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Destinataire(s) : tout le monde
NON aux EPR2 à Bugey, NON à 2 réacteurs de plus à côté de Lyon

Au détriment des populations concernées, le président Emmanuel Macron a annoncé la construction de 6 nouveaux réacteurs nucléaires (modèle EPR2), dont 2 sur les communes de Loyettes et Saint Vulbas (Ain) à côté de la centrale nucléaire de Bugey en Auvergne-Rhône-Alpes. Situé en bord du fleuve Rhône, à 30 km de Lyon et 75 km de Genève, le site accueille déjà 1 réacteur en démantèlement, 4 réacteurs en activité (les plus vieux en France), un magasin de combustible neuf et un centre de conditionnement et d'entreposage de déchets radioactifs.
Compte-tenu des risques réels et des dégâts irréversibles sur la population et l’environnement, nous appelons EDF et le gouvernement à abandonner immédiatement le projet de construction de deux nouveaux réacteurs EPR2 à Bugey.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Nous dénonçons l’agrandissement du site nucléaire de Bugey qui entraine une surconcentration de rejets de gaz et effluents chimiques et radioactifs dans l’air et l’eau. Nous refusons toute nouvelle installation sur ce territoire à la fois agricole et industriel, territoire qui va être défiguré alors que le tourisme est un levier de développement des territoires voisins du département de l’Ain. Ces réacteurs mettraient en péril les eaux du Rhône dont nous dépendons tou.tes et la vie du fleuve, par sa consommation d'eau et par l'élévation de température, incompatibles avec l'évolution attendue à cause du dérèglement climatique.
Compte-tenu de ces risques réels et des dégâts irréversibles sur la population et l’environnement, nous appelons EDF et le gouvernement à abandonner immédiatement le projet de construction de deux nouveaux réacteurs EPR2 à Bugey.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Dangers environnementaux et industriels : Un cocktail explosif
- La proximité des sites Seveso et le risque d’accident majeur.
La centrale atomique actuelle avec ses quatre vieux réacteurs de 900 MW chacun en fonctionnement est située à côté du parc industriel de la plaine de l’Ain (PIPA) qui comprend quatre sites classés dangereux c’est-à-dire Seveso seuil haut. Ajouter 2 réacteurs deux fois plus puissants (1 670 MW chacun) à proximité de cette zone particulièrement sensible constitue un risque supplémentaire. En cas d'incident sur le site nucléaire actuel ou l'un de ces sites Seveso, les conséquences pourraient être aggravées, augmentant la probabilité d’accidents en cascade et d'un scénario catastrophe.
Les réacteurs EPR en fonctionnement sont peu nombreux dans le monde et présentent des défauts de conception. Un accident majeur entraînerait l’évacuation de millions de personnes pour des décennies, et impacterait des villes comme Lyon ou Genève. En ignorant les leçons des catastrophes passées, telles que Fukushima ou Tchernobyl, l’État se montre irresponsable et expose la population à des dangers inutiles et inhumains.
La sécurité des habitants, ainsi que celle des travailleurs de ces installations, serait gravement compromise par la cohabitation entre une nouvelle centrale nucléaire et ces infrastructures à hauts risques.
2. Le risque de rupture du barrage de Vouglans, sur l’Ain.
Le site de Bugey est situé dans une zone vulnérable aux inondations, d’une part par le Rhône en cas de crue centennale, d’autre part par l’Ain, en cas de rupture du barrage de Vouglans (la troisième retenue d'eau de France) situé à environ 80 kilomètres du site nucléaire actuel et futur.
3. Risque de perte de source d’eau froide.
Même si EDF se veut rassurant en ne parlant que de la consommation d’eau pour les aéroréfrigérants des EPR 2, il est acté que le niveau du Rhône va connaître de plus en plus de périodes avec des débits réduits en raison de la disparition progressive des glaciers qui l’alimentent. Un partage de la ressource en eau entre l’eau potable pour la métropole lyonnaise, les besoins croissants en irrigation agricole, les besoins des autres centrales nucléaires en aval et des autres industries sera nécessaire. Tous ces besoins seront plus importants à la même période, c’est à dire en cas de canicule et de sécheresse, et vont entrer en concurrence au moment où le Rhône sera au plus bas. Sans oublier, les usages faits par nos voisins suisses sur lesquels nous n’aurons aucun contrôle.
Le site du Bugey avec les plus faibles débits du Rhône sur sa partie française, associés aux enjeux de biodiversité et des autres usages de l'eau, n'est pas approprié à l'installation de deux réacteurs EPR2 qui devraient fonctionner jusqu'au siècle prochain. Nous demandons à l'Etat de renoncer à ce projet.
Nature et agriculture sacrifiées
Ce projet d'EPR2 va accaparer directement 220 ha de terres agricoles, de zones naturelles et de carrières (initialement prévues pour être rendues à l'agriculture et à la nature) et indirectement 150 ha supplémentaires pour des logements, parkings, voiries ...
De nombreux emplois non pérennes et non locaux
Nous dénonçons également les discours trompeurs concernant les prétendus emplois créés, qui ne seront ni durables ni réellement locaux. Cette venue pour quelques années seulement de très nombreux travailleurs français et étrangers va déstabiliser le marché local de l'emploi (concurrence et hausse des salaires) et l'économie locale (envolée des prix des loyers, de l'immobilier, de la restauration, etc.). La fin du chantier aura un goût amer.
Coût non maîtrisé, hausse du prix de l’électricité.
Les EPR sont un fiasco industriel et économique avéré, comme en témoignent les retards et surcoûts astronomiques des projets en France et à l’étranger. Le coût de l’EPR de Flamanville est passé de 3,3 à 23,7 Mds d’Euros. La cour des comptes a calculé qu’il ne sera jamais rentable. Aucune industrie ne se lance dans un tel investissement sans en avoir assuré le financement et comme le coût des EPR2 ne cesse d’être revu à la hausse, la facture risque d’être salée pour les consommateurs. De plus, le coût du kilowattheure nucléaire dépasse désormais celui des énergies renouvelables, rendant cette technologie non seulement risquée mais également peu pertinente.
Nous demandons au gouvernement d’abandonner ce projet dangereux et de privilégier des solutions énergétiques plus sûres et durables comme les énergies renouvelables.
Une transition énergétique avec un mix basé sur les énergies renouvelables est possible, et essentielle pour assurer un avenir sûr et durable à notre région, tout en étant rapide à mettre en œuvre et générant de nouveaux emplois. La transition passe aussi par la rénovation des bâtiments, action génératrice d’emplois massifs et d’économies d’énergies.
Une transition énergétique avec un mix basé sur les énergies renouvelables est possible, et essentielle pour assurer un avenir sûr et durable à notre région, tout en étant rapide à mettre en œuvre et générant de nouveaux emplois. La transition passe aussi par la rénovation des bâtiments, action génératrice d’emplois massifs et d’économies d’énergies.
💥 Citoyen·es du Bugey, d’Auvergne-Rhône-Alpes, de France nous devons pouvoir choisir l'avenir énergétique de notre région et pays, avec l'objectif de laisser un territoire sûr et viable à nos enfants. Mobilisez-vous à nos côtés pour dire NON à ce projet nucléaire imposé !
Nous avons l’opportunité d’affirmer notre opposition au projet et de faire prendre conscience largement des dangers qui pèsent sur notre territoire en participant largement au débat de la Commission Nationale de Débat Public (CNDP), ouvert du 28 janvier 2025 au 15 mai 2025. L’enjeu est de taille, mobilisons-nous !
👉 Vite, il y a urgence, signez la pétition pour dire NON aux EPR 2 à Bugey et partagez-la autour de vous.