50,000 signatures atteintes
Destinataire(s) : Au président de la République, Premier ministre, ministre des Finances, ministre des Transports
Construisons 600 voitures de trains de nuit pour relancer 30 lignes

Les trains de nuit connaissent un succès de fréquentation en 2024, avec un million de voyageurs. Dès 2021 un rapport officiel, le "rapport TET", a confirmé la pertinence de construire 600 nouvelles voitures de trains de nuit pour relancer l'offre. Mais, depuis, l’État a réduit l'ambition à 180 voitures. Il a relégué sur liste d'attente la relance des liaisons transversales "région-région". Face aux enjeux climatiques et énergétiques, il convient au contraire d'augmenter l'ambition et d'accélérer.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Les trains de nuit connaissent un succès de fréquentation, avec un million de voyageurs en 2024, et une croissance rapide dépassant +20% par an en moyenne depuis 2019. Une nouvelle étude du Réseau Action Climat montre un potentiel jusqu'à 12 millions de voyageurs par an. Pour cela il y a besoin de matériel roulant.
Pour l'instant la France ne dispose que de 129 voitures-couchettes, âgées de 45 ans. En février 2025 l’État a lancé une commande de trains de nuit neufs, mais en quantité insuffisante : 180 voitures, uniquement destinées aux 5 lignes déjà existantes.
Une option permet d'augmenter la commande jusqu'à 340 voitures et créer de nouvelles lignes pour relancer les premières lignes transversales, telles que Bordeaux-Nice, Strasbourg-Barcelone, Metz-Nice, etc.
C'est sur les liaisons transversales que les temps de trajet en train sont les plus longs. Par exemple, un trajet Hendaye-Nice en journée demande plus de 10 heures de trajet, avec inévitablement des correspondances, ce qui est d'autant plus pénalisant. De nombreuses liaisons région-région supplémentaires sont donc à relancer, par exemple au départ de Nice, de la façade atlantique, du Nord et de l'Est, de Genève-Lyon, etc
Point peu connu mais décisif : les liaisons transversales ont besoin de la création d'ateliers de maintenance en région. Ces ateliers sont par ailleurs nécessaires aussi pour améliorer la fiabilité des trains de nuit actuels.
En 2021, le "rapport TET" a montré qu’un réseau de 600 voitures mutualisera les moyens et réalisera des économies d'échelles : les 20 lignes envisagées ne coûteraient pas plus en fonctionnement que les 5 lignes actuelles. Ce serait donc une forte augmentation de l'offre à coût constant.
Les enjeux d’économies d’énergie et de climat s’affirment d’année en année, il est donc nécessaire d’augmenter l’ambition, avec une commande supplémentaire, au moins au niveau du rapport TET (600 voitures).
Ajouter une option pour « extension de commande » jusqu'à 1200 voitures ne coûte rien à l’État. Cela permettra d'activer la construction du matériel avec des délais plus rapides, si la demande monte effectivement vers les 12 millions de passagers par an potentiels. Cela permettra de relancer plus de 30 lignes de trains de nuit, dont des liaisons internationales également au départ des régions (voir les cartes).
Nous, signataires de la pétition, demandons à l’État d’augmenter l’ambition pour les trains de nuit pour :
1) Construire 600 voitures, avec une extension optionnelle à 1200 voitures.
2) Créer de nouvelles lignes de nuit région-région sur les transversales.
3) Construire des ateliers de maintenance en région pour rendre possible les transversales et fiabiliser les radiales.
4) Mieux desservir l’ensemble des territoires excentrés et de montagne.
5) Relancer des trains de nuit internationaux, également au départ des régions.
Pour l'instant la France ne dispose que de 129 voitures-couchettes, âgées de 45 ans. En février 2025 l’État a lancé une commande de trains de nuit neufs, mais en quantité insuffisante : 180 voitures, uniquement destinées aux 5 lignes déjà existantes.
Une option permet d'augmenter la commande jusqu'à 340 voitures et créer de nouvelles lignes pour relancer les premières lignes transversales, telles que Bordeaux-Nice, Strasbourg-Barcelone, Metz-Nice, etc.
C'est sur les liaisons transversales que les temps de trajet en train sont les plus longs. Par exemple, un trajet Hendaye-Nice en journée demande plus de 10 heures de trajet, avec inévitablement des correspondances, ce qui est d'autant plus pénalisant. De nombreuses liaisons région-région supplémentaires sont donc à relancer, par exemple au départ de Nice, de la façade atlantique, du Nord et de l'Est, de Genève-Lyon, etc
Point peu connu mais décisif : les liaisons transversales ont besoin de la création d'ateliers de maintenance en région. Ces ateliers sont par ailleurs nécessaires aussi pour améliorer la fiabilité des trains de nuit actuels.
En 2021, le "rapport TET" a montré qu’un réseau de 600 voitures mutualisera les moyens et réalisera des économies d'échelles : les 20 lignes envisagées ne coûteraient pas plus en fonctionnement que les 5 lignes actuelles. Ce serait donc une forte augmentation de l'offre à coût constant.
Les enjeux d’économies d’énergie et de climat s’affirment d’année en année, il est donc nécessaire d’augmenter l’ambition, avec une commande supplémentaire, au moins au niveau du rapport TET (600 voitures).
Ajouter une option pour « extension de commande » jusqu'à 1200 voitures ne coûte rien à l’État. Cela permettra d'activer la construction du matériel avec des délais plus rapides, si la demande monte effectivement vers les 12 millions de passagers par an potentiels. Cela permettra de relancer plus de 30 lignes de trains de nuit, dont des liaisons internationales également au départ des régions (voir les cartes).
Nous, signataires de la pétition, demandons à l’État d’augmenter l’ambition pour les trains de nuit pour :
1) Construire 600 voitures, avec une extension optionnelle à 1200 voitures.
2) Créer de nouvelles lignes de nuit région-région sur les transversales.
3) Construire des ateliers de maintenance en région pour rendre possible les transversales et fiabiliser les radiales.
4) Mieux desservir l’ensemble des territoires excentrés et de montagne.
5) Relancer des trains de nuit internationaux, également au départ des régions.