50,000 signatures atteintes
Destinataire(s) : Au Président de la République, Premier ministre, ministre des Finances, ministre des Transports
Construisons 600 voitures de trains de nuit pour relancer 30 lignes

Le collectif « Oui au train de nuit » se mobilise depuis 2016. En 2021 un rapport officiel, le "rapport TET", a confirmé la pertinence de construire 600 nouvelles voitures de trains de nuit pour relancer un réseau complet. Mais, depuis, l’État a réduit l'ambition et il reporte l'investissement d'année en année... au point que les nouveaux trains de nuit risquent de ne pas rouler avant 2030. Face aux enjeux climatiques et énergétiques, il convient au contraire d'augmenter l'ambition et d'accélérer.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Depuis 2020, la relance des trains de nuit est un succès, avec une hausse de la fréquentation, en France comme en Europe.
Malheureusement, au cours des années 2010, le parc des voitures-couchettes, voitures-lits et voitures sièges inclinables a été largement démantelé. Seules 129 voitures, âgées de 45 ans, ont été sauvegardées. En plus de la rénovation de ces voitures, il est nécessaire d'en construire de nouvelles pour relancer davantage de lignes. Or construire des trains neufs prend de 5 à 8 ans. Le rapport du Conseil d'orientation des Infrastructures (COI) publié en février 2023 rappelle qu’« il y a donc urgence à statuer » pour pouvoir relancer les lignes avant 2030.
De nombreuses lignes de nuit ont été supprimées dans les années 2010, sans justification suffisante. En particulier tous les trains de nuit sur les transversales région-région ont été démantelés. Or c'est sur ces liaisons que les temps de trajet en train sont les plus longs. Par exemple, un trajet Hendaye-Nice en journée demande plus de 10 heures de trajet, avec changement.
Dans les faits, le gouvernement prévoit surtout des trains de nuit Nord-Sud au départ de Paris. Il a négligé les trains de nuit Est-Ouest. De nombreuses lignes région-région sont donc à relancer, entres autres au départ de Genève-Lyon vers différentes destinations de la façade atlantique. Des trains au départ de PACA et de Grand Est sont également attendus.
En 2019, le collectif « Oui au train de nuit » a estimé les besoins de matériel de nuit à 600 voitures neuves, ce qui a été confirmé en 2021 par un rapport officiel : le "rapport TET" a montré qu’un réseau d’environ 25 lignes mutualiserait les moyens et gagnerait en visibilité et en efficacité. Les 25 lignes ne coûteraient pas plus en fonctionnement que les 5 lignes actuelles. Ce serait donc une forte augmentation de l'offre à coût constant.
Depuis l’État tergiverse : au lieu des 600 voitures, il annoncé fin 2021 la construction de 300 voitures. Il reporte ensuite la décision à 2023, puis 2024. Début 2025 il lance enfin un avis pour commander uniquement 180 voitures fermes, uniquement pour les 5 lignes déjà existantes. Une option permettrait en théorie d'augmenter la commande jusqu'à 340 voitures. Cette option destinée à relancer les lignes transversales nécessite la construction d'ateliers de maintenance en région. Ces ateliers sont nécessaires sans délais pour améliorer la fiabilité des trains de nuit déjà existants.
Alors que les enjeux d’économies d’énergie et de climat s’affirment d’année en année, il est nécessaire d’augmenter l’ambition, au niveau du rapport TET (600 voitures) et au-delà. Les bons résultats de fréquentation invitent à commander davantage de matériel pour doubler certaines lignes : jusqu’à 5 trains par nuit circulaient par le passé sur Paris-Nice. « Oui au train de nuit » a évalué que 1200 voitures pourraient s’avérer nécessaires d’ici 2035 (voir un résumé de l’ensemble des besoins). Ajouter une « extension de commande » optionnelle à 1200 voitures ne coûte rien à l’État. Par contre cela sécuriserait l’approvisionnement dans la situation actuelle de pénurie de trains de nuit en Europe.
Nous, signataires de la pétition, demandons à l’État d’augmenter l’ambition pour les trains de nuit pour :
1) Construire 600 voitures, avec une extension optionnelle à 1200 voitures.
2) Créer de nouvelles lignes de nuit région-région sur les transversales.
3) Construire des ateliers de maintenance en région pour rendre possible les transversales et fiabiliser les radiales.
4) Mieux desservir l’ensemble des territoires excentrés et de montagne.
5) Relancer des trains de nuit internationaux, également au départ des régions.
Malheureusement, au cours des années 2010, le parc des voitures-couchettes, voitures-lits et voitures sièges inclinables a été largement démantelé. Seules 129 voitures, âgées de 45 ans, ont été sauvegardées. En plus de la rénovation de ces voitures, il est nécessaire d'en construire de nouvelles pour relancer davantage de lignes. Or construire des trains neufs prend de 5 à 8 ans. Le rapport du Conseil d'orientation des Infrastructures (COI) publié en février 2023 rappelle qu’« il y a donc urgence à statuer » pour pouvoir relancer les lignes avant 2030.
De nombreuses lignes de nuit ont été supprimées dans les années 2010, sans justification suffisante. En particulier tous les trains de nuit sur les transversales région-région ont été démantelés. Or c'est sur ces liaisons que les temps de trajet en train sont les plus longs. Par exemple, un trajet Hendaye-Nice en journée demande plus de 10 heures de trajet, avec changement.
Dans les faits, le gouvernement prévoit surtout des trains de nuit Nord-Sud au départ de Paris. Il a négligé les trains de nuit Est-Ouest. De nombreuses lignes région-région sont donc à relancer, entres autres au départ de Genève-Lyon vers différentes destinations de la façade atlantique. Des trains au départ de PACA et de Grand Est sont également attendus.
En 2019, le collectif « Oui au train de nuit » a estimé les besoins de matériel de nuit à 600 voitures neuves, ce qui a été confirmé en 2021 par un rapport officiel : le "rapport TET" a montré qu’un réseau d’environ 25 lignes mutualiserait les moyens et gagnerait en visibilité et en efficacité. Les 25 lignes ne coûteraient pas plus en fonctionnement que les 5 lignes actuelles. Ce serait donc une forte augmentation de l'offre à coût constant.
Depuis l’État tergiverse : au lieu des 600 voitures, il annoncé fin 2021 la construction de 300 voitures. Il reporte ensuite la décision à 2023, puis 2024. Début 2025 il lance enfin un avis pour commander uniquement 180 voitures fermes, uniquement pour les 5 lignes déjà existantes. Une option permettrait en théorie d'augmenter la commande jusqu'à 340 voitures. Cette option destinée à relancer les lignes transversales nécessite la construction d'ateliers de maintenance en région. Ces ateliers sont nécessaires sans délais pour améliorer la fiabilité des trains de nuit déjà existants.
Alors que les enjeux d’économies d’énergie et de climat s’affirment d’année en année, il est nécessaire d’augmenter l’ambition, au niveau du rapport TET (600 voitures) et au-delà. Les bons résultats de fréquentation invitent à commander davantage de matériel pour doubler certaines lignes : jusqu’à 5 trains par nuit circulaient par le passé sur Paris-Nice. « Oui au train de nuit » a évalué que 1200 voitures pourraient s’avérer nécessaires d’ici 2035 (voir un résumé de l’ensemble des besoins). Ajouter une « extension de commande » optionnelle à 1200 voitures ne coûte rien à l’État. Par contre cela sécuriserait l’approvisionnement dans la situation actuelle de pénurie de trains de nuit en Europe.
Nous, signataires de la pétition, demandons à l’État d’augmenter l’ambition pour les trains de nuit pour :
1) Construire 600 voitures, avec une extension optionnelle à 1200 voitures.
2) Créer de nouvelles lignes de nuit région-région sur les transversales.
3) Construire des ateliers de maintenance en région pour rendre possible les transversales et fiabiliser les radiales.
4) Mieux desservir l’ensemble des territoires excentrés et de montagne.
5) Relancer des trains de nuit internationaux, également au départ des régions.