1,000 signatures atteintes
Destinataire(s) : La Métropole de Montpellier
STOP POLLUTION DU LEZ
Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature c'est 230 000 tonnes de déchets plastiques qui finissent chaque année dans la mer Méditerranée. Or, selon ce même rapport "une meilleure gestion des déchets dans les 100 villes les plus polluantes pourrait réduire le rejet de plastique dans la Méditerranée de 50 000 tonnes par an."
Il y a urgence, et il en va de notre devoir à tous.tes d’être responsables et respectueux.ses de notre environnement.
Ainsi, le groupe local de Greenpeace Montpellier, les antennes/associations Montpelliéraines : Alternatiba, ANV COP21, CLOPE, Surfrider, Youth for climate, Montpellier Zéro déchet, ainsi que l'ensemble des signataire.rice.s demandent à la Métropole de Montpellier d’agir et de faire le nécessaire pour fortement réduire le nombre de déchets retrouvés dans Lez, qui se retrouvent in fine dans la mer Méditerranée. Ces déchets polluent les eaux et dégradent fortement les écosystèmes.
Nous souhaitons donc que la Métropole de Montpellier réagisse et débute l'application des solutions mentionnées ci-dessous avant la fin de l'année 2022.
Il y a urgence, et il en va de notre devoir à tous.tes d’être responsables et respectueux.ses de notre environnement.
Ainsi, le groupe local de Greenpeace Montpellier, les antennes/associations Montpelliéraines : Alternatiba, ANV COP21, CLOPE, Surfrider, Youth for climate, Montpellier Zéro déchet, ainsi que l'ensemble des signataire.rice.s demandent à la Métropole de Montpellier d’agir et de faire le nécessaire pour fortement réduire le nombre de déchets retrouvés dans Lez, qui se retrouvent in fine dans la mer Méditerranée. Ces déchets polluent les eaux et dégradent fortement les écosystèmes.
Nous souhaitons donc que la Métropole de Montpellier réagisse et débute l'application des solutions mentionnées ci-dessous avant la fin de l'année 2022.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Lorsqu'il pleut, les déchets abandonnés par terre partent par ruissellement dans les grilles pluviales ou avaloirs (incorrectement appelé "plaque d'égout"). Il existe deux réseaux de récupération d'eau : le réseau unitaire et le réseau séparatif. Dans le premier cas, le réseau achemine l’eau domestique et l’eau pluviale dans les stations d’épuration. Sauf... lorsque il y a de fortes pluies (ce qui arrive très régulièrement dans l'Hérault), l’eau qui est alors stockée dans les cuves et finie par déborder, entraînant les déchets contenus dans le Lez puis la mer Méditerranée. Dans le second cas, le réseau séparatif va drainer les eaux domestiques vers les stations de traitement des eaux usées et les eaux pluviales directement dans les cours d’eau sans aucun traitement.
Vous l’aurez compris, peu importe le réseau emprunté par les déchets, ils finissent toujours par polluer et restent un fléau sans nom pour la biodiversité.
Les solutions que la métropole doit mettre en œuvre pour lutter contre cette pollution :
o Campagne de communication afin de sensibiliser les citoyen.ne.s à la problématique des déchets présents dans le Lez et la Méditerranée : disposer des plaques en métal de sensibilisation devant les grilles pluviales et sur les berges et affichages aux arrêts de transport public
o Mettre à disposition des cendriers de poche chez les buralistes
o Développement de nudges sur l’espace public pour améliorer la collecte, notamment proche des transports en commun (par exemple : cendriers avec vote pour inciter aux gestes propres de façon ludique)
o En réseau d’assainissement, installer sur des points stratégiques du réseau des pièges à déchets :
• Au niveau des points d’entrées : grille pluviale, avaloirs…
• A l’entrée d’ouvrages comme des postes de refoulement ou de décantation
La situation est aujourd’hui d’autant plus alarmante du fait de la crise sanitaire actuelle. En effet, les produits à usage unique sanitaires sont massivement utilisés (masques chirurgicaux, gants et lingettes). De plus, la vente à emporter, tout comme la livraison à domicile connaît une augmentation significative. Or, ces derniers sont connus pour leur forte utilisation de plastiques à usage unique.
Vous l’aurez compris, peu importe le réseau emprunté par les déchets, ils finissent toujours par polluer et restent un fléau sans nom pour la biodiversité.
Les solutions que la métropole doit mettre en œuvre pour lutter contre cette pollution :
o Campagne de communication afin de sensibiliser les citoyen.ne.s à la problématique des déchets présents dans le Lez et la Méditerranée : disposer des plaques en métal de sensibilisation devant les grilles pluviales et sur les berges et affichages aux arrêts de transport public
o Mettre à disposition des cendriers de poche chez les buralistes
o Développement de nudges sur l’espace public pour améliorer la collecte, notamment proche des transports en commun (par exemple : cendriers avec vote pour inciter aux gestes propres de façon ludique)
o En réseau d’assainissement, installer sur des points stratégiques du réseau des pièges à déchets :
• Au niveau des points d’entrées : grille pluviale, avaloirs…
• A l’entrée d’ouvrages comme des postes de refoulement ou de décantation
La situation est aujourd’hui d’autant plus alarmante du fait de la crise sanitaire actuelle. En effet, les produits à usage unique sanitaires sont massivement utilisés (masques chirurgicaux, gants et lingettes). De plus, la vente à emporter, tout comme la livraison à domicile connaît une augmentation significative. Or, ces derniers sont connus pour leur forte utilisation de plastiques à usage unique.