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Il est urgent d’abandonner les vols courts au départ de LyonPour respecter les Accords de Paris, des mesures fortes doivent être prises concernant le secteur aérien qui représente vraisemblablement plus de 7% de notre empreinte carbone nationale, et dont le trafic double tous les 15 ans (1). Parmi les leviers d’action pour réduire l’empreinte carbone du secteur, supprimer les vols courts constituerait un premier levier à actionner au niveau national. En effet, selon une étude du RAC, “la suppression des vols qui se font en moins de 6 heures en train permettrait de diminuer de plus de 80% les émissions de CO2 issues des vols métropolitains et d’environ 6% les émissions de l’ensemble des vols au départ de la France”. (2) Selon une étude menée par Greenpeace portant sur 15 connexions aériennes parmi les plus utilisées (alors qu’une alternative en train existe en moins de 6 heures et sans changement), la différence en termes d’émissions de CO2eq par passager entre l’avion et le train est considérable (pour un même trajet). Pour la moitié des connexions étudiées, le trajet en avion est au moins 60 fois plus émetteur que le même trajet en train. (3) Il est donc impératif d’abandonner l’avion pour les trajets qui peuvent être faits en train, largement moins polluant, tout en investissant en parallèle pour une véritable relance du ferroviaire. Nous demandons également que soient anticipées les conséquences sociales de cette mesure, en protégeant les travailleur-ses impacté-es et leurs droits, en les formant et en accompagnant leur reconversion vers des emplois ou des secteurs plus adaptés au défi climatique quand cela sera nécessaire, et en les associant aux réflexions et aux décisions. A ce sujet la mesure actuellement prévue sur ce sujet dans le cadre de la loi Climat est largement insuffisante : elle ne permettrait au mieux que la fermeture de 5 connexions sur la centaine de connexions aériennes intérieures existantes. Dans ce contexte, nous devons continuer à exiger des décideurs politiques locaux et nationaux qu’ils relèvent le niveau d’ambition sur ce sujet de la suppression des vols courts. A notre échelle, nous demandons la suppression des lignes aériennes suivantes, pour lesquelles une alternative en train de moins de 6 heures existe : - Suppression des vols [Lyon - Marseille] & [Lyon - Paris], une alternative en train en moins de 2h30 existe - Suppression des vols [Lyon - Rennes]; [Lyon - Strasbourg] ; [Lyon - Lille], une alternative en train en moins de 4h existe - Suppression des vols [Lyon- Nantes]; [Lyon - Toulouse] ; [Lyon - Nice]; [Lyon - Caen] ; [Lyon - Poitiers] ; [Lyon - Bordeaux] ; [Lyon - La Rochelle ; [Lyon - Limoges] : une alternative en train en moins de 6h existe Les crises sanitaire et climatique imposent de repenser en profondeur le secteur aérien. Alors que la loi Climat est encore en cours d’examen parlementaire et que des échéances électorales arrivent aux niveaux local et national, signez la pétition pour demander des solutions de transport d'avenir, moins carbonées et accessibles à tous, pour une société soutenable et juste. Signer, c’est affirmer son soutien aux alternatives à l’avion, exiger la fermeture des lignes aériennes mentionnées, et s’engager à ne pas y avoir recours à titre individuel. Merci pour votre soutien ! Sources : (1) "Climat : pouvons-nous (encore) prendre l’avion ?" - Rapport B&L évolution ( https://www.bl-evolution.com/Docs/200721_Etude-BLevolution_Climat-Aviation.pdf ) (2) Rapport du RAC https://bit.ly/3jIGWoi (3) Rapport de Greenpeace : https://bit.ly/3u7bvIs2,039 of 3,000 SignaturesCreated by Noelle S.
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Le cinéma et l'audiovisuel pour un bilan carbone obligatoire !Nos tournages sont itinérants et éphémères, mais leur empreinte environnementale est éternelle. La France est très en retard sur les promesses qu’elle a faites pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, tandis que de l'autre côté de la Manche cela fait des années que la BBC a rendu obligatoire le bilan carbone de ses productions. Nous sommes nombreux-ses à être sensibles à la nécessité pour notre industrie d’une transition écologique, voire d’une reconstruction écologique tant le sujet est urgent et le projet ambitieux. Cependant nous savons que sans le soutien des décisionnaires nous ne pourrons pas y arriver. FACE À L'IMPÉRATIF ÉCOLOGIQUE, NOUS DEMANDONS L'OBLIGATION DU BILAN CARBONE POUR TOUTES LES PRODUCTIONS CINÉMATOGRAPHIQUES ET AUDIOVISUELLES ! Il est urgent d’agir, mais à chaque étape il est impératif de prendre en compte le facteur humain. Il ne s'agit pas de contraindre les salarié-e-s mais de leur offrir la possibilité de participer à la transition écologique de leurs métiers. C'est pourquoi nous demandons aussi un accompagnement financier et technique : 1. La mise en place par le CNC d’un fond de soutien vert pour toute l'industrie cinématographique et audiovisuelle en France afin de l'aider à mettre en œuvre sa reconstruction, et conditionné à la réduction réelle de son impact environnemental ; 2. L'inscription du métier de chargé-e en éco-production dans la grille des métiers de la convention collective du cinéma et de l'audiovisuel ; iel accompagnera chaque tournage, responsable de réaliser le bilan carbone et activement présent dès le planning de la pré-préparation jusqu'à la fin de la post-production ; 3. La création d’une formation au métier de chargé-e en éco-production financée par l'AFDAS ; 4. La création d’une plateforme d’enregistrement de chaque bilan carbone dont les données feront l’objet d’une synthèse annuelle publique. ____ Le bilan carbone est le premier pas vers la reconstruction écologique de notre industrie. Nous le savons, nos productions sont polluantes mais à ce jour nous ne disposons que de très peu de données réelles et fiables. Afin d'établir des plans d'action pour réduire notre empreinte environnementale, il faut déterminer où se situent les plus grandes émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre et identifier les sources précises de gaspillage (eau, déchets, etc.). Elles ne sont pas les mêmes d'un tournage à l'autre, du studio local à l'étranger, du court-métrage aux séries télévisées, des plus petits budgets aux plus grosses productions. Ce bilan environnemental est également primordial pour vérifier que les alternatives vertes ont un réel effet positif. Notre industrie n’échappe pas aux répercussions de la pandémie et, plus globalement le monde de la culture traverse une période désastreuse. Nous avons su faire preuve de résilience et d'une capacité d'adaptation sans précédent, nous ne céderons pas pour autant à la facilité : saisissons l’opportunité de valoriser cette résilience et de répondre à l’impératif écologique. Nous invitons les organisations patronales et les syndicats de salarié-e-s, les organismes publics et privés, les associations professionnelles, les prestataires et tous les maillons de la chaine de fabrication et de la diffusion d'œuvres cinématographiques et audiovisuelles, à se joindre à nous pour mettre en œuvre l’infrastructure qui garantira la mise en place et le respect de l'obligation du bilan carbone. Nous invitons également tous les prestataires de notre domaine : loueurs, fabricants, studios, salles de cinéma et maisons de production, etc. à nous suivre dans cette démarche en faisant réaliser des bilans carbones de leur activité. IL EST TEMPS DE PASSER À L'ACTION ! ENSEMBLE, FAISONS CE PREMIER PAS VERS NOTRE RECONSTRUCTION ÉCOLOGIQUE ! Cette pétition est à l’initiative de l'éco-syndicat Printemps Écologique - Culture, Médias et Télécommunications et elle est signée par 18 co-signataires : - Deauville Green Awards - Association Française du Son à l'Image (AFSI) - Travelling, l'Ecole Supérieure du Cinéma et de la Télévision de Montpellier - Métiers Associés du Décor (MAD) - Éco Déco Ciné - La Ressourcerie du Cinéma - Association Française des Accessoiristes de Plateau (AFAP) - 3IS - Conservatoire Libre du Cinéma Français (CLCF) - Association des Responsables de Distribution Artistique (ARDA) - Les Scriptes Associés (LSA) - Studio M - ACFA Multimédia - ISTDS (Montréal) - Association Française des directeurs de la photographie Cinématographique (AFC) - Lucien TV - Media Club Green - On est prêt Si votre organisme souhaite co-signer cette pétition contactez-nous au [email protected] ! https://zupimages.net/up/21/22/34qq.jpg936 of 1,000 SignaturesCreated by Printemps écologique - C.
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Stop Panhard à SensNous appelons les Sénonaises et Sénonais, toutes et tous les habitantes et habitants des communes du Grand Sénonais, les commerçants, les artisans, les paysans du territoire à exiger l'abandon de ce projet. Le projet d’installation à Sens d’une plateforme logistique pour un mystérieux géant du e-commerce par la société Panhard est mené dans l’ombre, comme toujours, pour éviter les oppositions citoyennes : il a fallu des questions au conseil municipal du 23 novembre 2020 pour que quelques rares informations soient données. Ce que l’on sait : On parle de l’implantation d’une immense « plateforme logistique pour un géant du e-commerce » par le groupe Panhard, sur 40ha de terres agricoles. Les impacts néfastes qu’aurait ce projet sont nombreux : Destruction du patrimoine naturel et rural sénonais, dans la lignée des ravages déjà commis avec l’extension de la lèpre des zones commerciales et d’activité, alors même que des zones existantes périclitent. Nouveau recul de l’activité agricole, un atout majeur d’attractivité gaspillé. Augmentation terrible du trafic routier : Près de 1000 mouvements quotidiens Poids lourds, et plus de 2500 mouvements de « Véhicules légers », c’est-à-dire de grosses camionnettes Destruction des commerces locaux, au bout du compte, des pertes nettes d’emplois Nouveaux coûts de voirie et de réseaux récurrents pour la collectivité, qui devront être assumés quel que soit le destin de ce projet Pourquoi si peu de transparence et d’information publique ? Quels avantages fiscaux pour ce « géant » ? Quels bénéfices attendus en termes d’impôts locaux au regard des investissements initiaux et des coûts récurrents d’entretien des infrastructures ? Comparons avec un commerce « type » de notre ville, en termes d’imposition au m² ! Le principal argument des promoteurs de ce projet néfaste : les emplois créés. DES EMPLOIS CRÉÉS, VRAIMENT ? Ce véritable bouclier magique derrière lequel se retranchent les soutiens du projet est une illusion ! > 2000 emplois promis, ce sera dans les faits 200 ou 300, il suffit de voir ce qui s’est fait ailleurs > 1 emploi créé dans le e-commerce c’est 2,5 emplois détruits dans les commerces de proximité > Avec la Robotisation, à terme, c’est 0 emploi que nous aurons. > Des emplois précaires dans des conditions de pénibilité avérées : cadence de travail infernale imposée par des robot, pauses réduites, burn-out fréquents… C’est un rythme proprement inhumain. > Une rotation du personnel très élevée, les employés sont renouvelés très régulièrement, avec une formation minimale des salariés. > Aucune garantie sur la durée de cette activité Comment cela se passe-t-il sur d’autres sites à deux pas de chez nous ? > A Savigny-sur-Clairis, à 25km de Sens, la base logistique de 57.000m² du promoteur FM Logistique pour le compte de Carrefour a fermé après seulement 2 ans. 300 emplois perdus. > A deux pas, Ibiden qui a touché des subventions de la région pour s’installer, part en Hongrie en 2018. 300 emplois perdus Et si on regarde sur la France entière, les exemples sont légion, et les opposants arrivent souvent à empêcher ces projets de se faire pour sauver leur patrimoine naturel et les commerces de proximité.950 of 1,000 SignaturesCreated by Sens Ecologie & Solidarité E.
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« Moins de voiture en ville, plus d’espace pour vivre ! » #vivre en villeLes différentes crises que nous vivons nous incitent à réinventer nos vies en ville, en changeant notamment la façon de nous déplacer et d’investir l’espace urbain, et en interrogeant nos besoins de déplacement. Pour envisager l’avenir plus sereinement, il nous faut donc trouver un meilleur équilibre de mobilité urbaine nous permettant de nous déplacer de façon saine, efficiente et inclusive tout en minimisant les coûts d’infrastructure et l’empreinte environnementale associée. Dès lors, il est essentiel de privilégier le mode de déplacement élémentaire : la marche, accessible à beaucoup d’entre nous, gratuit, sain et neutre sur le plan environnemental. Ensuite, il convient de favoriser d’avantage qu’il ne l’est actuellement, le vélo et ses déclinaisons (comme les vélos utilitaires, vélos cargos, vélos taxi, etc.), car ces modes de déplacement sont à la fois sains, efficaces et économes en ressource et en infrastructure. Les transports en commun, les transports à la demande, le covoiturage et l’autopartage, doivent également être promus, en particulier dans les situations où la mobilité active n’est pas possible (e.g. handicap, longue distance, condition climatique, sécurité, topographie, etc.). Enfin, à l’instar de nombreuses villes qui ont déjà engagé cette transition (e.g Copenhague, Amsterdam, Bolzano, Padoue, Cambridge, etc.), il semble indispensable que la part des transports individuels motorisés diminue significativement, en réservant son usage aux situations non couvertes par les solutions précitées. Ce changement profond des parts modales pourrait être accompagné par une urbanisation multicentrique : un espace urbain de proximité, créateur d'activité et de lien social ; une urbanisation visant à éviter les phénomènes de report de circulation vers des périphéries ; un territoire où la qualité de vie s'améliorerait par cette capacité à rendre une taille humaine à des villes vivantes, vibrantes, inclusives et solidaires ! Pour en savoir plus : https://vm.caoua.org/dg/petition-liens.html Contact: [email protected] Web: https://colibris-wiki.org/devoituronsGrenoble/?PagePrincipale https://twitter.com/devoiturons611 of 800 SignaturesCreated by Dévoiturons Grenoble C.
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Saintes : Nous voulons + de repas végétariensAujourd'hui, à la cantine du lycée, nous mangeons de la viande ou du poisson tous les jours ou presque. Manger trop de viande, oeufs et produits laitiers notamment issus de l’élevage industriel, a un impact énorme sur la dégradation de l’environnement et le dérèglement climatique (l’élevage industriel est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre*). L’urgence climatique est un drame pour notre futur. Nous ne sommes pas tous végétarien·es mais nous sommes unanimes : nous voulons consommer moins de viande. Proviseure du Lycée Bellevue - Nadia Patour, il est grand temps d’agir pour la transition écologique. En plus de respecter la loi “Agriculture et Alimentation” qui prévoit l'introduction d’un repas végétarien par semaine obligatoire dans les cantines scolaires, nous vous demandons d'introduire dès maintenant dans notre lycée : - 2 menus végétariens pour tous par semaine; - Un choix végétarien équilibré et de qualité les autres jours; - Une majorité de produits frais, locaux et bio. Comme l’a démontré un récent rapport de Greenpeace, l’instauration de menus végétariens a des effets positifs sur le climat, l’eau et réduit les risques de déforestation. Dans le même temps, diminuer la part de viande permettra de libérer du budget pour introduire des produits de meilleure qualité et pour servir des repas plus variés. De nombreuses recettes végétariennes compatibles avec la restauration scolaire existent, des exemples sont consultables sur le site www.vegecantines.fr . De nombreuses mairies s’engagent réellement, en proposant deux menus végétariens par semaine, comme c’est le cas à Lille, Mouans-Sartoux, Grenoble ou Paris 19ème et 2ème. Ces menus leur ont permis d’améliorer la qualité des plats et d’acheter davantage de produits bio. Si ces établissements ont déjà opéré une transition végétale des cantines pourquoi pas Saintes? OUI, Saintes doit jouer son rôle dans la préservation de l’environnement, et cela passe aussi par notre assiette. Sources : *IPBES et FAO 2013 Rapport de Greenpeace "Menus végétariens à la cantine, quels impacts pour la planète?" - sept 2020 : https://bit.ly/35MBnR4111 of 200 SignaturesCreated by Vanina B.
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URGENCE: SAUVONS LES 145 TILLEULS DE SOISSONS!Le projet d’abattre encore de grands arbres de la ville, dont les 145 tilleuls sains du boulevard Victor Hugo, est-il acceptable en cette période de crise climatique ? Va-t-il se poursuivre par la destruction de tous les arbres de cette magnifique voie allant de St Jean des Vignes au parc St Crépin, puis de tous les autres grands arbres qui donnent à Soissons son charme et sa fraîcheur ? L’abattage des alignements d’arbres et des espaces boisés classés est interdit par la loi*. Un vieil arbre n’est pas du mobilier urbain, comme un vieux banc public qu’il faudrait remplacer ! Il a une capacité 100 à 200 fois supérieure à celle d’un jeune pour lutter contre le réchauffement climatique. Grâce à l’abondance de son feuillage, il diminue la température, stocke le carbone et les polluants responsables des gaz à effet de serre, produit de l’oxygène, absorbe les eaux pluviales, abrite une riche diversité d’oiseaux et d’insectes, dont les abeilles mellifères et…même le contempler est bon pour la santé ! Le triste résultat de cette politique d’un autre siècle se voit déjà ailleurs dans Soissons : fournaise aux beaux jours avec une augmentation de la température de 3 à 5 degrés, sans couvert ni ombre pour se promener agréablement à pied ou à vélo ou se reposer sur un banc. Il faudra maintenant attendre des dizaines d’années avant de retrouver les bienfaits de ce qui a été détruit. Notre ville d’art et d’histoire a certes besoin d’être modernisée, mais nous devons aujourd’hui lui conserver son caractère, ses atouts et son attractivité. L’engagement de la ville de « 2 arbres plantés pour un arbre coupé », la plantation de la mini-forêt urbaine et la végétalisation des espaces annoncée sont des contreparties bien maigres face à la destruction de tout ce qui existe déjà ! Il y a des alternatives : entretenir les rues et tailler les arbres, garder des sols perméables, mettre en valeur le patrimoine végétal qui fait de Soissons une ville agréable à vivre plutôt que tout détruire et refaire à neuf avec une utilisation démesurée de l’argent public. Nous ne voulons pas d’une ville bétonnée et standardisée, étouffante de chaleur et de pollution, et les 10 années à venir seront décisives pour l’avenir! Mesdames et Messieurs les élus et représentants de l’état, prenez soin du climat, de notre patrimoine, de notre santé et de notre bien-être, laissez vivre nos grands arbres ! Soissonnais en Transition, 11 février 2021 * Article L350-3 du Code de l’Environnement. Le Schéma de Cohérence territoriale et le Plan Local d’Urbanisme doivent permettre des projets d’aménagement et de développement durables.129 of 200 SignaturesCreated by Soissonnais en Transition
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Stop à Amazon et son fret aérien sur le Cargoport de St-Exupéry !L’État français vient tout juste d’être condamné pour « carences fautives » dans la lutte contre le réchauffement climatique notamment au regard de sa passivité pour limiter les émissions carbones de la France (1). Mais la stratégie nationale bas carbone actuelle ne comprend pas les émissions importées ! Or, dans l’un de ses rapports le Haut Conseil pour le climat rappelle que l’empreinte carbone liée à nos importations est d’ores et déjà supérieure aux émissions nationales, et continue d’augmenter (2). Il est donc primordial de stopper les mécanismes de cette importation à outrance. Amazon est un acteur majeur de ce phénomène : un seul entrepôt de 140 000 m² représente 240 millions de produits neufs commercialisés chaque année. De plus, le projet d’entrepôt de Lyon (160 000 m²), localisé sur le site de l'aéroport Lyon Saint-Exupéry, a clairement vocation à s’appuyer sur le fret aérien pour le transport de marchandises. Après Leipzig en Allemagne, Lyon pourrait ainsi devenir un prochain hub aérien d’Amazon (3). Nous restons mobilisé·es sur cette thématique et demandons : – L’abandon définitif du projet d’entrepôt Amazon (ou du même type) dans toute la région, – L’adoption d’une politique de transports de marchandises respectueuse de l’environnement et de l’économie locale pour la région AURA / la métropole de Lyon et notamment – L’abandon du transport de biens de consommation par fret aérien. – L’abandon définitif du projet de pistes supplémentaires Nous sommes en effet révolté·es que le projet d’extension de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry puisse être toujours envisagé comme ce fût le cas dans la réévaluation du PSA en 2019 (4). Le développement du e-commerce sur le cargoport de St Exupéry pourrait être l’un des facteurs pouvant justifier ce « besoin ». D’autant que, lors de la privatisation en 2016 de l’aéroport, le cahier des charges de la vente prévoyait que les repreneurs (consortium mené par VINCI) fassent de Lyon Saint-Exupéry le hub de fret de l’Europe du sud. Depuis, Saint-Exupéry se positionne comme la 1ère plateforme aéroportuaire française de fret (5). Il ne faut pas que la diminution post Covid (espérée) du trafic aérien de passagers puisse être compensée par une augmentation du transport de marchandise (6) ! DHL, leader du fret aérien (aussi implanté à Lyon), a vu depuis le début de la crise COVID la part de son activité liée au e-commerce passer à 50 % avec des pics à 62% durant le confinement (7). Ce dernier table sur une croissance de 40% d’ici à 2025 grâce au e-commerce. Amazon s’inscrit bien entendu dans cette dynamique avec notamment l’achat de 11 Boeing 767-300 en début d’année (8). A l’heure où le secteur aérien représente déjà 7% de l’empreinte carbone nationale, et alors que l'avion électrique ou à hydrogène restent chimériques, il est urgent de réduire nos émissions de gaz à effet de serre pour avoir une chance de tenir les objectifs de l'Accord de Paris. La réduction du trafic aérien est donc une nécessité, ainsi tout projet qui contribuerait à son augmentation doit être impérativement abandonné. Ainsi, il est primordial aujourd’hui de stopper le développement d’Amazon et de son fret aérien pour favoriser d’autres manières de produire et de consommer : – Favoriser des délais de livraison qui permettent l’utilisation de transports moins polluants et l’optimisation des charges afin de préserver la qualité de l’air, – Faire vivre nos commerces de proximité en leur évitant une concurrence déloyale encore plus redoutable, – Permettre à des entreprises de production française et locale de se développer sans subir l’intermédiaire d’un revendeur hégémonique pratiquant le racket sur les prix et l’espionnage industriel, – Favoriser les acteurs qui paient la TVA pour conserver nos services publics... Toutefois tout est actuellement fait pour faciliter l’implantation des entrepôts Amazon en France. Ces derniers ne sont toujours pas assujettis à la taxe sur les surfaces commerciales, et ne sont pas contraints d’effectuer des études d’impacts sur le commerce de proximité au préalable. A Saint-Exupéry comme ailleurs, les élus locaux responsables de ce projet d’implantation sont bernés par la promesse fallacieuse de création d’emplois. Pourtant le bilan net de création d’emplois dans l’économie locale d’Amazon est négatif ! Pour 1 emplois créé dans le e-commerce, 6 sont détruits dans les commerces de proximité. Depuis 2008, Amazon est responsable de la destruction de plus de 81 000 emplois (9). À ce jour, nous sommes toujours dans l’attente du jugement de la Cour d’appel de Lyon pour confirmer ou annuler le permis de construire obtenu par Amazon. C’est pourquoi il est primordial d’interpeller nos élus et responsables locaux pour dire STOP à ce type de projet, qu’il soit porté par Amazon, Alibaba ou autre. Signez et partagez cette campagne pour demander l’abandon de ces projets et faisons en sorte que ces bombes climatiques et sociales ne voient pas le jour ! Signataire : Alternatiba ANV Rhône Sources : (1) : https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/03/climat-l-etat-condamne-pour-carences-fautives-dans-l-affaire-du-siecle_6068613_3244.html (2) : https://www.hautconseilclimat.fr/publications/rapport-2019/ (3) : https://siecledigital.fr/2020/11/07/amazon-prime-air-nouveau-hub-aerien-en-allemagne/ (4) : https://www.apej-jonage.fr/2019/11/25/enquete-publique-modification-du-psa-aeroport-saint-exupery-lyon-extention-piste/ (5) : https://cargoport.lyonaeroports.com/ (6) : https://www.lci.fr/population/video-tf1-compagnies-aeriennes-faute-de-passagers-air-france-se-rabat-sur-le-fret-de-marchandises-2168041.html (7) : https://www.bfmtv.com/economie/philippe-pretat-pdg-de-dhl-express-l-e-commerce-genere-50-de-notre-activite_AV-202009210064.html (8) : https://www.numerama.com/tech/680170-amazon-achete-desormais-ses-propres-avions-pour-faire-ses-livraisons.html (9) : https://cutt.ly/7kUuFoT3,455 of 4,000 SignaturesCreated by Alternatiba ANV Rhône
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Stop à la croissance du trafic aérien à Bordeaux-MérignacNotre collectif se mobilise en faveur de l’effort collectif de réduction du trafic aérien. Nous demandons sans retour possible : - L’arrêt définitif des navettes Bordeaux-Orly et la fin de la navette Bordeaux-Roissy - La fin des trajets aériens faisables en moins de 4h30 en train, y compris depuis/vers Bordeaux, comme par exemple la ligne Bordeaux-Montpellier - L’arrêt de tout projet d’extension de l’aéroport Bordeaux-Mérignac - Le développement d’alternatives plus cohérentes avec le défi climatique, en misant notamment sur la relance du ferroviaire et le développement des trains de jour et de nuit, pour pouvoir étendre progressivement l’interdiction des vols courts à mesure que des solutions de remplacement se mettent en place. Investir par exemple dans le développement de l’offre de train sur la ligne Bordeaux-Paris, mais aussi sur le (re)développement de l’offre sur des lignes transversales comme Bordeaux-Lyon, Bordeaux-Montpellier, etc. - Le fait de renforcer et améliorer les connexions ferroviaires entre Bordeaux et la gare TGV de Massy (pour relier l’aéroport d’Orly) ou la gare TGV de Roissy, pour faciliter le report des vols Paris-Bordeaux de correspondance vers le train. Nous, associations de défense de l’environnement, sommes scandalisés par le fait que, malgré l’annonce du gouvernement d’interdire les vols pour lesquels une alternative en train existe en moins de 2h30, des vols entre Paris Orly-Bordeaux et Paris Roissy-Bordeaux pourraient au final être maintenus, notamment sous prétexte de préserver les vols de correspondance vers des vols internationaux.(1) Au même titre, dans un contexte de crise climatique où il faut réduire le trafic aérien, nous ne comprendrions pas que des projets d’extension soient toujours considérés comme un futur possible pour l’aéroport Bordeaux-Mérignac et demandons un engagement clair à abandonner ces projets au lieu de simplement les reporter.(2) (3) A l’heure où le secteur aérien représente déjà 7% de l’empreinte carbone nationale, qu’il continue de croître année après année, et alors que l'avion « vert », électrique ou à hydrogène, n'a pas démontré leur faisabilité et n’aurait qu'un impact limité, il est urgent de réduire le trafic pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur aérien et avoir une chance de tenir les objectifs de l'Accord de Paris. Il serait donc impensable que les élus locaux et le gouvernement maintiennent des vols entre Paris (Orly et/ou Roissy) et Bordeaux et des projets d’extension des capacités d’accueil de l’aéroport Bordeaux Mérignac. En revanche, la sauvegarde de l’emploi est évidemment un enjeu prioritaire et il faut à la fois accompagner les travailleurs et les travailleuses qui seront impactés par la nécessaire transformation du secteur aérien et la nécessaire réduction du trafic, et donner la priorité à la création d’emplois locaux dans des secteurs plus compatibles avec le défi climatique. A l’heure de l’urgence climatique, nous demandons des solutions de transport d'avenir, moins carbonées et accessibles à tou.tes, pour une société soutenable et juste. Ne laissons pas des intérêts privés nous voler notre avenir et notre santé. Il est encore temps d’agir et de dire NON au maintien des navettes Bordeaux-Orly Bordeaux-Roissy, et à tout projet d’extension de l’aéroport Bordeaux-Mérignac. Signez et partagez cette campagne, merci ! Sources : (1) https://www.sudouest.fr/2020/05/07/fin-de-la-navette-bordeaux-orly-le-maire-de-merignac-interpelle-l-etat-sur-l-impact-economique-7466202-2780.php (2) https://objectifaquitaine.latribune.fr/politique/2021-01-12/merignac-reste-attractive-et-investira-davantage-en-2021-871332.html (3) https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux-33000/coronavirus-l-aeroport-de-bordeaux-touche-par-la-crise-reporte-ses-projets-d-extension-68811222,770 of 3,000 SignaturesCreated by ANV COP21 Gironde
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Agrandissement de l'aéroport de Rennes : un projet à contre-sens de l'urgence climatique.En matière de crise climatique et sociale, l‘aviation est un des secteurs émetteur de gaz à effet de serre, réservé à une certaine catégorie de la population. Cela n'empêche malheureusement pas le transport aérien de se développer rapidement. A l'heure actuelle, des centaines de nouveaux aéroports sont encore en projet à travers le monde. La région Bretagne s'est engagée à développer l'aéroport de Rennes, à contre-courant du besoin urgent de lutter collectivement contre la crise climatique. Le dérèglement climatique n’est pas qu’une histoire de glaciers et d’ours polaires. Il ne représente pas qu’une nuisance environnementale mineure. Il va de pair avec la montée du niveau des mers et l’impossibilité de continuer à vivre dans certaines régions du monde. Ce qui implique un risque accru de déplacements forcés de populations humaines, d’évènements climatiques extrêmes, de crises sanitaires, une mise en danger de l’agriculture et de l’approvisionnement alimentaire, et des conflits liés à l’accès à l’eau et aux terres fertiles. Le changement climatique se mue peu à peu en une crise climatique, et donc en une crise économique aux niveaux local et mondial, qui menace les moyens de subsistance et les vies humaines. Par heure, par kilomètre et par personne transportée, l’avion est le mode de transport le plus émetteur de gaz à effet de serre (GES). Sur un vol national, l’avion est 129 fois plus émetteur en CO2 que le TGV, 6 fois plus que le bus et presque 2 fois plus que la voiture, par personne/km transporté. Ce n'est ni la technologie ni le greenwashing qui changeront les choses. Les gains d’efficacité prévus sur la consommation de combustible des avions sont bien inférieurs au taux de croissance – passés, actuels et futurs – du trafic de passagers et de marchandises. Le trafic double tous les 15 ans, avec un doublement prévu d’ici 2037. Ainsi, si la situation actuelle perdure, les émissions du transport aérien devraient tripler d'ici 2050. Pour sortir des énergies fossiles et rester sous la barre des 2°C de réchauffement à l'horizon 2100, il est indispensable de réduire drastiquement le transport aérien. Les alternatives existent en France : les lignes aériennes parmi les plus fréquentées de notre pays sont desservies en train. Selon le scénario Negawatt [1], un euro investi dans l’aérien créé deux fois moins d’emplois qu’un euro investi dans le ferroviaire. Nous préconisons donc de mettre fin aux subventions locales pour les aéroports et compagnies aériennes low costs afin de ré-allouer les recettes au financement des alternatives comme le train ou les transports en commun (métro, bus, etc..). Nous demandons l'arrêt du projet de l'agrandissement de l'aéroport de Rennes et la mise en place de mesures permettant de réduire le trafique aérien en cohérence avec l'objectif national de réduction des émission de GES. Alternatiba Rennes, ATTAC Rennes, Extinction Rebellion Rennes, Sortir du Nucléaire Pays de Rennes, Confédération Bretonne pour l'Environnement et la Nature, Action Non Violente COP21 Rennes, Pacte Finance Climat 35, Youth For Climate Rennes2,735 of 3,000 SignaturesCreated by Alternatiba Rennes
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Augmentation des durées de garantieLes objets du quotidien ne sont pas conçus de manière responsable, leur durée d’utilisation est bien plus courte que ce qu’elle pourrait être. Cela entraîne une surexploitation des ressources, des transports et des déchets inutiles. Pour pallier à cela, je demande un allongement de la durée légale de conformité. Elle doit passer de 2 ans à 7 ans en 2024 puis à 10 ans en 2026. Un premier envoi de cette pétition sera effectué pour le ou la 100 000ème signataire.278 of 300 SignaturesCreated by Simon R.
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Réduire les factures de chauffage et les émissions CO2 #StopLogementsPassoiresDepuis cinq ans, je vis dans un logement qui est une véritable passoire thermique, à Aubervilliers. Un appartement très mal isolé et impossible à chauffer. En hiver, on a tout le temps froid : il faisait 9° quand je me suis levée, ce matin du 2 février. Mes enfants ont des bronchites chroniques. Mes dépenses d’électricité pour novembre et décembre 2020 étaient de 731 €. Tout le quartier est pareil. Ma voisine Chantal a une facture d’électricité de 754 € pour le seul mois de décembre comme les autres : Kama, Valérie, Philippe. Je suis aide-soignante avec un revenu modeste, on est tous en logement social et on doit payer entre 2400 et 3500€ par an parce que les travaux d’isolation ne sont pas faits. C’est une question de justice sociale et de justice climatique. A cause des logements “passoires thermiques”, les bâtiments représentent en France 25% des émissions de gaz à effet de serre. La Convention citoyenne pour le climat en 2020 a proposé de rendre obligatoire les rénovations globales des logements passoires énergétiques. Mais le gouvernement repousse cette obligation à 2028… Ce délai cadeau aux propriétaires va coûter plus de 10 000€ à des familles modestes qui galèrent déjà sur les fins de mois. En tout, c’est jusqu'à 20 Milliards d’euros de surcharges thermiques payés par les familles à bas revenu, 10 fois le volume annuel de l’impôt sur la fortune demandé aux riches. Un expert de Greenpeace a calculé que le report à 2028 allait engendrer jusqu'à 11 millions tonnes de CO2 qu'on pourrait éviter (c’est le double des émissions d’un an des vols d'avion intérieurs qui font 4,5 millions de tonnes). Nous nous sentons abandonnées mais je ne veux pas rester les bras croisés. J’ai décidé de me battre, pour ma famille, mes voisins, mais aussi les milliers de gens qui sont dans la même situation. Il ne s’agit pas uniquement de mes enfants. Il y a 2 millions de familles dans d’autres quartiers de France qui souffrent des mêmes maux et qui demandent des travaux pour des économies d’énergie. On a fait du porte-à-porte pour mobiliser tous les voisins concernés, on s'est réunis ensuite tous ensemble et on a décidé de passer à l’action. On a interpellé l’office HLM, on a interpellé notre député, on a interpellé madame le maire. Les choses ne vont pas assez vite face à l’urgence et aujourd’hui nous demandons des comptes à la Ministre du Logement Emmanuelle Wargon et aux députés pour amender le projet de loi climat. NOTRE DEMANDE URGENTE ! Je demande à Madame la Ministre et aux députés de protéger mes enfants, ma famille plutôt que les intérêts des grands propriétaires immobiliers. Nous lui demandons d’agir en urgence pour qu’il n’y ait plus de logements passoires comme les nôtres. Cela passe par une avancée de la date d'obligation des travaux de rénovation thermiques à 2023. On a besoin du soutien de tous ceux et celles qui veulent une écologie populaire et des mesures de transition énergétique qui aident en priorité les gens modestes. Je vous invite à signer et à partager cette pétition. Notre appel en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=2_rSgLW3KP4&feature=youtu.be4,233 of 5,000 SignaturesCreated by Aline
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Stop au projet d'extension de l'aéroport Nantes Atlantique: un désastre climatique et sanitaireNous, citoyen·nes du collectif du Livre Blanc pour le Climat, sommes scandalisé·es par le projet d'aménagement de l'aéroport Nantes-Atlantique, qui permettrait l'accueil de 11,4 millions de passagers par an à l'horizon 2040 (contre 7,2 millions en 2019). L'aménagement prévoit même des réserves foncières afin d'agrandir l'aérogare et accueillir jusqu'à 15 millions de passagers et passagères par an en cas de forte demande. Ce projet est un non-sens climatique, sanitaire et économique. À l’heure où le trafic aérien est durablement affecté par la crise sanitaire et économique, investir 400 millions d’euros pour développer les capacités d’accueil de l’aéroport, au-delà des conséquences climatiques, est une hérésie. Le projet d'aménagement coûte ainsi : - Entre 120 et 150 M€ d’investissements pour mettre l’aéroport en conformité avec la réglementation - 300 M€ pour la rénovation de l’aérogare existante afin d'accueillir 11,4 millions de passagers à l'horizon 2040 - 100 M€ supplémentaire pour pouvoir accueillir tous ces passagers dans de bonnes conditions À l’heure où le transport aérien représente déjà 7% de l’empreinte carbone nationale (1) et qu'il continue de croître, que prendre l’avion est au moins 40 fois plus polluant qu’utiliser le train sur une distance nationale (2) et que les avions « verts » électriques ou à hydrogène n'ont pas démontré leur faisabilité et n’auraient qu'un impact limité, il est urgent de réduire le trafic aérien et les émissions de gaz à effet de serre du secteur pour se mettre en cohérence avec les objectifs de l'Accord de Paris. Il est impensable que l’Etat soutienne ce projet d'extension dont on peut estimer qu'il émettrait, en pleine capacité, entre 0,4 et 0,9 million de tonnes équivalent CO2 supplémentaires par an. À l’heure où la santé des populations survolées est déjà dramatiquement impactée par le trafic de Nantes-Atlantique, il n’est pas admissible d'augmenter encore le trafic aérien de l'aéroport. Si l'Etat s'engage à prendre un certain nombre de mesures pour tenter de baisser les nuisances sonores et sanitaires (couvre-feu de nuit 24h-6h, aides complémentaires pour les riverain·es, études d'impacts, augmentation de la hauteur de survol), l'augmentation de 50% du nombre de passagers par rapport aux chiffres de 2019, voire son doublement va clairement affecter la santé des populations survolées et des riverain·es de l'aéroport. Pour rappel, dans un avis datant de 2004, le Conseil supérieur d’hygiène publique de France estimait que le bruit des avions ou d'un aéronef constitue un problème de santé publique. De nouvelles études confirment qu'une exposition au bruit des avions crée un risque de mortalité plus élevé sur l’ensemble des maladies cardiovasculaires et affecte l'état de santé de manière générale (3). En 2008, la déclaration d'utilité publique du transfert de Notre-Dame-des-Landes publiait le chiffre de 56,000 vols par an comme seuil acceptable pour les riverain·es de l'aéroport Nantes Atlantique. En 2019, ce seuil acceptable était depuis longtemps dépassé pour l'aéroport de Nantes-Atlantique avec 63,200 vols commerciaux (+ 9,000 vols non commerciaux) pour 7,2 millions de passagers. À l’heure où la Convention citoyenne pour le climat demande l’arrêt des extensions d’aéroports et que d’autres extensions aéroportuaires ont été stoppées en Europe (Bristol, Madrid, Barcelone, Copenhague), il est temps que la France et nos décideur·euse·s politiques nationaux et locaux prennent position contre ces projets. Une quinzaine de projets d'extensions existent actuellement sur notre territoire. Malheureusement, le projet de loi issu des travaux de la convention citoyenne pour le climat prévoit explicitement le maintien du projet d'aménagement de l'aéroport Nantes-Atlantique. Nous refusons la fuite en avant d’une croissance sans limite du trafic aérien et demandons : - L’abandon pur et simple du projet d'aménagement actuel de l'aéroport Nantes-Atlantique visant à augmenter les capacités d’accueil de cet aéroport - Le développement d’alternatives plus cohérentes avec le défi climatique. Il faut investir dans le développement des modes de transport les moins polluants et notamment la relance du ferroviaire pour avoir une offre de trains de jour et de nuit de qualité et pouvoir ainsi faciliter l’abandon des vols courts, comme par exemple la connexion aérienne Paris-Nantes (concernée par l’interdiction annoncée par le gouvernement dont la portée réelle reste néanmoins à confirmer) ou la connexion aérienne Nantes - Lyon (560 854 passagers en 2019, + 55% de passagers par rapport en 2014, et 37 kt CO2 émises en 2019, alors que le trajet est possible en train en 4h24 et représente pour un passager 50 fois moins d’émissions d'eq. CO2 qu’en avion) (4). À l’heure de l’urgence climatique et alors qu’il reste beaucoup à faire pour développer des alternatives moins émettrices, nous ne laisserons pas des intérêts privés nous voler notre avenir et notre santé. Signez et partagez cette campagne pour demander l’abandon du projet et mettre fin à cette dérive climatique ! Cette pétition est portée par le collectif du Livre Blanc pour le Climat, document co-rédigé par plusieurs associations et citoyen·nes nantais. Ce document présente les mesures nécessaires pour respecter la trajectoire climatique définie lors des Accords de Paris: https://alternatiba.eu/nantes/wp-content/uploads/sites/7/2020/01/LivreBlancClimatNantes280120.pdf Sources : (1) B&L Evolution https://www.bl-evolution.com/publication/climat-pouvons-nous-encore-prendre-lavion/ (2) https://ecolab.ademe.fr/apps/transport (3) https://theconversation.com/quels-sont-les-effets-du-bruit-des-avions-sur-notre-sante-148219 (4) https://www.greenpeace.fr/mettre-fin-aux-vols-courts-cest-long/ Crédit image : C.Bski5,088 of 6,000 SignaturesCreated by Livre Blanc Pour le Climat N.
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