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Monsieur le Président de Colmar agglomération : Libérez-nous du tout-voiture !Notre territoire et celles et ceux qui y vivent souffrent de la pollution de l’air, qui constitue aujourd’hui une urgence sanitaire établie. Le trafic routier porte une responsabilité toute particulière en ce qui concerne les émissions de polluants atmosphériques dangereux pour la santé et doit absolument être restreint. Le trafic routier est également l’un des premiers secteurs émetteur de gaz à effet de serre à l’échelle de notre agglomération. L’urgence climatique nous impose d’agir rapidement et de sortir de notre dépendance collective au pétrole, au transport routier et à la voiture individuelle. C'est un enjeu essentiel et pour autant l’abandon des véhicules polluants et de la logique du tout-voiture ne doit laisser personne sur le carreau. Évidemment, nous savons qu’il n’est pas toujours facile de se passer de sa voiture, mais nous pensons qu’il est de la responsabilité de nos élu.es de nous en donner les moyens, en développant les alternatives et en accompagnant le changement, notamment pour les plus fragiles d’entre nous. Monsieur le Président de Colmar agglomération, il est grand temps d’agir pour la transition écologique et pour une mobilité urbaine adaptée aux crises sanitaire et climatique. Nous vous demandons donc : - de programmer et d’organiser la sortie des véhicules polluants dans notre ville/intercommunalité, à travers la mise en oeuvre d’une Zone à Faibles Emissions sur un périmètre géographique ambitieux, en intégrant les différentes catégories de véhicules polluants, en particulier les véhicules individuels, fixant notamment un cap de sortie du diesel à horizon 2025 et de l’essence à horizon 2030 ; - de prendre des mesures visant à réduire la place dédiée à la voiture dans notre ville/intercommunalité (mise en place de “rues scolaires”, mise en place ou développement des zones piétonnes et des zones à trafic limité, généralisation de la baisse des vitesses à 30 km/h et baisse de la vitesse sur les rocades, réduction du stationnement en voirie, etc.) et de réguler notamment la présence des véhicules les plus encombrants comme les SUV ; - d’avancer sur des mesures visant à maîtriser la demande en déplacements comme l’abandon des projets de nouvelles zones commerciales en périphérie ; - d’abandonner tout projet de nouvelle infrastructure routière/autoroutière ou d’extension des capacités routières ; - de continuer à développer la solution vélo (plan vélo ambitieux à hauteur de 30€/an/hab minimum, mise en place d’un réseau express vélo métropolitain, activation des autres leviers d’un système vélo performant : stationnement sécurisé, intermodalité avec les transports en commun, services de location courte et longue durée, apprentissage pour tous, ateliers de réparation, etc.) ; - de renforcer et pérenniser les dispositions temporaires qui ont été mises en place en faveur du vélo et des piétons dans le contexte covid ; - de continuer à développer le réseau de transports en commun (amélioration des fréquences et amplitudes horaires, mise en place de couloirs réservés pour les autobus, mutualisation des systèmes de billettique entre les différentes offres de transports collectifs et avec les services de mobilités alternatifs, développement des transports urbains en site propre notamment vers/entre les quartiers périphériques denses mal desservis, etc.) ; - de mettre en place une tarification sociale et solidaire basée sur les ressources pour les transports en commun ; - de prévoir un accompagnement et des aides à la transition, pour soutenir les particuliers et les professionnels dans le changement de véhicule ou, mieux, de moyen de transport ; de faire preuve d’exemplarité concernant la flotte des transports en commun et de la ville : optimiser et rationaliser les déplacements au sein de la collectivité et engager une véritable politique de mobilité durable. Il reste beaucoup à faire dans nos grandes villes françaises sur ce sujet de la lutte contre la pollution automobile, comme l’a démontré un classement des villes* publié en amont des élections municipales de 2020 par le Réseau Action Climat, Unicef France et Greenpeace France. La crise sanitaire Covid que nous traversons a mis une nouvelle fois en lumière la nécessité absolue d’avancer rapidement sur ces enjeux de mobilité urbaine. Sortir du tout-voiture, du diesel et de l’essence et prioriser d’autres manières de se déplacer en ville demande du courage politique et c’est indispensable pour faire face à l’urgence sanitaire et climatique. Maintenant que les élections sont passées, nous vous demandons de passer rapidement à l’action pour lutter de manière ambitieuse contre la pollution automobile, en commençant par honorer vos promesses de campagne sur ces enjeux [le cas échéant si promesses il y a eu] et en prenant en compte nos demandes dans ce texte. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de Colmar agglomération, l’expression de ma considération distinguée. *Source : https://www.greenpeace.fr/lutte-contre-la-pollution-de-lair-classement-des-12-plus-grandes-agglomerations-francaises/26 sur 100 SignaturesCréée par MONTAGNAC P.
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Monsieur Le Maire : libérez-nous du tout-voiture à Troarn !Notre territoire et celles et ceux qui y vivent souffrent de la pollution de l’air, qui constitue aujourd’hui une urgence sanitaire établie. Le trafic routier porte une responsabilité toute particulière en ce qui concerne les émissions de polluants atmosphériques dangereux pour la santé et doit absolument être restreint. Le trafic routier est également l’un des premiers secteurs émetteur de gaz à effet de serre à l’échelle de notre agglomération. L’urgence climatique nous impose d’agir rapidement et de sortir de notre dépendance collective au pétrole, au transport routier et à la voiture individuelle. C'est un enjeu essentiel et pour autant l’abandon des véhicules polluants et de la logique du tout-voiture ne doit laisser personne sur le carreau. Évidemment, nous savons qu’il n’est pas toujours facile de se passer de sa voiture, mais nous pensons qu’il est de la responsabilité de nos élu.es de nous en donner les moyens, en développant les alternatives et en accompagnant le changement, notamment pour les plus fragiles d’entre nous. Monsieur le Maire de Troarn, il est grand temps d’agir pour la transition écologique et pour une mobilité urbaine adaptée aux crises sanitaire et climatique. Nous vous demandons donc : - de programmer et d’organiser la sortie des véhicules polluants dans notre ville/intercommunalité, à travers la mise en oeuvre d’une Zone à Faibles Emissions sur un périmètre géographique ambitieux, en intégrant les différentes catégories de véhicules polluants, en particulier les véhicules individuels, fixant notamment un cap de sortie du diesel à horizon 2025 et de l’essence à horizon 2030 ; - de prendre des mesures visant à réduire la place dédiée à la voiture dans notre ville/intercommunalité (mise en place de “rues scolaires”, mise en place ou développement des zones piétonnes et des zones à trafic limité, généralisation de la baisse des vitesses à 30 km/h et baisse de la vitesse sur les rocades, réduction du stationnement en voirie, etc.) et de réguler notamment la présence des véhicules les plus encombrants comme les SUV ; - d’avancer sur des mesures visant à maîtriser la demande en déplacements comme l’abandon des projets de nouvelles zones commerciales en périphérie ; - d’abandonner tout projet de nouvelle infrastructure routière/autoroutière ou d’extension des capacités routières ; - de continuer à développer la solution vélo (plan vélo ambitieux à hauteur de 30€/an/hab minimum, mise en place d’un réseau express vélo métropolitain, activation des autres leviers d’un système vélo performant : stationnement sécurisé, intermodalité avec les transports en commun, services de location courte et longue durée, apprentissage pour tous, ateliers de réparation, etc.) ; - de renforcer et pérenniser les dispositions temporaires qui ont été mises en place en faveur du vélo et des piétons dans le contexte covid ; - de continuer à développer le réseau de transports en commun (amélioration des fréquences et amplitudes horaires, mise en place de couloirs réservés pour les autobus, mutualisation des systèmes de billettique entre les différentes offres de transports collectifs et avec les services de mobilités alternatifs, développement des transports urbains en site propre notamment vers/entre les quartiers périphériques denses mal desservis, etc.) ; - de mettre en place une tarification sociale et solidaire basée sur les ressources pour les transports en commun ; - de prévoir un accompagnement et des aides à la transition, pour soutenir les particuliers et les professionnels dans le changement de véhicule ou, mieux, de moyen de transport ; de faire preuve d’exemplarité concernant la flotte des transports en commun et de la ville : optimiser et rationaliser les déplacements au sein de la collectivité et engager une véritable politique de mobilité durable. Il reste beaucoup à faire dans nos grandes villes françaises sur ce sujet de la lutte contre la pollution automobile, comme l’a démontré un classement des villes* publié en amont des élections municipales de 2020 par le Réseau Action Climat, Unicef France et Greenpeace France. La crise sanitaire Covid que nous traversons a mis une nouvelle fois en lumière la nécessité absolue d’avancer rapidement sur ces enjeux de mobilité urbaine. Sortir du tout-voiture, du diesel et de l’essence et prioriser d’autres manières de se déplacer en ville demande du courage politique et c’est indispensable pour faire face à l’urgence sanitaire et climatique. Maintenant que les élections sont passées, nous vous demandons de passer rapidement à l’action pour lutter de manière ambitieuse contre la pollution automobile, en commençant par honorer vos promesses de campagne sur ces enjeux [le cas échéant si promesses il y a eu] et en prenant en compte nos demandes dans ce texte. Je vous prie d’agréer, Monsieur le maire, l’expression de ma considération distinguée. *Source : https://www.greenpeace.fr/lutte-contre-la-pollution-de-lair-classement-des-12-plus-grandes-agglomerations-francaises/22 sur 100 SignaturesCréée par Nadine A.
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Six-Fours-les-Plages : Libérez-nous du tout-voiture !Notre territoire et celles et ceux qui y vivent souffrent de la pollution de l’air, qui constitue aujourd’hui une urgence sanitaire établie. Le trafic routier porte une responsabilité toute particulière en ce qui concerne les émissions de polluants atmosphériques dangereux pour la santé et doit absolument être restreint. Le trafic routier est également l’un des premiers secteurs émetteur de gaz à effet de serre à l’échelle de notre agglomération. L’urgence climatique nous impose d’agir rapidement et de sortir de notre dépendance collective au pétrole, au transport routier et à la voiture individuelle. C'est un enjeu essentiel et pour autant l’abandon des véhicules polluants et de la logique du tout-voiture ne doit laisser personne sur le carreau. Évidemment, nous savons qu’il n’est pas toujours facile de se passer de sa voiture, mais nous pensons qu’il est de la responsabilité de nos élu.es de nous en donner les moyens, en développant les alternatives et en accompagnant le changement, notamment pour les plus fragiles d’entre nous. M Jean Sébastien Vialatte, il est grand temps d’agir pour la transition écologique et pour une mobilité urbaine adaptée aux crises sanitaire et climatique. Nous vous demandons donc : - de programmer et d’organiser la sortie des véhicules polluants dans notre ville/intercommunalité, à travers la mise en oeuvre d’une Zone à Faibles Emissions sur un périmètre géographique ambitieux, en intégrant les différentes catégories de véhicules polluants, en particulier les véhicules individuels, fixant notamment un cap de sortie du diesel à horizon 2025 et de l’essence à horizon 2030 ; - de prendre des mesures visant à réduire la place dédiée à la voiture dans notre ville/intercommunalité (mise en place de “rues scolaires”, mise en place ou développement des zones piétonnes et des zones à trafic limité, généralisation de la baisse des vitesses à 30 km/h et baisse de la vitesse sur les rocades, réduction du stationnement en voirie, etc.) et de réguler notamment la présence des véhicules les plus encombrants comme les SUV ; - d’avancer sur des mesures visant à maîtriser la demande en déplacements comme l’abandon des projets de nouvelles zones commerciales en périphérie ; - d’abandonner tout projet de nouvelle infrastructure routière/autoroutière ou d’extension des capacités routières ; - de continuer à développer la solution vélo (plan vélo ambitieux à hauteur de 30€/an/hab minimum, mise en place d’un réseau express vélo métropolitain, activation des autres leviers d’un système vélo performant : stationnement sécurisé, intermodalité avec les transports en commun, services de location courte et longue durée, apprentissage pour tous, ateliers de réparation, etc.) ; - de renforcer et pérenniser les dispositions temporaires qui ont été mises en place en faveur du vélo et des piétons dans le contexte covid ; - de continuer à développer le réseau de transports en commun (amélioration des fréquences et amplitudes horaires, mise en place de couloirs réservés pour les autobus, mutualisation des systèmes de billettique entre les différentes offres de transports collectifs et avec les services de mobilités alternatifs, développement des transports urbains en site propre notamment vers/entre les quartiers périphériques denses mal desservis, etc.) ; - de mettre en place une tarification sociale et solidaire basée sur les ressources pour les transports en commun ; - de prévoir un accompagnement et des aides à la transition, pour soutenir les particuliers et les professionnels dans le changement de véhicule ou, mieux, de moyen de transport ; de faire preuve d’exemplarité concernant la flotte des transports en commun et de la ville : optimiser et rationaliser les déplacements au sein de la collectivité et engager une véritable politique de mobilité durable. Il reste beaucoup à faire dans nos grandes villes françaises sur ce sujet de la lutte contre la pollution automobile, comme l’a démontré un classement des villes* publié en amont des élections municipales de 2020 par le Réseau Action Climat, Unicef France et Greenpeace France. La crise sanitaire Covid que nous traversons a mis une nouvelle fois en lumière la nécessité absolue d’avancer rapidement sur ces enjeux de mobilité urbaine. Sortir du tout-voiture, du diesel et de l’essence et prioriser d’autres manières de se déplacer en ville demande du courage politique et c’est indispensable pour faire face à l’urgence sanitaire et climatique. Maintenant que les élections sont passées, nous vous demandons de passer rapidement à l’action pour lutter de manière ambitieuse contre la pollution automobile, en commençant par honorer vos promesses de campagne sur ces enjeux et en prenant en compte nos demandes dans ce texte. Je vous prie d’agréer, Monsieur Vialatte, l’expression de ma considération distinguée. *Source : https://www.greenpeace.fr/lutte-contre-la-pollution-de-lair-classement-des-12-plus-grandes-agglomerations-francaises/32 sur 100 SignaturesCréée par Vermagorian F.
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A Dieppe, Libérez-nous du tout-voiture !Notre territoire et celles et ceux qui y vivent souffrent de la pollution de l’air, qui constitue aujourd’hui une urgence sanitaire établie. Le trafic routier porte une responsabilité toute particulière en ce qui concerne les émissions de polluants atmosphériques dangereux pour la santé et doit absolument être restreint. Le trafic routier est également l’un des premiers secteurs émetteur de gaz à effet de serre à l’échelle de notre agglomération. L’urgence climatique nous impose d’agir rapidement et de sortir de notre dépendance collective au pétrole, au transport routier et à la voiture individuelle. C'est un enjeu essentiel et pour autant l’abandon des véhicules polluants et de la logique du tout-voiture ne doit laisser personne sur le carreau. Évidemment, nous savons qu’il n’est pas toujours facile de se passer de sa voiture, mais nous pensons qu’il est de la responsabilité de nos élu.es de nous en donner les moyens, en développant les alternatives et en accompagnant le changement, notamment pour les plus fragiles d’entre nous. M. Nicolas LANGLOIS Maire de Dieppe, M. Patrick BOULIER Président de l'agglomération, M. Sébastien JUMEL Député, il est grand temps d’agir pour la transition écologique et pour une mobilité urbaine adaptée aux crises sanitaire et climatique. Nous vous demandons : - de programmer et d’organiser la sortie des véhicules polluants dans notre ville/intercommunalité, à travers la mise en oeuvre d’une Zone à Faibles Emissions sur un périmètre géographique ambitieux, en intégrant les différentes catégories de véhicules polluants, en particulier les véhicules individuels, fixant notamment un cap de sortie du diesel à horizon 2025 et de l’essence à horizon 2030 ; - de prendre des mesures visant à réduire la place dédiée à la voiture dans notre ville/intercommunalité (mise en place de “rues scolaires”, mise en place ou développement des zones piétonnes et des zones à trafic limité, généralisation de la baisse des vitesses à 30 km/h et baisse de la vitesse sur les rocades, réduction du stationnement en voirie, etc.) et de réguler notamment la présence des véhicules les plus encombrants comme les SUV ; - de continuer à développer la solution vélo (plan vélo ambitieux à hauteur de 30€/an/hab minimum, mise en place d’un réseau express vélo métropolitain, activation des autres leviers d’un système vélo performant : stationnement sécurisé, intermodalité avec les transports en commun, services de location courte et longue durée, apprentissage pour tous, ateliers de réparation, etc.) ; - de prévoir un accompagnement et des aides à la transition, pour soutenir les particuliers et les professionnels dans le changement de véhicule ou, mieux, de moyen de transport ; de faire preuve d’exemplarité concernant la flotte des transports en commun et de la ville : optimiser et rationaliser les déplacements au sein de la collectivité et engager une véritable politique de mobilité durable. Il reste beaucoup à faire dans nos grandes villes françaises sur ce sujet de la lutte contre la pollution automobile, comme l’a démontré un classement des villes* publié en amont des élections municipales de 2020 par le Réseau Action Climat, Unicef France et Greenpeace France. La crise sanitaire Covid que nous traversons a mis une nouvelle fois en lumière la nécessité absolue d’avancer rapidement sur ces enjeux de mobilité urbaine. Sortir du tout-voiture, du diesel et de l’essence et prioriser d’autres manières de se déplacer en ville demande du courage politique et c’est indispensable pour faire face à l’urgence sanitaire et climatique. Maintenant que les élections sont passées, nous vous demandons de passer rapidement à l’action pour lutter de manière ambitieuse contre la pollution automobile et en prenant en compte nos demandes dans ce texte. Je vous prie d’agréer, Messieurs, l’expression de ma considération distinguée. *Source : https://www.greenpeace.fr/lutte-contre-la-pollution-de-lair-classement-des-12-plus-grandes-agglomerations-francaises/62 sur 100 SignaturesCréée par Pierre G.
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Béziers : libérez-nous du tout-voiture !Notre territoire et celles et ceux qui y vivent souffrent de la pollution de l’air, qui constitue aujourd’hui une urgence sanitaire établie. Le trafic routier porte une responsabilité toute particulière en ce qui concerne les émissions de polluants atmosphériques dangereux pour la santé et doit absolument être restreint. Le trafic routier est également l’un des premiers secteurs émetteur de gaz à effet de serre à l’échelle de notre agglomération. L’urgence climatique nous impose d’agir rapidement et de sortir de notre dépendance collective au pétrole, au transport routier et à la voiture individuelle. C'est un enjeu essentiel et pour autant l’abandon des véhicules polluants et de la logique du tout-voiture ne doit laisser personne sur le carreau. Évidemment, nous savons qu’il n’est pas toujours facile de se passer de sa voiture, mais nous pensons qu’il est de la responsabilité de nos élu.es de nous en donner les moyens, en développant les alternatives et en accompagnant le changement, notamment pour les plus fragiles d’entre nous. Mr Menard, il est grand temps d’agir pour la transition écologique et pour une mobilité urbaine adaptée aux crises sanitaire et climatique. Nous vous demandons donc : - de programmer et d’organiser la sortie des véhicules polluants dans notre ville/intercommunalité, à travers la mise en oeuvre d’une Zone à Faibles Emissions sur un périmètre géographique ambitieux, en intégrant les différentes catégories de véhicules polluants, en particulier les véhicules individuels, fixant notamment un cap de sortie du diesel à horizon 2025 et de l’essence à horizon 2030 ; - de prendre des mesures visant à réduire la place dédiée à la voiture dans notre ville/intercommunalité (mise en place de “rues scolaires”, mise en place ou développement des zones piétonnes et des zones à trafic limité, généralisation de la baisse des vitesses à 30 km/h et baisse de la vitesse sur les rocades, réduction du stationnement en voirie, etc.) et de réguler notamment la présence des véhicules les plus encombrants comme les SUV ; - d’avancer sur des mesures visant à maîtriser la demande en déplacements comme l’abandon des projets de nouvelles zones commerciales en périphérie ; - d’abandonner tout projet de nouvelle infrastructure routière/autoroutière ou d’extension des capacités routières ; - de continuer à développer la solution vélo (plan vélo ambitieux à hauteur de 30€/an/hab minimum, mise en place d’un réseau express vélo métropolitain, activation des autres leviers d’un système vélo performant : stationnement sécurisé, intermodalité avec les transports en commun, services de location courte et longue durée, apprentissage pour tous, ateliers de réparation, etc.) ; - de renforcer et pérenniser les dispositions temporaires qui ont été mises en place en faveur du vélo et des piétons dans le contexte covid ; - de continuer à développer le réseau de transports en commun (amélioration des fréquences et amplitudes horaires, mise en place de couloirs réservés pour les autobus, mutualisation des systèmes de billettique entre les différentes offres de transports collectifs et avec les services de mobilités alternatifs, développement des transports urbains en site propre notamment vers/entre les quartiers périphériques denses mal desservis, etc.) ; - de mettre en place une tarification sociale et solidaire basée sur les ressources pour les transports en commun ; - de prévoir un accompagnement et des aides à la transition, pour soutenir les particuliers et les professionnels dans le changement de véhicule ou, mieux, de moyen de transport ; de faire preuve d’exemplarité concernant la flotte des transports en commun et de la ville : optimiser et rationaliser les déplacements au sein de la collectivité et engager une véritable politique de mobilité durable. Il reste beaucoup à faire dans nos grandes villes françaises sur ce sujet de la lutte contre la pollution automobile, comme l’a démontré un classement des villes* publié en amont des élections municipales de 2020 par le Réseau Action Climat, Unicef France et Greenpeace France. La crise sanitaire Covid que nous traversons a mis une nouvelle fois en lumière la nécessité absolue d’avancer rapidement sur ces enjeux de mobilité urbaine. Sortir du tout-voiture, du diesel et de l’essence et prioriser d’autres manières de se déplacer en ville demande du courage politique et c’est indispensable pour faire face à l’urgence sanitaire et climatique. Maintenant que les élections sont passées, nous vous demandons de passer rapidement à l’action pour lutter de manière ambitieuse contre la pollution automobile, en commençant par honorer vos promesses de campagne sur ces enjeux et en prenant en compte nos demandes dans ce texte. Je vous prie d’agréer, Monsieur le maire, l’expression de ma considération distinguée. *Source : https://www.greenpeace.fr/lutte-contre-la-pollution-de-lair-classement-des-12-plus-grandes-agglomerations-francaises/38 sur 100 SignaturesCréée par Sxm S.
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Reims - Moins de voitures en ville : c'est possible!Notre territoire et celles et ceux qui y vivent souffrent de la pollution de l’air, qui constitue aujourd’hui une urgence sanitaire établie. Le trafic routier porte une responsabilité toute particulière en ce qui concerne les émissions de polluants atmosphériques dangereux pour la santé et doit absolument être restreint. Le trafic routier est également l’un des premiers secteurs émetteur de gaz à effet de serre à l’échelle de notre agglomération. L’urgence climatique nous impose d’agir rapidement et de sortir de notre dépendance collective au pétrole, au transport routier et à la voiture individuelle. C'est un enjeu essentiel et pour autant l’abandon des véhicules polluants et de la logique du tout-voiture ne doit laisser personne sur le carreau. Évidemment, nous savons qu’il n’est pas toujours facile de se passer de sa voiture, mais nous pensons qu’il est de la responsabilité de nos élu.es de nous en donner les moyens, en développant les alternatives et en accompagnant le changement, notamment pour les plus fragiles d’entre nous. Monsieur Robinet, maire de Reims, il est grand temps d’agir pour la transition écologique et pour une mobilité urbaine adaptée aux crises sanitaire et climatique. Nous vous demandons donc : - de programmer et d’organiser la sortie des véhicules polluants dans notre ville/intercommunalité, à travers la mise en oeuvre d’une Zone à Faibles Emissions sur un périmètre géographique ambitieux, en intégrant les différentes catégories de véhicules polluants, en particulier les véhicules individuels, fixant notamment un cap de sortie du diesel à horizon 2025 et de l’essence à horizon 2030 ; - de prendre des mesures visant à réduire la place dédiée à la voiture dans notre ville/intercommunalité (mise en place de “rues scolaires”, mise en place ou développement des zones piétonnes et des zones à trafic limité, généralisation de la baisse des vitesses à 30 km/h et baisse de la vitesse sur les rocades, réduction du stationnement en voirie, etc.) et de réguler notamment la présence des véhicules les plus encombrants comme les SUV ; - d’avancer sur des mesures visant à maîtriser la demande en déplacements comme l’abandon des projets de nouvelles zones commerciales en périphérie ; - d’abandonner tout projet de nouvelle infrastructure routière/autoroutière ou d’extension des capacités routières ; - de continuer à développer la solution vélo (plan vélo ambitieux à hauteur de 30€/an/hab minimum, mise en place d’un réseau express vélo métropolitain, activation des autres leviers d’un système vélo performant : stationnement sécurisé, intermodalité avec les transports en commun, services de location courte et longue durée, apprentissage pour tous, ateliers de réparation, etc.) ; - de renforcer et pérenniser les dispositions temporaires qui ont été mises en place en faveur du vélo et des piétons dans le contexte covid ; - de continuer à développer le réseau de transports en commun (amélioration des fréquences et amplitudes horaires, mise en place de couloirs réservés pour les autobus, mutualisation des systèmes de billettique entre les différentes offres de transports collectifs et avec les services de mobilités alternatifs, développement des transports urbains en site propre notamment vers/entre les quartiers périphériques denses mal desservis, etc.) ; - de mettre en place une tarification sociale et solidaire basée sur les ressources pour les transports en commun ; - de prévoir un accompagnement et des aides à la transition, pour soutenir les particuliers et les professionnels dans le changement de véhicule ou, mieux, de moyen de transport ; de faire preuve d’exemplarité concernant la flotte des transports en commun et de la ville : optimiser et rationaliser les déplacements au sein de la collectivité et engager une véritable politique de mobilité durable. Il reste beaucoup à faire dans nos grandes villes françaises sur ce sujet de la lutte contre la pollution automobile, comme l’a démontré un classement des villes* publié en amont des élections municipales de 2020 par le Réseau Action Climat, Unicef France et Greenpeace France. La crise sanitaire Covid que nous traversons a mis une nouvelle fois en lumière la nécessité absolue d’avancer rapidement sur ces enjeux de mobilité urbaine. Sortir du tout-voiture, du diesel et de l’essence et prioriser d’autres manières de se déplacer en ville demande du courage politique et c’est indispensable pour faire face à l’urgence sanitaire et climatique. Maintenant que les élections sont passées, nous vous demandons de passer rapidement à l’action pour lutter de manière ambitieuse contre la pollution automobile, en commençant par honorer vos promesses de campagne sur ces enjeux et en prenant en compte nos demandes dans ce texte. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de ma considération distinguée. *Source : https://www.greenpeace.fr/lutte-contre-la-pollution-de-lair-classement-des-12-plus-grandes-agglomerations-francaises/50 sur 100 SignaturesCréée par fabrice f.
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De l'air pour nos enfants !À Paris [1], pour la période de 2012 à 2017, 91% des établissements scolaires ont une concentration en particules fines PM2.5 supérieure aux seuils recommandés par l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS), et 26% atteignent des niveaux alarmants de NO2 (excédant les normes européennes). https://larueestanous.fr/wp-content/uploads/2021/01/Infographie-pollution-Alternatiba-GP-210x160-reduit.gif L'État français, déjà condamné en octobre 2019 par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour non-respect des normes de pollution de l’air [2] a été de nouveau condamné par le Conseil d’Etat en juillet 2020 pour l'insuffisance de son action en matière de lutte contre la pollution de l’air [3]. Pourtant, il est possible d’agir, les solutions existent et sont connues : aménagements et réduction de la circulation à proximité des abords des écoles, incitation à l’utilisation d’alternatives de transports moins polluants, etc. Nous demandons à l’ensemble des pouvoirs publics, et en particulier aux maires, aux président.e.s de la métropole du Grand Paris et de la région Ile de France de réagir rapidement et efficacement face à ce problème sanitaire qui a déjà trop duré. Face à cette situation l’inaction n’est plus une option ! Nos élu.e.s doivent se saisir de cette urgence sanitaire et travailler ensemble pour réduire la pollution de l’air aux abords et sur le chemin de l’école. La voiture est une source importante d’émission de particules fines et d'oxydes d'azote, et nous revendiquons donc de réduire sa place en ville. Cela passe par : - Prendre des mesures à proximité immédiate des établissements scolaires (piétonisation, apaisement du trafic, élargissement des trottoirs, végétalisation, etc.), - Réduire la place dédiée à la voiture. - Planifier la sortie des véhicules thermiques des agglomérations avant 2030, en mettant en place des transports écologiquement responsables, et en garantissant l'accompagnement nécessaire pour les ménages et les professionnels qui en ont besoin. - Renforcer les Zones à Faible Émission dans les agglomérations en tant qu’outil de transition [4]. - Développer des alternatives locales à la voiture : marche (aménagements), transports en commun dont le train (meilleur maillage territorial, offre meilleure en qualité et en fréquence, possibilité d'embarquer facilement son vélo dans les trains, etc.), vélos (pistes cyclables protégées notamment aux abords des écoles, parking vélo près des écoles), - Développer des voies de covoiturage, - Aider les populations les plus fragiles pour l’accès aux transports en commun ou l’acquisition et l’entretien d’un vélo. - Mettre en place une surveillance régulière de la qualité de l’air dans les établissements scolaires comme la loi l’exige ! L’Etat doit par ailleurs prendre lui aussi ses responsabilités et agir concrètement contre la pollution de l’air en accélérant le développement des alternatives à la voiture individuelle et en incitant à l’utilisation de transports moins polluants. Vous pouvez aussi trouver les groupes près de chez vous impliqués sur cette question ou créez votre propre pétition, ou interpeller vos élu.es. Protégeons nos enfants : stoppons la pollution de l’air. #DeLAirPourNosEnfants https://larueestanous.fr/wp-content/uploads/2021/02/SignatairesPetition_upd2.gif Crédit image : Delphine Fauchereau Crédit infographie : Etienne Coppé ====== Sources : [1] Respire - Cartes de la pollution dans les établissements scolaires d'Île de France : https://carte-des-ecoles.de-l-air-pour-nos-enfants.fr/ [2] Le Monde - Pollution de l’air : la France renvoyée à nouveau devant la justice européenne https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/30/pollution-de-l-air-la-france-renvoyee-a-nouveau-devant-la-justice-europeenne_6057955_3244.html [3] Compte rendu du Conseil d'Etat - 10 juillet 2020 : https://www.conseil-etat.fr/actualites/actualites/le-conseil-d-etat-ordonne-au-gouvernement-de-prendre-des-mesures-pour-reduire-la-pollution-de-l-air-sous-astreinte-de-10-m-par-semestre-de-retard [4] Greenpeace - Qu’est-ce qu’une zone à faibles émissions ? (Vidéo) : https://twitter.com/greenpeacefr/status/1208330016171397120 ====== Plus d'informations : > Respire - tout savoir sur la qualité de l’air : https://www.respire-asso.org/tout-savoir-sur-la-pollution-de-lair/ > UNICEF - Les effets de la pollution de l’air sur les enfants : https://www.unicef.fr/sites/default/files/atoms/files/unicef_pollutionair_web.pdf > XR - L’automobile face au défi du dérèglement climatique : https://extinctionrebellion.fr/blog/2020/09/15/nationale-7.html > inCOPruptibles - Paris, la voiture et l'urgence climatique (Livre blanc) : https://drive.google.com/file/d/18aqlCENwK9tdo8i4x6xd5mikddF07zJk/view2 451 sur 3 000 SignaturesCréée par La Rue Est À Nous !.
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STOP à l’extension de l’aéroport Nice Côte d’Azur : une bombe climatique et sanitaire !Parce qu’il est encore possible d’arrêter ce projet d’un autre temps. Alors qu’une dizaine d’autres projets d’extension d'aéroports en France sont portés par les autorités publiques sans aucune prise en compte des enjeux climatiques, des citoyen·nes s’unissent pour défendre leur environnement, leur santé et leur avenir. A Nice, des associations ont déposé un recours, qui a été rejeté en octobre 2022 par le Tribunal administratif de Marseille. Aujourd'hui, l’association France Nature Environnement 06, largement soutenue par une trentaine d’organisations locales et nationales (Alliance Écologique et Sociale 06 – Plus Jamais Ça) a fait appel le 2 décembre 2022 devant la Cour administrative d’appel de Marseille. L'audience pourrait intervenir dès l'automne 2023. Si, vous aussi, vous trouvez ce projet totalement contraire aux défis climatiques, sanitaires économiques et sociaux de notre territoire, signez la pétition et partagez-la auprès de vos contacts ! Vous pouvez aussi soutenir financièrement cette action en faisant un don en ligne. Les dons récoltés serviront à payer les honoraires des avocats et des frais afférents afin de porter cette action en justice et d’annuler définitivement le permis de construire de l’extension. https://www.helloasso.com/associations/france-nature-environnement-alpes-maritimes/collectes/non-a-l-extension-de-l-aeroport-de-nice Unissons nos forces pour que cette extension de l'aéroport de Nice, fondée sur les énergies fossiles, n’ait jamais lieu ! Rappelez-vous que nous ne sommes pas contre l’aéroport, mais contre la hausse perpétuelle de son trafic aérien ...8 015 sur 9 000 SignaturesCréée par Stop Extension Aéroport Nice
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Généralisation du 30km/h à l'ensemble du Grand AnnecySi Annecy veut tourner le dos à la politique du tout-voiture et devenir une ville apaisée et écologique, l’agglomération doit favoriser les modes de déplacement doux et généraliser le 30km/h sur l’ensemble de son territoire pour sécuriser les déplacements à vélo. À la demande de l’Assemblée générale des Nations Unies, la 3ème Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière qui s’est tenue à Stockholm en février 2020 en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a rédigé une déclaration prônant la généralisation du 30km/h en ville : « Nous mettons l’accent sur la maîtrise de la vitesse, notamment le renforcement de l’application des lois pour éviter tout excès de vitesse. Nous prescrivons également une limitation de la vitesse à 30 km/h maximum dans les zones empruntées régulièrement et de manière planifiée par les usagers de la route vulnérables et les véhicules conjointement, sauf si de solides données factuelles démontrent que des vitesses supérieures sont sûres. Nous remarquons que les mesures prises pour réduire la vitesse en générale auront un impact positif sur la qualité de l’air et le changement climatique tout en étant essentielles à la diminution du nombre de morts et de blessés sur les routes. » De plus en plus de villes ont déjà franchi le cap comme Bruxelles ou, en France, Grenoble Métropole depuis 2017 et plus récemment Nantes, Toulouse et Lorient. C’est le sens de l’histoire. Nous demandons donc la généralisation du 30km/h à l’ensemble des voies de circulation du Grand Annecy où se côtoient les cyclistes et les véhicules. Soutiens : le groupe local Greenpeace d'Annecy Le collectif Moins d'Autos Plus de Vélos à Annecy est récent et ne demande qu'à grandir. Il est ouvert à tout citoyen souhaitant s'investir dans cette mobilisation. Le soutien d'associations ou de collectifs est également le bienvenu. N'hésitez pas à nous contacter à [email protected] .449 sur 500 SignaturesCréée par Moins d'Autos Plus de Vélos à Annecy I.
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Une zone 30km/h dans le centre de CastriesPlus de sécurité, moins de bruit, moins de pollution, un projet intéressant non ? L'apaisement de la circulation améliore la qualité de l'environnement urbain par plusieurs effets : - les cycles d'accélération et de décélération, principaux générateurs de surconsommation de carburant et de pollution aérienne et sonore en agglomération, sont réduits ; - la différence de vitesse avec des véhicules plus lents (ex. vélos) est réduite, d'où une intégration à la circulation plus facile ; - les distances d'arrêt réduites (10 à 20 m) permettent de simplifier les régimes de priorité aux intersections et facilitent la traversée hors passage piéton signalé, réduisant ainsi l'effet de coupure d'un quartier par une circulation rapide et dangereuse ; - les accidents ont des conséquences beaucoup moins graves, en particulier pour les usagers vulnérables (piétons, deux-roues) ; - l'espace public est plus sûr, plus lisible et plus accessible pour les usagers les plus fragiles (ex. enfants, personnes âgées. handicapés) ; - l'espace public est plus convivial. N'attendez plus, signez afin d'exprimer à la mairie votre souhait de voir la vitesse réduite au centre de notre beau village.114 sur 200 SignaturesCréée par Eric E.
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Contre les projets routiers dans l'agglomération montpelliéraineLe transport routier, développé depuis près d'un siècle au détriment des autres modes de transport, a montré ses limites. Il accapare l'espace public des villes, et son impact sur l'environnement et la santé des habitants n'est plus à démontrer (entre 48 000 et 100 000 décès en France chaque année liés à la pollution de l'air). Ces projets routiers vont polluer l’air que l’on respire, l’eau que l’on boit, accroître les risques d’incendies et d’inondations. C’est-à-dire saboter nos ressources et notre capacité à faire face au changement climatique. Si ces projets se réalisent, ils permettront la bétonisation massive de cette partie encore préservée. Des projets de ZAC et une réouverture de carrière sont déjà déposés, en plus de tous ceux qui viendront une fois que ces routes seront construites. Montpellier, qui dépasse les seuils réglementaires de polluants définis par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), est toujours dans l'inertie de l'ancien monde. - Le contournement ouest (COM) estimé à 354 millions d'euros, est un Projet d’Envergure Nationale et Européenne (PENE), porté par les services de l’État. A ce titre, il échappe aux contraintes de la loi sur la ZAN (Zéro Artificialisation Nette). Confiés pour sa réalisation au groupe Vinci Autoroutes, ses travaux pourraient démarrer en 2025. Cette véritable autoroute traversant une ZFE (Zone à Faible Emission) détruirait 25 hectares de terres agricoles et impacterait la ripisylve de la Mosson avec un énorme viaduc la franchissant. Elle offrirait aux camions traversant la France de Nord au Sud un véritable couloir de 6 km entre l’A750 et l’A9 via l’A709, ce qui augmenterait encore les émissions de GES. Plusieurs recours juridiques sont en cours : la Déclaration d’Utilité Publique est contestée devant la Cour d’Appel Administrative de Toulouse ; le financement est remis en cause devant le Conseil d’État, qui a déjà annulé une première tentative en juillet 2023. - La Liaison d’Evitement Nord de Montpellier (LIEN) qui doit connecter l’A750 avec l’A9 a été estimée à 93,5 millions d'euros en 2014. Les travaux ont démarré en 2020 malgré l’avis de la mission environnementale et malgré de nombreux recours juridiques. Le Département de l’Hérault, maître d’œuvre du chantier, massacre 136 espèces protégées, 80 hectares de zones naturelles, dont celle de Bel-Air, qui est le réservoir de biodiversité le plus riche de la métropole. Les impacts négatifs affectent aussi l’eau et l’air (pollution et émission de GES). Cette route conçue dans les années 1980 va à l’encontre des enjeux de transition écologique. Aucune alternative au routier n’est proposée. Une première DUP a été annulée en 2013 et les recours juridiques sur les espèces protégées se poursuivent en 2024 au Conseil d’Etat et au Tribunal Administratif de Toulouse. Ces projets s’inscrivent dans un grand schéma logistique routier européen reliant les ports de la Mer du Nord à l’arc méditerranéen via le centre de la France. En raccordant les deux autoroutes A750 et A9, ils feront sauter un chaînon manquant et créeront un couloir facilitant le passage de camions de plus en plus nombreux vers les ZAC et les entrepôts type Amazon. Encore des projets qui encouragent le fret par la route ! Nous ne pouvons pas revenir en arrière, nous devons agir maintenant pour bloquer les travaux actuels et à venir et protéger notre environnement ! Campagne soutenue par Le collectif Sos Oulala, AutreCOM, Greenpeace Montpellier, XR Montpellier, ANV COP21 Montpellier.3 295 sur 4 000 SignaturesCréée par SOS OULALA ..
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Pour libérer Nantes Métropole du tout-voiture, allons encore plus loin !Notre territoire et celles et ceux qui y vivent souffrent de la pollution de l’air, qui constitue aujourd’hui une urgence sanitaire établie. Le trafic routier porte une responsabilité toute particulière en ce qui concerne les émissions de polluants atmosphériques dangereux pour la santé et doit absolument être restreint. Le trafic routier est également l’un des premiers secteurs émetteurs de gaz à effet de serre à l’échelle de notre agglomération. L’urgence climatique nous impose d’agir rapidement et de sortir de notre dépendance collective au pétrole, au transport routier et à la voiture individuelle. C'est un enjeu essentiel et pour autant l’abandon des véhicules polluants et de la logique du tout-voiture ne doit laisser personne sur le carreau. Évidemment, nous savons qu’il n’est pas toujours facile de se passer de sa voiture, mais nous pensons qu’il est de la responsabilité de nos élu.es de nous en donner les moyens, en développant les alternatives et en accompagnant le changement, notamment pour les plus fragiles d’entre nous. Madame Rolland, il est grand temps d’agir pour la transition écologique et pour une mobilité urbaine adaptée aux crises sanitaire et climatique. Nous vous demandons donc : - de continuer à développer le réseau de transports en commun (amélioration des fréquences et amplitudes horaires, mutualisation des systèmes de billettique entre les différentes offres de transports collectifs et avec les services de mobilités alternatifs (TER, Bicloo, Marguerite, Aleop,...), développement du réseau TAN en toile d'araignée, notamment vers/entre les quartiers périphériques denses mal desservis, et les communes externes de la Métropole, etc.) ; - de favoriser l’auto-partage et le covoiturage dans toute l’agglomération; - d’abandonner tout projet de nouvelle infrastructure routière/autoroutière ou d’extension des capacités routières ; - de continuer à développer la solution vélo (plan vélo ambitieux à hauteur de 30€/an/hab minimum, mise en place d’un réseau express vélo métropolitain, activation des autres leviers d’un système vélo performant : stationnement sécurisé, intermodalité avec les transports en commun, services de location courte et longue durée, apprentissage pour tous, ateliers de réparation, etc.) ; - de maintenir l'accompagnement et les aides à la transition, sous forme d’aides financières et de sensibilisation (ateliers, formations, communication…), pour soutenir les particuliers et les professionnels dans le changement de véhicule ou, mieux, de moyen de transport ; - de renforcer, pérenniser ou adapter les dispositions temporaires qui ont été mises en place en faveur du vélo et des piétons dans le contexte Covid, en tenant compte de la consultation citoyenne en cours ; - de programmer et d’organiser la sortie des véhicules polluants dans notre métropole, à travers la mise en œuvre d’une Zone à Faibles Émissions sur un périmètre géographique ambitieux, en intégrant les différentes catégories de véhicules polluants, en particulier les véhicules individuels, fixant notamment un cap de sortie du diesel à horizon 2025 et de l’essence à horizon 2030 ; - de réguler la présence des véhicules les plus encombrants comme les SUV. Il reste beaucoup à faire dans nos grandes villes françaises sur ce sujet de la lutte contre la pollution automobile, comme le démontre une évaluation des villes* publiée le 3/12/2020 par le Réseau Action Climat, Unicef France et Greenpeace France. La crise sanitaire Covid que nous traversons a mis une nouvelle fois en lumière la nécessité absolue d’avancer rapidement sur ces enjeux de mobilité urbaine. Sortir du tout-voiture, du diesel et de l’essence et prioriser d’autres manières de se déplacer en ville demande du courage politique et c’est indispensable pour faire face à l’urgence sanitaire et climatique. Vous avez déjà mis en place un certain nombre de mesures qui vont dans le bon sens : généralisation du 30 km/h à Nantes, abandon du projet de parking Petite Hollande, aménagement de nouvelles pistes cyclables temporaires, une zone à trafic limité (dont l’extension est prévue). Nous vous encourageons à poursuivre vos efforts pour lutter de manière ambitieuse contre la pollution automobile, en prenant en compte nos demandes rappelées dans ce texte. Nous vous remercions par avance, Madame Rolland, de l'attention que vous porterez à nos demandes et sommes disposés à échanger avec vous. Cette pétition est portée par le collectif du Livre Blanc pour le Climat, document co-rédigé par plusieurs associations et citoyens nantais. Ce document présente les mesures nécessaires pour respecter la trajectoire climatique définie lors des Accords de Paris: https://alternatiba.eu/nantes/wp-content/uploads/sites/7/2020/01/LivreBlancClimatNantes280120.pdf *Source : https://reseauactionclimat.org/lutte-pollution-air-ambitions-maires/1 358 sur 2 000 SignaturesCréée par Livre Blanc pour le Climat N.
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