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Destinataire(s) : Emmanuel Macron, Président de la République ; Gabriel Attal, Premier Ministre ; Bruno Le Maire, Ministre des finances ; Patrice Vergriete, Ministre des Transports

Construisons 600 voitures de trains de nuit pour relancer 30 lignes

Le collectif « Oui au train de nuit » se mobilise depuis 2016. En 2021 un rapport officiel, le "rapport TET", a confirmé la pertinence de construire 600 nouvelles voitures de trains de nuit pour relancer un réseau complet. Mais, depuis, l’État a réduit l'ambition et il reporte l'investissement d'année en année... au point que les nouveaux trains de nuit risquent de ne pas rouler avant 2030. Face aux enjeux climatiques et énergétiques, il convient au contraire d'augmenter l'ambition et d'accélérer.

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Suite aux mobilisations « Oui au train de nuit » depuis 2016, plusieurs rapports officiels ont confirmé la pertinence de relancer les trains de nuit. Depuis 2020, leur relance est un succès, avec une hausse de la fréquentation, en France comme en Europe.

Malheureusement, au cours des années 2010, le parc des voitures-couchettes, voitures-lits et voitures sièges inclinables a été très largement détruit et ferraillé. Seules 111 voitures-couchettes, âgées de près de 45 ans, ont été sauvegardées. En plus de la rénovation de ces voitures, il est nécessaire d'en construire de nouvelles pour relancer davantage de lignes. Mais construire des trains neufs prend de 5 à 8 ans. Le rapport du Conseil d'orientation des Infrastructures (COI) [https://bit.ly/3mk9OZm] publié en février 2023 rappelle qu’« il y a donc urgence à statuer, dès 2023 » pour pouvoir relancer les lignes avant 2030.

De nombreuses lignes de nuit ont été supprimées dans les années 2010, sans justification suffisante. En particulier tous les trains de nuit sur les transversales régions-régions (sans changement à Paris) ont été démantelés. Or c'est sur ces liaisons que les temps de trajet en train sont les plus longs. Par exemple, un trajet Hendaye-Nice en journée demande plus de 10 heures de trajet, avec changement. C'est là que les trains de nuit sont le plus pertinents.

Dans les faits, le gouvernement prévoit surtout des trains de nuit Nord-Sud. Il a négligé les trains de nuit Est-Ouest. De nombreuses lignes région-région sont donc à relancer, entres autres au départ de Genève-Lyon vers différentes destinations de la façade atlantique.

En 2019, le collectif « Oui au train de nuit » a estimé les besoins de matériel de nuit à 600 voitures neuves [https://bit.ly/3IGuxy6], ce qui a été confirmé en 2021 par le rapport gouvernemental sur les Trains d’Équilibre du Territoire [https://bit.ly/3KMrjfh]. Ce "rapport TET" a montré qu’un réseau d’environ 25 lignes mutualiserait les moyens et gagnerait en visibilité et en efficacité : les 25 lignes ne coûteraient pas plus en fonctionnement que les 4 lignes actuelles. Ce serait donc une forte augmentation de l'offre à coût constant.

Malgré cela, l’État tente de réduire l’ambition et de reporter dans le temps. Au lieu des 600 voitures, l’État a annoncé fin 2021 la construction de seulement 300 voitures [https://bit.ly/3Zsowfs]. Il a ensuite reporté la décision à 2022, puis à 2023-2024 [https://bit.ly/3Zc7VN0]. En février 2023 le « rapport COI » propose de scinder ces 300 voitures en deux lots… pour n’en financer qu’un seul en 2023 (150 voitures pour les 4 lignes existantes) et reporter la décision sur le 2ème lot à 2028... La création de nouvelles lignes de trains de nuit arriverait donc hors-délais pour 2030.

Alors que les enjeux d’économies d’énergie et de climat s’affirment d’année en année, il est au contraire nécessaire d’augmenter l’ambition, a minima au niveau du rapport TET (600 voitures). Et même aller plus loin : commander davantage de matériel pour compléter le schéma des dessertes et doubler certaines lignes (jusqu’à 5 trains par nuit circulaient par le passé sur Paris-Nice). « Oui au train de nuit » a évalué que 1200 voitures pourraient s’avérer nécessaires d’ici 2035 (voir un résumé de l’ensemble des besoins [https://blogs.mediapart.fr/ouiautraindenuit/blog/040323/letat-oublie-les-trains-de-nuit-est-ouest-nouvelle-petition]). Ajouter une « extension de commande » optionnelle à 1200 voitures ne coûte rien à l’État. Par contre cela sécuriserait l’approvisionnement dans la situation actuelle de pénurie de trains de nuit en Europe.

Nous, signataires de la pétition, demandons à l’État d’augmenter l’ambition pour les trains de nuit pour :
1) Financer dès 2023 la construction de 600 voitures, avec une extension optionnelle à 1200 voitures.
2) Créer de nouvelles lignes de nuit région-région, en particulier sur les transversales Est-Ouest.
3) Mieux desservir l’ensemble des territoires excentrés et de montagne.
4) Prévoir aussi du matériel pour relancer des trains de nuit internationaux en coopération avec les pays voisins et/ou les opérateurs.

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