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Stop à la répression des activistes climat !Malgré les signaux catastrophiques de l'accélération du dérèglement climatique, le gouvernement français continue d'avancer à contre-courant de cette urgence, notamment en poursuivant les projets d'extensions d'aéroports. Dans le même temps, depuis le début du quinquennat Macron, l'augmentation de la répression de tout mouvement social, dont le mouvement climat, est frappante. Cette intrusion sur le tarmac de l’aéroport de Roissy le 3 octobre 2020, nous l’avons menée en connaissance de cause. Parce que nous avions épuisé tous les autres recours, c’est avec nos corps que nous avons voulu faire barrage. Nous avons pleinement conscience des risques auxquels nous expose la désobéissance civile et c'est bien la démesure des sanctions exigées à notre encontre que nous dénonçons. D'ailleurs, le bien-fondé de notre revendication a été reconnu par l'Etat, qui a officiellement annoncé l'abandon du projet de terminal à Roissy quelques mois plus tard ! Suite à cette action, en parallèle des 7 activistes aujourd'hui en procès, 84 militant·es, ont reçu une sanction administrative. Le préfet délégué à la sécurité des aéroports a décidé de sanctionner les activistes présent·es sur le tarmac par une amende de 750€. Le choix de réprimer les activistes est un donc choix délibéré de ce représentant de l’État qui n’a pas tenu compte du caractère revendicatif et légitime de cette action. Pire ! L'Etat a choisi de prononcer l’amende la plus élevée possible, insensible à nos revendications. En asphyxiant financièrement les mouvements de contestation, l'Etat exerce en réalité des tentatives d'intimidation des activistes dans leurs indispensables efforts de dénonciation de l’inaction politique face à l’urgence climatique. Et le gouvernement ne compte pas s'arrêter en si bon chemin dans sa répression démesurée ! Un projet de loi, porté par les ministres de la Transition écologique, de l'Economie et des Transports, a été adopté le 13 septembre. Cette loi, qui prévoit des sanctions accrues en cas d'intrusion sur des pistes aéroportuaires, cible très clairement les activistes climat, cherche à garantir que d'autres actions de ce type n’auront pas lieu. Il ouvre la voie à une répression systématique des actions de désobéissance civile, alors même qu'elles permettent de faire évoluer le droit dans le sens du bien commun. Pourtant, tant que le gouvernement faillira à prendre des mesures radicales et efficaces pour garantir la réduction des émissions de gaz à effet de serre, il sera de notre devoir de nous opposer à tout projet climaticide. Nous ne céderons pas à ses nombreuses tentatives de nous faire taire. Nous demandons, Messieurs le Président de la République, le ministre de l'Intérieur et le ministre de la Justice, l'arrêt des procédures administratives arbitraires et la fin de la répression des activistes non-violent·es, dont l'action est non seulement légitime, mais surtout nécessaire. N'hésitez pas à partager cette pétition à vos proches et à votre entourage ! Sources : https://reporterre.net/Plutot-que-reduire-le-trafic-aerien-le-gouvernement-veut-reprimer-les-activistes https://www.mediapart.fr/journal/france/140921/une-loi-criminalisant-l-activisme-climatique-passe-en-catimini Soutiens à cette pétition : Alternatiba/ANV-Cop 21 Greenpeace France Les Amis de la Terre Extinction Rebellion Collectif Non au T4 Notre Choix Crédit photo : Julien Hélaine19 398 sur 20 000 SignaturesCréée par Alternatiba Paris
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Amiens : Nous voulons + de repas végétariens et veganAujourd'hui, à la cantine du lycée, nous mangeons de la viande ou du poisson tous les jours ou presque. Manger trop de viande, oeufs et produits laitiers notamment issus de l’élevage industriel, a un impact énorme sur la dégradation de l’environnement et le dérèglement climatique (l’élevage industriel est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre*). Tous cela sans parler du manque flagrant d'éthique. L’urgence climatique est un drame pour notre futur. Nous ne sommes pas tous végétarien·es mais nous sommes unanimes : nous voulons consommer moins de viande. Proviseure du lycée Robert de Luzarches - Corrine Pollet, il est grand temps d’agir pour la transition écologique. En plus de respecter la loi “Agriculture et Alimentation” qui prévoit l'introduction d’un repas végétarien par semaine obligatoire dans les cantines scolaires, nous vous demandons d'introduire dès maintenant dans notre lycée : - 2 menus végétariens pour tous par semaine; - Un choix végétarien équilibré et de qualité les autres jours; - Une majorité de produits frais, locaux et bio. Comme l’a démontré un récent rapport de Greenpeace, l’instauration de menus végétariens a des effets positifs sur le climat, l’eau et réduit les risques de déforestation. Dans le même temps, diminuer la part de viande permettra de libérer du budget pour introduire des produits de meilleure qualité et pour servir des repas plus variés. De nombreuses recettes végétariennes compatibles avec la restauration scolaire existent, des exemples sont consultables sur le site www.vegecantines.fr . De nombreuses mairies s’engagent réellement, en proposant deux menus végétariens par semaine, comme c’est le cas à Lille, Mouans-Sartoux, Grenoble ou Paris 19ème et 2ème. Ces menus leur ont permis d’améliorer la qualité des plats et d’acheter davantage de produits bio. Si ces établissements ont déjà opéré une transition végétale des cantines pourquoi pas Amiens? OUI, Amiens doit jouer son rôle dans la préservation de l’environnement, et cela passe aussi par notre assiette. Sources : *IPBES et FAO 2013 Rapport de Greenpeace "Menus végétariens à la cantine, quels impacts pour la planète?" - sept 2020 : https://bit.ly/35MBnR4106 sur 200 SignaturesCréée par Charybde S.
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SITE POLLUANT CHIMIQUE EN ZONE PAVILLONNAIRE A BOBIGNYMa maman âgée de 73 ans est veuve d ancien combattant depuis 1999, handicapée à 80 pour cent, porteuse d un pace maker et souffrant d une amputation respiratoire de 32 pour cent, avec AVC cérébral en 2019 et hausse de la troponine admise en déchocage par le SAMU. Son pavillon se situe en face de l usine de traitements de produits isolants chimiques au 8 rue Proudhon à Bobigny. La société BNB isolation est immatriculée au 52 rue Littre à Aulnay sous bois en 2018 alors que dans les faits , l activité se déroule au 8 rue proudhon à Bobigny depuis au moins 9 ans en pleine zone pavillonnaire. Depuis le mois de juin 2022, les mêmes individus ont créé une autre société dénommée GST ISOLATION immatriculée au sein d une boîte aux lettres au 54 avenue Henri barbusse a Drancy en juin 2022, puis transfert du siège social en décembre 2022 au 8 rue proudhon a Bobigny. Le proprietaire du 10 et 8 rue proudhon à Bobigny est la SCI SINGH IMMO située au 21 rue Andre Jaouen à bobigny au sein d un pavillon. Le pavillon du 10 rue proudhon a bobigny est pétri de locataires et subdivisé en studios multiples. La société GST isolation occasionne de graves nuisances diurnes et nocturnes avec leurs machines et leurs 40 camions Mercedes, intimidations, gestes obscènes... Il s'agit des mêmes individus qui exercent tant au sein de la société BNB isolation que de la société GST isolation. J'ai alerté le Maire de Bobigny, le service hygiène et salubrité publique, relations économiques, urbanisme, préfet départemental de la seine Saint Denis, Ministre de l'écologie et de la santé, Ministre de l'Intérieur, Premier Ministre. Seul le Ministre de la santé, Monsieur Olivier Veran a procédé à la saisine du Préfet départemental de la Seine Saint Denis en 2021. Apportez moi votre soutien pour faire procéder à la fermeture administrative de ce local de traitement de produits chimiques en pleine zone pavillonnaire et des bruits détonants des machines présentes aux fins de préserver notre santé et notre environnement, sans compter les nuisances olfactives et sonores occasionnées par les 40 camions du gérant. Par courriel du 23 septembre 2021, Monsieur Jacques Wiktowski, Préfet Departemental de la Seine Saint Denis me fait savoir qu'il va me recevoir, nous sommes le 24 mars 2023 !118 sur 200 SignaturesCréée par Latifa H.
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Pour réduire la pollution par les particules fines, mortellesLes interessés sont apparemment insensibles aux conséquences de cette habitude devenue normale et perpétrée partout et tout le temps. Il me semble qu'une campagne de sensibilisation par les médias pourrait être une première initiative. Ensuite un décret pour déclarer cette incroyable habitude en tant qu 'infraction121 sur 200 SignaturesCréée par Michel E.
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M. le Maire de Saint-Nazaire : libérez-nous du tout-voiture !Notre territoire et celles et ceux qui y vivent souffrent de la pollution de l’air, qui constitue aujourd’hui une urgence sanitaire établie. Le trafic routier porte une responsabilité toute particulière en ce qui concerne les émissions de polluants atmosphériques dangereux pour la santé et doit absolument être restreint. Le trafic routier est également l’un des premiers secteurs émetteur de gaz à effet de serre à l’échelle de notre agglomération. L’urgence climatique nous impose d’agir rapidement et de sortir de notre dépendance collective au pétrole, au transport routier et à la voiture individuelle. C'est un enjeu essentiel et pour autant l’abandon des véhicules polluants et de la logique du tout-voiture ne doit laisser personne sur le carreau. Évidemment, nous savons qu’il n’est pas toujours facile de se passer de sa voiture, mais nous pensons qu’il est de la responsabilité de nos élu.es de nous en donner les moyens, en développant les alternatives et en accompagnant le changement, notamment pour les plus fragiles d’entre nous. Monsieur David Samzun, il est grand temps d’agir pour la transition écologique et pour une mobilité urbaine adaptée aux crises sanitaire et climatique. Nous vous demandons donc : - de programmer et d’organiser la sortie des véhicules polluants dans notre ville/intercommunalité, à travers la mise en oeuvre d’une Zone à Faibles Emissions sur un périmètre géographique ambitieux, en intégrant les différentes catégories de véhicules polluants, en particulier les véhicules individuels, fixant notamment un cap de sortie du diesel à horizon 2025 et de l’essence à horizon 2030 ; - de prendre des mesures visant à réduire la place dédiée à la voiture dans notre ville/intercommunalité (mise en place de “rues scolaires”, mise en place ou développement des zones piétonnes et des zones à trafic limité, généralisation de la baisse des vitesses à 30 km/h et baisse de la vitesse sur les rocades, réduction du stationnement en voirie, etc.) et de réguler notamment la présence des véhicules les plus encombrants comme les SUV ; - d’abandonner tout projet de nouvelle infrastructure routière/autoroutière ou d’extension des capacités routières ; - de continuer à développer la solution vélo (plan vélo ambitieux à hauteur de 30€/an/hab minimum, mise en place d’un réseau express vélo métropolitain, activation des autres leviers d’un système vélo performant : stationnement sécurisé, intermodalité avec les transports en commun, services de location courte et longue durée, apprentissage pour tous, ateliers de réparation, etc.) ; - de continuer à développer le réseau de transports en commun (amélioration des fréquences et amplitudes horaires, mise en place de couloirs réservés pour les autobus, mutualisation des systèmes de billettique entre les différentes offres de transports collectifs et avec les services de mobilités alternatifs, développement des transports urbains en site propre notamment vers/entre les quartiers périphériques denses mal desservis, etc.) ; - de prévoir un accompagnement et des aides à la transition, pour soutenir les particuliers et les professionnels dans le changement de véhicule ou, mieux, de moyen de transport ; Il reste beaucoup à faire dans nos grandes villes françaises sur ce sujet de la lutte contre la pollution automobile, comme l’a démontré un classement des villes* publié en amont des élections municipales de 2020 par le Réseau Action Climat, Unicef France et Greenpeace France. La crise sanitaire Covid que nous traversons a mis une nouvelle fois en lumière la nécessité absolue d’avancer rapidement sur ces enjeux de mobilité urbaine. Sortir du tout-voiture, du diesel et de l’essence et prioriser d’autres manières de se déplacer en ville demande du courage politique et c’est indispensable pour faire face à l’urgence sanitaire et climatique. Maintenant que les élections sont passées, nous vous demandons de passer rapidement à l’action pour lutter de manière ambitieuse contre la pollution automobile, en commençant par honorer vos promesses de campagne sur ces enjeux et en prenant en compte nos demandes dans ce texte. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de ma considération distinguée. *Source : https://www.greenpeace.fr/lutte-contre-la-pollution-de-lair-classement-des-12-plus-grandes-agglomerations-francaises/75 sur 100 SignaturesCréée par Sylvie A.
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Non aux vols spatiaux touristiques !!!Il faut arrêter de culpabiliser et diaboliser les seuls usagers de véhicules à moteurs thermiques. La pollution produite lors de chaque décollage avec un moteur fusée est une insulte faite aux personnes qui se battent pour atteindre un développement plus durable. Exigeons l'arrêt pur et simple des vols spatiaux sans but scientifique.285 sur 300 SignaturesCréée par JEAN V.
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Sauvez SALONGALe Parc national de la Salonga est la plus grande réserve de forêt tropicale humide d’Afrique. Il est l'habitat de nombreuses espèces endémiques menacées, telles que le bonobo, le paon du Congo, l'éléphant de forêt et le crocodile africain. Malgre les assurances apportées par le gouvernement congolais, ce parc va être livré à l'exploitation des compagnies pétrolières et du fait de sa zone géographique instable, il sera IMPOSSIBLE de continuer à le protèger208 sur 300 SignaturesCréée par Catherine MENANTEAU D.
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Monsieur Pascal Thévenot, Maire de Vélizy-Villacoublay : libérez-nous du tout-voiture !Notre territoire et celles et ceux qui y vivent souffrent de la pollution de l’air, qui constitue aujourd’hui une urgence sanitaire établie. Le trafic routier porte une responsabilité toute particulière en ce qui concerne les émissions de polluants atmosphériques dangereux pour la santé et doit absolument être restreint. Le trafic routier est également l’un des premiers secteurs émetteur de gaz à effet de serre à l’échelle de notre agglomération. L’urgence climatique nous impose d’agir rapidement et de sortir de notre dépendance collective au pétrole, au transport routier et à la voiture individuelle. C'est un enjeu essentiel et pour autant l’abandon des véhicules polluants et de la logique du tout-voiture ne doit laisser personne sur le carreau. Évidemment, nous savons qu’il n’est pas toujours facile de se passer de sa voiture, mais nous pensons qu’il est de la responsabilité de nos élu.es de nous en donner les moyens, en développant les alternatives et en accompagnant le changement, notamment pour les plus fragiles d’entre nous. Monsieur Thévenot, il est grand temps d’agir pour la transition écologique et pour une mobilité urbaine adaptée aux crises sanitaire et climatique. Nous vous demandons donc : - de continuer à développer la solution vélo (plan vélo ambitieux à hauteur de 30€/an/hab minimum, mise en place d’un réseau express vélo métropolitain, activation des autres leviers d’un système vélo performant : stationnement sécurisé, intermodalité avec les transports en commun, services de location courte et longue durée, apprentissage pour tous, ateliers de réparation, etc.) ; - de continuer à développer le réseau de transports en commun, notamment à Vélizy bas, qui manque cruellement d'une offre de transports en commun adaptée (amélioration des fréquences et amplitudes horaires, mise en place de couloirs réservés pour les autobus, mutualisation des systèmes de billettique entre les différentes offres de transports collectifs et avec les services de mobilités alternatifs, développement des transports urbains en site propre notamment vers/entre les quartiers périphériques denses mal desservis, etc.) ; - de prévoir un accompagnement et des aides à la transition, pour soutenir les particuliers et les professionnels dans le changement de véhicule ou, mieux, de moyen de transport ; de faire preuve d’exemplarité concernant la flotte des transports en commun et de la ville : optimiser et rationaliser les déplacements au sein de la collectivité et engager une véritable politique de mobilité durable. Il reste beaucoup à faire dans nos grandes villes françaises sur ce sujet de la lutte contre la pollution automobile, comme l’a démontré un classement des villes* publié en amont des élections municipales de 2020 par le Réseau Action Climat, Unicef France et Greenpeace France. La crise sanitaire Covid que nous traversons a mis une nouvelle fois en lumière la nécessité absolue d’avancer rapidement sur ces enjeux de mobilité urbaine. Sortir du tout-voiture, du diesel et de l’essence et prioriser d’autres manières de se déplacer en ville demande du courage politique et c’est indispensable pour faire face à l’urgence sanitaire et climatique. Maintenant que les élections sont passées, nous vous demandons de passer rapidement à l’action pour lutter de manière ambitieuse contre la pollution automobile, en commençant par honorer vos promesses de campagne sur ces enjeux et en prenant en compte nos demandes dans ce texte. Je vous prie d’agréer, Monsieur Thévenot, l’expression de ma considération distinguée. *Source : https://www.greenpeace.fr/lutte-contre-la-pollution-de-lair-classement-des-12-plus-grandes-agglomerations-francaises/76 sur 100 SignaturesCréée par Lucie C.
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Lubrizol : pour que des informations transparentes soient données aux équipes de rechercheDirection de Lubrizol France Direction de Lubrizol Monde Madame, Monsieur, Le 26 septembre 2019, votre site rouennais était touché par un incendie majeur, menant à une catastrophe industrielle sans précédent pour notre territoire. Cette date restera dans l’esprit des habitant.es de la métropole rouennaise et au-delà, comme un traumatisme. Près de deux ans plus tard, nous ne savons pas encore quelles ont été, sont et seront les conséquences de cet incendie et du dégagement de fumées qui en a découlé. Nous nous souvenons vivement du sentiment d’impuissance qui nous avait saisi en 2019, en tant qu’élus, incapables que nous étions de répondre aux questionnements des habitant.es quant à la nature des produits qui avaient brûlé et à leur potentiel danger pour notre santé et nos écosystèmes. Deux ans après, cette incertitude reste la même. En effet, malgré nos demandes répétées, aucun registre de santé n’a été ouvert à Rouen pour suivre les effets de cette catastrophe, et les études environnementales menées ont été largement insuffisantes. Ce flou déplorable résulte notamment du fait que les pouvoirs publics et les citoyen.nes n’ont eu connaissance de la liste des produits qui avait brûlé que le 30 septembre. Cela a eu pour conséquence d’empêcher la prise de mesures appropriées : ne sachant pas quoi chercher, rien n’a été trouvé, ou presque. Pourtant, les produits stockés étaient pour certains hautement toxiques. Nous ne parlons pas du pentasulfure de phosphore, heureusement évacué à temps par les salariés de l’usine, alors qu’il n’avait rien à faire dans cet entrepôt. Dans le but de remédier à ce déficit de connaissances concernant les conséquences de l’incendie du 26 septembre, un projet de recherche a été lancé, piloté par le docteur Matthieu Fournier, visant à reproduire l’incendie et à pouvoir se rapprocher le plus possible de la réalité de l’impact de cet événement. Pour mener à bien cette expérience, les scientifiques engagés dans cette démarche vous ont sollicités afin que vous leur transmettiez des échantillons de tous les produits qui ont brûlé. Alors qu’on leur avait laissé entendre dans un premier temps que cela ne poserait pas de problème, ils ont reçu il y a peu une fin de non-recevoir de la part de votre entreprise concernant la fourniture de ces échantillons. Nous sommes extrêmement perplexes quant à ce retournement de situation. En effet, pourquoi refuser la possibilité à des scientifiques de faire tout simplement leur travail, d’établir des connaissances les plus précises et objectives possibles sur cet épisode ? De notre point de vue, ce refus témoigne d’une opacité qui ne peut que susciter la défiance, alors que c’est de confiance dont nous avons besoin entre industriels, pouvoirs publics et habitant.es. Ce blocage ne va pas dans le sens de la politique du « bon voisin », que vous dites pourtant prôner sur notre territoire. Aussi, nous vous demandons solennellement, au nom de la transparence et de la confiance, de transmettre dans les meilleurs délais les échantillons demandés à M. Fournier et son équipe, afin de pouvoir enfin faire la lumière, au moins en partie, sur les conséquences de l’incendie du 26 septembre 2019, condition de notre collaboration à l’avenir. Premières signatures : Marie Toussaint (députée européenne), David Cormand (député européen, Sylvie Nick-Croizat (co-présidente du Groupe des Ecologistes, Solidaire et Citoyen de la Métropole de Rouen), Cyrille Moreau (co-président du Groupe des Ecologistes, Solidaire et Citoyen de la Métropole de Rouen), Laura Slimani (co-présidente du groupe Rouen - l'écologie en actes), Jean Michel Bérégovoy (co-président du groupe Rouen - l'écologie en actes), Aliénor Bensahhou (élue à Rouen), Enora Chopard (élue à Rouen), Samuel de Gentil-Baichis (élu à Rouen), Fatima El Khili (élue à Rouen), Françoise Lesconnec (élue à Rouen), Nicolas Levaray (élu à Rouen), Frédéric Marchand (élu à Rouen), Stéphane Martot (élu à Rouen), Pierre-Yves Rolland (élu à Rouen), Mikaela delamare (élue à Petit Quevilly), Abdelghani Rabhi (élu à Petit Quevilly), Pascal Rigaud (élu à Petit Quevilly), Juliette Biville (élue à Saint Etienne du Rouvray), David Fontaine (élu à Saint Etienne du Rouvray), Grégory Leconte (élu à Saint Etienne du Rouvray), Marie Caron (élue à Canteleu), Elise Cléro (élue à Canteleu), Gérard Levillain (élu à Canteleu), Valérie Auvray (élue à Elbeuf), Mathieu Peru (élu à Elbeuf), Marie Mabille (élue à Bois Guillaume), Aurélien Béhengaray (élu à Bois Guillaume), Vincent Bourges (élu à Bois Guillaume), Jean Christophe Chatelain (élu à Bois Guillaume), Pascal Magoarou (élu à Mont Saint Aignan), Eve Cognetta (élue à Sotteville-lès-Rouen), Hervé Demorgny (élu à Sotteville-lès-Rouen), Julie Godichaud (élue à Sotteville-lès-Rouen), Alexis Vernier (élu à Sotteville-lès-rouen), Auban Al Jiboury (élu au Houlme), Laëticia Malherbe (élue au Houlme)1 237 sur 2 000 SignaturesCréée par Laura Slimani et Jean Michel Bérégovoy R.
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Halte au bateau publicitaire sur la Côte d’Azur“Il ne manquait plus que ça !” Après la publicité dans les airs, la publicité en mer ! De Cannes à Antibes en passant par Golfe-Juan et Juan-les-Pins, ce bateau diffuse, sur un écran suffisamment grand pour être vu depuis la plage, des annonces publicitaires. Une pratique commerciale agressive et polluante à laquelle nous, citoyens et citoyennes, nous nous opposons... et nous ne sommes pas les seuls, de nombreuses communes du littoral azuréen ayant exprimé leur désaccord ! - Harcèlement publicitaire - Comme l’indique l’association Résistance à l’Agression Publicitaire : “Quelqu’un qui souhaite vivre en société ne peut pas échapper à la publicité. Chaque personne reçoit en moyenne entre 1200 et 2200 messages publicitaires par jour !” Alors que la publicité est déjà omniprésente dans nos vies (sur nos écrans, nos murs, nos rues…), comment peut-on permettre qu’elle envahisse également des espaces naturels et d’évasion tels que celui de notre mer Méditerranée ? Au-delà de dénoncer une pression publicitaire toujours plus forte et insidieuse, demandons-nous si les annonceurs ont vraiment besoin d’investir la mer pour toucher leurs cibles ? Faut-il qu’ils aient le droit de nous imposer leur pression publicitaire dans les endroits mêmes où l’on se réfugie pour éviter ce type de pression ? Evidemment, non. - Pollution visuelle et pollution réelle - Pour nous, habitants et habitantes, la Côte d’Azur est une des plus belles régions du monde, un patrimoine que nous devons préserver de nouvelles tentatives et projets d’artificialisation et de surconsommation, qui sont toujours plus pressants. Non seulement la pollution visuelle engendrée par ce bateau dénature le cadre idyllique de la baie de Cannes, mais en plus cela crée une pollution réelle complètement inutile, liée au bateau publicitaire en lui-même. Nous ne sommes pas dupes, et si Boatcom tente de nous endormir avec un enrobage “vert” et présentant son bateau comme étant écologique, il est évident que la circulation de ce bateau constitue une source de gaspillage énergétique (alimentation du bateau, alimentation de l’écran LED de 32 m2). Il est inacceptable que la société Boatcom soit en mesure d’imposer des publicités enlaidissant notre patrimoine naturel, qui est notre meilleure vitrine touristique. Si rien n’est fait pour empêcher cette société d’agir, il est évident que d’autres agiront de la sorte, transformant ainsi la mer en un gigantesque espace publicitaire ! Nous dénonçons avec force cette nouvelle agression, d’autant plus pernicieuse qu’elle vise à contourner les réglementations qui s’appliquent sur le territoire de chacune des communes concernées, et, en tout état de cause, contraire à tout ce qu’il faut faire au regard des enjeux environnementaux auxquels notre planète est confrontée. Alors que la loi climat et résilience, votée le 20 juillet dernier, interdit les avions publicitaires à l’horizon 2022, l'amendement pour étendre cette interdiction aux bateaux publicitaires n'a lui pas été retenu. Il est urgent que la loi interdise ce genre de pratiques avant que cette dernière ne se généralise ! Ensemble, continuons à pousser pour exiger l'interdiction de ces bateaux ! Pétition soutenue par : Groupe Local de Greenpeace Nice, ANV Cop 21 Nice, Alternatiba 06, Résistance à l'Agression Publicitaire (https://bit.ly/3vrTiWr), Paysages de France (https://bit.ly/3xcqtOW).11 325 sur 15 000 SignaturesCréée par Groupe local Greenpeace de Nice, ANV Cop 21 Nice
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Mr le Maire : libérez-nous du tout-voiture !Notre territoire et celles et ceux qui y vivent souffrent de la pollution de l’air, qui constitue aujourd’hui une urgence sanitaire établie. Le trafic routier porte une responsabilité toute particulière en ce qui concerne les émissions de polluants atmosphériques dangereux pour la santé et doit absolument être restreint. Le trafic routier est également l’un des premiers secteurs émetteur de gaz à effet de serre à l’échelle de notre agglomération. L’urgence climatique nous impose d’agir rapidement et de sortir de notre dépendance collective au pétrole, au transport routier et à la voiture individuelle. C'est un enjeu essentiel et pour autant l’abandon des véhicules polluants et de la logique du tout-voiture ne doit laisser personne sur le carreau. Évidemment, nous savons qu’il n’est pas toujours facile de se passer de sa voiture, mais nous pensons qu’il est de la responsabilité de nos élu.es de nous en donner les moyens, en développant les alternatives et en accompagnant le changement, notamment pour les plus fragiles d’entre nous. M Bayrou, il est grand temps d’agir pour la transition écologique et pour une mobilité urbaine adaptée aux crises sanitaire et climatique. Nous vous demandons donc : - de programmer et d’organiser la sortie des véhicules polluants dans notre ville, à travers la mise en oeuvre d’une Zone à Faibles Emissions sur un périmètre géographique ambitieux, en intégrant les différentes catégories de véhicules polluants, en particulier les véhicules individuels, fixant notamment un cap de sortie du diesel à horizon 2025 et de l’essence à horizon 2030 ; - de prendre des mesures visant à réduire la place dédiée à la voiture dans notre ville/intercommunalité (mise en place de “rues scolaires”, mise en place ou développement des zones piétonnes et des zones à trafic limité, généralisation de la baisse des vitesses à 30 km/h et baisse de la vitesse sur les rocades, réduction du stationnement en voirie, etc.) et de réguler notamment la présence des véhicules les plus encombrants comme les SUV ; - d’avancer sur des mesures visant à maîtriser la demande en déplacements comme l’abandon des projets de nouvelles zones commerciales en périphérie ; - d’abandonner tout projet de nouvelle infrastructure routière/autoroutière ou d’extension des capacités routières ; - de continuer à développer la solution vélo (plan vélo ambitieux à hauteur de 30€/an/hab minimum, mise en place d’un réseau express vélo métropolitain, activation des autres leviers d’un système vélo performant : stationnement sécurisé, intermodalité avec les transports en commun, services de location courte et longue durée, apprentissage pour tous, ateliers de réparation, etc.) ; - de renforcer et pérenniser les dispositions temporaires qui ont été mises en place en faveur du vélo et des piétons dans le contexte covid ; - de continuer à développer le réseau de transports en commun (amélioration des fréquences et amplitudes horaires, mise en place de couloirs réservés pour les autobus, mutualisation des systèmes de billettique entre les différentes offres de transports collectifs et avec les services de mobilités alternatifs, développement des transports urbains en site propre notamment vers/entre les quartiers périphériques denses mal desservis, etc.) ; - de mettre en place une tarification sociale et solidaire basée sur les ressources pour les transports en commun ; - de prévoir un accompagnement et des aides à la transition, pour soutenir les particuliers et les professionnels dans le changement de véhicule ou, mieux, de moyen de transport ; de faire preuve d’exemplarité concernant la flotte des transports en commun et de la ville : optimiser et rationaliser les déplacements au sein de la collectivité et engager une véritable politique de mobilité durable. Il reste beaucoup à faire dans nos grandes villes françaises sur ce sujet de la lutte contre la pollution automobile, comme l’a démontré un classement des villes* publié en amont des élections municipales de 2020 par le Réseau Action Climat, Unicef France et Greenpeace France. La crise sanitaire Covid que nous traversons a mis une nouvelle fois en lumière la nécessité absolue d’avancer rapidement sur ces enjeux de mobilité urbaine. Sortir du tout-voiture, du diesel et de l’essence et prioriser d’autres manières de se déplacer en ville demande du courage politique et c’est indispensable pour faire face à l’urgence sanitaire et climatique. Maintenant que les élections sont passées, nous vous demandons de passer rapidement à l’action pour lutter de manière ambitieuse contre la pollution automobile, en commençant par honorer vos promesses de campagne sur ces enjeux et en prenant en compte nos demandes dans ce texte. Je vous prie d’agréer, Monsieur le maire, l’expression de ma considération distinguée. *Source : https://www.greenpeace.fr/lutte-contre-la-pollution-de-lair-classement-des-12-plus-grandes-agglomerations-francaises/46 sur 100 SignaturesCréée par joel g.
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Plus de réemploi, moins de déchets sauvages, nous voulons la consigne en France en 2023Grâce à une caution de quelques centimes d’euros attachée à chaque emballage, la consigne est le moyen le plus efficace de protéger l’environnement en évitant l’abandon des emballages de boissons. Les emballages de boissons : un fléau environnemental Toutes les études le montrent : les emballages de boissons, bouteilles en plastique en tête, sont les macrodéchets les plus retrouvés dans les environnements aquatiques dans le Monde, en Europe, en France. ("Macrolitter under the microscope" UCA Marine Litter Lab, "Plastic Rivers" EarthWatch Institute/Plastic Oceans UK, "Bilan environnemental des Initiatives Océanes 2020" Surfrider Foundation). En plus de dégrader nos paysages, les bouteilles et canettes jetées au bord des routes et dans l'environnement, blessent chaque année des milliers d’animaux sauvages et d’animaux d’élevage. Dans nos villes, les bouteilles et les canettes abandonnées sont une nuisance, elles dégradent notre environnement urbain, nous donnant l’impression de vivre dans un dépotoir permanent. Leur ramassage représente, pour les collectivités locales, un coût important qui se retrouve dans nos impôts et taxes. Une étude de SCP/RAC montre que les systèmes de consigne conduisent à la plus grande réduction des plastiques marins (jetés) atteignant l'environnement. http://www.cprac.org/fr/archives-des-nouvelles/generiques/scp/-rac-publie-le-document-dinformation-pour-la-preparation-de-li Plus de Réemploi avec la consigne La mise en place d’une consigne mixte (Réemploi et Recyclage) des emballages de boissons, c’est la possibilité de fixer en même temps des objectifs ambitieux de réemploi. C'’est ce que fait l’Allemagne avec un objectif de 70 % de réemploi et c’est ce que veut faire l’Autriche en fixant 25% des boissons vendues en bouteilles réemployables en verre de préférence dès 2023, 40% en 2025, 55% en 2030. La généralisation de la consigne uniquement pour le réemploi du verre est une idée séduisante mais, l'emballage en verre représentant moins d'1/4 des emballages de boissons, elle n'aurait aucun effet sur la pollution engendrée par les prés de 20 milliards de bouteilles en plastique et canettes en métal qui continueraient d'être utilisées et en partie jetées dans l'environnement chaque année. Pire: la contrainte d’une consigne uniquement sur le verre entrainerait inévitablement un report sur le plastique et le métal jetable par les industriels et les consommateurs, risquant de réduire au final l'usage d'emballages en verre. Pour pouvoir être développée, la consigne de réemploi du verre a besoin d'être garantie par des quotas définis au sein d'une consigne généralisée de tous les emballages de boissons. Grâce a un système de consigne globale, l'Allemagne a un taux de plus de 40% d'emballages de boissons réemployés alors que nous sommes à moins de 3% en France. Recycler plus et mieux avec la consigne S'il faut d'abord Réduire et Réutiliser, le 3ème R c'est Recycler. Le Recyclage fait partie de la solution! La loi Agec* a fixé comme objectif : la réduction de 50 % du nombre de bouteilles en plastique à usage unique pour boissons mises sur le marché d'ici à 2030. Pour la part de bouteilles plastiques qui seraient toujours utilisées, il convient d’en collecter le plus possible pour qu’elles soient recyclées et ne soient pas brulées, enfouies ou jetées dans la Nature. Grâce à la consigne l’Allemagne atteint le taux record de 97% de bouteilles en plastique collectées et recyclées, 99,3% de canettes en aluminium et 99,7% de canettes en acier. Collectés séparément grâce à la consigne, les emballages de boissons sont moins souillés et la matière première obtenue est donc de meilleure qualité. Cela permet de recycler plus d'emballages et d'avoir moins de déchets. La consigne en 2023, on y croit! La consigne se révèle le moyen le plus efficace de protéger l’environnement et de réduire l'utilisation de plastique jetable en garantissant le réemploi. Ne ratons pas cette occasion, choisissons de mettre en place la consigne de tous les emballages de boissons en 2023. Sources de données, rapports sur la consigne: https://laconsignemaintenant.blogspot.com/p/rapports.html * ADEME : Agence de la transition écologique * loi Agec : loi "anti-gaspillage et économie circulaire"440 sur 500 SignaturesCréée par Jean-luc V.
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