De nombreuses lignes de nuit ont été supprimées dans les années 2010, sans justification suffisante. En particulier tous les trains de nuit sur les
transversales région-région ont été démantelés. Or c'est sur ces liaisons que les temps de trajet en train sont les plus longs. Par exemple, un trajet Hendaye-Nice en journée demande plus de 10 heures de trajet, avec changement.
En 2019, le collectif « Oui au train de nuit » a estimé les besoins de matériel de nuit à
600 voitures neuves, ce qui a été confirmé en 2021 par un rapport officiel : le "
rapport TET" a montré qu’un réseau d’environ 25 lignes mutualiserait les moyens et gagnerait en visibilité et en efficacité. Les 25 lignes ne coûteraient pas plus en fonctionnement que les 5 lignes actuelles. Ce serait donc une forte
augmentation de l'offre à coût constant.
Point peu connu mais important : relancer les lignes transversales nécessite la
construction d'ateliers de maintenance en région. Ces ateliers sont nécessaires aussi pour améliorer la fiabilité des trains de nuit déjà existants.
Alors que les enjeux d’économies d’énergie et de climat s’affirment d’année en année, il est nécessaire d’
augmenter l’ambition, au niveau du rapport TET (600 voitures) et au-delà. Les bons résultats de fréquentation invitent à commander davantage de matériel pour doubler certaines lignes : jusqu’à 5 trains par nuit circulaient par le passé sur Paris-Nice.
Ajouter une « extension de commande » optionnelle à 1200 voitures ne coûte rien à l’État. Par contre cela sécuriserait l’approvisionnement dans la situation actuelle de pénurie de trains de nuit en Europe.
Nous, signataires de la pétition, demandons à l’État d’augmenter l’ambition pour les trains de nuit pour :
1)
Construire 600 voitures, avec une extension optionnelle à
1200 voitures.
2) Créer de nouvelles lignes de nuit région-région sur les
transversales.
3) Construire des
ateliers de maintenance en région pour rendre possible les transversales et fiabiliser les radiales.
4) Mieux desservir l’ensemble des
territoires excentrés et de montagne.
5) Relancer des
trains de nuit internationaux, également
au départ des régions.