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Sanctuarisons les terres agricoles : disons stop au béton !Le chiffre est désormais connu : l'équivalent d'un département français disparaît tous les 8 ans sous les coups des pelleteuses et bétonneuses. Cette urbanisation galopante ne peut pas être imputée qu’à l’augmentation de la population : depuis les années 1980, l’urbanisation augmente trois fois plus vite que la population, faisant de la France un des pays européens qui bétonne le plus frénétiquement son territoire. L’Île-de-France fait ainsi office de mauvais élève en urbanisant 590 hectares par an. Une région dans laquelle sommeillent pourtant 4 200 hectares de friches. Le dernier rapport de Terre de liens montre que cette dynamique se poursuit dangereusement. Malgré les engagements politiques nombreux, l’urbanisation s’étend partout et accroît la vulnérabilité des territoires : fragmentation des paysages, destruction des écosystèmes et de leurs services associés, destruction des emplois agricoles, vulnérabilité accrue aux catastrophes naturelles (inondations, canicules/sécheresses, pollutions, etc.). La dépendance alimentaire française a doublé en 20 ans pendant que les terres agricoles subissent les ⅔ de l’urbanisation : continuer à urbaniser ces terres, c’est éloigner toujours plus la perspective de notre sécurité alimentaire. Notre résistance aux effets du changement climatique et aux crises géopolitiques passe par la sanctuarisation immédiate de cette précieuse ressource. Bétonnés par les aménageurs qui y voient uniquement une ressource foncière à valoriser, les sols sont pourtant le socle de la vie : ils abritent en leur sein un quart des espèces vivantes sur notre planète et permettent le développement de toutes les espèces faunistiques et floristiques terrestres. Ils sont également essentiels aux cycles biogéochimiques : 3ème puits de carbone au niveau mondial, ils jouent un rôle majeur dans la régulation du climat, l’amélioration de la qualité de l’eau et de l’air ainsi que la réduction des pollutions. Enfin, ils ont un rôle prépondérant pour faire face aux catastrophes naturelles : alors qu’1m3 de sol poreux peut contenir entre 100 et 300 litres d’eau, l’imperméabilisation les prive de leur capacité de rétention, démultipliant le risque et les conséquences des inondations. Le rapport du GIEC nous rappelle que la planification urbaine est un outil majeur pour la mise en place d’un développement résilient, au lieu de la bétonisation déraisonnée qui a cours sur notre territoire. Préserver les terres naturelles et agricoles au sein de systèmes agroécologiques, c’est permettre à la biodiversité de s’épanouir, réduire les risques environnementaux et générer des bénéfices pour la santé physique et mentale. Ces espaces nourrissent notre culture et font partie de notre patrimoine commun. Si la loi climat et résilience a entériné l’objectif du zéro artificialisation nette en 2050, cet horizon déjà trop lointain est pourtant menacé par la mobilisation des lobbys du secteur de la construction. Ceux-ci demandent une dérogation permanente à l’encadrement de l’urbanisation, à l’occasion de la publication des décrets d’application. Nous demandons aux élus de ne pas céder aux pressions ! De silencieux, nos printemps sont en passe de devenir complètement artificiels. Il y a urgence, alors que les prochaines semaines se tiennent les élections législatives, signez pour demander leur sanctuarisation !5 780 sur 6 000 SignaturesCréée par France Nature Environnement Ile de France
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Le nouveau BAC et le Brevet des Collèges : La correction qui pollue !Plusieurs épreuves écrites du baccalauréat sont corrigées de façon dématérialisée sans profit réel, des millions de pages sont scannées (avec un pourcentage non négligeable d’erreurs ou de bugs). La correction est effectuée ensuite en ligne sur le logiciel Santaurin (des millions d’heures d’utilisation) et amplifie donc le désastre inutilement… En outre ce travail de correction sur écran est nocif pour les yeux des professeurs qui se voient contraints, en cas de problème, d’imprimer les copies et de les numériser à nouveau une fois corrigées ! Enfin ces scans sont stockés. Signez pour que ce gâchis ne se reproduise plus !88 sur 100 SignaturesCréée par nicole m.
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Pour la transparence sur le bilan carbone des élus & candidatsPourquoi le demander aux élus & candidats ? Le but de cette pétition n’est pas de blâmer les élus ou candidats pour leur bilan individuel mais de faire en sorte que 100% des élus et futurs élus aient connaissance de leur bilan carbone, de quoi il est composé et de comment le faire baisser individuellement et collectivement. Évidemment, il faudrait encore plus car savoir c'est pouvoir agir. Il faut bien commencer quelque part et nous pensons que faire son bilan est un bon début, avant de lire le rapport du GIEC pour les décideurs : https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/2/2019/09/IPCC-Special-Report-1.5-SPM_fr.pdf Il est très important que les futurs députés qui feront la loi pour les années qui viennent et les autres élus et politiques français comprennent les ordres de grandeurs et priorités pour que les émissions de français passent de 9.8 tonnes de CO2 par an à 2 tonnes par an en 2050 (objectif de l'Accord de Paris - COP21). Voilà pourquoi nous demandons aux maires, maires-adjoints, conseillers municipaux, conseillers métropolitain, conseillers départementaux, conseillers régionaux, députés français et européens et sénateurs. 🗳️ Pourquoi est-ce si important ? Il est primordial que celles et ceux qui nous représentent comprennent l'urgence et que l'heure est aux actions ambitieuses et non plus aux déclarations d'intention. L’urgence climatique est déjà là, le réchauffement climatique continue et devient de plus en plus alarmant alors que les prises de conscience et les actions se font timides voire inexistantes. L' objectif est posé : limiter le réchauffement climatique à un niveau inférieur à 2 degrés, de préférence à 1,5 degré celsius. Nous avons besoin d’un sursaut collectif, imminent et d’ampleur pour que les prochaines politiques et lois s’attaquent réellement aux activités humaines néfastes pour l’environnement. Demandez à vos élus locaux, aux candidats à ceux qui vous représentent cette transparence. « Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu'il ne nous prenne par la gorge.» W. Churchill Pour en savoir plus : https://www.youtube.com/watch?v=tk-QuMCbw2I https://datagir.ademe.fr/blog/budget-empreinte-carbone-c-est-quoi/ https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/2/2019/09/IPCC-Special-Report-1.5-SPM_fr.pdf269 sur 300 SignaturesCréée par Jules V.
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"fight against PLASTIC pollution "Vue le problème de réchauffement climatique qui sévit à l'échelle mondiale nous sommes exposés à un nombre incalculable de dangers pouvant nuire à notre santé et même nous guider sur le chemin de la mort. Depuis plusieurs dizaines d'années et absolument partout sur la planète de grands pays lancent des campagnes de sensibilisation sur la question de pollution qui est la principale cause du changement global. Et Haïti étant un pays sous développé, il fait partie de l'un des pays les plus à risque. Cependant du point de vue national rien n'est décidé, rien n'est fait… Parmi les causes de cette question de pollution, la plus courante en Haïti est : « les déchets plastiques ». Malgré l’arrêté ministériel du 10 juillet 2013 « interdisant la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation, sous quelque format que ce soit, des sacs en polyéthylène et des intrants et objets en polystyrène expansé (PSE ou PS cristal ou styrofoam) à usage alimentaire unique, tels que plateaux, barquettes, bouteilles, sachets, gobelets et assiettes » Nous faisons face à une montagnes de ces déchets dans nos rivières, nos rues... notre système étatique reste muet et est à la dérive. Toutefois étant des universitaires nous ne pouvons pas simplement nous figés dans nos études nous devons avoir une vision globale des choses, nous impliquer plus pour le bien être de notre chère planète bleue c’est pourquoi la question que nous devons nous poser n'est rien d’autre que : « Quelle est la position de l'université face à ce fléau ». Dans un pays où l’État est quasi absent, n'est ce pas à nous jeunes d'aujourd'hui et responsable de demain de poser les bases en sensibilisant la population sur les risques et dangers que représentent l’expansion des déchets plastiques dans un pays comme le nôtre. Un environnement sain, une population en bonne santé... C'est ainsi que "Green and Blue " en colaboration avec la "vie estudiantine de la FMP-/EBMO" de l'université d'État d'Haïti lance un projet baptisé " break free from plastic", un projet d'écolo dans l'objectif de faire le premier pas. Et enfin Comme on dit en médecine, un simple geste peur sauver une vie. Si nous considérons que nous sommes aux environs de sept milliards de personnes peuplant la terre, si chacun s’implique et se donne à fond on peut réduire considérablement l’expansion des déchets plastiques et pourquoi pas diminuer le plus grand problème que le monde fait face au vingt et unième siècle.240 sur 300 SignaturesCréée par Hans Peter P.
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"Maman j'ai arrêté l'avion" - L'appel des AtterristesC’est un engagement nécessaire. Nous savons que nos choix individuels seuls sont insuffisants pour limiter suffisamment le réchauffement climatique. L’État, les collectivités territoriales, les entreprises ont aussi un rôle primordial à jouer. Notre engagement est pourtant nécessaire : un aller-retour à Bangkok pour une personne est responsable de 3 tonnes de CO2e à lui tout seul, soit l'intégralité du budget carbone individuel à horizon 2030[1]. Renoncer à l’avion (ou ne pas commencer à le prendre) est un préalable pour inventer des vies bas carbone[2]. C’est un engagement qui nous semble profondément juste. Le transport aérien est le plus polluant, le plus inégalitaire, et le moins essentiel. Il cause des dommages irréversibles pour la majorité, à l’usage d’une minorité. 80 % des humains ne sont jamais montés dans un avion. 50% des émissions du secteur sont le fait de seulement 1% de la population mondiale[3]. A quoi bon partir à Bali si notre voyage contribue à rendre l’île inhabitable ? A quoi bon plonger dans la Grande Barrière de corail australienne si cela la fragilise, voire la condamne ? C’est un engagement joyeux. Quelle satisfaction de nous sentir aligné·es avec les valeurs que nous portons au quotidien ! Nous redécouvrons la beauté et la richesse des territoires qui nous entourent. Quand nous voyageons, nous expérimentons de nouvelles aventures, à pied, à vélo, en kayak, à la voile, en train (de nuit) [4]. Ce tourisme à portée de train est plus lent, c’est indéniable. Pour nous, il est surtout plus épanouissant, plus varié. Pour les habitant·es des territoires, il est plus durable et plus résilient. La fin de l’avion, ce n’est pas la fin du voyage ou des vacances, et c'est le début d'un autre rapport au monde. Rejoignez-nous dans cette aventure, devenez Atterriste ! Nous sommes convaincu·es que si nous sommes des milliers à affirmer haut et fort que la science climatique nous oblige, au-delà de nos opinions politiques, nous pouvons amener un changement beaucoup plus large. Ensemble, atterrissons. [1] https://www.unep.org/resources/emissions-gap-report-2021 [2] https://www.resistanceclimatique.org/inventons_nos_vies_bas_carbone [3] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959378020307779 [4] https://www.resistanceclimatique.org/vacances_et_voyage_bas_carbone14 146 sur 15 000 SignaturesCréée par Résistance Climatique
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Sauvons le chêne remarquable de Castelnau Le Lez, c'est urgent et possible !Il s'agit d'une lutte qui dure depuis plusieurs années. Le site est une falaise qui domine une ancienne carrière de sable. La hauteur était de 8 à 9 mètres, avant les travaux dans la carrière. En effet un promoteur a acheté la carrière pour y construire un ensemble immobilier. En haut de la falaise le chêne s'épanouissait dans une propriété modeste, en bordure du chemin de terre qui aboutissait en impasse. Dans la petite maison dont ils sont propriétaires vivent toujours : une dame très âgée et son fils handicapé moteur de naissance, ne se déplaçant qu'au moyen d'un fauteuil. Le lieu était un petit paradis, où les promeneurs aimaient venir pour la fraicheur et l'ombre dispensée par le chêne et les arbres voisins. Dans la carrière on pouvait voir les guêpiers voler autour de leurs nids creusés dans le sable des falaises. Ce sont de beaux oiseaux au plumage très coloré. De très grands et beaux pins peuplaient une propriété voisine. Plus de guêpiers, plus de promeneurs, beaucoup moins de pins et des murs qui s'écroulent, etc... une biodiversité menacée au moment où nous allons en avoir plus besoin. Nous sommes un mouvement citoyen, formé de membres de la famille des propriétaires, de riverains, de membres d'associations qui luttent pour l'environnement, de sympathisants, et nous avons décidé d'agir. Récemment la justice nous a donné raison pour protéger le chêne des multiples camions et engins de chantier qui passaient tous les jours sur ses racines, étant donné qu'il est en bordure du chemin. Le promoteur ayant décidé que ce chemin était le seul utilisable : cela est faux. Nous avons vu que deux autres voies existent : il a utilisé une petite rue pour commencer le chantier puis construire une rampe d'accès au chemin d'en haut, et il existe aussi la rue que nous appelons la troisième voie, dont nous réclamons l'utilisation pour le chantier et les immeubles futurs. Ainsi le problème de la voirie ne se poserait plus au niveau du chêne. La voirie doit rester au niveau du chantier et des constructions futures alors que tout est déjà prêt pour cela. C'est véritablement l'URGENCE, et nous vous demandons de signer maintenant cette pétition car tout est prêt pour commencer à creuser sur le chemin où vit le chêne !459 sur 500 SignaturesCréée par Marie Anne B.
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Sauvons le jardin partagé Tant qu'on sème à Montreuil (93100) avant qu'il ne finisse bétonné !Vous aimez la nature ? Ça tombe bien, nous aussi ! Nous, nous sommes les adhérent.e.s et membres de l'association Tant qu'on sème qui gère le jardin partagé de 250 m2, situé au 26 rue Paul Bert, à l'angle de la rue Étienne Marcel dans le quartier du Bas-Montreuil, à Montreuil, Seine-Saint-Denis (93100). Tant qu'on sème est une association multigénérationnelle, multiculturelle et de diverses classes sociales, notamment pour les plus défavorisé.e.s, le jardin ne représente pas seulement le plaisir de cultiver des fruits et légumes sans pesticide ni engrais chimique, mais aussi de pouvoir les consommer gratuitement. Cette année, le jardin a pris un nouvel envol grâce à l'investissement de chacun.e des jardinier.ère.s qui l'entretient jour après jour. Il n'a jamais été aussi beau, car cela va faire 8 ans maintenant que la faune s'y développe et la flore y pousse, repousse, que la nature s'y épanouie. Des arbres ont poussé : figuier, saule pleureur, frêne, ailanthes - les seuls arbres d'ailleurs dans la rue Paul Bert - et ils nous saluent de loin amicalement. Ce jardin fait aussi le bonheur des personnes qui passent à côté et qui s'arrêtent pour le regarder, voire pour nous parler bien souvent. Il est un îlot de fraîcheur quand l'asphalte brûle, il est le refuge d'oiseaux, de papillons, d'abeilles et autres insectes... On n'y cultive pas uniquement la terre mais aussi le lien social, la solidarité, on y échange nos connaissances des plantes et c'est un endroit où nos enfants ont l'occasion de jouer dans une cabane en bois : le rêve de tous les enfants à ce que l'on dit ! Et c'est aussi cette année que la Soreqa, propriétaire du terrain depuis 2015, annonce la vente du terrain à un promoteur immobilier pour octobre 2022, date à laquelle nous devrions normalement libérer le terrain. Nous le savions que cela devait arriver un jour évidemment ! le jardin étant sous convention d'occupation gratuite temporaire. Même s'il y a un nouvel espace vert prévu, pas très loin, au plus tôt pour 2026 - mais c'est dans si longtemps ! - quelques un.e.s parmi nous, tel.le.s des irréductibles Gaulois.e.s pensent que ça serait vraiment un malheur que ce jardin soit détruit, pas que pour nos petites parcelles, mais pour la rue, pour le quartier, pour la biodiversité, pour le changement climatique... ça va loin ! Est-ce vraiment nécessaire d'abattre tous ces arbres, de détruire ce jardin, de bétonner - alors qu'il y a déjà tant de nouvelles constructions dans le quartier et la ville - de bâtir un immeuble de 3 étages sur ce petit terrain végétalisé, ce petit écrin de biodiversité dans un quartier sans verdure ? Surtout à l'heure où la politique locale encourage l'écologie ! L'air du temps va contre l’artificialisation des sols et la bétonisation, alors allons-y ! Arrêtons le temps, tentons d'annuler ce projet immobilier, défendons nos valeurs de respect de la nature et du mieux vivre ensemble, et sauvons le jardin partagé Tant qu'on sème ! Mais seul.e.s on n'y arrivera pas, on a besoin de vous, de votre énergie, votre enthousiasme, vos contacts, vos réseaux, vos idées, votre participation, bref, votre soutien. Merci de nous soutenir en signant cette pétition !5 344 sur 6 000 SignaturesCréée par Association Tant qu'on sème
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Initiative pour une option végétarienne quotidienne à la cantine du lycée / CPGEAujourd'hui, à la cantine du lycée, nous n’avons pas d’autre choix que de manger de la viande tous les jours ou presque. Cette situation contribue à la surproduction de viande industrielle qui accélère le réchauffement climatique et contribue à la déforestation (1). C’est aussi un problème pour notre santé (2). Nous, élèves du lycée Pierre de Fermat, rejoignons l’initiative afin d’affirmer notre engagement pour l’environnement, et demandons à la direction du lycée d’agir pour notre futur. Nous ne sommes pas tous végétarien·es mais nous voulons avoir le choix de consommer moins de viande. Nous demandons la mise en place d’une option végétarienne quotidienne équilibrée et de qualité, accessible à tout.es. De nombreuses cantines lycéennes offrent déjà cette possibilité, pourquoi pas la notre ? Ce menu végétarien offrira la possibilité à chaque lycéen·ne de choisir tous les jours son repas, et d’agir concrètement pour la transition écologique. L’instauration de ce menu végétarien quotidien aura des effets positifs sur le climat (3), et dans le même temps, diminuer la part de viande permettra de libérer du budget pour introduire des produits de meilleure qualité et pour servir des repas plus variés (4). Il est urgent d’agir pour la planète et il n’y a aucune raison de ne pas le faire. La nouvelle loi climat propose à tous les lycées qui le souhaitent d’expérimenter ce menu végétarien quotidien en plus d’un menu végétarien hebdomadaire, désormais obligatoire (article 252, loi climat et résilience). Avec cette initiative, nous voulons ouvrir le dialogue entre les élèves, et avec la direction, pour agir concrètement en faveur de la transition écologique. Signez et partagez l’initiative aux élèves de votre classe pour montrer votre soutien. Sources : (1) IPBES 2020 et FAO 2013 (2) Cancer : cancérogénicité de la consommation de viande rouge et de viande transformée, OMS 2015, https://bit.ly/3AfSshU (3) Rapport de Greenpeace "Menus végétariens à la cantine, quels impacts pour la planète?" - sept 2020 : https://bit.ly/35MBnR4 (4) Rapport Greenpeace et AVF “Option végétarienne dans les cantines : la réalité du terrain” - Février 2021 : https://bit.ly/3lh94BE277 sur 300 SignaturesCréée par Maxence M.
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Stop Horror BorealiaÀ l'entrée ouest de la ville, Amiens Métropole s’apprête à sacrifier 62 hectares de terres fertiles, soit l’équivalent de 86 terrains de foot ! Et ce ne serait que la première étape… A terme, 195 hectares de terres agricoles sont concernées entre Amiens et Pont-de-Metz. Tout ça pour quoi ? La Métropole projette d'aménager une nouvelle zone d’activités économiques sur le seul secteur périphérique encore préservé, ceinturant ainsi définitivement la ville d'entrepôts. Baptisée Boréalia 2 que nous préférons appeler HorrorBoréalia, celle-ci devrait accueillir des entreprises de « tout types », notamment 60% d'activités logistiques et de e-commerce - type Amazon. La MRAE (Mission Régionale d'Autorité Environnementale) pointe les nombreux manques et incohérences du projet dans son avis (consultable ici). La mise en œuvre de la politique zéro artificialisation nette inscrite au sein de la loi climat et résilience de 2021 impose à respecter une artificialisation de 9 hectares par an jusque 2030. Or, sans Boréalia 2, la métropole amiénoise se trouve déjà sur une trajectoire de 13 hectares artificialisés par an (avec notamment les projets à Poulainville, Amiens Nord et Pôle Jules Verne 2). HorrorBoréalia s'ajouterait à cette surconsommation foncière, sachant qu'il existe de nombreuses friches dans le Grand Amiénois ! L’artificialisation des sols est responsable d’une érosion de la biodiversité, d’une diminution de la résilience face aux inondations, d'une baisse des capacités de stockage en carbone, d’une perte de capacité de production agricole. Un tel projet n'est donc plus acceptable en raison de l'urgence climatique qui annonce baisse de rendements agricoles et phénomènes météorologiques inquiétants. L'agglomération a la responsabilité de gérer durablement son territoire, elle doit apprendre à optimiser l'affectation des terrains sans toujours sacrifier des terres agricoles. De plus, l'installation des entrepôts et autres bâtiments détériorerait la santé et la qualité de vie des habitants : atteinte des ressources en eau, difficulté de circulation, augmentation de la pollution sonore et de l’air, dénaturation des paysages... Ce projet risque de détruire plus d’emplois qu’il n'en pourra créer. Pour un emploi créé dans le domaine de la logistique, au minimum 2,2 emplois dans les commerces de proximité disparaissent. Il risque de nuire aux conditions de travail des salarié.e.s. Les enquêtes ne manquent pas de relever les pratiques contestables et les accidents du travail qui ont lieu dans les entrepôts des grands groupes de logistique. Finalement, la crise sanitaire récente nous rappelle, au contraire, la nécessité d’une économie locale respectueuse de l’environnement et des travailleuses et travailleurs. Sur 62 hectares de terres fertiles, un projet d’agriculture respectueuse de l’environnement est en mesure de satisfaire notamment les besoins de 17 000 personnes en légumes. Je vous demande donc : - l’abandon de ce projet destructeur pour l’environnement et désastreux pour l’économie - la mise en place rapidement d’une concertation citoyenne afin de co-construire le devenir de ces terres fertiles. Je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations inquiètes pour l'avenir de notre agglomération.323 sur 400 SignaturesCréée par Isabelle B.
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Initiative pour des options végétariennes et veganes à la cantine du lycée Victor Hugo !Aujourd'hui, à la cantine du lycée, nous n’avons pas d’autre choix que de manger de la viande tous les jours ou presque. Cette situation contribue à la surproduction de viande industrielle qui accélère le réchauffement climatique et contribue à la déforestation (1). C'est aussi un problème pour notre santé (2). Nous, élèves du lycée Victor Hugo, rejoignons l’initiative afin d’affirmer notre engagement pour l’environnement, et demandons à la direction du lycée d’agir pour notre futur. Nous ne sommes pas tous végétariens ni vegans mais nous voulons avoir le choix de consommer moins de viande. Nous demandons la mise en place d’options végétariennes et veganes quotidiennes équilibrées et de qualité, accessibles à tous. Ces options offriront la possibilité à chaque lycéen de choisir tous les jours son repas, et d’agir concrètement pour la transition écologique. L’instauration de ces options végétariennes et veganes aura des effets positifs sur le climat (3), et dans le même temps, diminuer la part de viande permettra de libérer du budget pour introduire des produits de meilleure qualité et pour servir des repas plus variés (4). Il est urgent d’agir pour la planète et il n’y a aucune raison de ne pas le faire. La nouvelle loi climat propose à tous les lycées qui le souhaitent d’expérimenter ce menu végétarien quotidien en plus d’un menu végétarien hebdomadaire, désormais obligatoire (article 252, loi climat et résilience). Avec cette initiative, nous voulons ouvrir le dialogue entre les élèves, et avec la direction, pour agir concrètement en faveur de la transition écologique. Signez et partagez l’initiative aux élèves de votre classe pour montrer votre soutien. Sources : (1) IPBES 2020 et FAO 2013 (2) Cancer : cancérogénicité de la consommation de viande rouge et de viande transformée, OMS 2015, https://bit.ly/3AfSshU (3) Rapport de Greenpeace "Menus végétariens à la cantine, quels impacts pour la planète?" - sept 2020 : https://bit.ly/35MBnR4 (4) Rapport Greenpeace et AVF “Option végétarienne dans les cantines : la réalité du terrain” - Février 2021 : https://bit.ly/3lh94BE70 sur 100 SignaturesCréée par Clarisse R.
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Sur autoroute, 110 pour le Climat et l'Ukraine ! Du concret, pas du blabla.Je suis un citoyen très préoccupé par la gravité de la crise climatique et surtout par notre incapacité collective à réduire effectivement les émissions de gaz à effet de serre. Et ce ne sont pas les résultats de la COP 26 fin 2021 qui vont me rassurer. Seule l’an dernier la crise sanitaire du Covid, avec ses restrictions de déplacement, a entraîné une diminution sensible des émissions (-5% mondialement, malheureusement presque déjà rattrapée en 2021) (*1). Je suis persuadé que la solution pour le climat passe par une remise en cause profonde de notre mode de vie, avec une réduction drastique de nos consommations d’énergie, car 80% de l’énergie que nous utilisons est d’origine fossile (*2), et, sauf à croire au Père Noël, on ne pourra pas remplacer tout ça par des énergies propres. Dans ce contexte, lorsqu’en juin 2020 la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) a présenté ses 149 propositions, celle concernant la réduction de la vitesse sur autoroute de 130 à 110 km/h m’est apparue comme particulièrement intéressante à 2 titres : 1) La réduction de consommation de carburant , donc d’émission de gaz à effet de serre (-20%), est très significative (*3). 2) Le sujet nous concerne car cette proposition est, de loin, celle qui a été la plus débattue dans les médias et la population. Très rapidement cependant, le Président a rejeté cette proposition, à cause de son impopularité supposée. Mais alors comment se fait-il qu'après 8 mois de travaux et débats sur la crise climatique et ses causes, les 150 citoyennes et citoyens choisis par tirage au sort pour faire partie de cette convention se soient retrouvés à 60% à supporter cette mesure ? Certainement parce qu'après une bonne information et un bon débat, on arrive collectivement à rendre acceptables les mesures nécessaires. (*4) La campagne pour l’élection présidentielle doit permettre de débattre sérieusement du climat, comme l’ont fait les membres de la CCC. La remise en cause de notre mode de vie est un sujet sensible, potentiellement impopulaire. Mais face à la crise climatique, notre mode de vie serait-il non négociable ? Qui peut croire qu’on ait la moindre chance de résoudre un problème aussi grave si nos élus n’osent pas parler des sujets qui fâchent ? De plus l'IFOP vient de sortir un sondage (juillet 2022) indiquant que les français soutiennent maintenant à 63% le 110 sur autoroute (*6) C’est donc à nous citoyennes, citoyens, de montrer notre détermination à lutter pour un climat vivable en appelant pour la réduction de la vitesse à 110km/h sur autoroute et en interpellant notre député pour qu'il soutienne cette mesure emblématique de sobriété. 3 actions sont proposées pour soutenir cet appel : 1) Signez la pétition et diffusez-là auprès de vos amis et de votre famille 2) Participez à la campagne 110 sur autoroute en téléchargeant l'autocollant à afficher sur votre voiture. Plus d'informations sur le site web taca : https://www.taca.asso.fr/314+comment-se-procurer-les-autocollants.html 3) Interpellez votre député, il vient d'être élu, tout à l'écoute de ses électeurs. C'est très facile à faire: https://www.taca.asso.fr/319+interpellons-notre-depute-sur-le-110-sur-autoroute.html Premières personnalités signataires : Dominique Bourg philosophe ; Cyril Dion, garant de la Convention Citoyenne pour le Climat ; Lionel Moncla, viticulteur membre de la Convention Citoyenne pour le Climat ; Pierre Verdalle retraité membre Convention Citoyenne pour le Climat; Christian de Perthuis, économiste, Denis Cheissoux (CO2 mon amour, France Inter). Associations en soutien de la campagne : Alofa Tuvalu (membre du Réseau Action Climat) ; Résistance Climatique ; Inventons Nos Vies Bas Carbone ; Echo Logis Bordeaux; Cyberacteurs Références: *1 : https://www.statista.com/statistics/276629/global-co2-emissions/ *2 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Combustible_fossile *3 : https://blog.direct-assurance.fr/actu/rouler-a-110-au-lieu-de-130-sur-autoroute-quelles-differences *4 : https://propositions.conventioncitoyennepourleclimat.fr/objectif/reduire-les-emissions-des-gaz-a-effet-de-serre-sur-les-autoroutes-et-les-voies-rapides/ *5: https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-eco/l-edito-eco-du-mardi-08-mars-2022 (merci d'écouter jusqu'à la fin de cet édito!) *6: https://www.ifop.com/publication/les-francais-et-la-reduction-de-la-vitesse-a-110km-h-sur-lautoroute/7 953 sur 8 000 SignaturesCréée par Association TACA
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Lycée Professionnel Golf Hôtel - Initiative pour une option végétarienne à la cantine !Aujourd'hui, à la cantine du lycée, nous n’avons pas d’autre choix que de manger de la viande tous les jours ou presque. Cette situation contribue à la surproduction de viande industrielle qui accélère le réchauffement climatique et contribue à la déforestation. C’est aussi un problème pour notre santé. Nous, élèves du lycée Golf Hôtel, rejoignons l’initiative afin d’affirmer notre engagement pour l’environnement, et demandons à la direction du lycée d’agir pour notre futur. Nous ne sommes pas tous végétarien·es mais nous voulons avoir le choix de consommer moins de viande. Nous demandons la mise en place d’une option végétarienne quotidienne équilibrée et de qualité, accessible à tout.es. De nombreuses cantines lycéennes offrent déjà cette possibilité, pourquoi pas la notre ? Ce menu végétarien offrira la possibilité à chaque lycéen·ne de choisir tous les jours son repas, et d’agir concrètement pour la transition écologique. L’instauration de ce menu végétarien quotidien aura des effets positifs sur le climat, et dans le même temps, diminuer la part de viande permettra de libérer du budget pour introduire des produits de meilleure qualité et pour servir des repas plus variés. Il est urgent d’agir pour la planète et il n’y a aucune raison de ne pas le faire. La nouvelle loi climat propose à tous les lycées qui le souhaitent d’expérimenter ce menu végétarien quotidien en plus d’un menu végétarien hebdomadaire, désormais obligatoire (article 252, loi climat et résilience). Avec cette initiative, nous voulons ouvrir le dialogue entre les élèves, et avec la direction, pour agir concrètement en faveur de la transition écologique. Signez et partagez l’initiative aux élèves de votre classe pour montrer votre soutien.81 sur 100 SignaturesCréée par Alanna B.
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