100 signatures atteintes
Destinataire(s) : Maire de Champigny, et Président du Conseil Départemental du Val de Marne
Moins de voitures dans nos rues à Champigny Sur Marne
En plus d'être un des moteurs de la crise climatique, le trafic routier et automobile joue un rôle majeur dans la pollution de l’air qui affecte nos villes et notre santé. Nous qui habitons Champigny Sur Marne et le Val de marne, demandons que des mesures ambitieuses soient mises en œuvre par nos élu.es locaux en faveur d’une autre mobilité urbaine, dans un double objectif de transition écologique et de justice sociale.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Notre territoire souffre de la pollution de l’air, qui constitue une urgence sanitaire établie. Le trafic routier est la principale cause des émissions de polluants atmosphériques dangereux pour la santé et il est responsable de 48 000 morts par an. Il doit absolument être baissé.
Le trafic routier est l’un des premiers émetteurs de gaz à effet de serre : L’urgence climatique nous impose d’agir rapidement et de sortir de notre dépendance au pétrole, au transport routier et à la voiture individuelle. Le trafic routier est aussi un énorme consommateur d’espace dans nos villes. 80% des voiries lui sont consacrées alors qu’il transporte peu de personnes.
En outre, en Val de Marne en 2020, hors autoroutes, les voitures et camions ont causé 2000 accidents corporels, avec 18 tués et 2100 blessés *. Les piétons et les deux roues sont toujours les principales victimes de ces accidents. A Champigny un cycliste percuté par une voiture sur le Quai Gallieni fin 2019 est décédé le 22 janvier 2020.
Nous savons bien qu’il n’est pas toujours facile de se passer de sa voiture, mais nous pensons qu’il est de la responsabilité de nos élu.es de nous en donner les moyens, en développant les alternatives et en accompagnant le changement, notamment pour les plus fragiles d’entre nous.
M. Le Maire de Champigny, vous avez signé le Pacte pour la Transition : vous vous y êtes engagé à réduire cette circulation automobile **
M. Le Maire, M. le Président du Conseil Départemental, il est grand temps d’agir pour la transition écologique et pour une mobilité urbaine adaptée aux crises sanitaire et climatique.
Vous avez la compétence pour aménager les axes qui traversent notre ville (Routes Départementales et rues de la Ville)
Nous vous demandons donc :
- de programmer et d’organiser la sortie des véhicules polluants dans Champigny à travers la mise en oeuvre de la Zones à zéro transit automobile, en créant des quartiers étanches à cette circulation, sauf pour les urgences, les transports en commun et les personnes à mobilité réduite. Ces zones appelées « superblocks » ou de transit limité ont été adoptées par Gand en Belgique ou Barcelone ou en Italie (Sienne, Rome, Pise, Florence…)
- de prendre des mesures visant à réduire la place dédiée à la voiture dans notre ville (mise en place de “rues scolaires”, de zones piétonnes et des zones à trafic limité, généralisation de la baisse des vitesses à 30 km/h dans toute la ville, fermeture du quai Gallieni aux voitures, sauf aux riverains, par exemple). Trop de véhicules à moteur circulent ce quai, en transit, comme l’a démontré un comptage fin 2019.***
- d'abandonner les projets de nouvelles zones commerciales en périphérie
- d’abandonner tout projet de nouvelle infrastructure routière comme celles prévues dans l'ex VDO, par exemple
- de développer des solutions vélo : plan vélo ambitieux à hauteur de 30€/an/hab minimum, participation au RER V, stationnement sécurisé de grande ampleur autour des futures gares de métro, des pistes cyclables sur la RD4 pour accompagner l'arrivée du métro, ainsi que sur l'avenue du Général de Gaulle, l'avenue Maurice Thorez, la Voie Sonia Delaunay, Rue du Bois l'Abbé, Avenue du 8 mai 45, Avenue Allende, entre autres...
- de continuer à améliorer les transports en commun (amélioration des fréquences et amplitudes horaires, mise en place de couloirs réservés pour les bus comme le 208 sur la RD4 dans le sens Province Paris, gratuité des transports pour les quartiers enclavés (Bois l'Abbé et autres Quartiers Prioritaires Politique de la Ville)
- de prévoir un accompagnement et des aides à la transition, pour soutenir les particuliers et les professionnels dans le changement de véhicule ou, mieux, de moyen de transport
- de faire preuve d’exemplarité concernant la flotte des véhicules de la ville, d'optimiser et rationaliser les déplacements au sein de la collectivité et engager une véritable politique de mobilité durable.
Il reste beaucoup à faire dans nos grandes villes françaises sur ce sujet de la lutte contre la pollution automobile, comme l’a démontré un classement des villes**** publié en amont des élections municipales de 2020 par le Réseau Action Climat, Unicef France et Greenpeace France. La Cour de Justice Européenne a déjà condamné la France en octobre 2019 pour ne pas avoir respecté les valeurs limites relatives au dioxyde d'azote (NO2).
La crise sanitaire Covid que nous traversons a mis une nouvelle fois en lumière la nécessité absolue d’avancer rapidement sur ces enjeux de mobilité urbaine.
Sortir du tout-voiture, du diesel et de l’essence et prioriser d’autres manières de se déplacer en ville demande du courage politique et c’est indispensable pour faire face à l’urgence sanitaire et climatique.
Nous vous demandons de passer rapidement à l’action pour lutter de manière ambitieuse contre la pollution automobile, en prenant en compte nos demandes dans ce texte, pour réconcilier les habitants avec l’urbain, faire de Champigny une Ville apaisée, où il fait bon vivre.
Nous sommes disponibles pour une rencontre avec vous et vos services pour dialoguer et échanger sur les actions à mener et les solutions à mettre en œuvre.
Nous vous prions, d’agréer, Monsieur Le Maire, Monsieur le Président du Conseil Départemental l’expression de notre considération distinguée.
Le Collectif Champigny En Transition
* Source : http://www.driea.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/94_2020-11_barometre_securite_routiere.pdf
** Source : http://pacte-transition-champigny.net/champigny-alternance-laurent-jeanne/
*** Source : http://www.dejaenat94.org/circulation-automobile-dans-champigny-des-propositions-pour-epargner-nos-quartiers-de-la-pollution-routiere/
**** Source : https://www.greenpeace.fr/lutte-contre-la-pollution-de-lair-classement-des-12-plus-grandes-agglomerations-francaises/
Autres sources : https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/infographie-pollution-air-europe-e
Le trafic routier est l’un des premiers émetteurs de gaz à effet de serre : L’urgence climatique nous impose d’agir rapidement et de sortir de notre dépendance au pétrole, au transport routier et à la voiture individuelle. Le trafic routier est aussi un énorme consommateur d’espace dans nos villes. 80% des voiries lui sont consacrées alors qu’il transporte peu de personnes.
En outre, en Val de Marne en 2020, hors autoroutes, les voitures et camions ont causé 2000 accidents corporels, avec 18 tués et 2100 blessés *. Les piétons et les deux roues sont toujours les principales victimes de ces accidents. A Champigny un cycliste percuté par une voiture sur le Quai Gallieni fin 2019 est décédé le 22 janvier 2020.
Nous savons bien qu’il n’est pas toujours facile de se passer de sa voiture, mais nous pensons qu’il est de la responsabilité de nos élu.es de nous en donner les moyens, en développant les alternatives et en accompagnant le changement, notamment pour les plus fragiles d’entre nous.
M. Le Maire de Champigny, vous avez signé le Pacte pour la Transition : vous vous y êtes engagé à réduire cette circulation automobile **
M. Le Maire, M. le Président du Conseil Départemental, il est grand temps d’agir pour la transition écologique et pour une mobilité urbaine adaptée aux crises sanitaire et climatique.
Vous avez la compétence pour aménager les axes qui traversent notre ville (Routes Départementales et rues de la Ville)
Nous vous demandons donc :
- de programmer et d’organiser la sortie des véhicules polluants dans Champigny à travers la mise en oeuvre de la Zones à zéro transit automobile, en créant des quartiers étanches à cette circulation, sauf pour les urgences, les transports en commun et les personnes à mobilité réduite. Ces zones appelées « superblocks » ou de transit limité ont été adoptées par Gand en Belgique ou Barcelone ou en Italie (Sienne, Rome, Pise, Florence…)
- de prendre des mesures visant à réduire la place dédiée à la voiture dans notre ville (mise en place de “rues scolaires”, de zones piétonnes et des zones à trafic limité, généralisation de la baisse des vitesses à 30 km/h dans toute la ville, fermeture du quai Gallieni aux voitures, sauf aux riverains, par exemple). Trop de véhicules à moteur circulent ce quai, en transit, comme l’a démontré un comptage fin 2019.***
- d'abandonner les projets de nouvelles zones commerciales en périphérie
- d’abandonner tout projet de nouvelle infrastructure routière comme celles prévues dans l'ex VDO, par exemple
- de développer des solutions vélo : plan vélo ambitieux à hauteur de 30€/an/hab minimum, participation au RER V, stationnement sécurisé de grande ampleur autour des futures gares de métro, des pistes cyclables sur la RD4 pour accompagner l'arrivée du métro, ainsi que sur l'avenue du Général de Gaulle, l'avenue Maurice Thorez, la Voie Sonia Delaunay, Rue du Bois l'Abbé, Avenue du 8 mai 45, Avenue Allende, entre autres...
- de continuer à améliorer les transports en commun (amélioration des fréquences et amplitudes horaires, mise en place de couloirs réservés pour les bus comme le 208 sur la RD4 dans le sens Province Paris, gratuité des transports pour les quartiers enclavés (Bois l'Abbé et autres Quartiers Prioritaires Politique de la Ville)
- de prévoir un accompagnement et des aides à la transition, pour soutenir les particuliers et les professionnels dans le changement de véhicule ou, mieux, de moyen de transport
- de faire preuve d’exemplarité concernant la flotte des véhicules de la ville, d'optimiser et rationaliser les déplacements au sein de la collectivité et engager une véritable politique de mobilité durable.
Il reste beaucoup à faire dans nos grandes villes françaises sur ce sujet de la lutte contre la pollution automobile, comme l’a démontré un classement des villes**** publié en amont des élections municipales de 2020 par le Réseau Action Climat, Unicef France et Greenpeace France. La Cour de Justice Européenne a déjà condamné la France en octobre 2019 pour ne pas avoir respecté les valeurs limites relatives au dioxyde d'azote (NO2).
La crise sanitaire Covid que nous traversons a mis une nouvelle fois en lumière la nécessité absolue d’avancer rapidement sur ces enjeux de mobilité urbaine.
Sortir du tout-voiture, du diesel et de l’essence et prioriser d’autres manières de se déplacer en ville demande du courage politique et c’est indispensable pour faire face à l’urgence sanitaire et climatique.
Nous vous demandons de passer rapidement à l’action pour lutter de manière ambitieuse contre la pollution automobile, en prenant en compte nos demandes dans ce texte, pour réconcilier les habitants avec l’urbain, faire de Champigny une Ville apaisée, où il fait bon vivre.
Nous sommes disponibles pour une rencontre avec vous et vos services pour dialoguer et échanger sur les actions à mener et les solutions à mettre en œuvre.
Nous vous prions, d’agréer, Monsieur Le Maire, Monsieur le Président du Conseil Départemental l’expression de notre considération distinguée.
Le Collectif Champigny En Transition
* Source : http://www.driea.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/94_2020-11_barometre_securite_routiere.pdf
** Source : http://pacte-transition-champigny.net/champigny-alternance-laurent-jeanne/
*** Source : http://www.dejaenat94.org/circulation-automobile-dans-champigny-des-propositions-pour-epargner-nos-quartiers-de-la-pollution-routiere/
**** Source : https://www.greenpeace.fr/lutte-contre-la-pollution-de-lair-classement-des-12-plus-grandes-agglomerations-francaises/
Autres sources : https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/infographie-pollution-air-europe-e
Comment elle sera remise
Aux élus lors de rencontres que nous sollicitons