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MONTAUBAN : pour des repas sains à la cantine !Aujourd’hui, deux fois trop de viande et de produits laitiers sont servis aux enfants dans les cantines scolaires, en comparaison des quantités recommandées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). MONTAUBAN n'échappe pas à ce constat. Aujourd'hui, un seul repas végétarien est proposé à la cantine, et parfois même, on trouve de la viande dans l'entrée ET dans le plat principal ! Or, la surconsommation de viande et de produits industriels peut entraîner une augmentation des maladies, comme l’obésité, le diabète, des maladies cardio-vasculaires… Cette surconsommation a également des effets dévastateurs sur la planète (déforestation, émissions de gaz à effet de serre, pollution des eaux…). Au contraire, diminuer la quantité de viande peut permettre de réduire le coût des repas, et en conséquence augmenter la part des produits de qualité, pour que valeurs nutritionnelles et plaisirs gustatifs soient également au menu. Face à ce constat, il est grand temps d’agir ! Nous, citoyens montalbanais, parents d'élèves, vous demandons d'introduire dès maintenant : - Deux menus sans viande ni poisson pour tou.te.s par semaine, dont un exclusivement végétal (composé de céréales, légumineuses…mais sans fromage ni oeuf)* ; - Une option menu sans viande ni poisson les autres jours de la semaine ; - Une majorité de produits frais, bio et locaux. Certaines villes ont déjà pris les devants, comme c’est le cas à Lille, Grenoble, Paris 2 ou encore Mouans-Sartoux qui ont entre 20 et 50 % de produits bio et déjà 2 menus végétariens par semaine en moyenne. Si ces villes ont déjà opéré une transition végétale des cantines scolaires pourquoi pas Montauban ? OUI, Montauban doit être exemplaire. Notre ville doit jouer son rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique et faire de la santé des enfants une priorité.68 sur 100 SignaturesCréée par Stéphanie
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Victoire : Refusons l’atoll artificiel de surf sur le lac du Bourget !Les indignations se multiplient, que ce soient celles des usagers, des plaisanciers, des pêcheurs, des riverains, des élus sensibles, et même des commerçants. Ils ne souhaitent pas voir de dégradation du paysage et des installations techniques sortir de l’eau. Le projet privé est présenté habilement pour jouer de séduction - mais doté d’un « greenwashing » grossier et illusoire - imaginant une adaptation de nurserie pour poissons et un système de dépollution des cyanobactéries alors qu'elles ne posent pas de problèmes. De même la société propose d'oxygéner le lac...qui n'en a plus besoin depuis longtemps. Tout cela prouve une méconnaissance totale du milieu lacustre local. C’est un conte pour faire passer la pilule. Cet atoll est en effet une fiction, il n’a jamais été créé nulle part encore. Evidemment, ces arguments commerciaux sont d’ores et déjà récusés par les scientifiques du milieu lacustre local, pour lesquels le brassage des eaux est une violence et la maîtrise de la pollution un domaine éminemment sérieux. Quant aux promesses de gain touristique, on pourrait se poser la question du phénomène repoussoir au contraire, vu l’image naturelle du lac habituellement promue par la Savoie. La consommation d’énergie nécessaire pour ce dispositif pose aussi le problème de peser inutilement sur le dérèglement climatique. Alors, • Manifestez avec nous votre désapprobation d’un projet dégradant, à visée uniquement commerciale, • Dites avec nous que le lac du Bourget ne peut s’artificialiser tel un parc d’attraction, • Affirmez avec nous que l’espace naturel est très précieux pour préserver l’eau, • Faites valoir avec nous que le lac du Bourget est un bien commun inaliénable, Signez cette pétition et diffusez-la le plus largement possible !21 629 sur 25 000 SignaturesCréée par FNE 73 Savoie
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Non au développement d’un aéroport dédié aux plus riches au cœur du vignoble de Saint-EmilionPétition initiale : Il est urgent d’arrêter le projet de développement de l’aérodrome des Artigues de Lussac pour accueillir des jets privés : un non-sens social, économique et climatique ! La CALI (communauté d’agglomération du Libournais) et la communauté de communes du Grand Saint-Emilionnais ont pour projet d’acheter l’aérodrome des Artigues-de-Lussac, afin d’y développer un aéroport international réservé à “l’aviation d’affaires”, c’est-à-dire aux jets privés (1), ce pour desservir notamment les vignobles de Saint-Emilion. Plus de 6 millions d’euros d’argent public (2) doivent ainsi être investis pour faciliter les excès des plus riches au détriment de la santé des habitants du Libournais. Dites non à ce projet aberrant ! À l’heure où les politiques demandent aux citoyen·ne·s de faire des efforts pour réduire leur empreinte carbone, n’est-il pas intolérable de les voir soutenir l’essor des jets privés, qui émettent 10 fois plus de CO2 qu’un vol commercial (3) et 500 fois plus que le train (4) ? En 1h de vol ces avions émettent 2 tonnes de CO2, c'est-à-dire les émissions annuelles autorisées par personne dans un scénario permettant de respecter l’Accord de Paris ! Au lieu d’encourager un tourisme international réservé aux plus riches de la planète, ne devrions-nous pas plutôt soutenir le tourisme local ? À l’heure où les habitant·e·s apprécient le calme de ce secteur rural, il est inadmissible d’augmenter le trafic aérien de l’aéroport qui, de part ses nuisances sonores, va affecter la santé des populations survolées et des riverain·es de l’aéroport. Pour rappel, dans un avis datant de 2004, le Conseil supérieur d’hygiène publique de France estimait que le bruit des avions ou d’un aéronef constitue un problème de santé publique. De nouvelles études confirment qu’une exposition au bruit des avions crée un risque de mortalité plus élevé sur l’ensemble des maladies cardiovasculaires et affecte l’état de santé de manière générale (5). À l’heure de restrictions budgétaires dans les services publics et dans un territoire marqué par la précarité, n’est-il pas choquant de faire cadeau de 6 millions d’euros d’argent public aux plus riches pour qu’ils puissent voler au-dessus de nos têtes en jets privés ? À l’heure où la biodiversité s’effondre, il est urgent de stopper toute nouvelle artificialisation des sols. Cet aérodrome étant déjà implanté, pourquoi ne pas le transformer en une zone d’activité économique vertueuse et compatible avec les enjeux climatiques ? Les besoins dans les métiers de la transition ne manquent pas ! Nous demandons : - L’abandon pur et simple du projet de développement de l’aérodrome des Artigues de Lussac - La fermeture de l’aérodrome actuel et à sa place, le développement d’une zone d’activité dédiée à la transition pour des emplois d’avenir et de qualité. A l’heure de l’urgence climatique et alors qu’il reste beaucoup à faire pour développer des projets viables économiquement, socialement et environnementalement, nous ne laisserons pas des intérêts privés nous voler notre avenir et notre santé. Signez et partagez cette campagne pour demander l’abandon du projet et mettre fin à cette dérive climatique ! Rejoignez-nous sur Facebook pour suivre les actualités de la lutte : https://www.facebook.com/Non-%C3%A0-la%C3%A9roport-du-Saint-Emilionnais-105670285231096 Soutiens : Extinction Rebellion Nouvelle-Aquitaine, ANV-COP 21 Gironde, Il est encore temps - Bordeaux, Youth For Climate Bordeaux Sources : (1) “La rentrée de la CALI”, Le résistant 12/09/2021 (2) Article de Sud Ouest, 07/07/2021 (3) Empreinte carbone des jets privés https://ouvaton.link/Sv6s8v (4) L'avion émet 50 fois plus de CO2 que le TGV https://bonpote.com/le-match-co2-train-vs-avion/ (5) Bruit avions https://ouvaton.link/ILZnKL7 325 sur 8 000 SignaturesCréée par Les Braises ..
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Halte au bateau publicitaire sur la Côte d’Azur“Il ne manquait plus que ça !” Après la publicité dans les airs, la publicité en mer ! De Cannes à Antibes en passant par Golfe-Juan et Juan-les-Pins, ce bateau diffuse, sur un écran suffisamment grand pour être vu depuis la plage, des annonces publicitaires. Une pratique commerciale agressive et polluante à laquelle nous, citoyens et citoyennes, nous nous opposons... et nous ne sommes pas les seuls, de nombreuses communes du littoral azuréen ayant exprimé leur désaccord ! - Harcèlement publicitaire - Comme l’indique l’association Résistance à l’Agression Publicitaire : “Quelqu’un qui souhaite vivre en société ne peut pas échapper à la publicité. Chaque personne reçoit en moyenne entre 1200 et 2200 messages publicitaires par jour !” Alors que la publicité est déjà omniprésente dans nos vies (sur nos écrans, nos murs, nos rues…), comment peut-on permettre qu’elle envahisse également des espaces naturels et d’évasion tels que celui de notre mer Méditerranée ? Au-delà de dénoncer une pression publicitaire toujours plus forte et insidieuse, demandons-nous si les annonceurs ont vraiment besoin d’investir la mer pour toucher leurs cibles ? Faut-il qu’ils aient le droit de nous imposer leur pression publicitaire dans les endroits mêmes où l’on se réfugie pour éviter ce type de pression ? Evidemment, non. - Pollution visuelle et pollution réelle - Pour nous, habitants et habitantes, la Côte d’Azur est une des plus belles régions du monde, un patrimoine que nous devons préserver de nouvelles tentatives et projets d’artificialisation et de surconsommation, qui sont toujours plus pressants. Non seulement la pollution visuelle engendrée par ce bateau dénature le cadre idyllique de la baie de Cannes, mais en plus cela crée une pollution réelle complètement inutile, liée au bateau publicitaire en lui-même. Nous ne sommes pas dupes, et si Boatcom tente de nous endormir avec un enrobage “vert” et présentant son bateau comme étant écologique, il est évident que la circulation de ce bateau constitue une source de gaspillage énergétique (alimentation du bateau, alimentation de l’écran LED de 32 m2). Il est inacceptable que la société Boatcom soit en mesure d’imposer des publicités enlaidissant notre patrimoine naturel, qui est notre meilleure vitrine touristique. Si rien n’est fait pour empêcher cette société d’agir, il est évident que d’autres agiront de la sorte, transformant ainsi la mer en un gigantesque espace publicitaire ! Nous dénonçons avec force cette nouvelle agression, d’autant plus pernicieuse qu’elle vise à contourner les réglementations qui s’appliquent sur le territoire de chacune des communes concernées, et, en tout état de cause, contraire à tout ce qu’il faut faire au regard des enjeux environnementaux auxquels notre planète est confrontée. Alors que la loi climat et résilience, votée le 20 juillet dernier, interdit les avions publicitaires à l’horizon 2022, l'amendement pour étendre cette interdiction aux bateaux publicitaires n'a lui pas été retenu. Il est urgent que la loi interdise ce genre de pratiques avant que cette dernière ne se généralise ! Ensemble, continuons à pousser pour exiger l'interdiction de ces bateaux ! Pétition soutenue par : Groupe Local de Greenpeace Nice, ANV Cop 21 Nice, Alternatiba 06, Résistance à l'Agression Publicitaire (https://bit.ly/3vrTiWr), Paysages de France (https://bit.ly/3xcqtOW).11 325 sur 15 000 SignaturesCréée par Groupe local Greenpeace de Nice, ANV Cop 21 Nice
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Pour une régulation de la publicité dans la ville de NiceLa Convention citoyenne pour le climat proposait d’interdire la publicité pour les produits qui émettent le plus de GES. Or, la loi votée par l'Assemblée nationale se concentre finalement sur les publicités pour les énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) et non sur les produits les utilisant, ce qui est totalement inefficace du fait de la quasi absence de publicités concernant ces secteurs (qui ont tout intérêt à ne pas en faire) [2].. C’est aussi la fin des avions avec banderoles publicitaires, une pratique jugée « anachronique »[3] et largement minoritaire et qui a par conséquent un impact quasi nul. Les publicités pour les produits dont l'empreinte carbone indirecte mais bien réelle est fatal à notre Climat vont donc continuer sans régulation. Nous continuerons de voir dans la ville de Nice les publicités pour les smartphones et tablettes numériques dont l'impact démesuré sur les ressources et sur le climat est connu [4], ou encore pour les SUV, véhicules surdimensionnés polluant 20% plus qu'un véhicule standard.[5] Face au non-respect de la volonté citoyenne et en raison de la crise écologique en cours, il est nécessaire d'agir dès maintenant et de manière beaucoup plus ferme. C'est pourquoi nous faisons appel à la municipalité pour prendre en compte cet impératif et s'engager dans une démarche durable et pérenne en limitant la publicité. Face à toutes les injonctions écologiques de la Municipalité et la nécessité de rentrer dans son plan Climat local, il est essentiel que M. Estrosi prenne des mesures pour limiter la publicité, et ce dès aujourd'hui. D'autres villes l'ont déjà fait... G. Kassab, maire de São Polo, fait voter en 2006 une loi interdisant tout affichage publicitaire dans l'espace publique pour lutter contre « la pollution visuelle ». Une étude menée cinq ans après montre que 0% des Paulistanos jugent cette mesure bénéfique[6]. A l'instar de la ville brésilienne, Grenoble est, dès 2014, la première grande ville européenne « sans pub ». La municipalité plante une cinquantaine d'arbres à la place des panneaux publicitaire et met en place des lieux d'affichages citoyens et culturels raisonnés [7]. Suivant l'exemple de ces villes pionnières, d'autres villes ont ébauché la même démarche. C'est le cas par exemple de Lyon qui veut supprimer les panneaux numériques très énergivores [8]. En effet, un panneau avec une face numérique consomme 7 fois plus que le plus énergivore des mobiliers non numériques et un panneau avec deux faces numériques consomme 13 fois plus. Soit entre 68 000 et 12 600 kWh/an. Ce qui est équivaut autant que 32 réfrigérateurs-congélateurs combinés [9]. Les plus grandes métropoles françaises comme Marseille [10], Lille [11], Paris [12], Bordeaux [13] ont également indiqué vouloir faire le nécessaire pour limiter drastiquement l'envahissement visuel de l'espace public. Ceci est sans compter qu'une étude a montré que les accidents étaient 25 à 29% plus élevés sur les portions de routes avec des affichages numériques qui déconcentrent les conducteurs. De ce fait, la Belgique a interdit les panneaux numériques en bord de route [9]. Plus récemment, et dans une lutte assumée contre le réchauffement climatique, Amsterdam interdit les publicités pour les énergies fossiles et les avions [14]. N'attendons pas que les choses se fassent. Devant l'urgence climatique en cours, il est important de prendre des décision durables rapidement. Prenons modèle sur les municipalités qui, s'opposant à la surconsommation, ont décidé de limiter la surabondance de la publicité, non nécessaire à notre épanouissement personnel, voir de la supprimer totalement. Chers élus municipaux, veuillez choisir le camp des Justes en écoutant vos concitoyens et refusez de prendre part à l'écocide en cours. ANV-COP21 06 & XR 06 1. https://propositions.conventioncitoyennepourleclimat.fr/objectif/reguler-la-publicite-pourreduire-les-incitations-a-la-surconsommation/ 2. https://www.linfodurable.fr/politique/loi-climat-lencadrement-de-la-pub-muscle-par-les-deputes-24933 3. https://www.linfodurable.fr/politique/loi-climat-lassemblee-sonne-le-glas-pour-les-avionspublicitaires-24941 4. https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/11/Rapport-final-v8-WEB.pdf 5. https://www.capital.fr/auto/automobile-greenpeace-epingle-les-suv-a-louverture-du-salon-de-francfort-1349650 6. http://www.slate.fr/lien/48139/sao-paulo-ville-sans-pub-paris 7. https://www.ecoco2.com/blog/grenoble-premiere-ville-europeenne-sans-publicite/ 8. https://www.ouest-france.fr/auvergne-rhone-alpes/lyon-69000/lyon-la-metropole-ecologiste-veutinterdire-les-ecrans-de-publicite-numeriques-531a2760-8d72-11eb-b4f4-a825bc036020 9. https://stop-pub.video/pourquoi/ 10. https://www.francebleu.fr/infos/societe/marseille-va-interdire-les-publicites-numeriques-danstout-le-centre-ville-1613581323 11. https://www.francebleu.fr/infos/societe/lille-dit-non-aux-panneaux-publicitaires-numeriques-1572602573 12. https://www.leparisien.fr/paris-75/la-ville-de-paris-veut-en-finir-avec-la-publicite-numeriquedans-les-rues-28-03-2021-8430080.php 13. https://www.nouvelobs.com/conso/20210401.OBS42181/pourquoi-la-mairie-ecolo-debordeaux-veut-interdire-les-ecrans-de-pub-dans-ses-commerces.html 14. https://www.cnews.fr/monde/2020-12-22/amsterdam-interdit-la-pub-pour-les-energies-fossileset-lavion-une-premiere242 sur 300 SignaturesCréée par ANV-COP21 06 & XR 06
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Soutien au Laboratoire Ecologique Zéro Déchets de Pantin - Victoire !En 2018, le Laboratoire Ecologique Zéro Déchet voit le jour à Noisy-le-Sec avec un projet : créer un lieu de lutte contre le gaspillage alimentaire et matériel, où les activités seraient gratuites et où l'écologie rimerait avec solidarité, apprentissages et culture. Quelques mois plus tard, le LÉØ a pu mettre en place un atelier de réparation, une cuisine, une AMAP, accueillir d’autres associations, attirer les habitants du quartier. Mais le collectif est expulsé et finit par s’implanter dans l'actuel entrepôt de Pantin, un bâtiment abandonné appartenant à l’EPFIF. Dans ce lieu de 4 000 mètres carrés, le LÉØ peut poursuivre son projet et se déployer. En quelques mois, le LÉØ devient un acteur incontournable et irremplaçable pour les habitant.es et un lieu-ressource pour un nombre impressionnant d'initiatives solidaires. Aujourd’hui, le LÉØ a créé un solide réseau de partenaires et agit avec eux pour la préservation de la biodiversité, la renaturation et la désartificialisation des sols, le recyclage, la réparation, le réemploi, la réduction des déchets, etc. Ce réseau comporte également nombre de collectifs, des professionnel.les du secteur médico-social, des ONG (Action contre la faim), ainsi que des chercheur.euses qui travaillent avec le LEØ. Des dizaines d’acteurs institutionnels reconnaissent le LEØ comme partenaire de confiance et le sollicitent pour venir en aide aux personnes vulnérables. A titre d'exemple, au moment du confinement de mars 2020, le LÉØ a ainsi pris le relais de structures à l'arrêt en stockant et redistribuant des milliers de boîtes de lait infantile et autres produits d’hygiène, en confectionnant des masques, en préparant des colis pour les jeunes mamans sans revenus. Aujourd'hui, le LÉØ aide directement et indirectement des milliers de personnes en proposant: • un atelier d’auto-réparation et de construction ainsi qu’une matériau-thèque gratuite • un atelier couture zéro déchet • des actions de récupération d'invendus alimentaires • une cantine végétale à prix libre • des actions de compostage • des actions de renaturation dans deux friches • une gratuiterie • des dons de colis alimentaires et vestimentaires, des dons d’électroménager, meubles, vaisselle, etc. pour des familles démunies (environ 70 à 100 colis distribués mois) • de l’hébergement d’urgence et de l’accompagnement individuel pour les femmes, jeunes mamans et mineurs isolés • une plateforme logistique de dons confiés par Action contre la faim pour être redistribués aux familles et aux associations du 93. • une étude ethno-photographique réalisée par un sociologue depuis 3 ans avec la sortie d’un livre en juin 2020. • un lieu de vie ouvert sur le quartier avec des projections de documentaires, spectacles, débats, conférences, stockages, ateliers, réunions, répétitions… Mais aussi via des associations partenaires et des professionnel.les engagé.es à leurs côtés : • des cours de français pour les femmes • des ateliers parentalité • des ateliers et groupes de paroles pour les femmes/mères • des ateliers boxe en non mixité • des ateliers d’auto-défense féministes • des distributions alimentaires • des ateliers low-tech /soudure /sérigraphie /crochet zéro déchet • une Amap et sa coopérative d’achats de produits secs Tout cela entre pleinement dans ce que défendent et revendiquent les collectivités territoriales : des actions écologiques accessibles à toutes et tous, une réduction conséquente des déchets et une sensibilisation du public, des ateliers et espaces de rencontre de quartier inclusifs avec une très grande mixité sociale, une solidarité de terrain efficace et qui ne coûte rien aux institutions. Soulignons que le travail constant et sans relâche de seulement trois personnes a permis ce résultat incroyable d’un lieu qui fonctionne sans aucune subvention, montrant ainsi ce qu'il est possible d’accomplir à l'échelle d'un territoire lorsque l'on s'attaque de front à la précarité économique, sociale et écologique, au cœur même des quartiers. A l'heure où nos élu.es votent une « loi consacrée au climat et à la résilience », des lieux comme le LEØ devraient voir le jour partout et des initiatives semblables être encouragées. Tout comme la ferme du Bec-Hellouin a démontré ce que pouvait faire la permaculture, le LEØ, véritable laboratoire d'écologie sociale et solidaire, nous montre tout ce qu'un éco-lieu reposant sur le partage, l'intelligence collective et la créativité peut réaliser. Pour toutes ces raisons, et au nom de toutes les personnes et associations qui bénéficient directement ou indirectement des activités du LEØ, au nom de toutes les citoyennes et citoyens (en France et ailleurs) qui, en ces temps sombres, face à la catastrophe écologique en cours, ont besoin d'horizons positifs et de réalisations inspirantes, nous demandons à ce qu'une solution soit trouvée pour que le LEØ puisse continuer à exercer ses activités sur le bâtiment de Pantin, conformément au jugement rendu par le tribunal de Pantin, ou ailleurs dans des conditions équivalentes. Il y a urgence : l'EPFIF a choisi de faire appel du jugement favorable au LEØ de novembre 2019, et a refusé les demandes de conciliation, recommandées par le tribunal de Pantin. Le LEØ est passé devant la Cour d'Appel le 20 mai et le jugement sera rendu le 17 juin. Merci de diffuser cette pétition et de faire connaître le LEØ. Vidéo de présentation : https://urlz.fr/fBx33 545 sur 4 000 SignaturesCréée par Collectif de soutien du LEØ
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« Moins de voiture en ville, plus d’espace pour vivre ! » #vivre en villeLes différentes crises que nous vivons nous incitent à réinventer nos vies en ville, en changeant notamment la façon de nous déplacer et d’investir l’espace urbain, et en interrogeant nos besoins de déplacement. Pour envisager l’avenir plus sereinement, il nous faut donc trouver un meilleur équilibre de mobilité urbaine nous permettant de nous déplacer de façon saine, efficiente et inclusive tout en minimisant les coûts d’infrastructure et l’empreinte environnementale associée. Dès lors, il est essentiel de privilégier le mode de déplacement élémentaire : la marche, accessible à beaucoup d’entre nous, gratuit, sain et neutre sur le plan environnemental. Ensuite, il convient de favoriser d’avantage qu’il ne l’est actuellement, le vélo et ses déclinaisons (comme les vélos utilitaires, vélos cargos, vélos taxi, etc.), car ces modes de déplacement sont à la fois sains, efficaces et économes en ressource et en infrastructure. Les transports en commun, les transports à la demande, le covoiturage et l’autopartage, doivent également être promus, en particulier dans les situations où la mobilité active n’est pas possible (e.g. handicap, longue distance, condition climatique, sécurité, topographie, etc.). Enfin, à l’instar de nombreuses villes qui ont déjà engagé cette transition (e.g Copenhague, Amsterdam, Bolzano, Padoue, Cambridge, etc.), il semble indispensable que la part des transports individuels motorisés diminue significativement, en réservant son usage aux situations non couvertes par les solutions précitées. Ce changement profond des parts modales pourrait être accompagné par une urbanisation multicentrique : un espace urbain de proximité, créateur d'activité et de lien social ; une urbanisation visant à éviter les phénomènes de report de circulation vers des périphéries ; un territoire où la qualité de vie s'améliorerait par cette capacité à rendre une taille humaine à des villes vivantes, vibrantes, inclusives et solidaires ! Pour en savoir plus : https://vm.caoua.org/dg/petition-liens.html Contact: [email protected] Web: https://colibris-wiki.org/devoituronsGrenoble/?PagePrincipale https://twitter.com/devoiturons610 sur 800 SignaturesCréée par Dévoiturons Grenoble C.
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Stop à Amazon et son fret aérien sur le Cargoport de St-Exupéry !L’État français vient tout juste d’être condamné pour « carences fautives » dans la lutte contre le réchauffement climatique notamment au regard de sa passivité pour limiter les émissions carbones de la France (1). Mais la stratégie nationale bas carbone actuelle ne comprend pas les émissions importées ! Or, dans l’un de ses rapports le Haut Conseil pour le climat rappelle que l’empreinte carbone liée à nos importations est d’ores et déjà supérieure aux émissions nationales, et continue d’augmenter (2). Il est donc primordial de stopper les mécanismes de cette importation à outrance. Amazon est un acteur majeur de ce phénomène : un seul entrepôt de 140 000 m² représente 240 millions de produits neufs commercialisés chaque année. De plus, le projet d’entrepôt de Lyon (160 000 m²), localisé sur le site de l'aéroport Lyon Saint-Exupéry, a clairement vocation à s’appuyer sur le fret aérien pour le transport de marchandises. Après Leipzig en Allemagne, Lyon pourrait ainsi devenir un prochain hub aérien d’Amazon (3). Nous restons mobilisé·es sur cette thématique et demandons : – L’abandon définitif du projet d’entrepôt Amazon (ou du même type) dans toute la région, – L’adoption d’une politique de transports de marchandises respectueuse de l’environnement et de l’économie locale pour la région AURA / la métropole de Lyon et notamment – L’abandon du transport de biens de consommation par fret aérien. – L’abandon définitif du projet de pistes supplémentaires Nous sommes en effet révolté·es que le projet d’extension de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry puisse être toujours envisagé comme ce fût le cas dans la réévaluation du PSA en 2019 (4). Le développement du e-commerce sur le cargoport de St Exupéry pourrait être l’un des facteurs pouvant justifier ce « besoin ». D’autant que, lors de la privatisation en 2016 de l’aéroport, le cahier des charges de la vente prévoyait que les repreneurs (consortium mené par VINCI) fassent de Lyon Saint-Exupéry le hub de fret de l’Europe du sud. Depuis, Saint-Exupéry se positionne comme la 1ère plateforme aéroportuaire française de fret (5). Il ne faut pas que la diminution post Covid (espérée) du trafic aérien de passagers puisse être compensée par une augmentation du transport de marchandise (6) ! DHL, leader du fret aérien (aussi implanté à Lyon), a vu depuis le début de la crise COVID la part de son activité liée au e-commerce passer à 50 % avec des pics à 62% durant le confinement (7). Ce dernier table sur une croissance de 40% d’ici à 2025 grâce au e-commerce. Amazon s’inscrit bien entendu dans cette dynamique avec notamment l’achat de 11 Boeing 767-300 en début d’année (8). A l’heure où le secteur aérien représente déjà 7% de l’empreinte carbone nationale, et alors que l'avion électrique ou à hydrogène restent chimériques, il est urgent de réduire nos émissions de gaz à effet de serre pour avoir une chance de tenir les objectifs de l'Accord de Paris. La réduction du trafic aérien est donc une nécessité, ainsi tout projet qui contribuerait à son augmentation doit être impérativement abandonné. Ainsi, il est primordial aujourd’hui de stopper le développement d’Amazon et de son fret aérien pour favoriser d’autres manières de produire et de consommer : – Favoriser des délais de livraison qui permettent l’utilisation de transports moins polluants et l’optimisation des charges afin de préserver la qualité de l’air, – Faire vivre nos commerces de proximité en leur évitant une concurrence déloyale encore plus redoutable, – Permettre à des entreprises de production française et locale de se développer sans subir l’intermédiaire d’un revendeur hégémonique pratiquant le racket sur les prix et l’espionnage industriel, – Favoriser les acteurs qui paient la TVA pour conserver nos services publics... Toutefois tout est actuellement fait pour faciliter l’implantation des entrepôts Amazon en France. Ces derniers ne sont toujours pas assujettis à la taxe sur les surfaces commerciales, et ne sont pas contraints d’effectuer des études d’impacts sur le commerce de proximité au préalable. A Saint-Exupéry comme ailleurs, les élus locaux responsables de ce projet d’implantation sont bernés par la promesse fallacieuse de création d’emplois. Pourtant le bilan net de création d’emplois dans l’économie locale d’Amazon est négatif ! Pour 1 emplois créé dans le e-commerce, 6 sont détruits dans les commerces de proximité. Depuis 2008, Amazon est responsable de la destruction de plus de 81 000 emplois (9). À ce jour, nous sommes toujours dans l’attente du jugement de la Cour d’appel de Lyon pour confirmer ou annuler le permis de construire obtenu par Amazon. C’est pourquoi il est primordial d’interpeller nos élus et responsables locaux pour dire STOP à ce type de projet, qu’il soit porté par Amazon, Alibaba ou autre. Signez et partagez cette campagne pour demander l’abandon de ces projets et faisons en sorte que ces bombes climatiques et sociales ne voient pas le jour ! Signataire : Alternatiba ANV Rhône Sources : (1) : https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/03/climat-l-etat-condamne-pour-carences-fautives-dans-l-affaire-du-siecle_6068613_3244.html (2) : https://www.hautconseilclimat.fr/publications/rapport-2019/ (3) : https://siecledigital.fr/2020/11/07/amazon-prime-air-nouveau-hub-aerien-en-allemagne/ (4) : https://www.apej-jonage.fr/2019/11/25/enquete-publique-modification-du-psa-aeroport-saint-exupery-lyon-extention-piste/ (5) : https://cargoport.lyonaeroports.com/ (6) : https://www.lci.fr/population/video-tf1-compagnies-aeriennes-faute-de-passagers-air-france-se-rabat-sur-le-fret-de-marchandises-2168041.html (7) : https://www.bfmtv.com/economie/philippe-pretat-pdg-de-dhl-express-l-e-commerce-genere-50-de-notre-activite_AV-202009210064.html (8) : https://www.numerama.com/tech/680170-amazon-achete-desormais-ses-propres-avions-pour-faire-ses-livraisons.html (9) : https://cutt.ly/7kUuFoT3 454 sur 4 000 SignaturesCréée par Alternatiba ANV Rhône
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Augmentation des durées de garantieLes objets du quotidien ne sont pas conçus de manière responsable, leur durée d’utilisation est bien plus courte que ce qu’elle pourrait être. Cela entraîne une surexploitation des ressources, des transports et des déchets inutiles. Pour pallier à cela, je demande un allongement de la durée légale de conformité. Elle doit passer de 2 ans à 7 ans en 2024 puis à 10 ans en 2026. Un premier envoi de cette pétition sera effectué pour le ou la 100 000ème signataire.278 sur 300 SignaturesCréée par Simon R.
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M. Christian Estrosi, Libérez nous du tout voiture !Plus de cyclistes et un ZFE c'est l'opportunité: - de réduire la pollution de l'air et la pollution sonore -Respecter les engagements de limitation de hausse des températures de 1.5°C - Limiter les embouteillages - Limiter le coût d'entretien des infrastructures routières - Avoir une population en meilleure santé (500 morts prématurés par an) - Développer une économie de proximité - Développer l'attractivité de notre région pour attirer un tourisme plus respectueux de l'environnement Est ce que vous laisseriez votre enfant se rendre à l'école ou au collège à vélo ou votre grand mère faire son marché à vélo ? la réponse est trop souvent non et à juste titre. Il n'y a que peu d'alternatives au tout voiture dans de nombreux déplacements alors même que le vélo avec l'électrique démocratise encore plus ce déplacement accessible à tous. La métropole a un rôle déterminant à jouer dans cette transition274 sur 300 SignaturesCréée par Vincent G.
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Un mois pour la planète !Problème: Manifester est trop souvent transformé, par les médias, en des événements qui débordent. Les messages de fond ne véhiculent donc pas à la hauteur du problème. Demande: Pour éviter tout débordement, restons chez nous. Mais que les chaînes de télévision généraliste nous programment des soirées autre que du divertissement. Il est temps de voir la réalité en face. Je trouve que les films de Yann Arthus-Bertrand (Home, La soif du monde, Planète Océan et Human) sont très bien pour cette phase de réflexion plus profonde. Ils doivent être plus largement diffusés, autrement que sur YouTube ou les plateformes de VOD. Urgence: Si vous avez vu ces films, vous n'hésiteriez pas une seconde quant à la nécessité de signer en urgence. Réagissons en masse, mais dans la discipline et la sagesse.143 sur 200 SignaturesCréée par Maxime J.
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Pour plus de chemins vélos-piétonsAvec un tel chemin inter-communal, les gens seraient susceptibles de faire des balades entre les communes. D'aller faire des courses, de rentrer de l'école ou de chez des amis sans être en danger. Cela susciterait l'idée de laisser la voiture à la maison, et de prendre un moyen de locomotion plus doux, d'en profiter pour faire une activité sportive. Cette installation rendrait plus agréable les déplacements. Pourriez-vous envisager de mettre en route une démarche qui va dans ce sens ?121 sur 200 SignaturesCréée par nadine m.
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