Préservons les arbres

Les arbres en ville sont régulièrement menacés par différents projets d’aménagement urbain : construction de logement, réaménagement de chaussée,...
Pourtant, les arbres en ville rendent de nombreux services éco-systémiques et sont essentiels pour nous aider à lutter contre les effets du réchauffement climatique.

Partout en France, riverains, associations ou collectifs se mobilisent pour préserver les arbres en ville.
Retrouvez l’ensemble des campagnes en cours sur cette thématique et rejoignez celle la plus proche de chez vous.

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à travers 5 campagnes locales

Campagnes (5)

  • Le Mans
    Sauvegardons les 200 arbres de l'avenue Bollée au Mans
    Il est annoncé suivant des calculs par la modélisation grâce à un logiciel dédié, que les nouvelles lignes de bus Chronolignes gagneraient entre 3 et 12 minutes suivant l'heure de la journée. A qui s'adresse ce projet ? Quelle est son utilité intrinsèque ? Quid d'un projet alternatif, réfléchi, discuté avec les riverain.e.s, technicien.nes, urbanistes, écologues, scientifiques ? Nous, "collectif de défense des arbres de l’avenue Bollée", demandons que la ville du Mans et la métropole préservent les 200 érables de l’avenue Bollée. Ceux-ci sont menacés d’abattage par les travaux d’installation des bus à hydrogène. Dans un contexte de dérèglement climatique il est nécessaire de garder ces arbres (et de restreindre la circulation des voitures thermiques). Le projet actuel doit donc être revu. Signez et partagez la pétition. Rejoignez le collectif. 🌳 Ces 200 érables doivent être sauvés : c’est Francis Hallé, grand spécialiste des arbres, docteur en botanique et biologique, ancien professeur de l’université de Montpellier, qui donne les arguments dans son petit livre "Du bon usage des arbres - Un plaidoyer à l’attention des élus et des énarques". Francis Hallé est un spécialiste de renommée mondiale. Animé du souci constant de ne pas détruire les végétaux, il a impulsé la mise au point du radeau des cimes, un dispositif d’étude original de la canopée des forêts tropicales, dont il a dirigé les missions scientifiques de 1986 à 2003. De nombreux chercheurs de toutes disciplines et du monde entier ont séjourné sur le radeau des cimes, et l’étude de ce biotope a permis entre autres de multiplier par dix l’évaluation de la diversité biologique, c’est-à-dire du nombre d’espèces vivant sur Terre. • Un vieil arbre ne se remplace pas : les plantations prévues en remplacement des arbres abattus ne seront équivalentes que dans 25 ans. Francis Hallé écrit : "remplacer un vieil arbre par dix jeunes arbres est une arnaque écologique surtout car, outre que le carbone du grand arbre retourne dans l’atmosphère, dix jeunes arbres ne remplacent pas un vieux : un quart de siècle au moins sera nécessaire avant que la dépollution atmosphérique ne retrouve son niveau initial ; en attendant, toute une génération de jeunes urbains va devoir vivre sous un ciel de pétrole dans un air poussiéreux, sec, chaud, chargé en gaz polluants". Abattre ces 200 arbres, c’est accentuer les effets délétères des canicules et des pollutions de l’air. • Ces grands arbres humidifient l’air. Par évaporation et transpiration, qui entraînent une perte de calories, un arbre augmente l'humidité de l’air et en diminue la température. Au cours de sa vie, il est capable d’humidifier l’atmosphère avec une masse d’eau correspondant à plus de cent fois son propre poids. L’arbre ? Un excellent climatiseur en période de canicule ! • Ces grands arbres atténuent le dérèglement climatique en stockant le CO2. « Les arbres partagent avec les autres plantes vertes la capacité admirable de purifier l’air que nous respirons en absorbant le gaz carbonique ou CO2, ce gaz qui pollue notre atmosphère et joue le rôle dominant dans le réchauffement climatique par effet de serre ». • Ces grands arbres purifient l’air, le dépolluent. «  La fonction de purification ne concerne pas uniquement le CO2, mais aussi d’autres polluants typiques des atmosphères urbaines, comme les particules de métaux lourds, plomb, cadmium, manganèse, les suies résultant des combustions et les poussières des activités industrielles ou encore des polluants gazeux, oxydes d’azote, NO et NO2, oxyde de soufre SO2, monoxyde de carbone CO et zone O3 ; mélangés au gaz carbonique, ces polluants entrent dans l’épaisseur des tissus de la feuille, y rencontrent l’eau interne et s’y dissolvent pour être stockés dans la matière de l’arbre ; un stockage qui durera tant que ce dernier reste en vie, d’où l'importance décisive des grands et vieux arbres. L’absorption des gaz et la fixation des poussières augmentent avec la surface du feuillage, donc avec l’âge : les grands arbres, au tronc d’un mètre de diamètre ou davantage, absorbent et stockent trente à soixante-cinq fois plus de polluants atmosphériques que ne peuvent le faire les jeunes arbres dont le tronc n'atteint pas 10 centimètres de diamètre ». • Il est donc indispensable de permettre aux arbres actuels de se fortifier et de prendre de l’ampleur pour conserver leurs apports et services. Ces 200 arbres sont irremplaçables, au sens strict. • Et selon un élagueur expérimenté : "Ils sont en taille d’adaptation avec côté route des remontées de couronne régulières, et taille d’adaptation par réduction coté façades et bâtiments pour cohabiter avec les infrastructures et les réseaux aériens existants. Du fait des ces tailles d’adaptation les arbres donnent l’impression d’un déséquilibre, mais ces arbres se sont parfaitement adaptés a ces tailles et ne présentent aucun danger du fait de cet aspect dissymétrique. C’est une véritable idée reçue qu’un arbre à besoin d’être équilibré. Pour rejoindre le collectif, signez la pétition et cochez la case « Oui, tenez-moi au courant ! ». Pour une plus grande efficacité de cette pétition partagez la avec vos proches. N'hésitez pas à nous contacter.
    8 254 sur 9 000 Signatures
    Créée par Collectif de défense des arbres de l’avenue Bollée
  • Trith-Saint-Léger
    NON A L'ABATTAGE DES 27 ARBRES DE LA RUE DE L'ÉGALITÉ
    Le conseil municipal projette d’aménager la rue de l’Égalité (rue du collège Langevin). Cette action s’inscrit dans le cadre d’un enfouissement des câbles et de rénovation des canalisations d’eau et de gaz. Une ébauche du projet a été présentée en septembre et novembre 2022 en commission municipale. Vue l’absence de pistes cyclables et l’abattage de 27 arbres de la rue, la commission n’a pas validé le projet. D’autorité, Monsieur le Maire a arrêté le projet définitif et l’a communiqué aux riverains lors d’une réunion publique le 22 novembre 2022 en l’absence des élus de la commission. 18 personnes étaient présentes. Le nouveau projet présente des intérêts, notamment des noues (petits fossés) pour l’infiltration de l’eau de pluie, une voie exclusivement piétonne sécurisée car séparée de la chaussée et un travail sur le visuel pour apaiser la circulation des véhicules. Monsieur le Maire choisit d’oublier que les arbres d’alignement sont de par la Loi protégés (Loi 3DS, Décret n° 2023-384 du 19 mai 2023). Leur abattage s’inscrit dans des conditions très particulières et exceptionnelles liées à la sécurité que seul le préfet peut décider. Ce choix «d’aménagement paysager» qui est celui du Maire, ne peut justifier la disparition de ces arbres patrimoniaux. Dans un contexte climatique où la nécessité d’adaptation des villes est plus qu’urgente et compte tenu que d'autres solutions existent comme la surélévation du trottoir, choix retenu pour l'autre côté de la rue, ce projet est une aberration d’une autre époque. NOUS DEMANDONS LA REVISION DU PROJET D’AMENAGEMENT PREVU RUE DE L’ÉGALITÉ AVEC EN 1ER LIEU, UN MORATOIRE POUR LES ARBRES, le temps d’étudier l’état des sujets par un organisme indépendant, avec une approche strictement phytosanitaire et mécanique (et donc sécuritaire, pour le végétal et pour les personnes). NOUS DEMANDONS A ETRE ASSOCIES A LA PRESENTATION DES CONCLUSIONS DE CETTE ETUDE COMPLEMENTAIRE. Pour lutter contre les phénomènes d’îlots de chaleur urbain, les vieux arbres ont toute leur utilité. Ils sont même les derniers remparts parce qu’ils nous apportent de la fraicheur en période de canicule (-10° à l’ombre), captent certains polluants et particules auxquels nous sommes exposés, participent à l’infiltration des eaux pluviales, stockent du carbone et produisent de l’oxygène bien plus efficacement qu’un jeune arbre. Enfin, ils favorisent la présence de nombreuses espèces animales et végétales et contribuent à la fertilité de nos sols... Tous ces aspects de notre qualité de vie sont en jeu. Ce projet va conditionner cette rue pour les 50 prochaines années. Il ne peut se décider sans prendre en compte le contexte socio-climatique actuel. Nous le disons depuis notre élection, Trith-saint-Léger est une ville dans laquelle le végétal doit garder une grande place car il a une grande utilité. A une époque chaque naissance donnait lieu à la plantation d’un nouvel arbre baptisé du nom de l’enfant. Pourquoi aujourd’hui faut-il nous battre pour préserver ce cadre de vie ? Pourquoi alors que la situation climatique n’a jamais été aussi préoccupante, la municipalité en place refuse toujours de considérer les atouts des arbres et des voies pour les mobilités actives bénéfiques pour toutes les trithoises et tous les trithois ?
    924 sur 1 000 Signatures
    Créée par Christophe V.
  • Eu
    Non au bitumage du chemin vert de Eu
    Lors d’un entretien avec Eddie Facque, président de la CCVS, nous avons eu confirmation que l’aménagement du chemin vert du Petit Caux aurait bien lieu. Estimés à un peu moins de 2 millions d’euros, les travaux – semblent-ils subventionnés à 80% par l’Etat, la région Normandie et le Département de Seine-Maritime – comprennent l’élagage et la coupe des arbres et buissons, la restauration des ouvrages d’art, la réalisation d’une bande de bitume de 3 mètres de large – entraînant l'élargissement du chemin à 6 mètres minimum – sur 7 kilomètres et, en principe, la plantation d’arbres en lieu et place de ceux qui auront été abattus. Nous avons redit au président notre opposition à cette hérésie et mis en avant les presque 7000 signatures enregistrées à ce jour de citoyens s’opposant eux aussi à ce désastre. Nos arguments, tant environnementaux que financiers, n’ont reçu aucun écho. Nous vous invitons à nous retrouver le samedi 19 novembre à 14h30 à l’entrée du chemin vert, à Eu. Venez nombreux, en famille, à pied, en vélo, à cheval…pour marquer à nouveau votre opposition à ce projet contre nature !!
    143 sur 200 Signatures
    Créée par Sarah G.
  • Cleon
    Sauvons le Bois des Coutures à Cléon !
    Fin août à Cléon, 2 hectares de forêt étaient rasés en quelques jours. Aujourd’hui dans le Bois des Brûlins, il ne reste plus trace des arbres cinquantenaires qui accueillaient les cabanes et les jeux des enfants, les balades du dimanche. La destruction du bois des Brûlins pourrait devenir le symbole des décisions politiques court-termistes qui ne peuvent plus être reproduites. Mais 13 hectares de forêt sont menacés un peu plus loin, dans le cadre du projet de ZAE des Coutures. Le 13 juillet 2017 déjà, dans l’enquête publique, la Préfète indiquait que « le projet nécessitera le déboisement de la quasi-totalité de la zone comprise dans un ensemble considéré comme un corridor écologique et constitutive d’habitats favorables pour des espèces de faune protégées ». La Métropole a déjà initié en 2020 la demande de dérogation pour détruire les espèces protégées présentes sur le site. Si rien n'est fait, nous pourrons dire adieu aux écureuils roux, hérissons d'Europe, aux chauve-souris, aux rossignols philomèle, ainsi qu'à la belle ancolie commune. Plus que jamais aujourd’hui, il faut stopper la destruction des espaces naturels et la bétonnisation, si nous voulons lutter contre le dérèglement climatique et préparer notre adaptation à ses impacts. Cet été, les éléments climatiques destructeurs se sont multipliés, jusqu’aux terribles inondations dans le Gard à la mi-septembre. Le rapport du GIEC publié en juillet est sans appel, c’est maintenant qu’il faut agir, y compris si cela veut dire revoir ou stopper des projets en cours. Plus tard, ce sera trop tard. L’arrêt de la bétonnisation, et la préservation de nos poumons verts, doivent être des priorités absolues pour répondre à l'urgence climatique, déclarée en décembre 2020 par la Métropole. Les nouveaux projets, l'aménagement du territoire, doivent être pensés désormais à la lumière de ce qui est bon pour notre santé, pour notre environnement et pour l'avenir de nos enfants. De nombreuses friches peuvent être utilisées pour accueillir de nouvelles activités ou des habitations. Utilisons l’espace dont nous disposons, construisons la ville sur la ville, et stoppons l’artificialisation. A Cléon, il est encore temps d’agir, sauvons le bois des Coutures !
    343 sur 400 Signatures
    Créée par Verts et Solidaires -.
  • Soissons
    URGENCE: SAUVONS LES 145 TILLEULS DE SOISSONS!
    Le projet d’abattre encore de grands arbres de la ville, dont les 145 tilleuls sains du boulevard Victor Hugo, est-il acceptable en cette période de crise climatique ? Va-t-il se poursuivre par la destruction de tous les arbres de cette magnifique voie allant de St Jean des Vignes au parc St Crépin, puis de tous les autres grands arbres qui donnent à Soissons son charme et sa fraîcheur ? L’abattage des alignements d’arbres et des espaces boisés classés est interdit par la loi*. Un vieil arbre n’est pas du mobilier urbain, comme un vieux banc public qu’il faudrait remplacer ! Il a une capacité 100 à 200 fois supérieure à celle d’un jeune pour lutter contre le réchauffement climatique. Grâce à l’abondance de son feuillage, il diminue la température, stocke le carbone et les polluants responsables des gaz à effet de serre, produit de l’oxygène, absorbe les eaux pluviales, abrite une riche diversité d’oiseaux et d’insectes, dont les abeilles mellifères et…même le contempler est bon pour la santé ! Le triste résultat de cette politique d’un autre siècle se voit déjà ailleurs dans Soissons : fournaise aux beaux jours avec une augmentation de la température de 3 à 5 degrés, sans couvert ni ombre pour se promener agréablement à pied ou à vélo ou se reposer sur un banc. Il faudra maintenant attendre des dizaines d’années avant de retrouver les bienfaits de ce qui a été détruit. Notre ville d’art et d’histoire a certes besoin d’être modernisée, mais nous devons aujourd’hui lui conserver son caractère, ses atouts et son attractivité. L’engagement de la ville de « 2 arbres plantés pour un arbre coupé », la plantation de la mini-forêt urbaine et la végétalisation des espaces annoncée sont des contreparties bien maigres face à la destruction de tout ce qui existe déjà ! Il y a des alternatives : entretenir les rues et tailler les arbres, garder des sols perméables, mettre en valeur le patrimoine végétal qui fait de Soissons une ville agréable à vivre plutôt que tout détruire et refaire à neuf avec une utilisation démesurée de l’argent public. Nous ne voulons pas d’une ville bétonnée et standardisée, étouffante de chaleur et de pollution, et les 10 années à venir seront décisives pour l’avenir! Mesdames et Messieurs les élus et représentants de l’état, prenez soin du climat, de notre patrimoine, de notre santé et de notre bien-être, laissez vivre nos grands arbres ! Soissonnais en Transition, 11 février 2021 * Article L350-3 du Code de l’Environnement. Le Schéma de Cohérence territoriale et le Plan Local d’Urbanisme doivent permettre des projets d’aménagement et de développement durables.
    129 sur 200 Signatures
    Créée par Soissonnais en Transition