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Destinataire(s) : Patrick Pouyanné Président-directeur général de Total
STOP AUX EXPLORATIONS DE TOTAL AU MALI

Que le directeur de Total décide d'arrêter les explorations pétrolières dans le Nord-Mali en guerre.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Total, l’un des plus gros pollueurs de la planète avec le pétrole et le gaz, est aussi fauteur de violences dans de nombreux pays et en particulier au Mali.
La firme internationale prospère dans les pays en guerre. Profitant de l’occupation de la région de Kidal par l’armée française Total a lancé une exploration pétrolière au Nord-Mali.
Des Maliens ont compris que les soldats étrangers ne sont pas dans leur pays pour les protéger mais pour permettre aux multinationales de se développer. Ils demandent le départ des militaires de l’opération Barkhane et l’arrêt immédiat des explorations de Total dans le bassin de Taoudéni au Mali.
Les écologistes pacifistes réclament l’arrêt des explorations de Total au Nord-Mali et le retrait des soldats de l’opération Barkhane.
Voici ce qu’écrit Alain Deneault, docteur en philosophie de l’université Paris-VIII, dans son livre: « De quoi Total est-elle la somme ? »: « C’est une Françafrique intégrée à la mondialisation dans laquelle Total évolue qui a sévi au début de la décennie 2010 au Mali. Notamment en fonction de la présence de pétrole dans le nord du pays, peut-on supposer, le président Hollande a décidé en 2013 d’y lancer l’opération militaire Serval. S’il s’est officiellement agi, en quelques semaines de l’hiver 2013, de chasser les terroristes islamistes et d’installer près de 5000 militaires pour sécuriser la région, les visées d’exploration de Total y sont potentiellement liées: la firme s’intéresse au bassin de Taoudéni, large de 1,5 million de kilomètres carrés, et situé dans cette partie du Sahel. Il est question d’une importante source de pétrole. Le gisement se trouve aux confins du Mali, de l’Algérie et de la Mauritanie. Total a déjà obtenu des permis d’exploration de la part des autorités mauritaniennes et ferait partie des entreprises qui cherchent à se positionner dans la région. La lutte contre le terrorisme comporte l’avantage de « dépolitiser le débat » autour de l’action militaire, comme l’écrit Christophe Boisbouvier de Radio France Internationale.( RFI) ».
La firme internationale prospère dans les pays en guerre. Profitant de l’occupation de la région de Kidal par l’armée française Total a lancé une exploration pétrolière au Nord-Mali.
Des Maliens ont compris que les soldats étrangers ne sont pas dans leur pays pour les protéger mais pour permettre aux multinationales de se développer. Ils demandent le départ des militaires de l’opération Barkhane et l’arrêt immédiat des explorations de Total dans le bassin de Taoudéni au Mali.
Les écologistes pacifistes réclament l’arrêt des explorations de Total au Nord-Mali et le retrait des soldats de l’opération Barkhane.
Voici ce qu’écrit Alain Deneault, docteur en philosophie de l’université Paris-VIII, dans son livre: « De quoi Total est-elle la somme ? »: « C’est une Françafrique intégrée à la mondialisation dans laquelle Total évolue qui a sévi au début de la décennie 2010 au Mali. Notamment en fonction de la présence de pétrole dans le nord du pays, peut-on supposer, le président Hollande a décidé en 2013 d’y lancer l’opération militaire Serval. S’il s’est officiellement agi, en quelques semaines de l’hiver 2013, de chasser les terroristes islamistes et d’installer près de 5000 militaires pour sécuriser la région, les visées d’exploration de Total y sont potentiellement liées: la firme s’intéresse au bassin de Taoudéni, large de 1,5 million de kilomètres carrés, et situé dans cette partie du Sahel. Il est question d’une importante source de pétrole. Le gisement se trouve aux confins du Mali, de l’Algérie et de la Mauritanie. Total a déjà obtenu des permis d’exploration de la part des autorités mauritaniennes et ferait partie des entreprises qui cherchent à se positionner dans la région. La lutte contre le terrorisme comporte l’avantage de « dépolitiser le débat » autour de l’action militaire, comme l’écrit Christophe Boisbouvier de Radio France Internationale.( RFI) ».