d’artistes et un siège social français à Plobsheim, sur des terres pour l’instant végétalisées et inconstructibles, avec le soutien de la commune et de l’Eurométropole de Strasbourg.
Cette installation se ferait au détriment de la biodiversité, sur une zone définie comme « écologique ou paysagère sensible à préserver » au Schéma de cohérence territoriale de Strasbourg (Scoters) et dans un corridor écologique de la trame verte et bleue. A protéger: une végétation typique des zones humides du Ried, et de nombreuses espèces comme le lézard des murailles, le faucon hobereau ou la pipistrelle commune.
Le recul des habitats sauvages et la perte vertigineuse de la biodiversité nous entraînent dans une ère pandémique: il semble impensable de sacrifier encore de l’espace naturel à des intérêts privés, aussi innovants soient-ils.
Cette arrivée au milieu des champs ferait aussi perdre des cultures à quatre agriculteurs, dont un paysan bio qui vend ses farines aux habitants et aux boulangers.
Nous pensons qu’il est urgent au contraire de renforcer la souveraineté alimentaire du territoire, d’encourager les producteurs locaux, de respecter le travail de conversion des sols, et de ne plus sacrifier de terres agricoles autour de Strasbourg.
L’implantation de cette entreprise trouvera de vraies performances écologiques en se réalisant sur un terrain déjà artificialisé comme il s’en trouve à 8km, au parc d’innovation d’Illkirch, certes un peu moins « naturel et isolé » que ne le rêve la société.
La commune de Plobsheim n’a rien à perdre à l’abandon de cette installation: ni les 15 à 50 emplois de niche, a priori pas destinés à ses habitants, ni les rentrées financières qui se limiteraient à la taxe foncière pour les 2,9ha. Elle a au contraire tout intérêt à préserver ses paysages, sa petite faune et sa production alimentaire, qui sont sans doute ses meilleurs atouts face aux défis d’aujourd’hui.
Alors que nos voisins allemands du Bade Wurtemberg ne concèdent plus d’espaces à artificialiser au groupe familial Mack International, cessons, nous aussi, de céder nos terres alsaciennes.
Exprimons-nous avant qu’il ne soit trop tard. D’autant que d’autres projets se profilent en enfilade comme un immense complexe hôtelier dans le Ried voire un téléphérique!
Cette installation se ferait au détriment de la biodiversité, sur une zone définie comme « écologique ou paysagère sensible à préserver » au Schéma de cohérence territoriale de Strasbourg (Scoters) et dans un corridor écologique de la trame verte et bleue. A protéger: une végétation typique des zones humides du Ried, et de nombreuses espèces comme le lézard des murailles, le faucon hobereau ou la pipistrelle commune.
Le recul des habitats sauvages et la perte vertigineuse de la biodiversité nous entraînent dans une ère pandémique: il semble impensable de sacrifier encore de l’espace naturel à des intérêts privés, aussi innovants soient-ils.
Cette arrivée au milieu des champs ferait aussi perdre des cultures à quatre agriculteurs, dont un paysan bio qui vend ses farines aux habitants et aux boulangers.
Nous pensons qu’il est urgent au contraire de renforcer la souveraineté alimentaire du territoire, d’encourager les producteurs locaux, de respecter le travail de conversion des sols, et de ne plus sacrifier de terres agricoles autour de Strasbourg.
L’implantation de cette entreprise trouvera de vraies performances écologiques en se réalisant sur un terrain déjà artificialisé comme il s’en trouve à 8km, au parc d’innovation d’Illkirch, certes un peu moins « naturel et isolé » que ne le rêve la société.
La commune de Plobsheim n’a rien à perdre à l’abandon de cette installation: ni les 15 à 50 emplois de niche, a priori pas destinés à ses habitants, ni les rentrées financières qui se limiteraient à la taxe foncière pour les 2,9ha. Elle a au contraire tout intérêt à préserver ses paysages, sa petite faune et sa production alimentaire, qui sont sans doute ses meilleurs atouts face aux défis d’aujourd’hui.
Alors que nos voisins allemands du Bade Wurtemberg ne concèdent plus d’espaces à artificialiser au groupe familial Mack International, cessons, nous aussi, de céder nos terres alsaciennes.
Exprimons-nous avant qu’il ne soit trop tard. D’autant que d’autres projets se profilent en enfilade comme un immense complexe hôtelier dans le Ried voire un téléphérique!